Célébration de la Journée Mondiale de la Terre: la séduisante surprise de TikTok

La Journée Mondiale de la Terre qui a débuté il y a plus de 50 ans, est devenue un événement annuel et international réunissant 193 pays, avec des manifestations et des actions en faveur de la protection de l’environnement organisées dans le monde entier.

A l’édition 2023, la plateforme chinoise de vidéos courtes, TikTok, annonce une nouvelle politique de lutte contre la désinformation environnementale. Face aux nombreuses fausses informations qui circulent sur sa plateforme, TikTok prend ses responsabilités et décide de lutter contre la désinformation en particulier sur le sujet du changement climatique. Cette nouvelle politique implique le bannissement des utilisateurs qui propagent des informations erronées sur les questions environnementales et l’authentification des contenus pertinents.

TikTok s’engage contre la désinformation climatique

Selon un communiqué de la société, « nous mettons en place une nouvelle politique de lutte contre la désinformation sur le changement climatique. Elle consiste à retirer les mauvaises informations qui remettent en cause le consensus scientifique établi, par exemple les contenus qui nient l’existence du changement climatique ou les facteurs qui y contribuent ». Les contenus niant des faits scientifiques établis sur l’environnement sont désormais interdits et les utilisateurs qui ne respectent pas ces nouvelles règles risquent de voir leurs vidéos supprimées et d’être bannis.

Pour assurer la mise en œuvre de ces nouvelles règles et lutter contre les fake news, TikTok travaillera « avec des partenaires indépendants de fact-checking qui valideront la pertinence d’un contenu ». La plateforme souhaite ainsi redorer son image et montrer sa bonne foi en matière de lutte contre la désinformation.

Avec cette annonce, TikTok tente de se donner une image plus « verte » et estime « avoir un rôle important à jouer en donnant de l’importance aux discussions relatives au climat ». La plateforme prévoit également de mettre en avant les comptes d’influenceurs engagés dans la protection de l’environnement.

Cependant, il est important de rappeler que TikTok est régulièrement pointé du doigt pour les fausses informations qui circulent sur son site, notamment à propos du climat. Cette nouvelle politique de lutte contre la désinformation environnementale sera donc scrutée de près par les utilisateurs et les experts du climat.

Megan Valère SOSSOU




INTOX: Non! la hausse de la mortalité infantile n’est pas liée à la COVID-19

L’internet n’a pas de frontière, une fausse information propagée sur les réseaux sociaux en France peut rapidement faire des dégâts au Bénin et dans n’importe quel pays du monde. C’est pourquoi, nous avons vérifié cette information pour vous.

Depuis le début de la pandémie, de vraies informations sont régulièrement « détournées » pour discréditer l’efficacité des vaccins anti-COVID-19. En effet, selon une publication qui a été vue près de 8 000 fois sur Telegram et partagée plus de 1 000 fois sur Twitter depuis le 26 décembre 2022, les vaccins COVID-19 augmenteraient la mortalité infantile particulièrement en France. C’est une mauvaise interprétation d’une réelle étude scientifique de l’Inserm publiée par The Lancet en mars dernier évoquant bien une hausse de la mortalité infantile en France.

Loin de l’interprétation des opposants aux vaccins, cette information a été constatée bien avant l’arrivée de la vaccination, ou même de la COVID-19. Une mortalité infantile qui a bien augmenté mais entre 2012 et 2019, bien avant la période de la pandémie.

Les résultats de cette étude renseignent qu’au cours de la période 2012-2019, 53 077 décès de nourrissons de moins d’un an ont été enregistrés parmi les 14 622 096 naissances vivantes, et que le nombre de décès d’enfants de moins d’un an, a fortement diminué de 2001 à 2005, puis de façon plus lente de 2005 à 2012, avant de remonter. La mortalité infantile est ainsi passée de 3,32 en 2012 à 3,56 décès pour 1.000 naissances vivantes en 2019, soit une augmentation de 7 %.

