Promotion de l’AbE pour le développement durable des communes : le projet Benkadi renforce les entreprises sur la RSE

Le Projet Benkadi au Bénin a réuni ce lundi 26 juin 2023, le secteur privé pour renforcer les capacités de ses acteurs sur la responsabilité sociétale des entreprises orientée sur l’Adaptation basée sur les Écosystèmes. Cet atelier de 72 heures vise entre autres à contribuer, à l\\\’assurance de la pratique de la responsabilité sociétale des entreprises qui promeut l’AbE pour le développement durable des communes.

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En souhaitant la bienvenue aux participants, le Secrétaire Permanent de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), M. Ernest Comlan Pédro a salué tous ceux qui ont fait le déplacement de Grand Popo. Il a précisé qu’au nombre des acteurs à intégrer dans la conduite du projet Benkadi au Bénin sur les nouvelles thématiques et enjeux du dialogue multi-acteurs sur les changements climatiques, le secteur privé est très important. Et il les invite à contribuer fortement à l’atteinte des objectifs de l’atelier.

À sa suite, le Président du Conseil d’Administration de la PASCIB, M. Comlan Aurélien Atidégla en lançant l’atelier a insisté sur le fait qu’il est important que les différents acteurs comprennent les enjeux actuels de l’adaptation basée sur les écosystèmes (AbE) afin que les entreprises l’intègrent au mieux dans leurs responsabilités sociales. Car pour lui, le présent atelier a une connotation toute particulière, parce qu’elle porte sur la responsabilité sociétale des entreprises. Le terme n’est pas nouveau, mais il n’est pas très développé dans notre pays. Il est donc important de recueillir les contributions du secteur privé afin d’assurer la synergie pour une auto gouvernance en faveur de la lutte contre les changements climatiques. Il s’agira aussi de voir les opportunités qui s’offrent au secteur privé pour qu’elle puisse prendre en compte le volet environnemental en ce qui concerne le développement.

Cet atelier de renforcement de capacités des capacités des acteurs du secteur privé sur la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) orientée AbE regroupe les exploitants agricoles, exploitants forestiers, les industriels, la Chambre de Commerce et d’industrie du Bénin et le Patronat.

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Abordant le premier module de formation relatif à l’historique et mécanismes de la RSE en Afrique et au Bénin ; la démarche et les outils RSE dans les entreprises et la RSE et le management des entreprises, Dr Aurélien Atidégla a procédé à une clarification de concept. Il a fait ressortir que lorsqu’on aborde la question de la responsabilité sociale des entreprises, les différents acteurs ont tendance à sous-estimer la place de l’environnement. Et c’est pour que cela soit désormais systématique, qu’il a été retenu le néologisme « sociétal » qui prend en compte le social et l’environnemental. On ne doit donc plus mettre l’accent sur le social au détriment de l’environnement en parlant seulement de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). D’ailleurs, dans la langue anglaise, on parle bien de Corporate Social Responsibility (CSR), qui prend en compte l’environnement, l’économie et autres. La RSE s’applique a dit M. Atidégla à tous les domaines et tout le monde est concerné. On en parle de plus en plus parce que les entreprises créent de plus en plus de dégâts. Il a ponctué cette situation par des exemples au Niger, en Côte d’Ivoire. Au Togo par exemple, les déchets de phosphate font rage. Et à Xlacodji au Bénin, une entreprise lâchait des poussières de ciment sur les populations.

Pour mieux aborder la thématique, il a été précisé que les trois sphères à prendre en compte sont : la sphère politique, la sphère économique et la sphère sociale.

Après avoir constaté qu’il n’y a pas un encadrement spécifique pour la RSE au Bénin, et qu’il n’existe que des textes épars, l’atelier s’est réjoui de la dynamique actuelle du gouvernement qui s’est engagé en réunissant différents acteurs il y a quelques jours sur l’élaboration de la politique nationale de la RSE au Bénin.

