Agroécologie au Bénin : 125 Jeunes et femmes formés par Youth Initiative for Land in Africa – Yilaa

Le 1er juillet 2024, le Centre IITA d’Abomey-Calavi a accueilli un atelier de formation, organisé par Youth Initiative for Land in Africa (Yilaa). Une initiative effective grâce à la collaboration avec la Climate and Clean Air Coalition (CCAC) du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (UNEP). Elle vise à promouvoir l’adoption de technologies agroécologiques parmi les jeunes et les femmes au Bénin avec l’objectif de réduire les polluants de courte durée de vie dans la production du maïs et du riz.

Vue d’ensemble des participants

L’atelier a rassemblé 125 participants, constitués de jeunes agriculteurs et des femmes, désireux d’adopter des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Pour Innocent Antoine Houedji, coordonnateur de Yilaa, les jeunes et les femmes constituent une grosse opportunité pour le continent et en particulier pour le Bénin. C’est pourquoi soutient-il, cette formation offre des outils et des pratiques agricoles utiles afin de produire une agriculture respectant les normes agroécologiques.

Au menu de cette formation plusieurs sessions de formation axées sur l’enseignement et la démonstration de techniques agroécologiques adaptées aux cultures de maïs et de riz. Il s’est agi de la gestion intégrée des ravageurs, de l’utilisation efficace des ressources en eau et de l’amélioration de la fertilité des sols par des méthodes biologiques. Les participants ont bénéficié des conseils d’experts en agriculture durable, renforçant ainsi leurs compétences et leur capacité à appliquer ces pratiques dans leurs propres exploitations.

L’initiative de Yilaa ne se limite pas à l’amélioration des rendements agricoles, mais vise également à réduire l’empreinte environnementale de l’agriculture au Bénin. En effet, en promouvant des pratiques telles que la rotation des cultures, le compostage et l’utilisation de semences résilientes, Yilaa cherche à établir un modèle agricole durable pour la région. « En adoptant les technologies agroécologiques, nous ne nous contentons pas de préserver notre environnement, mais nous posons les bases d’une agriculture durable. » a souligné, Edmonde Fonton, députée à l’Assemblée Nationale présente à l’événement.

Convaincus de l’impact concret de cette initiative, les participants se réjouissent  et ont confié appliquer immédiatement les connaissances acquises.

Grâce à cette formation 125 jeunes et femmes ont vu leur capacité renforcé en matière d’agroécologie et économie circulaire. Yilaa et ses partenaires prévoient de continuer à soutenir l’engagement des jeunes et des femmes en fournissant un accompagnement continu et en élargissant l’accès aux pratiques durables.

Megan Valère SOSSOU




Agroécologie et économie circulaire: Plus de 100 jeunes et femmes se réunissent pour un atelier

Le 24 juin 2024, le centre IITA d’Abomey-Calavi accueillera cent vingt-cinq (125) jeunes et femmes du secteur agricole pour un atelier de formation et de sensibilisation sur les pratiques agroécologiques et l’économie circulaire. Cet événement, initié par Youth Initiative for Land in Africa (YILAA) avec le soutien de Climate and Clean Air Coalition (CCAC) de l’UNEP, vise à promouvoir l’adoption de technologies agroécologiques pour réduire les polluants climatiques de courte durée de vie dans la production de maïs et de riz.

Le consortium soutenant cette initiative comprend l’association des Paysans du Ghana, Africa Rice, et le Council for Scientific Industrial Research (CSIR). L’objectif principal est de sensibiliser les participants à la réduction des émissions de méthane et de noir de carbone, qui sont des polluants significatifs dans la culture de ces deux produits vivriers essentiels.

Cette première cohorte de formation cible les départements de l’Atlantique, du Littoral, du Mono et du Couffo. Au total, près de cinq cents (500) jeunes à travers tout le Bénin bénéficieront de cette formation. Les participants incluront des membres des organisations paysannes, des groupements de femmes, ainsi que des coopératives et associations de jeunes œuvrant dans le secteur agricole, en particulier dans la culture du maïs et du riz.

À la fin de cette journée de formation, les participants devraient être capables d’appliquer sur le terrain des pratiques visant à atténuer les effets des polluants climatiques de courte durée de vie (PCCDV), contribuant ainsi à un secteur agricole plus durable et respectueux de l’environnement.

Megan Valère SOSSOU