Prévention du VIH : la lutte efficace contre le SIDA
Le VIH, le virus à l’origine du sida, continue de représenter l’un des défis majeurs en matière de santé publique à l’échelle mondiale. Alors que la recherche sur le traitement et la guérison progresse, la prévention reste la meilleure arme pour lutter contre sa propagation. Voici un aperçu des principales méthodes de prévention du VIH.
Le Traitement Préventif Antirétroviral (TPrAR) implique la prise quotidienne d’antirétroviraux avant l’exposition au VIH pour réduire le risque d’infection. Elle s’est avérée hautement efficace chez les personnes exposées à un risque élevé de VIH.
L’échange de Seringues, cette approche encourage la réduction des comportements à haut risque tout en offrant des ressources et des outils pour minimiser les risques de transmission du VIH, tels que l’échange de seringues pour les usagers de drogues injectables.
Bien que ces méthodes de prévention soient efficaces, des défis persistent. L’accès à ces services reste limité dans de nombreuses régions du monde en raison de contraintes financières, de la stigmatisation et de la discrimination. De plus, l’éducation et la sensibilisation sont essentielles pour encourager l’adoption de pratiques plus sûres et pour combattre les idées fausses et la discrimination liées au VIH.
Dans la lutte contre le VIH, la prévention reste un pilier essentiel pour réduire la propagation de ce virus dévastateur. Explorer les différentes méthodes de prévention disponibles, leurs avantages, leurs défis et leur impact est crucial pour promouvoir une santé globale et un avenir sans sida.
Maryse HOUNSOU
Débordement des eaux de l’océan Atlantique à Togbin : un fait à craindre ou à banaliser ?
De nombreux restaurants ont été envahis par les eaux de l’océan Atlantique le mercredi 20 septembre 2023 à Cotonou. Cette montée soudaine des eaux a causé d’importants dégâts matériels, notamment au bar « Le Club des Rois » situé à Togbin. Heureusement, il n’y a eu aucune perte en vies humaines, mais des meubles ont été emportés par les flots, comme l’a rapporté l’un des responsables du bar.
Ce dernier raconte que la hauteur de l’eau avait atteint ses genoux, renversant chaises et tables sur son passage. De plus, d’importantes quantités de sable ont été charriées par les vagues, obstruant les paillotes du restaurant « Le Club des Rois ».
Doit-on craindre ou banaliser ce phénomène aux côtes béninois ? Selon l’océanographe Zacharie SOHOU, il s’agit d’un phénomène ponctuel qui ne devrait pas perdurer sur plusieurs jours. Cependant, il souligne que la côte Ouest Africaine traverse une période critique, caractérisée par un équilibre dynamique entre l’érosion lors de cette période critique et l’accrétion pendant les périodes plus calmes.
Aucune prévision n’avait anticipé une montée des eaux à ce niveau critique, car elle se situait encore dans la catégorie « orange ». Cependant, un coup de vent rapide peut déclencher ce genre de phénomène. Cette zone côtière est en constante évolution, mais les spécialistes renforcent la surveillance pour un système d’alerte plus efficace.
Megan Valère SOSSOU
Journée mondiale des vautours : A la découverte des gardiens de vies en déclin
Chaque année, le 1er septembre, le monde entier se rassemble pour célébrer la Journée Internationale des Vautours. Cette journée est bien plus qu’une simple occasion de reconnaître ces majestueux oiseaux charognards. Elle nous rappelle l’importance des vautours dans nos écosystèmes et souligne les menaces qui pèsent sur leur survie.
Au Bénin, on retrouve aussi le vautour. Communément appelé en langue Fon Aklassou. Ils sont présents particulièrement dans le parc de la Pendjari. Néanmoins quelques individus subsistent en dehors des parcs nationaux, notamment dans les savanes boisées du nord-Bénin, autour des forêts classées des Trois Rivières et de l’Alibori Supérieur. Il s’agit en réalité des vautours africains.
