Sites du Patrimoine Mondial de l’UNESCO : Trésors inattendus de biodiversité dans le monde

Une récente étude conjointe de l’UNESCO (l’Organisation des Nations Unies pour l’Éducation, la Science et la Culture) et de l’UICN (l’Union internationale pour la conservation de la nature) a révélé un fait saisissant : les Sites du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, qui couvrent à peine 1% de la surface terrestre, hébergent plus de 20% de toutes les espèces connues sur notre planète.

Cette découverte renforce l’importance cruciale de la préservation de ces « points chauds » de la biodiversité pour atteindre les objectifs du Cadre Mondial pour la Biodiversité Kunming-Montréal (CMB).

Au cœur de cette révélation réside un message clair : les Sites du Patrimoine Mondial de l’UNESCO, qui comptent actuellement 1 157 sites à travers le monde, ne sont pas simplement des trésors du patrimoine culturel et historique. Ce sont aussi des havres de vie exceptionnels, qui jouent un rôle vital dans la conservation de la diversité biologique de la Terre, dans le maintien des services écosystémiques essentiels et dans la lutte contre le changement climatique.

Selon Audrey Azoulay, la Directrice générale de l’UNESCO, « Cette étude témoigne de l’importance des sites du patrimoine mondial de l’UNESCO pour la protection de la biodiversité. Ces 1 157 sites ne sont pas seulement exceptionnels sur les plans historique et culturel, ils sont également essentiels à la préservation de la diversité de la vie sur Terre, au maintien des services écosystémiques vitaux et à la lutte contre le dérèglement climatique. »

Parmi les 20% de la richesse mondiale en espèces cartographiées, on compte plus de 75 000 espèces de plantes, y compris des arbres majestueux qui sont les gardiens de nos forêts ancestrales. De plus, ces sites hébergent plus de 30 000 espèces de mammifères, d’oiseaux, de poissons, de reptiles et d’amphibiens, formant ainsi une mosaïque incroyable de vie sur Terre.

Cette étude souligne l’importance capitale des Sites du Patrimoine Mondial de l’UNESCO dans la préservation de la biodiversité mondiale. Ces sites offrent un refuge essentiel à de nombreuses espèces menacées d’extinction, et leur préservation est un impératif si l’on veut inverser la tendance alarmante de la perte de biodiversité que nous observons à l’échelle mondiale.

En réponse à ces découvertes, l’UNESCO appelle instamment les 195 États parties à la Convention du Patrimoine Mondial à intensifier leurs efforts de conservation pour ces sites exceptionnels. De plus, l’organisation encourage les nations à proposer l’inscription au Patrimoine Mondial d’autres zones cruciales pour la conservation de la biodiversité, afin d’élargir le réseau de protection de la nature dans le monde.

Les enjeux sont clairs : la préservation de ces joyaux de la biodiversité est non seulement une responsabilité collective, mais aussi une nécessité pour garantir un avenir durable à notre planète. Les Sites du Patrimoine Mondial de l’UNESCO sont bien plus que des monuments historiques ou culturels, ce sont des piliers fondamentaux de la vie sur Terre, méritant notre attention et notre engagement pour les générations futures. Leur protection n’est pas seulement une affaire d’histoire, mais aussi une affaire de survie pour la biodiversité mondiale et notre propre bien-être.

Megan Valère SOSSOU




Les jeunes filles du CEG Adjohoun gagnent le tournoi interclubs nature et sport de l’ODDB ONG

Lancé officiellement le jeudi 26 janvier 2023 à la mairie d’Adjohoun le projet de promotion du football féminin pour la protection de l’environnement au Sud Bénin renforce davantage la voix des jeunes filles des Collèges d’Enseignement Général de Bonou et Adjohoun en faveur de la protection de l’environnement.

L’une des principales activités de ce projet, le tournoi interclubs « Nature et Sport », a pris fin dans l’après-midi du vendredi 24 juin 2023 au stade omnisport d’Adjohoun. La finale opposait les jeunes filles du CEG Dèmè à celles du CEG Adjohoun. Les jeunes filles du CEG Adjohoun ont remporté le trophée avec un score final de 2 buts à 0.