Il est à préciser que selon l’agenda de l’atelier, il sera aussi abordé comme modules : les dommages environnementaux des entreprises privées et leurs liens avec les changements climatiques et la RSE. À ce niveau, les participants seront entretenus sur quelques types d’entreprises et les dommages environnementaux de leurs processus de production ; la gestion des dommages environnementaux en relevant les mesures de sauvegarde environnementales et sociales ; liens entre dommages environnementaux et changements climatiques et les mesures AbE. Le troisième module permettra d’explorer les opportunités et engagements des entreprises privées du Bénin pour la RSE. Il s’agira d’échanger sur les dispositions juridiques et réglementaires au Bénin pour le non-respect de la RSE. Enfin, il sera exposé, les opportunités et faveurs accordées pour la RSE au sein des entreprises.

Cell Com Benkadi/Bénin




L\’AGRICULTURE ÉCOLOGIQUE: UNE VOIE RESPONSABLE POUR PRESERVER LA PLANETE

L\\\’agriculture demeure le secteur d\\\’activité le plus sollicité à l\\\’échelle mondiale, étant l\\\’activité économique la plus cruciale, compte tenu des besoins alimentaires quotidiens de la population mondiale. Toutefois, de nombreux paramètres de production nécessitent une révision pour assurer la durabilité des terres agricoles et garantir la santé environnementale. L\\\’une de ces mesures essentielles est l\\\’adoption de l\\\’agriculture écologique, respectueuse des normes environnementales et dédiée à la préservation de la santé de notre planète.

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La modernisation de l\\\’agriculture grâce à l\\\’utilisation croissante de produits chimiques tels que les herbicides a entraîné une détérioration environnementale significative. Pour préserver l\\\’intégrité environnementale, en particulier des terres agricoles en tant que patrimoine pour les générations futures, il est impératif de faire la transition vers une agriculture écologique. Contrairement à l\\\’agriculture conventionnelle, l\\\’agriculture écologique repose sur des méthodes naturelles et ne tolère pas l\\\’utilisation de produits chimiques agricoles ou la déforestation pour des besoins agricoles.

Bertin Dègnon, un jeune entrepreneur engagé dans l\\\’agriculture durable dans le Nord-Bénin, souligne que l\\\’agriculture écologique protège la terre et exclut l\\\’utilisation de produits chimiques et de désherbants. De plus, elle impose des exigences supplémentaires telles que la préservation d\\\’un certain nombre de plantes sur chaque portion de terre cultivée.

Les acteurs engagés dans la protection de l\\\’environnement, notamment les agriculteurs conscients des dangers potentiels de l\\\’agriculture chimique, voient dans l\\\’agriculture écologique une solution à la crise environnementale et sanitaire imminente. Les produits chimiques agricoles présentent en effet un risque élevé pour la santé, avec des conséquences graves que nous ne pouvons ignorer, comme l\\\’illustre le cas du glyphosate, reconnu par le Centre International de Recherche sur le Cancer de l\\\’OMS en tant que substance probablement cancérigène pour l\\\’Homme.

Au lieu d\\\’utiliser des engrais chimiques, il est possible de recourir à des débris organiques et végétaux comme fertilisants pour les terres agricoles. Des engrais biologiques à base de matière fécale animale peuvent également être fabriqués. Des techniques avancées permettent aujourd\\\’hui de créer des composés végétaux à partir de débris organiques et végétaux.

Il est impératif de mobiliser les organisations non gouvernementales, le gouvernement et tous les acteurs impliqués dans la protection de l\\\’environnement pour rechercher des techniques modernes de production d\\\’engrais biologiques. Ces techniques pourraient couvrir une grande partie de la production agricole, répondre aux besoins nationaux voire régionaux, et constituer une source de revenus. Actuellement, de nombreux agriculteurs se tournent vers les engrais chimiques par manque d\\\’alternatives viables sur le marché.

Le pouvoir de l’information

Les agriculteurs ont besoin d\\\’être informés des avantages de l\\\’agriculture écologique et des dangers liés à l\\\’usage excessif de produits chimiques. Il est crucial de mettre en place une politique de sensibilisation à long terme pour promouvoir un changement de mentalité. En Afrique, en particulier, où l\\\’accent est souvent mis sur les gains économiques au détriment de la santé, cette sensibilisation est essentielle. Si des mesures ne sont pas rapidement prises pour contrer l\\\’agriculture chimique, les terres agricoles se dessécheront et perdront leur fertilité, posant ainsi un risque considérable pour les générations futures.