Sauf qu’en France, il n’y avait pas encore le vaccin anti COVID-19, ni la COVID-19 en cette période d’étude. Jean Christophe Rozé est coauteur de l’étude et président de la Société française néonatalogie. Il a confié à nos confrères de l’AFP, « Il n’y aucun rapport entre cette augmentation et la vaccination contre la COVID-19 puisque les données s’arrêtent à 2019 ».

Les causes de l’évolution de la mortalité infantile entre 2012 et 2019 en France restent à ce jour hypothétiques. Elles sont à la fois liées à l’augmentation de l’âge maternel, l’augmentation de l’instabilité, l’obésité féminine et diabète sucré, etc.

Martin Chalumeau pédiatre et épidémiologiste est l’un des scientifiques ayant supervisé l’étude. Il déplore « On a bien vu sur les réseaux sociaux que certaines personnes associent les résultats de notre étude – l’augmentation de la mortalité infantile – et les vaccins contre le COVID-19, mais ce n’est pas du tout le cas. La période d’augmentation observée se situe entre 2012 et 2019, bien avant la crise sanitaire ».

Mieux, Martin Chalumeau pédiatre et épidémiologiste, révèle que même « les premières données provisoires dont nous disposons ne montrent pas non plus de hausse de la mortalité infantile depuis le début de la crise sanitaire ou depuis l’arrivée des vaccins ».

Cette information faussée et propagée depuis la France, pouvait non seulement porter un coup à la campagne de vaccination contre la COVID-19 en cours, mais aussi jeter du discrédit sur l’efficacité des vaccins anti COVID-19 à travers le monde entier.

Megan Valère SOSSOU




SUPPOSÉ FONDS DE SECOURS COVID-19 AU BÉNIN : C’est faux!

Pour atténuer les répercussions socio-économiques issues des restrictions liées à la pandémie de la Covid-19, les différents gouvernements des pays du monde mettent en place des mesures d’aides financières et bien d’autres. Ainsi, ils se servent du meilleur raccourci de nos jours à savoir le numérique pour l’inscription des différentes catégories de personnes concernées.

Au Bénin, le processus qui concernait les micros et petites entreprises a été lancé pour une deuxième fois le 26 Août 2021 et s’est achevé le 16 septembre 2021.
Mais, force est de constater que, depuis quelques jours les internautes d’ici et d’ailleurs font face à une demande suspecte à postuler pour un « FONDS DE SECOURS COVID-19 ».

Ce message en vogue sur les réseaux sociaux, WhatSapp, Télégramme et Facebook fait état de ce qu’un gouvernement fédéral serait le fournisseur dudit fonds.
De même, ce message incertain qui est partagé à longueur de journée au vu et au su de tous, en privé comme en groupe, invite les internautes à se dépêcher pour ne pas manquer la dite opportunité. C’est totalement faux.
D’abord en ce qui concerne le Bénin, il ne dispose pas d’un gouvernement fédéral.
Ensuite, pour ce que le gouvernement béninois faisait habituellement, les inscriptions se passaient à travers un lien d’un site officiel et sécurisé. Alors qu’au regard du prétendu lien, le protocole de transmission (http) permettant à l’utilisateur d’accéder à la dite page web, expose les internautes à une soustraction de leurs données personnelles qui seront sûrement utilisées à des fins tendancieuses et compromettantes.
Enfin, dans le domaine du numérique conseillent les spécialistes, le protocole https est plus avancé et plus sécurisé que le http, jugé moins sécurisé. C’est alors une désinformation prétexté de la Covid-19.

Cette vérification tient lieu de prudence en ces temps d’augmentation des cas de contamination due à la variante OMICRON de la Covid-19 qui peut s’avérer moins fatale que la désinformation à son sujet.

Vous êtes devant une information douteuse dans le domaine de la santé et de l’environnement. Vous ne savez pas quoi faire ? Ecrivez nous rapidement par Whatsapp au +229 97 04 40 53 et passons à la vérification immédiate pour vous.

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Megan Valère SOSSOU