Les vautours africains fréquentent les milieux ouverts moins boisés comme les prairies herbeuses, les savanes, les marécages et les boisements clairsemés. On les trouve également dans les allées d’arbres qui bordent les cours d’eau et dans les broussailles épineuses. Ils sont remarquables là où il y a des troupes importantes de grands mammifères.
Des gardiens de la vie en déclin
Les vautours jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes et sont les gardiens de la vie, nettoyant les paysages de charognes et de carcasses d’animaux morts, évitant ainsi la propagation de maladies potentielles. En éliminant rapidement les restes d’animaux en décomposition, les vautours contribuent à maintenir l’équilibre naturel et à prévenir les épidémies.
Malheureusement, la population de vautours est en déclin à l’échelle mondiale. Les menaces qui pèsent sur ces oiseaux sont nombreuses. L’empoisonnement intentionnel et non intentionnel, souvent causé par l’ingestion de carcasses contaminées par des pesticides ou des médicaments vétérinaires, est l’une des principales causes de décès. La perte d’habitat due à l’urbanisation et à la déforestation, ainsi que le braconnage ciblant les vautours pour leurs organes, contribuent également à la diminution de leurs populations.
Nécessité de mesures de conservation
La Journée Internationale des Vautours ne se contente pas de sensibiliser, elle encourage également des actions concrètes pour protéger ces oiseaux en voie de disparition. Les mesures de conservation comprennent la création de zones protégées pour les vautours, la promotion de pratiques agricoles plus sûres et la régulation stricte de l’utilisation de pesticides et de médicaments vétérinaires. Les gouvernements, les organisations environnementales et les communautés locales sont invités à travailler ensemble pour garantir la survie des vautours.
Megan Valère SOSSOU
Caravane « Tambour battant en route vers la COP 27 » : la déclaration officielle des OSC du Bénin
L’ONG Jeunes volontaires pour l’environnement (JVE Bénin) a organisé une conférence de presse, le mercredi 2 novembre 2022 au siège de SUCO sis à la cité Houéyiho à Cotonou. L’objectif était de faire la lumière sur la Caravane nationale « Tambour battant en route vers la COP 27 », qui s’est déroulée du 29 septembre au 28 octobre, dans plusieurs villes du Bénin. La déclaration de cette caravane africaine, qui constitue même l’essence de ladite conférence devra être vulgarisée, en prélude à la COP 27.
« L’heure est grave ; non à l’inaction climatique ; justice pour les communautés ; non aux énergies fossiles, passons aux renouvelables ; nous luttons pour le climat ; nous demandons le financement des pertes et dangers etc ». Ce sont là les cris de guerre et de ralliement des jeunes volontaires, engagés dans cette campagne. Ils ont fait le tour de cinq villes phares du Bénin à savoir Cotonou, Porto-Novo, So-Ava, Bohicon et Natitingou, sous le lead de l’ONG Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE BENIN), avec le soutien d’Oxfam. Lancée officiellement par un forum communautaire avec les populations de Tokplégbé (1er arrondissement de cotonou) sur « Comment vivre avec l’érosion côtière ? », elle a mobilisé tout au long du parcours une cinquantaine d’Organisations de la Société Civile et plus de 500 jeunes, femmes, membres d’associations, acteurs locaux (organisations paysannes, associations de producteurs, etc.) demandant la justice climatique et est allée à la rencontre des communautés vulnérables en vue de recueillir leurs voix et messages à remonter aux négociateurs béninois et africains présents à la COP27.