Germain ALOZE




Les jeunes filles du CEG Adjohoun gagnent le tournoi interclubs nature et sport de l’ODDB ONG

Lancé officiellement le jeudi 26 janvier 2023 à la mairie d\\\’Adjohoun le projet de promotion du football féminin pour la protection de l\\\’environnement au Sud Bénin renforce davantage la voix des jeunes filles des Collèges d\\\’Enseignement Général de Bonou et Adjohoun en faveur de la protection de l’environnement.

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L\\\’une des principales activités de ce projet, le tournoi interclubs \\\ »Nature et Sport\\\ », a pris fin dans l\\\’après-midi du vendredi 24 juin 2023 au stade omnisport d\\\’Adjohoun. La finale opposait les jeunes filles du CEG Dèmè à celles du CEG Adjohoun. Les jeunes filles du CEG Adjohoun ont remporté le trophée avec un score final de 2 buts à 0.

La capitaine de l\\\’équipe victorieuse exprime sa joie et sa gratitude envers l\\\’ODDB ONG pour cette expérience enrichissante combinant nature et sport. Elle déclare : \\\ »Nous avons beaucoup appris. Nous savons désormais que les êtres vivants dans la nature sont comme nous. Nous devons les protéger car ils jouent un rôle crucial dans l\\\’équilibre naturel.\\\ » Elle considère également cette occasion comme une opportunité pour  démontrer leur capacité à jouer le football au même titre que les hommes.

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Chrystelle DAKPOGAN HOUNGBEDJI, Directrice Exécutive de l\\\’ODDB ONG, est satisfaite de la grande mobilisation de la population en soutien aux jeunes filles ambassadrices de la protection de l\\\’environnement. Elle estime que cet événement est non seulement une célébration du football féminin, mais aussi un creuset de sensibilisation pour la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement   climatique. Elle exprime également son émotion face à la performance des deux équipes.

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En ce qui concerne les connaissances environnementales acquises, la Directrice Exécutive est convaincue que les jeunes filles bénéficiaires du projet ont été bien préparées et ont suivi des cours sur divers aspects liés à la protection de l\\\’environnement. Les thématiques abordées étaient entre autres la notion de biodiversité, le changement climatique, les techniques de production de plants,  la mise en place d’une pépinière, le reboisement, etc. Elle ne doute pas de leur capacité à  être des modèles au sein de leurs communautés respectives en ce qui concerne la protection de l’environnement et à mettre en pratique les notions reçues. Elle constate également que ce projet a stimulé l\\\’épanouissement des jeunes filles et leur a permis de s’exprimer librement lors des différentes activités mise en œuvre.

La joie manifestée par les deux équipes à la fin du match final démontre qu’il n’y a pas eu de perdant. Elle témoigne de la richesse des connaissances acquises sur la biodiversité et le climat. Ces ambassadrices, outillées par l\\\’ODDB ONG, seront désormais des sentinelles de l\\\’environnement où qu\\\’elles se trouvent.

Megan Valère SOSSOU




Sites du Patrimoine Mondial de l\’UNESCO : Trésors inattendus de biodiversité dans le monde

Une récente étude conjointe de l\\\’UNESCO (l\\\’Organisation des Nations Unies pour l\\\’Éducation, la Science et la Culture) et de l\\\’UICN (l\\\’Union internationale pour la conservation de la nature) a révélé un fait saisissant : les Sites du Patrimoine Mondial de l\\\’UNESCO, qui couvrent à peine 1% de la surface terrestre, hébergent plus de 20% de toutes les espèces connues sur notre planète.

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Cette découverte renforce l\\\’importance cruciale de la préservation de ces \\\ »points chauds\\\ » de la biodiversité pour atteindre les objectifs du Cadre Mondial pour la Biodiversité Kunming-Montréal (CMB).

Au cœur de cette révélation réside un message clair : les Sites du Patrimoine Mondial de l\\\’UNESCO, qui comptent actuellement 1 157 sites à travers le monde, ne sont pas simplement des trésors du patrimoine culturel et historique. Ce sont aussi des havres de vie exceptionnels, qui jouent un rôle vital dans la conservation de la diversité biologique de la Terre, dans le maintien des services écosystémiques essentiels et dans la lutte contre le changement climatique.

