Paludisme : une étude scientifique révèle comment les moustiques choisissent les humains les plus savoureux

Une nouvelle étude scientifique publiée le 21 février 2023 par des chercheurs de Johns Hopkins Medicine explique pourquoi les moustiques choisissent de piquer certaines personnes. Afin de comprendre pourquoi les moustiques peuvent être plus attirés par un être humain que par un autre, les chercheurs de Johns Hopkins Medicine affirment avoir cartographié des récepteurs spécialisés sur les cellules nerveuses des insectes capables d’affiner leur capacité à détecter des odeurs particulièrement « accueillantes » de la peau humaine.

Selon Christopher Potter, Ph.D., professeur agrégé de neurosciences à la Johns Hopkins University School of Medicine, les récepteurs des neurones des moustiques jouent un rôle important dans la capacité des insectes à identifier les personnes qui présentent une source attrayante de leur repas, le sang. « Comprendre la biologie moléculaire de la détection des odeurs de moustiques est essentiel pour développer de nouvelles façons d’éviter les piqûres et les maladies onéreuses qu’elles provoquent », dit-il.

Les moustiques sont donc en mesure de faire la différence entre les animaux et les humains. Par conséquent, les moustiques peuvent faire la distinction entre les animaux et les humains. Ces nouvelles recherches pourraient conduire à la conception de produits plus efficaces pour repousser cet insecte.

Cette percée s’ajoute à des recherches antérieures montrant que les moustiques sont attirés par la température corporelle, le dioxyde de carbone et le groupe sanguin. Par exemple, les femmes enceintes ont une température corporelle plus élevée et exhalent 20 % de dioxyde de carbone en plus, ce qui attire deux fois plus de moustiques. Les personnes de type sanguin A ou O sont plus susceptibles d’être attaquées que les personnes de type B.

Megan Valère SOSSOU




Don de sang, spéciale Noël au Centre de Santé à Vocation Humanitaire, Hôpital  »La croix » de Zinvié

Les membres du groupe de prières Divine Miséricorde du Vicariat d’Abomey-Calavi font œuvre utile pour sauver des vies humaines à la période des fêtes de fin d’année à l’hôpital « La Croix » de Zinvié. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime (jean15.9-17). C’est dans cette logique que les membres du groupe catholique de prières la Divine Miséricorde du Vicariat d’Abomey- Calavi ont massivement effectué le samedi 24 décembre 2022 dernier le déplacement au centre hospitalier « La Croix » de Zinvié.

Objectif, donner un peu de leur sang, pour sauver des vies humaines, dans le but d’éviter les décès liés aux différentes formes d’anémies, notamment en période de fêtes de fin d’année. Ce don de Sang est un acte de générosité, une œuvre de miséricorde, tant corporelle que spirituelle qui viendra suppléer aux pénuries de poches de produits sanguins labiles (PSL) en cette période.

Donner du sang, c’est sauver des vies humaines. Et les membres du groupe de prières « Divine Miséricorde du Vicariat d’Abomey- Calavi sont très heureux d’avoir fait don de ce liquide très précieux. Ce don de Sang au centre hospitalier « La Croix » de Zinvié a pris fin par une descente des membres du groupe de prières Divine miséricorde du vicariat d’Abomey- Calavi au service de la néonatalogie et de la pédiatrie. Le but de cette descente est de souhaiter un joyeux Noël à ses bouts de choux. Une enveloppe financière a été remise à chacune de ces belles créatures divines pour fêter les réjouissances de fin d’année dans la joie.

Tout en remerciant, le père Bruno HOUNKONNOU, Responsable des campagnes de don de Sang et le Père Narcisse AVAGBO, Aumônier à l’hôpital « La Croix » de Zinvié, les membres de la divine miséricorde du vicariat d’Abomey Calavi ont promis réitérer cet acte de miséricorde corporelle et spirituelle dans les prochaines années.

Véronique ESSAGA épouse OGUE




Remise de dons au service de pédiatrie du CNHU de Cotonou : L’association ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ fait œuvre utile avec une cagnotte de 500 mille Fcfa

Remise officielle

Le professeur Charles Sossa et son équipe ont fait œuvre utile ce vendredi 02 septembre 2022 au Centre National Hospitalier et Universitaire (CNHU) de Cotonou, précisément dans le service de pédiatrie. C’est par le biais de leur association ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ que l’ensemble de ces professionnels de plusieurs corps de métiers ont décidé d’apporter leur soutien aux familles démunies qui font face aux difficultés financières pour les soins de transfusion sanguine. En effet, il arrive que des familles peinent à fournir le minimum qui leur est demandé dans le cadre des soins de transfusion sanguine ; ce qui conduit parfois à des décès évitables, malgré la diligence du corps médical.

C’est suite à ce constat, que l’association présidée par le professeur Charles Sossa a apporté son soutien en offrant une enveloppe symbolique de cinq cent mille (500.000) Fcfa au service de pédiatrie du Cnhu, spécifiquement en don de sang et en groupage. Aussi, par ce geste, voudraient-ils apporter leur soutien au personnel soignant du service de pédiatrie pour la tâche noble et exaltante qu’il accomplit au bénéfice des enfants. Un geste qui n’a pas laissé indifférent le personnel soignant de ce service.

Au nom du Chef, service de pédiatrie et de tout le personnel, le Professeur Bagnan Tossa Léhila n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’endroit de ladite association. « Nous vous remercions infiniment d’avoir pensé au Cnhu, précisément au service de pédiatrie qui a vraiment besoin de soutien en raison du social qu’il fait le plus souvent pour sauver la vie de ces maints enfants, parfois abandonnés par les parents. Ce soutien vient à point nommé », a-t-elle confié.

À noter que ‘‘Solidarité et Dignité humaine’’ est une association à but non-lucratif œuvrant dans le domaine humanitaire. Elle a pour objectif d’aider les personnes très vulnérables à avoir des soins décents pour des maladies aigues, graves et/ou d’urgence vitale ; apporter une assistance aux familles démunies afin qu’elles puissent assurer une éducation de base à leurs enfants ; parrainer ou faire parrainer des enfants et/ou des communautés en situation difficile en vue de leur prise en charge sanitaire ou éducative. C’est pourquoi l’association s’engage à continuer dans cette lancée. « D’autres actions humanitaires sont en vue dans le domaine de l’éducation », a laissé entendre Charles Sossa.

Arsène AZIZAHO