Pollution dans les Collines : Une quantité importante de liquide inflammable dans le fleuve Ouémé
Le département des Collines qui ne s’est pas encore remis d’une situation d’ouverture de vanne du canal des eaux usées dans le fleuve ouémé par une société sucrière, est une fois de plus attaqué.
En effet, le Samedi 03 Juillet 2021, nos confrères de l’Agence Bénin Communication des Collines, nous informaient d’une présence inquiétante de liquide inflammable dans l’un des affluents du fleuve ouémé au large de Logozohê, commune de Savalou.
Il s’agit d’un camion transportant de liquide inflammable qui allait dans le sens de Logozohè. Ce dernier s’était vu renverser dans le fossé près de la rivière. Conséquence, une quantité importante de liquide inflammable se retrouve dans la rivière. A en croire notre source, la situation a eu lieu suite à l’éclatement du pneu devant côté non chauffeur du camion.
Une pollution sanitaire et environnementale de plus qui mérite enquête et justice.
Des eaux usées du canal de l’usine SUCOBE engendre une mort massive des produits halieutiques à Glazoué
Dans la note N°5H/863/CG/SG/SASSC/SA signée pour ordre du Maire, par le Premier adjoint au Maire, Dieudonné S. AGBARA, ce 1er juillet 2021, le Maire de la commune de Glazoué alerte ses populations sur un fait de pollution.
Comptant sur l’esprit de responsabilité de chacun et de tous pour préserver la santé publique, l’autorité communale porte à la connaissance de ses populations, que l’ouverture de vanne du bassin de rétention des eaux usées du canal de l’usine SUCOBE dans le fleuve Ouémé engendre la mort massive des produits halieutiques (poissons et autres), que les populations riveraines consomment et commercialisent dans les localités et marché de la commune de Glazoué. Par conséquent et dans le souci de préserver leur santé, le Maire invite les populations à s’abstenir, et ce jusqu’à nouvel ordre, de la consommation, de l’achat et de la vente des produits halieutiques issus de cette mort massive et faire large diffusion autour d’elles en abordant les risques encourus à cette fin. En attendant que nous n’allions sur le terrain pour mesurer l’ampleur des dégâts ci-dessus énoncés et vu la complexité du réseau hydrographique dans le département des collines, nous appelons à une vigilance de toutes les populations des communes du département des collines. Rappelons que la loi 2010-44 du 24 Novembre 2010 sur la gestion de l’eau en son article 52 interdit, « …les actions susceptibles de porter atteinte à l’équilibre des écosystèmes ou d’affecter leur diversité biologique, sont réglementées et, dans le cas échéant, interdites ». Toute action contraire à l’une de ces dispositions est punie par la loi, d’une peine d’emprisonnement de deux (02) mois à douze (12) mois et d’une amende de cinq cent mille (500 000) à deux (02) millions de francs ou de l’une de ces deux peines seulement. Dans le viseur de la loi se trouvent, l’épandage de produits chimiques, les rejets de substances toxiques, le déversement d’eaux usées et le dépôt d’immondices ou de déchets domestiques ou industriels.