Selon Audrey Azoulay, la Directrice générale de l\\\’UNESCO, \\\ »Cette étude témoigne de l\\\’importance des sites du patrimoine mondial de l\\\’UNESCO pour la protection de la biodiversité. Ces 1 157 sites ne sont pas seulement exceptionnels sur les plans historique et culturel, ils sont également essentiels à la préservation de la diversité de la vie sur Terre, au maintien des services écosystémiques vitaux et à la lutte contre le dérèglement climatique.\\\ »

Parmi les 20% de la richesse mondiale en espèces cartographiées, on compte plus de 75 000 espèces de plantes, y compris des arbres majestueux qui sont les gardiens de nos forêts ancestrales. De plus, ces sites hébergent plus de 30 000 espèces de mammifères, d\\\’oiseaux, de poissons, de reptiles et d\\\’amphibiens, formant ainsi une mosaïque incroyable de vie sur Terre.

Cette étude souligne l\\\’importance capitale des Sites du Patrimoine Mondial de l\\\’UNESCO dans la préservation de la biodiversité mondiale. Ces sites offrent un refuge essentiel à de nombreuses espèces menacées d\\\’extinction, et leur préservation est un impératif si l\\\’on veut inverser la tendance alarmante de la perte de biodiversité que nous observons à l\\\’échelle mondiale.

En réponse à ces découvertes, l\\\’UNESCO appelle instamment les 195 États parties à la Convention du Patrimoine Mondial à intensifier leurs efforts de conservation pour ces sites exceptionnels. De plus, l\\\’organisation encourage les nations à proposer l\\\’inscription au Patrimoine Mondial d\\\’autres zones cruciales pour la conservation de la biodiversité, afin d\\\’élargir le réseau de protection de la nature dans le monde.

Les enjeux sont clairs : la préservation de ces joyaux de la biodiversité est non seulement une responsabilité collective, mais aussi une nécessité pour garantir un avenir durable à notre planète. Les Sites du Patrimoine Mondial de l\\\’UNESCO sont bien plus que des monuments historiques ou culturels, ce sont des piliers fondamentaux de la vie sur Terre, méritant notre attention et notre engagement pour les générations futures. Leur protection n\\\’est pas seulement une affaire d\\\’histoire, mais aussi une affaire de survie pour la biodiversité mondiale et notre propre bien-être.

Megan Valère SOSSOU




Actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion des réserves de Biosphère : Les acteurs clés valident les enquêtes de terrains

Le projet Benkadi réunit du mardi 18 au jeudi 20 juillet 2023 à Grand-Popo, les Ongs de gestion et associations de gestion de sites, les structures étatiques, les autorités communales et autres acteurs clés sur l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion de la Réserve de Biosphère du Mono. À travers l’Outil Intégré sur l’Efficacité de Gestion, IMET (Integrated Management Effectiveness Tool), les éléments collectés par les consultants sur le terrain pour l’élaboration du document actualisé seront validés.

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Pour sauvegarder les services écosystémiques, le Projet Benkadi au Bénin appuie actuellement les populations afin de réaliser l’impact poursuivi qui est que : « Les gouvernements et le secteur privé mettent en œuvre des politiques, programmes et pratiques inclusifs avec la participation des OSC et des communautés locales y compris les femmes, les jeunes et les personnes vivant avec un handicap pour accroître la résilience des communautés vulnérables aux effets du changement climatique dans les quatre pays d’intervention de Benkadi. »

Le projet Benkadi au Bénin conduit actuellement une enquête de terrain afin de contribuer à l’Actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) des réserves de Biosphère du Mono et de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin et définir des objectifs et mesures de gestion de l’actualisation des PAG des deux Réserves. A l’étape de Grand-Popo, les Ongs de gestion de sites, les Association de gestions des sites, Mab Unesco, le Centre de Gestion des Réserve de Biosphère (CENAGREF), les Agents territoriaux de gestion agricole, des maires du Mono et du Couffo accompagnés des cadres techniques et autres responsables du secteur du cadre de vie et du développement durable dans les deux départements sont mobilisés depuis ce mardi 18 juillet à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo. Pendant 72 heures, l’atelier campagne IMET (Integrated Management Effectiveness Tool) 2023 entendu, Outil Intégré sur l’Efficacité de Gestion des Réserves de Biosphère, leur permettra de faire l’encodage des données, l’analyse des résultats et utilisation des résultats pour la planification, l’opérationnalisation, la prise de décision et le suivi. Une démarche pour faire valider les enquêtes de terrain par les acteurs clés du Mono/Couffo.