La capitaine de l’équipe victorieuse exprime sa joie et sa gratitude envers l’ODDB ONG pour cette expérience enrichissante combinant nature et sport. Elle déclare : « Nous avons beaucoup appris. Nous savons désormais que les êtres vivants dans la nature sont comme nous. Nous devons les protéger car ils jouent un rôle crucial dans l’équilibre naturel. » Elle considère également cette occasion comme une opportunité pour  démontrer leur capacité à jouer le football au même titre que les hommes.

Chrystelle DAKPOGAN HOUNGBEDJI, Directrice Exécutive de l’ODDB ONG, est satisfaite de la grande mobilisation de la population en soutien aux jeunes filles ambassadrices de la protection de l’environnement. Elle estime que cet événement est non seulement une célébration du football féminin, mais aussi un creuset de sensibilisation pour la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement   climatique. Elle exprime également son émotion face à la performance des deux équipes.

En ce qui concerne les connaissances environnementales acquises, la Directrice Exécutive est convaincue que les jeunes filles bénéficiaires du projet ont été bien préparées et ont suivi des cours sur divers aspects liés à la protection de l’environnement. Les thématiques abordées étaient entre autres la notion de biodiversité, le changement climatique, les techniques de production de plants,  la mise en place d’une pépinière, le reboisement, etc. Elle ne doute pas de leur capacité à  être des modèles au sein de leurs communautés respectives en ce qui concerne la protection de l’environnement et à mettre en pratique les notions reçues. Elle constate également que ce projet a stimulé l’épanouissement des jeunes filles et leur a permis de s’exprimer librement lors des différentes activités mise en œuvre.

La joie manifestée par les deux équipes à la fin du match final démontre qu’il n’y a pas eu de perdant. Elle témoigne de la richesse des connaissances acquises sur la biodiversité et le climat. Ces ambassadrices, outillées par l’ODDB ONG, seront désormais des sentinelles de l’environnement où qu’elles se trouvent.

Megan Valère SOSSOU




ODDB ONG/Educ-Tour act 1 : les religieux à la découverte des succès de conservation à Gnanhouizounmè

Dans le cadre du projet Biodiversité et Religions, l’ODDB ONG, a effectué le Jeudi 09 février 2023, l’act 1 des Educ-tours programmés au profit des comités de gestion participative des forêts de la commune de BONOU. C’est Gnanhouizounmè qui a servi de cadre à cette première activité de l’Educ-Tour avec des participants venus des forêts sacrées et communautaires de Lokoéguedjizoun, Gbèvozoun et de Soligbozoun.

Cette activité selon Emmanuel Dohèto, chargé de suivi, évaluation du projet, consiste à permettre aux comités de gestion des autres forêts de la commune de Bonou de découvrir la riche expérience de conservation de Gnanhouizounmè. Une expérience qui a été une réussite grâce à la collaboration de la population locale avec les ONGs, la mairie et autres structures étatiques en matière de la préservation de la biodiversité.

Au cours de cette première activité de l’Educ-tour, il s’est agi dans un premier temps d’une visite guidée en forêt et enfin d’une visite des infrastructures réalisées par l’ODDB ONG. Sous la houlette du dignitaire et notable de la communauté Lamony Dansougan, Président du COGEPAF Gnanhouizounmè, plusieurs sites ont été visités à savoir : les deux différents îlots forestiers Zindji et Cassiagbonou, le centre ludo-écologique et les écolodges.

Deux visites riches en découvertes

À chacun des endroits, l’historique de la forêt et de la communauté est retracé aux visiteurs. Le centre ludo-écologique construit par l’ODDB ONG pour l’animation des séances d’éducation environnementale a été également visité. Un centre qui dispose d’une documentation assez fournie sur la protection de l’environnement.

Au terme de la visite, les participants n’ont pas manqué d’exprimer leur profonde satisfaction au détour des visites. C’est le cas de Sèmiou Landjohoun, pasteur de l’église évangélique MINEC. Ce leader religieux se dit, marqué et émerveillé par les différentes découvertes qui ont débuté par le geste en guise de salutation d’un gros serpent à l’entrée du premier îlot forestier. Un serpent aperçu sur un arbre, qui descend, sans agresser avant de s’en aller. C’est la preuve, dit-il, si l’homme conserve et protège les animaux, il peut cohabiter avec eux a conclu le pasteur avant de féliciter le travail fantastique de l’ODDB ONG.