En effet, pendant trop longtemps, les espaces élitistes comme les Conférences des Parties (CdP en français et COP en anglais) ont exclu les perspectives de ceux qui sont les plus touchés par l’urgence climatique mondiale mais qui en sont les moins responsables. C’est à juste titre que la Caravane Africaine pour le Climat “Tambour battant vers la COP27” a logiquement émergé de manière organique pour soutenir l’action collective, la construction de mouvements, la sensibilisation, les campagnes conjointes ainsi que pour mettre en lumière les solutions et les actions d’adaptation en vue de la résilience des communautés africaines. Partant de plus de 21 pays africains, ces caravanes qui représentent un appel à la justice climatique, sont des mouvements citoyens qui visent à galvaniser les voix des parties prenantes à travers le continent africain, à porter les voix des communautés et à transmettre leurs revendications au monde entier qui se réunira en Egypte à Sharm El-Sheikh pour la 27ème session de la Conférence des Parties (COP27). « Plus qu’une initiative portée par les Organisations de la Société Civile (OSC) africaines pour influencer les décisions à l’occasion de la COP27, la Caravane Africaine pour le Climat est un acte d’unité, d’action collective qui rend visible les expériences et les connaissances de diverses communautés s’adaptant au changement climatique ».
Déclaration des caravanes africaines pour la Justice climatique
Ladite déclaration tenant compte de l’état des lieux, des décideurs et politiques aux communautés à la base, dans la lutte contre le changement climatique fait des doléances à l’endroit des Chefs d’Etats et de gouvernements, aux Parties prenantes de l’Accord de Paris, aux Etats riches et pollueurs responsables du réchauffement climatique, et aux bailleurs de fonds multilatéraux. Aux Chefs d’Etats et de gouvernements, ces OSC demandent de soutenir toutes les propositions de loi et textes réglementaires, et leur application pour la sécurisation des terres des communautés ; soutenir la reprise de contrôle de l’agriculture mondiale par les communautés ; protéger les bassins-versants ; accroître la recevabilité sur les flux financiers reçus et fournis au profit des communautés ; assurer une représentation égale et un engagement significatif des femmes et des jeunes, à tous les processus clé du changement climatique.
Aux Parties prenantes de l’Accord de Paris, il est demandé de tenir les pays riches responsables de l’objectif des 100 milliards de dollars et faire en sorte qu’ils s’engagent à respecter leur promesse ; réviser l’article 6 de l’Accord de Paris dont les approches contribuent à renforcer la marchandisation des ressources naturelles y compris la terre au détriment des communautés ; asseoir une démarche scientifique et la réalisation d’études pertinentes sur les dommages et préjudices subies par les communautés africaines liés au changement climatique, et de créer un comité consultatif de jeunes sur les pertes et dommages ; établir un guichet financier provisoire pour financer les pertes et dommages urgents dans le cadre du Fonds vert pour le climat ; définir le nouvel objectif de financement du climat pour la période post-2025 en se basant sur les besoins des communautés d’Afrique.
En ce qui concerne les États riches et pollueurs responsables du réchauffement climatique, les porteurs de cette campagne demandent d’accroître le financement de l’adaptation en donnant la priorité aux subventions plutôt qu’aux prêts ; fournir une feuille de route quantifiée conformément à l’objectif de doubler le financement de l’adaptation d’ici 2025 ; créer un mécanisme d’allègement de la dette souveraine comme moyen de restructurer ou d’annuler les dettes de manière équitable ; mettre en place un mécanisme de financement des pertes et dommages pour faire face aux impacts climatiques dévastateurs subis par les pays vulnérables au climat et les communautés pauvres ; arrêter immédiatement tous les nouveaux investissements dans les combustibles fossiles et l’énergie nucléaire, et passer progressivement aux renouvelables.
Quant aux bailleurs de fonds multilatéraux, les OSC demandent de reconnaître l’inadéquation des dispositions actuelles et passer à un financement de l’adaptation davantage basé sur des subventions, les bailleurs multilatéraux tels que la Banque mondiale, le FIDA ou le Fonds vert pour le climat (qui est l’un des bailleurs ayant le pourcentage le plus élevé de prêts non concessionnels) devraient s’orienter vers une proportion significativement plus élevée de financement de l’adaptation par des subventions pour les PMA et les pays les plus vulnérables au climat ; renforcer les capacités des gouvernements d’Afrique, à tous les niveaux, pour assurer une gestion des risques liés aux changements climatiques et une résilience collective et locale.