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D’après les spécialistes, le contexte actuel expose que les réserves de biosphère du Mono et de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin en raison de leur situation dans la partie côtière du Bénin, de la structure très dispersée et étoilée des différents sites qui les composent sont exposés aux effets néfastes des changements climatiques. Or, à l’origine, elles ont été créées pour sauvegarder la biodiversité spécifique des écosystèmes du sud du Bénin, protéger les bassins versants des fleuves Mono et Ouémé ainsi que leurs affluents. Cela devrait aussi assurer une couverture suffisante en ressources forestières afin de garantir une quantité de puits à carbone dans cette partie très urbanisée du Bénin.

C’est donc, face à cette situation, qu’il a été jugé important de prendre en compte les changements climatiques dans la gouvernance de ces réserves de biosphère. Cela devant permettre de garantir et de pérenniser les objectifs et acquis de l’érection de ces deux réserves, le Projet Benkadi, s’est alors engagé pour accompagner la présente actualisation afin de contribuer aux objectifs de développement durable et surtout de la cible 13 des ODD qui vise à renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des pays face aux aléas et catastrophes climatiques.

Après le mot de bienvenue du Chef Projet Benkadi, Sagbo Damien Djodjo Kouton, qui a exhorté les participants à l’assiduité, le Professeur Aristide Téhou, personne ressource, a invité tout le monde à apporter sa contribution à la réalisation d’un document de bonne facture. L’honneur est revenu à la représentante du Cenagref, Madame Faï Chabi Yaoure de lancer les travaux.

Après l’étape du Mono, la semaine prochaine sera le tour des acteurs clés sur la Réserve de la Basse Vallée de l’Ouémé au Sud du Bénin.




Bertin Nahum, le génie africain qui révolutionne la chirurgie avec son Dernier Robot, Epione

Dans le monde de la médecine et de la technologie, le nom de Bertin Nahum résonne comme une symphonie d\\\’innovation et de dévouement à améliorer la vie des patients. Originaire du Bénin et né à Dakar, Nahum a conquis le monde avec sa dernière création, le robot Epione, une merveille de précision médicale qui révolutionne la manière dont les chirurgiens abordent le cancer du foie.

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Cet entrepreneur visionnaire est déjà célèbre pour avoir donné naissance à Rosa, un robot qui a transformé la chirurgie du cerveau en un domaine d\\\’excellence. Mais Nahum n\\\’a pas marqué une pause dans sa quête pour repousser les limites de la médecine. Cette année, il a une fois de plus ébloui le monde avec Epione, un robot qui promet de changer la donne dans la lutte contre le cancer du foie.

Medtech SAS, la société fondée par Nahum en 2002, a été le laboratoire de ses rêves et le berceau de ces créations révolutionnaires. Dans son esprit, les robots sont bien plus que de simples machines ; ce sont des alliés précieux des chirurgiens, les aidant à accomplir leurs tâches avec une efficacité et une précision exceptionnelles.

L\\\’aventure de Nahum dans le domaine des robots chirurgicaux a débuté avec BRIGIT™, un dispositif qui a changé la donne en chirurgie orthopédique. BRIGIT™ a offert aux médecins un soutien mécanique inestimable pour effectuer des coupes osseuses précises. Son innovation n\\\’est pas passée inaperçue, car Zimmer Inc, le géant mondial de la chirurgie orthopédique, a rapidement reconnu son potentiel et a acquis les brevets de Medtech en 2006.

Mais Nahum n\\\’a pas arrêté sa quête de perfectionnement là. En 2010, il a donné naissance à ROSA™, un robot révolutionnaire doté d\\\’un bras robotisé qui assiste les chirurgiens dans les opérations cérébrales délicates. ROSA™ est devenu synonyme de convivialité et de précision, et il est aujourd\\\’hui utilisé dans des hôpitaux du monde entier pour la chirurgie du cerveau.