Puisqu’il n’y a pas que les animaux qui ont été visités, l’autre découverte marquante reste les plantes médicinales dont les espèces sont menacées de disparition. Il s‘agit par exemple de l’ébène noire,  »Kinsouwi » en langue locale, très recherchée dans la guérison des maux de ventre selon le dignitaire Sonon, tradithérapeute et président du jardin botanique.

Je suis heureux d’avoir retrouvé à Gnanhouizounmè, Kinsouwi qu’on ne retrouve plus facilement ailleurs dans les autres forêts de la commune de Bonou à cause des activités de fabrication de charbon de bois et autres formes d’exploitation anarchique des produits forestiers, a-t-il laissé entendre.De nombreuses espèces animales et végétales conservées, ont été découvertes grâce à cette première activité de l’Educ-Tour inscrit dans le cadre du projet Biodiversité et Religion de  l’ODDB ONG.

Didier AHOUANDJINOU




L’ODDB ONG lance le projet d’appui à la restauration et à la conservation de la forêt sacrée Kpékonzoun à Adjohoun

La commune d’Adjohoun en particulier la communauté de Kpékonzoun peut se réjouir d’avoir un projet pour la conservation de sa forêt sacrée Kpékonzoun. C’est un nouveau projet initié par l’ODDB ONG et financé par le Fonds National pour l’Environnement et le Climat (FNEC).

L’atelier de lancement officiel de ce projet s’est tenu le lundi 06 février 2023 à la mairie d’Adjohoun. L’objectif est de faciliter la compréhension du projet aux acteurs, en partageant avec les parties prenantes et le public, des informations sur sa mise en œuvre.

Cette rencontre d’information et de lancement du projet a été mise sous les auspices du Directeur départemental Ouémé du Cadre de Vie et du Développement Durable, du Chef de l’Inspection Forestière régionale Ouémé-Plateau, du Point Focal Diversité Biologique au ministère du cadre de vie.

A noter que plusieurs autres acteurs ont également pris part à ce moment crucial dans la vie de la communauté riveraine de la forêt Kpékonzoun. Il s’agit des dignitaires et gardiens de la forêt membres de la collectivité des Houèssa Gnanlinou, des chefs de villages riverains de la forêt, du Responsable du Développement Local et Planification de la Mairie d’Adjohoun, du Chef d’arrondissement d’Akpadanou et de quelques responsables de l’ODDB ONG.

D’entrée de jeu, Chrystelle Dakpogan Houngbédji, Directrice Exécutive de l’ODDB ONG a entretenu les participants sur la vision, les domaines d’action et les différentes activités de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité.

Le Capitaine Augustin Malito Orou et le Colonel Athanase Kintonou ont à sa suite présentée une communication sur les conclusions de la COP15 tenue récemment au Canada et qui a accouché du nouveau cadre mondial sur la diversité biologique. Ils n’ont pas manqué d’attirer l’attention des participants sur le rôle capital réservé à la tradition dans leur contribution à la conservation de la biodiversité.

Quid du nouveau Projet ?

L’objectif principal de ce projet à en croire Mariano Houngbédji, Directeur Technique de l’ODDB ONG, est de contribuer à la gestion durable de la forêt Kpékonzoun à travers une valorisation de ses ressources biologiques. Dans sa présentation du projet, il n’a pas manqué de situer les participants sur le contenu du nouveau projet avec un focus sur ses objectifs spécifiques, son plan annuel de travail et bien évidemment, le plan du premier trimestre.

En clair, il est à retenir que plusieurs activités sont inscrites au menu de ce nouveau projet qui durera 18 mois à savoir : la mise en place d’un organe formel de gestion de la forêt Kpékonzoun, l’élaboration d’un plan d’aménagement et de gestion simplifié de la forêt, des formations à l’endroit des pépiniéristes riverains, la formation, la production et la distribution de foyers améliorés.

Au nombre des activités se trouvent aussi, la formation et l’équipement des chasseurs à l’aulacodiculture, la formation et l’appui des groupements de femmes à la transformation moderne de l’huile de palme, la formation des formatrices en production de foyers de cuisson améliorés, la formation et l’équipement de jeunes à l’élevage et la commercialisation d’escargots géants Africains.