À noter que cette déclaration a été officiellement transmise à toutes les mairies qui ont fait l’objet d’une étape de la caravane (Cotonou, Porto-Novo, Bohicon, Natitingou), mais aussi à l’Assemblée nationale et au Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable (représenté par le Directeur Général de l’Environnement et du Climat), Chef de la délégation du Bénin pour la COP27 en Egypte. Cette même déclaration est mise en application dans les autres pays où la caravane s’est tenue. Ainsi, le plaidoyer vient donc d’être acté. C’est pourquoi le Directeur Exécutif de l’ONG JVE, Mawuse Hountondji se réjoui de cette déclaration qu’il espère sera vulgarisé par les hommes de médias. « L’objectif est donc atteint », se réjouissent Mawuse Hountondji et Kossi Appeda, représentant de l’Oxfam. Aux deux s’ajoute dans le présidium, la représentante de SUCO qui a chaleureusement accueilli ladite conférence. Des partenaires qui ne ménagent aucun effort pour apporter leur soutien à l’ONG JVE.
Arsène AZIZAHO
Récapitulatif de toutes les opportunités du mois
Appel à candidatures : Recrutement d’un.e Consultant.e / Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) Afrique
<< Soutenir la mise en œuvre du sous-bureau de l’IPPF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre >>
✔️ Tu as de l’expertise en relations diplomatiques ?
✔️ Tu as de l’expertise en rédaction de documents de haut niveau ?
✔️ Tu as de l’expertise en planification ?
✔️ Tu as de l’expertise en communication stratégique ?
Cette opportunité pourrait t’intéresser.
Le.la Consultant.e sera chargé.e de concevoir le plan d’action de haut niveau pour la mise en œuvre du bureau d’Afrique de l’Ouest et du Centre.
La durée du Contrat est de 21 Jours avec des horaires de travail flexibles. Il exercera :
◽ 10 jours de ses activités à distance
◽ 11 jours à Abidjan (Côte d’Ivoire)
La Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) est un prestataire mondial de services de santé sexuelle et reproductive (SSR) et l’un des principaux défenseurs de l’accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR) pour tous.tes.
L’ IPPF s’engage à protéger et à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes vulnérables et attend de l’ensemble du personnel, des bénévoles, des entrepreneur.e.s, des partenaires qu’ils.elles partagent cet engagement.
L’ IPPF est un réseau mondial d’organisations nationales, appelées » associations membres » qui travaillent avec et pour les individus et les communautés. Le bureau de l’IPPF comprend :
◽ 01 bureau à Londres
◽ 06 bureaux régionaux
En Afrique du Centre et de l’Ouest :
🔹 64% de la population est actuellement âgée de moins de 24 ans
🔹 La population des adolescent.e.s âgé.e.s de 10 à 19 ans devrait augmenter de
37% d’ici 2030, passant de 120 à 164 Millions de personnes
🔺 NB : L’ IPPF est un employeur qui offre l’Égalité des chances.
⏳ Délai : 09 Septembre 2022
Bonne chance
Plus d’informations ici : https://africa.ippf.org/about-us/jobs-and-opportunities/consultancy/soutenir-la-mise-en-oeuvre-et-louverture-du-sous-bureau
Appel à candidatures : Programme de bourses d’études UE-CEDEAO sur l’énergie durable / British Council, Union Européenne (UE), Communauté Économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)
◽ Tu es ressortissant.e d’un État membre de la CEDEAO ou de la Mauritanie ?
◽ Tu résides dans un État membre de la CEDEAO ou en Mauritanie ?
◽ Tu as au moins une Licence avec Mention ?
◽ Tu as entrepris des études au moins au niveau Licence en génie électrique,
génie mécanique, énergie et environnement (y compris les énergies
renouvelables et l’efficacité énergétique), droit économie, finance et/ou
planification ?
◽ Tu as une expérience de travail dans le secteur de l’énergie en Afrique de
l’Ouest (un Atout. Cependant, la Bourse est ouverte aux candidat.e.s qui
travaillent et ne travaillent pas ) ?