Avec Epione, Nahum prouve une fois de plus qu\\\’il est un génie africain de la science. Ce robot innovant permet aux chirurgiens de cibler avec une précision extrême les cancers du foie, offrant ainsi de nouvelles perspectives de traitement pour les patients du monde entier. Son dévouement à l\\\’innovation médicale ne connaît pas de limites, et il continue d\\\’inspirer la prochaine génération de scientifiques africains.

Le monde peut à juste titre s\\\’incliner devant Bertin Nahum, un véritable Afrogenius de la science, dont les créations changent la vie et apportent de l\\\’espoir là où il n\\\’y en avait que peu. Son parcours est un rappel poignant que l\\\’excellence n\\\’a pas de frontières et que les esprits brillants peuvent naître de n\\\’importe où pour apporter des changements durables dans le monde.

Megan Valère SOSSOU




Appropriation des meilleures pratiques de la gouvernance participative: La Pascib forme les partenaires stratégiques de Pacofide

La Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) a organise une formation destinée aux partenaires stratégiques de Pacofide sur les meilleures pratiques de la gouvernance participative. Pendant 72 heures, les participants auront l\\\’occasion de se familiariser avec les principes et outils de la gouvernance participative afin de mieux mettre en œuvre leurs conventions respectives et leurs attributions régaliennes dans le secteur agricole.

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Le but principal de cette formation est d\\\’encourager les partenaires stratégiques à adopter les meilleures pratiques de gouvernance participative pour la mise en œuvre réussie du Plan de travail budgétisé annuel (PTBA) 2023 du Projet d\\\’appui à la compétitivité des filières agricoles et à la diversification des exportations (Pacofide). Le Président du Conseil d\\\’Administration de la PASCiB, le Dr Aurélien Comlan Atidégla, souligne l\\\’importance de permettre aux participants d\\\’utiliser ces outils et principes dans leur travail quotidien, ainsi que de valoriser leurs connaissances dans leur collaboration avec Pacofide. Après une journée de travail, il exprime sa satisfaction quant à la réactivité des participants et est convaincu que cette formation apportera une réelle valeur ajoutée à leurs compétences. Il recommande ainsi que le contenu de la formation soit étendu pour une meilleure gouvernance dans le secteur agricole.

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Le Directeur de Cabinet du Ministère de l\\\’Agriculture de l\\\’Élevage et de la pêche (Maep), le Dr Aguêmon Dossa, accepte les remerciements du président Atidégla à l\\\’égard du Ministre en charge de l\\\’agriculture et félicite l\\\’engagement de la PASCiB qui est déjà connue pour son soutien au secteur agricole en faveur du développement durable.

Cette formation arrive à un moment opportun, car le taux de décaissement pour le projet est encore de 21 % seulement des 180 millions de dollars mobilisés après trois ans de mise en œuvre. Ce chiffre est préoccupant, surtout que l\\\’État béninois est en train de négocier un financement additionnel de 150 millions de dollars pour soutenir d\\\’autres filières. Comme le projet Pacofide repose sur la collaboration, le Directeur de Cabinet demande aux partenaires stratégiques de Pacofide de redoubler d\\\’efforts pour améliorer la qualité insuffisante des Termes de référence, ce qui affecte négativement le taux de décaissement. Il exhorte les partenaires à faire des sacrifices, car ils sont un maillon essentiel dans la chaîne de réalisation de ce projet. \\\ »Je compte sur vous pour atteindre les résultats escomptés\\\ », déclare le Dr Aguêmon Dossa. Il encourage chacun à s\\\’approprier les outils et à mettre en pratique les connaissances partagées lors de cette formation, afin d\\\’être les terres fertiles qui permettront d\\\’obtenir de bons résultats.

En effet, les enjeux de développement majeurs portés par Pacofide exigent une rigueur dans la qualité des services fournis et des résultats à obtenir. En tant qu\\\’acteur clé assurant la veille citoyenne, la synergie et la cohérence des interventions de développement, le dialogue politique, le suivi et le contrôle citoyen ainsi que l\\\’évaluation citoyenne, la PASCiB offre sa collaboration pour atteindre les résultats de développement escomptés. Elle s\\\’engage également à promouvoir l\\\’efficacité de l\\\’aide dans le secteur agricole.