Les participants mieux aguerris

Enthousiasmés, les dignitaires et autorités locales d’Akpadanou se sont engagés à accompagner et à contribuer à la mise en œuvre effective dudit projet. Pour sa part, le chef de l’inspection forestière a rassuré toute la communauté de Kpékonzoun de la disponibilité de l’administration forestière à l’appuyer pour sécuriser davantage la forêt contre toute forme de dégradation.

Rappelons que la forêt sacrée de Kpékonzoun fait partie des îlots de végétation encore relativement préservés du sud-est du Bénin. Elle est située en bordure du fleuve Ouémé et établie sur 13 hectares environ dans l’arrondissement d’Akpadanou. Cette réserve forestière, périodiquement inondée par les crues du fleuve Ouémé, abrite deux espèces de mammifères en voie d’extinction, l’antilope Sitatunga et le singe à ventre roux.

Didier AHOUANDJINOU




Conservation de la biodiversité: African Parks Network recrute 35 personnes

African Parks Network (APN) est une organisation à but non lucratif qui assume la responsabilité directe de la réhabilitation et de la gestion à long terme des parcs nationaux en partenariat avec les gouvernements et les communautés locales. En adoptant une approche commerciale de la conservation, soutenue par le financement des bailleurs de fonds, elle vise à  rendre chaque Parc durable à long terme contribuant ainsi au développement économique et à la réduction de la pauvreté. Dans le cadre de ses opérations dans le parc National W l’African Parks Network recrute 35 personnes, homme comme femme.

Lire l’intégralité de l’appel à candidature




Religions et Biodiversité à BONOU : l’ODDB ONG sensibilise sur le nouveau cadre mondial de la diversité biologique

Les leaders religieux et dignitaires traditionnels, l’administration communale et les comités locaux de gestion des quatre aires protégées communautaires de la commune de Bonou se donnent la main aux cotés de l’ODDB ONG et de l’administration forestière pour influencer positivement les programmes de conservation de la biodiversité en cours dans la commune.

Ils sont nombreux à être mobilisés par l’ODDB ONG, les dignitaires des religions endogènes (Vodoun), les responsables des religions abrahamiques (Christianisme et Islam) et les agents assermentés de l’État pour la conservation durable de la biodiversité de la Réserve de Biosphère de la Basse Vallée de l’Ouémé.

Dans le cadre du démarrage effectif des activités du projet intitulé : Mobilisation des dignitaires des religions endogènes (Vodoun), des religions abrahamiques (Christianisme et Islam) et des agents assermentés de l’État pour la conservation durable de la biodiversité de la Réserve de Biosphère de la basse vallée de l’Ouémé (RB-BVO) au Sud-Bénin, l’ODDB ONG a tenu une première séance de rencontre avec les leaders religieux et dignitaires traditionnels de la commune de Bonou.

Les participants à cette rencontre sont des représentants des églises catholiques, évangéliques, célestes, de l’islam sans oublier les dignitaires des forêts sacrées Gnanhouizoun, Gbèvozoun, Soligbozoun, Lokoguédji, du jardin botanique de Bonou ansi que les chefs de villages concernés.

Il est à noter également la participation d’une forte délégation d’agents assermentés de l’État dont le Chef de l’inspection forestière de l’Ouémé Plateau, le Point Focal de la convention sur la diversité biologique et le responsable de la session communale eaux, forêts et chasse de Bonou.

Après avoir planté le décor avec ses mots introductifs, Mariano Houngbédji, Directeur technique de l’ODDB ONG a rappelé le contexte du projet qui vise, à l’en croire au renforcement de la gestion et la protection durable de la biodiversité des aires centrales de la Réserve de Biosphère de la Basse Vallée de l’Ouémé MAB-UNESCO par les valeurs socio-culturelles qui y sont associées.

À sa suite, Idrissou Yazizou, le Secrétaire Exécutif de la mairie de Bonou en procédant à l’ouverture des travaux a souhaité la bienvenue aux participants avant de les inviter à s’engager pour la mise en œuvre effective des résolutions qui seront issues des travaux.

Cet atelier était une opportunité à eux offerte par l’ODDB ONG, de s’imprégner du nouveau cadre mondial sur biodiversité, issu de la COP 15 tenue au Canada qui met d’avantage l’accent sur l’importance des connaissances endogènes et des gardiens de la tradition pour enrayer la perte de la biodiversité.