◽ Tu t’engages à publier au moins une recherche axée sur la pratique avant la
fin du Programme ?
◽ Tu t’engages à commencer des stages dans le cadre de la formation ?
◽ Tu as au moins une admission dans un programme d’études ?
Cette opportunité pourrait t’intéresser.
Le programme de bourses UE-CEDEAO sur l’énergie durable offre des bourses pour des diplômes de maîtrise dans des universités spécialisées d’Afrique de l’Ouest (Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Ghana, Nigéria, Sénégal, Togo) au profit d’étudiant.e.s impliqué.e.s dans le secteur de l’énergie :
🔸 Gestion de l’énergie
🔸 Réglementation
🔸 Énergie renouvelable
🔸 Efficacité énergétique
Le programme vise à :
🔹 Améliorer l’accès à une formation de haute qualité dans le secteur de
l’énergie durable en Afrique de l’Ouest
🔹 Permettre aux diplômé.e.s d’acquérir le profil requis pour répondre à la
demande croissante de spécialistes au plus haut niveau dans le domaine de
l’énergie durable
🔹 Promouvoir la bonne gouvernance de ce secteur en Afrique de l’Ouest
Les 02 types de bourses disponibles sont :
◾ Les bourses mobiles
Les boursier.e.s sont sélectionné.e.s pour terminer leur programme de
maîtrise dans des établissements d’enseignement supérieur situés à
l’extérieur de leur pays de résidence. La Bourse mobile comprends :
✔️ Les frais de scolarité
✔️ Les frais de subsistance
✔️ Les frais de voyage
✔️ Les frais de recherche
✔️ Les frais d’assurance et de visa
◾ Les bourses fixes
Les boursier.e.s sont sélectionné.e.s pour terminer leur programme de
maîtrise dans des établissements d’enseignement supérieur situés dans leur
pays de résidence. La bourse fixe comprends :
✔️ Les frais de scolarité
✔️ Les frais de recherche
Délai : 11 Septembre 2022 à 18h (Heure d’Afrique de l’Ouest)
Bonne chance
Plus d’informations ici : https://www.britishcouncil.com.sn/programmes/education/bourses-d-etude-ue-cedeao
Appel à candidatures : Bourses d’études de Bachelor Technologique Maintenance et Gestion de Parcs de Matériels de Travaux Publics / Partenariat Sogea Satom _ Institut International d’Ingenierie de l’Eau et de l’Environnement (2iE)
◾ Tu es ressortissant.e d’un pays d’Afrique Subsahérienne Francophone ?
◾ Tu es titulaire d’un BTS, d’un DUT ou tout autre diplôme dans les domaines
Dans le cadre du partenariat avec Sogea Satom, 2iE lance un appel à candidatures pour le recrutement de 02 étudiant.e.s.
Cette formation vise à former des technicien.ne.s de niveau Bac+ 03 dans le domaine de la maintenance et de la Gestion de Parcs de Matériels de Travaux Publics.
À l’issue de la formation, les étudiant.e.s seront doté.e.s de compétences avérées en :
◽ Moteur, hydraulique et pneumatique
◽ Stratégies et politiques de maintenance
◽ Diagnostics, Management
◽ Gestion de stocks
◽ Hygiène, Sécurité, Environnement (HSE)
◽ Etc.
La Bourse d’une durée de 12 Mois prends en compte :
🔹 Les frais de scolarité
🔹 Les frais d’inscription
🔹 Les frais d’assurance
🔹 L’hébergement
🔹 Les frais de subsistance
Bonne chance
Plus d’informations ici : https://www.2ie-edu.org/download/partenariat-sogea-satom-institut-2ie-offres-de-deux-02-bourses-detudes-de-bachelor-technologique-maintenance-et-gestion-de-parcs-de-materiels-de-trvaux-publics/
Appel à candidatures : Programme » Orange Knowledge » _ Bourses de formation professionnelle au Royaume des Pays-Bas / Ministère des Affaires Étrangères du Royaume des Pays-Bas
◽ Tu es un.e professionnel.le en milieu de carrière ?