Il est important de noter que cette formation fait suite à celle organisée du 12 au 14 juillet à Parakou pour les partenaires de la région septentrionale, visant à sensibiliser ces derniers à la notion et aux techniques de gouvernance participative par Pacofide.




Lancement du Projet CASCADE : Un Pas de Géant pour la Sécurité Alimentaire au Bénin

La ville de Parakou a été le théâtre d\\\’un événement d\\\’importance majeure le jeudi 10 août. La phase régionale du projet « CAtalysing Strengthened policy aCtion for heAlthy Diets and resiliencE » (CASCADE) a été officiellement lancée. Cet événement intervient après le lancement inaugural du projet, le vendredi 26 mai dernier à Cotonou. Porté par le consortium CARE et GAIN, CASCADE vise à renforcer l\\\’efficacité des politiques nationales de nutrition au Bénin, contribuant ainsi à améliorer la sécurité alimentaire et à réduire la malnutrition chez les femmes en âge de procréer et les enfants.

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D\\\’un financement de 5,7 milliards de francs CFA pour le Bénin, le projet CASCADE est soutenu par le Royaume des Pays-Bas. S\\\’étalant sur une période de 4 ans et 7 mois, il a pour objectif de promouvoir une alimentation saine pour 960 000 femmes en âge de procréer et enfants dans 20 communes réparties dans 6 départements béninois. Les départements du Couffo, de l\\\’Ouémé, du Zou, du Borgou, de l\\\’Alibori et de l\\\’Atacora seront directement impactés par les actions du projet.

Au cœur des ambitions de CASCADE figurent l\\\’amélioration de l\\\’accès à une alimentation saine au sein des ménages, en particulier pour les femmes en âge de procréer et les enfants. Le projet vise également à renforcer leur résilience face aux chocs climatiques et économiques. Il s\\\’inscrit ainsi dans une perspective de développement durable et de lutte contre la malnutrition.

Lors du lancement du projet, le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, a souligné l\\\’importance cruciale de l\\\’alimentation équilibrée pour le développement d\\\’un pays. Le projet CASCADE, en cohérence avec les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, vise à éliminer la faim, à améliorer la sécurité alimentaire, à renforcer la nutrition et à promouvoir une agriculture durable.

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Le représentant du directeur pays de CARE International Bénin/Togo, Alain Trokou, a mis en exergue la persistance de la malnutrition malgré les efforts du gouvernement. Le projet est le fruit d\\\’une prise de conscience collective, visant à optimiser les politiques nutritionnelles au Bénin. L\\\’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas près le Bénin, To Tjoelker, a quant à elle appelé à une synergie d\\\’actions multisectorielles pour assurer la sécurité alimentaire dans le pays.

La genèse du projet CASCADE repose sur un diagnostic national de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Ce diagnostic a révélé un manque de coordination multisectorielle, un faible accès aux services nutritionnels essentiels, une implication insuffisante du secteur privé et un manque de connaissances chez les femmes pour assurer une alimentation saine au sein des ménages.

Le projet englobera 11 communes du septentrion béninois, dont Malanville, Karimama, Gogounou, Banikoara, Matéri, Toucountouna, Boukoumbé, Tanguiéta, Pèrèrè, Nikki et Kalalé.

Au-delà du Bénin, le projet CASCADE est également mis en œuvre dans cinq autres pays africains : le Nigeria, l\\\’Ouganda, le Kenya, l\\\’Éthiopie et le Mozambique. Ce projet collectif aspire à offrir une réponse significative aux défis de la malnutrition et de la sécurité alimentaire sur le continent.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




ATTEINTE DES OBJECTIFS DU DEVELOPPEMENT DURABLE: LE BÉNIN UN BON ELEVE EN AFRIQUE ?

Le « Rapport sur le Développement Durable pour le Bénin 2023 », fruit d\\\’une collaboration entre le Gouvernement du Bénin et le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (SDSN), vient de paraître. Cette deuxième édition du rapport, préparée par le tout nouveau Centre de Transformation ODD du SDSN, met en lumière les performances du Bénin en matière d\\\’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

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Dans un contexte marqué par la pandémie de COVID-19, les instabilités géopolitiques et les changements climatiques, le monde fait face à des défis croissants dans la réalisation des ODD. Toutefois, le Bénin s\\\’efforce de poursuivre son développement économique et social tout en veillant à inclure tous les segments de la société. Le rapport souligne les domaines prioritaires du Bénin, qui met l\\\’accent sur le développement du capital humain et la réduction des inégalités. Environ 45,6% du budget national et 49,8% des dépenses de l’Eurobond ODD sont dédiés aux dépenses à dimension sociale.