La seule communication au menu de la rencontre a été animée par le Capitaine Augustin Malito Orou, Point Focal Biodiversité et le Lieutenant Colonel Kintonou, chef de l’inspection forestière de l’Ouémé Plateau. Au cœur de la communication, les grandes conclusions issues de la COP 15 de Canada sur le nouveau cadre mondial. L’attention des participants a été surtout mise sur le nouvel engagement à impliquer désormais les leaders religieux et traditionnels dans la conversation de la nature (objectif 19 de la COP), car, soutiennent-ils, étant donné que c’est « Dieu » qui a créé la nature, pour sa conservation il faut collaborer avec ceux qui travaillent pour « Dieu ».

Les échanges autour de la communication ont conduit les participants à l’étape des travaux de groupes entre leaders religieux abrahamiques d’une part et d’autre part les dignitaires des religions traditionnels avec pour consigne de proposer des actions qu’ils pensent nécessaires de mener en leur sein et à l’endroit de leurs fidèles pour la conservation de la nature. Il est à retenir plusieurs propositions à la suite des résultats présentés à la plénière. Il s’agit des propositions allant dans le sens des IEC, la sensibilisation des fidèles durant les prêches, le reboisement, la mise en place des appuis en AGR pour la reconversion des auteurs de pressions anthropiques sur les forêts, la réhabilitation des divinités, la promotion du tourisme local responsable, l’appui à l’organisation de la journée communale de l’environnement, la promotion de la médecine traditionnelle, la sécurisation des forêts et autres aires protégées par des actes juridiques.

L’objectif 3 à l’horizon 2030 recommande que « 30 % de l’espace de chaque territoire doivent être une zone protégée ». Cela passe par plusieurs éléments tels que l’existence des jardins botaniques et des forêts sacrées dont Bonou a la chance et fait déjà l’effort d’avoir sur son territoire contrairement à d’autres communes. Des efforts facilités par l’ODDB ONG qui a su une nouvelle fois porter le choix sur la commune de Bonou. Avec la pertinence du nouveau projet, les différents participants ont trouvé que le mérite revient à l’ODDB ONG pour sa démarche anticipative par rapport aux objectifs du nouveau cadre mondial sur la biodiversité.

La rencontre a pris fin sur les mots d’engagement de la mairie à travers le Secrétaire Exécutif pour l’accompagnement de l’ONG et autres acteurs pour la mise en application des résolutions issues des travaux et l’atteinte des objectifs du projet.

Didier AHOUANDJINOU




Atelier bilan des activités en 2022: Grand satisfecit à l’ODDB ONG

Du 30 au 31 décembre 2022, l’Organisation pour le Développement durable et la Biodiversité (ODDB-ONG) a organisé à l’hôtel ‘‘La Grâce verte’’ à Tori, un atelier pour dresser le bilan de ses activités tout au long de l’année 2022 et établir des perspectives pour l’année 2023.

« Notre équipe est jeune dévouée, dynamique et ne recule devant aucun obstacle » Chrystelle DAKPOGAN HOUNGBÉDJI, Directrice exécutive de l’ODDB ONG

Profitant des deux derniers jours de l’année 2022, l’équipe de l’ODDB ONG s’est réunie à Tori pour faire le bilan de ses activités et envisager l’avenir pour l’année 2023.

Prenant la parole pour la circonstance, la Directrice exécutive, Chrystelle DAKPOGAN HOUNGBÉDJI a remercié ses collaborateurs pour leur esprit de sacrifice, leur dynamisme et leur bravoure. En effet a-t-elle souligné, aucune difficulté n’a freiné les ardeurs des uns et des autres face à l’immensité des tâches à accomplir. C’est donc grâce à cette disponibilité permanente et à cette détermination farouche que tout au long de l’année 2022, plusieurs actions ont été conduites avec succès dans différents domaines.

Des activités à fort impact

Dans le domaine de la biodiversité, de nombreuses collectes de données ont été effectuées durant l’année 2022 sur les sites d’interventions de l’ODDB ONG. Il s’agit particulièrement de la forêt de Gnanhouizounmè, trois groupes zoologiques à savoir : les primates, les oiseaux et les anoures ont été priorisés. Des reboisements ont également été faits au niveau du Jardin Botanique de Bonou et de la forêt de Gnanhouizounmè.