◽ Tu résides dans l’un des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Égypte,
Mauritanie, Namibie, Niger, Ouganda, République Centrafricaine, République
Démocratique du Congo, République du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles,
Sierra Léone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo,
Zambie et Zimbabwé ?
◽ Tu es disposé.e à participer aux 02 programmes d’Ashinaga qui se
déroulent sur une année, préalables à l’entrée en Université ?
◽ Tu t’engages à retourner dans ton pays ou un autre pays d’Afrique
Subsahérienne, afin de contribuer au développement de l’Afrique ?
◽ Tu n’as pas de personne à charge susceptible d’interférer avec la poursuite
de leurs études poursuites ?
◽ Tu parles couramment Français, Anglais, Portugais ?
L’initiative » Ashinaga » pour l’Afrique (IAA) est un programme international de leadership visant à développer la prochaine génération de leaders qui pourront contribuer au développement de l’Afrique Subsahérienne.
L’initiative » Ashinaga » pour l’Afrique (IAA) donne accès à un soutien financier complet pour étudier à l’université à l’international qui inclut :
🔹 Les frais de scolarité
🔹 Les frais de voyage
🔹 Les frais de logement
🔹 Les autres frais nécessaires
Le programme comporte 03 phases :
🔸 Camp d’études et camp préparatoire
◾ Le camp d’études se tiendra en Ouganda (pour les boursier.e.s
Anglophones) et au Sénégal (pour les boursier.e.s francophones) de
Juillet à Décembre 2023
◾ Le camp préparatoire se tiendra d’Avril à Juin 2024
🔸 La phase d’études supérieures
Ashinaga n’accepte pas les candidatures initiales d’étudiant.e.s à la poursuite
d’un 02ème diplôme ou d’un diplôme de Master.
🔸 La phase d’après obtention du diplôme
Les boursier.e.s s’engagent à retourner dans leur pays d’origine ou un pays de
la région d’Afrique Subsahérienne dans les 04 ans suivant l’obtention de leur
diplôme afin de contribuer au développement du pays et/ou de la région, et ce,
en y résidant pendant au moins une année. Les boursier.e.s sont tenu.e.s de
rester en contact avec Ashinaga…..
Délai pour les Lusophones : 14 Octobre 2022
Délai pour les Anglophones et les Francophones : 20 Janvier 2023
Bonne Chance
Plus d’informations ici : https://ashinaga.smapply.io/
Megan Valère SOSSOU
Projet Adapt-WAP au Bénin : Des producteurs à l’école des bonnes pratiques agricoles à Kandi
Renforcer les capacités des producteurs sur les techniques d’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation, c’est l’objectif visé par une session de formation de quatre jours qui s’est ouverte le mardi 6 septembre 2022 à Kandi.
Venus des quatre communes riveraines au parc W à savoir Banikoara, Malanville, Karimama et Kandi, les participants composés d’agriculteurs, de pépiniéristes, de maraîchers, d’éleveurs et de riziculteurs sont en pleine séance d’intense formation. Au menu les techniques d’agroforesterie, les techniques de production de plants en pépinière, les techniques en matière de petite irrigation.
En présence de la représentation de l’autorité préfectorale et de celle de la direction du parc W le coordinateur n’a pas manqué dans son allocution à l’ouverture de la session de formation, d’exhorter les participants à prêter attention aux enseignements et à en tirer le nécessaire possible. « L’acquisition de connaissances est la clé de voûte de toute lutte « a-t-il précisé avant de lancer un appel aux différentes parties prenantes pour leur implication dans l’exécution et le suivi des activités du Projet.
Après avoir pris connaissance des tenants et aboutissants du projet Adapt-WAP, les participants au nombre d’une trentaine, ont été répartis en deux groupes dont l’un sur l’agroforesterie et l’autre sur la petite irrigation.