Selon les conclusions du rapport, le Bénin est à mi-chemin dans la réalisation des ODD, avec un score de 54,4 sur 100, dépassant la moyenne pondérée par la population de la CEDEAO pour l\\\’ensemble des 17 ODD. Les ODD 12 (Consommation et production responsables) et 13 (Lutte contre le changement climatique) semblent en passe d\\\’être atteints. Parmi les domaines montrant des progrès significatifs au Bénin figurent les ODD 8 (Travail décent et croissance économique), 9 (Industrie, Innovation et Infrastructure) et 12 (Consommation et production responsables). Le pays est également en bonne voie pour atteindre l\\\’ODD 10 (Réduction des inégalités), à l\\\’horizon 2030.

Cependant, des défis subsistent, notamment pour les ODD 7 (Énergie propre et d\\\’un coût abordable) et 11 (Villes et communautés durables), qui affichent des tendances décroissantes et nécessitent une attention particulière. Au niveau infranational, le rapport souligne les disparités entre les départements du Bénin en matière d\\\’inégalités de revenus et de richesse, ainsi que d\\\’accessibilité et de qualité des services.

Toutefois, des progrès significatifs sont notables dans l\\\’égalité des sexes et la réduction de la pauvreté. Malgré des données manquantes et des défis statistiques, le rapport témoigne de l\\\’engagement fort du Gouvernement béninois en faveur des ODD, plaçant le pays au 5e rang sur 74 pays à l\\\’échelle mondiale pour son engagement envers l\\\’Agenda 2030.

L\\\’analyse du cadre institutionnel du Bénin montre que le pays dispose des capacités nécessaires pour réaliser les ODD. Depuis 2016, le Bénin a su s\\\’approprier les objectifs et mettre en place des politiques et des législations ciblées pour accélérer les progrès. Ce rapport constitue une source d\\\’information précieuse pour évaluer les performances du Bénin dans l\\\’atteinte des ODD et met en évidence les efforts consentis pour assurer un développement durable et inclusif pour tous.

Le Bénin, conscient des défis qui persistent, reste résolument engagé dans la voie de l\\\’Agenda 2030 et poursuit ses actions pour contribuer à un avenir meilleur pour les générations futures.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Pont Titirou-Banikanni à Parakou : Le tombeau à ciel ouvert désormais fermé

Le mercredi 10 mai 2023, l’équipe de l’organe de presse le Journal Santé Environnement s’était rendue sur le pont reliant les quartiers Titirou et Banikanni dans le 1er arrondissement. L’objectif était de constater et d’alerter sur l’état de dégradation de l’ouvrage de franchissement. Le constat était désolant.

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Le pont s’était effondré profondément, créant une grande fosse, tel un tombeau à ciel ouvert. « Quand je passe par là, j’ai souvent peur surtout la nuit ». « Je demande au Maire de faire venir les maçons pour réparer le pont, afin qu’on puisse circuler en toute quiétude sur la voie ». Ce sont là les propos d’Aurèle Singbé et d’Esmelle Souroukou, deux jeunes élèves qui se prononçaient sur la situation du pont.

Des cris de cœurs qui semblent avoir reçu un écho favorable de la part des autorités municipales de Parakou. En tout cas, du constat fait ce jeudi 20 juillet 2023, la béante fosse, objet de toutes les inquiétudes est désormais fermée au bonheur des usagers, qui circulent désormais sur cette voie avec plus d’assurance et de sécurité.

La preuve que le Maire Inoussa Chabi Zimé et son équipe ne sont pas toujours insensibles aux cris et peines des populations de Parakou. Toutefois, de véritables travaux d’aménagement méritent encore d’être faits sur les infrastructures routières à Parakou, car, même ce qui est fait sur le pont Titirou-Banikanni actuellement n’est qu’une solution palliative qui ne va certainement pas durer dans le temps. 

Venance Ayébo TOSSOUKPE