Grâce à l’appui financier de ses partenaires, l’éducation environnementale a prospéré en 2022. En effet, l’ODDB-ONG a conduit des séances d’éducation au profit des écoliers des communes de Bonou et d’Adjohoun. Plus de 300 séances ont été conduites, plusieurs thèmes ont été développés et ont porté sur la forêt, les primates, les oiseaux et le rôle important de la biodiversité, etc.

En ce qui concerne le volet, écotourisme, l’ODDB-ONG a reçu quelques touristes qui ont visité ses sites d’intervention. Des écolodges, une cuisine et un réfectoire ont été construits à Gnanhouizounmè et seront équipés pour renforcer l’activité écotouristique.

Dans sa dynamique pour le développement communautaire, l’ODDB-ONG a, au cours de l’année 2022 procédé au suivi des activités pour lesquelles elle a appuyé les populations locales au cours de l’année précédente. Il s’agit de l’aviculture et la production de savon à Bonou, de l’achatiniculture à Adjohoun et de l’apiculture à Bassila.

Des perspectives pour 2023

Pour 2023, l’ODDB-ONG envisage un renforcement conséquent, en s’appuyant sur la dynamique de son équipe ainsi que sur les soutiens de ses partenaires techniques et financiers. Plusieurs actions sont au menu de cette nouvelle année.

Pour le compte du domaine de la biodiversité, elle connaîtra au niveau des sites traditionnels d’intervention, un renforcement systématique du suivi écologique. Les sites n’ayant pas fait l’objet d’un suivi strict, en bénéficieront au cours de cette année 2023. Dans ce sens et mieux que l’année écoulée, le nombre de caméras pièges sera augmenté. Cette disposition élargira considérablement l’espace initialement mis sous surveillance et prendra également en compte de nouvelles forêts dans notre zone d’intervention.

L’éducation environnementale connaîtra, elle aussi, un meilleur développement, car nous espérons obtenir des autorisations du ministère des Enseignements Maternel et Primaire et ministère des enseignements secondaire, technique et de la Formation Professionnelle afin de conduire les séances d’éducation environnementale dans les écoles publiques de nos communes d’intervention.

Quant au développement de l’écotourisme, l’ODDB-ONG s’activera à initier des stratégies efficaces de communication pour faire connaître et découvrir les différents circuits touristiques qu’elle a mis en place au niveau de ses sites d’intervention.

En matière de développement communautaire, l’ODDB-ONG prévoit une intensification de ses actions au profit des populations locales. Elle veillera au suivi constant des activités en cours et pour lesquelles elle appuiera conséquemment les bénéficiaires. Grâce à cette stratégie, l’ODDB-ONG motivera davantage les populations dont elle suscitera l’engouement en vue de leur participation spontanée et volontaire aux nouvelles activités à mener à leur profit.      

Pour conférer à toutes ses activités une meilleure visibilité, l’ODDB-ONG envisage sérieusement, pour le compte de l’année 2023, l’instauration d’une stratégie efficiente de communications sur les réseaux sociaux et en relation avec les média publics et privés de la place.

Des échanges de vœux de nouvel an

Enfin, comme l’exige la tradition en cette période de fin d’année, les membres de l’équipe de l’ODDB-ONG ont souhaité à leurs responsables, à leurs familles ainsi qu’à eux-mêmes, une année de santé, de paix, de succès et de bonheur.

En réponse, la Directrice exécutive, Chrystelle DAKPOGAN HOUNGBÉDJI a déclaré : « A l’endroit de toute l’équipe de l’ODDB-ONG, je dis un sincère merci. Je vous  témoigne, au nom de l’équipe dirigeante, ma profonde gratitude pour le travail quotidien que vous avez abattu et qui a nécessité beaucoup d’efforts et de sacrifices. Ce n’est pas facile de travailler avec la communauté, mais notre équipe dynamique, dévouée et ne reculant devant aucun obstacle a relevé de nombreux défis. Je vous félicite pour tout ce que vous avez fait tout au long de l’année 2022 et vous souhaite plein succès pour l’année 2023 »

Elle n’a pas manqué de souhaiter une heureuse année 2023 à tous les partenaires sans lesquels l’organisation n’aurait pu conduire toutes ses actions à bonne fin.

Les vœux de l’ODDB-ONG sont également allés aux populations bénéficiaires de qui elle attend davantage d’engagements pour l’année 2023.

                                                                                      Arsène AZIZAHO