Dans sa méthode d’échange avec les participants, Méryas Kouton, Ingénieur Agronome de formation et Consultant formateur à cette session de formation, note un fort engouement. Il raconte « Avec des exemples à l’appui, ils décrivent l’état des lieux de la dégradation du couvert végétal dans leur commune. Quand il faut rentrer dans l’utilité des plants, qui autrefois existaient, mais aujourd’hui ne sont plus dans l’espace agricole, ils s’y connaissent suffisamment. » Il attend qu’ils puissent être capables d’aller répliquer les notions acquises et que les savoirs acquis fassent vraiment école pour la réussite du projet.
Son second, Maurice Awanssou, Enseignant chercheur à la Faculté des Sciences Agronomiques et qui intervient dans tout ce qui est l’eau pour l’agriculture précisément dans les systèmes irrigués, trouve que la formation est venue dans un contexte où il fallait. Car justifie-t-il, il importe d’économiser l’eau. « Les participants sont beaucoup plus intéressés. Ils sont nombreux à confirmer qu’ils n’ont jamais vu ce système de goutte-à-goutte ou de bande perforée » a-t-il déclaré. Son souhait est qu’ils adoptent et déploient la micro-irrigation au sein de leurs communautés.
Après trois jours d’intense formation alliant théorie et pratique, les participants assidus voient avec satisfaction leurs attentes comblées.
Rappelons que cette présente session sur l’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation au profit des producteurs-formateurs en provenance des communes riveraines du parc W-Bénin, se tient dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 3 du projet Adapt-WAP qui consiste à améliorer la résilience des écosystèmes et des moyens de subsistance des populations. Elle se tient après celle tenue les 15 et 16 août 2022 dans la salle de réunion d’APIDA à Kandi au profit des techniciens, praticiens et vulgarisateurs et des enseignants du primaire et du secondaire sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres, la gestion des risques et catastrophes et les techniques d’animation de l’éducation environnementale.
Megan Valère SOSSOU
Alerte inondations à la basse Vallée de l’ouémé et dans le bassin du fleuve Niger
Dans un message d’alerte publié dans le bulletin d’alerte aux inondations le 22 août 2022 par la cellule interinstitutionnelle de prévision et d’alerte du système d’alerte précoce du Bénin, il a été noté des niveaux d’eau élevés
Ainsi, sur le fleuve Ouémé, il a été relevé respectivement à Zangnanado et à Bonou, 780 cm et 675 cm. Une situation qui expose les communes riveraines du fleuve à un risque moyen de catastrophe. Ce risque pourrait embrasser Malanville et à Karimama où la situation est à surveiller de près.
Pour les trois jours à venir, pouvait-on lire dans ledit bulletin, il est prévu une hausse du niveau d’eau dans la basse vallée de l’Ouémé et dans le bassin du Niger.
Au total indique le même bulletin, 919 002 personnes 8 292 hectares d’habitation, 62 179 hectares de champs agricoles et 277 km de pistes sont potentiellement exposés en ce qui concerne la vallée de l’ouémé et celle du Niger.
Megan Valère SOSSOU
Projet Adapt-WAP : Techniciens, vulgarisateurs agricoles et enseignants de la périphérie du parc Pendjari désormais mieux aguerris
Ils sont nombreux à participer à la formation des formateurs initiée par le Projet Adapt-WAP sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes qui s’est tenue à Natitingou du 18 au 19 Août 2022. Il s’agit de quarante-cinq acteurs composés des techniciens, des vulgarisateurs agricoles et des enseignants des écoles et collèges de la zone périphérique du parc Pendjari ayant suivis ladite formation.
À l’issue de cette formation marquée par des sessions de sensibilisation, de communication et de renforcement de capacité, les techniciens, et les enseignants de la zone riveraine du parc de Pendjari sont formés sur les bonnes pratiques de gestion durable des terres, l’adaptation au changement climatique, la gestion des catastrophes naturelles et sur la communication participative pour le développement.
IBRAHIMA SADOU Mohamadou est un conseiller en diversification agricole à la cellule communale de Matéri. En raison de l’avancée du désert qu’il observe dans sa communauté, il s’est engagé à informer les producteurs sur les méthodes d’adaptation au changement climatique avec pour priorité l’agriculture respectueuse de l’environnement, l’adoption des variétés à cycle court et le reboisement.
Comme lui, ISSAKA Alcazar, instituteur et Directeur de l’École Primaire Publique Bounkossorou de Kouandé, entend donner le meilleur de lui-même pour la réussite de la mission qui lui est assignée en tant que formateur dans sa localité. Quant à SAMBO ADAM Soulemane du collège Nassoukou à Kouandé, plus d’excuse d’être ignorant. Il affirme savoir désormais comment se comporter vis-à-vis du climat, de la terre, des risques et des catastrophes.
Nicolas ATCHADE, Capitaine des Eaux, Forêts et Chasse, Chef cantonnement forestier des 2KP a pour sa part fait remarquer que les activités anthropiques ont un réel impact sur les forêts alors que c’est grâce à ses ressources qu’on arrive à mieux réguler le climat. C’est pourquoi, il souhaite faire des acquis de cette formation un grand écho dans ses communes d’intervention.
À DOUFFON Désiré, Médecin Chef au centre de Santé de Kérou d’avouer que c’est pour une première fois qu’une formation réussit à fédérer une diversité d’acteurs autour des questions liées au changement climatique, à la gestion durable des terres et à la gestion des risques et catastrophes. « Je suis plus que jamais mieux formé pour porter le message à mon entourage », a-t-il déclaré.
Le chargé de mission du Préfet de l’Atacora, KORA Maguidi a par ailleurs insister sur le suivi, « Nous allons veiller au suivi post-formation pour que les notions acquises des différentes expériences partagées, des bonnes pratiques enseignantes à l’occasion de cette formation soient efficacement répercutées sur les populations concernées ».
Des fruits qui doivent porter la promesse des fleurs au regard de la qualité des connaissances, des expériences et des bonnes pratiques apprises aux participants. Tels des soldats en mission, ces différents acteurs, techniciens, vulgarisateurs agricoles et enseignants disposent désormais d’un arsenal au complet pour l’atteinte de la vision du projet Adapt-WAP qui consiste au renforcement de la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à l’amélioration des moyens de subsistance des populations du complexe WAP.
Megan Valère SOSSOU
Carnet noir : Maxime GBOKPANNON s’en est allé à la fleur de l’âge
Né le 10 juin 1994 à Abomey, Maxime GBOKPANNON, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a rendu l’âme le samedi 06 août 2022 au Centre Hospitalier Universitaire Départemental du Borgou des suites d’une courte maladie. Le jeune homme de 28 ans communément appelé l’homme du reboisement est passé de vie à trépas.
D’un teint noir et d’une taille d’environ 1 m 80, Maxime est originaire d’Agbangnizoun, où il aura passé sa petite enfance. Passionné de l’agriculture et de l’environnement, Maxime GBOKPANNON cumule plusieurs années d’expériences dans le domaine de l’agroforesterie. Après son Certificat d’Études Primaire (CEP) en 2008, il obtient le Brevet d’Études Agricoles Tropicales (BEAT) au Collège d’Enseignement Technique Agricole d’Ina en 2013, avant de fouler le sol du Lycée Technique Agricole d’Adja-Ouèrè où il obtient en 2017, le Diplôme d’Études Agricoles Tropicales (DEAT) en Foresterie. Tel un jeune avide de connaissances, Maxime ne se contentera pas de son DEAT. Il s’inscrira donc en 2017 à l’Université de Parakou, où il obtient une Licence Professionnelle en Géographie Physique. Son désir permanent de se renforcer dans le domaine qui le passionne si tant, celui de l’agroforesterie, va l’amener à passer plusieurs mois de stages au sein de nombreuses structures. Maxime sera donc accueilli en 2010, au Lycée Technique d’Ina où il mène des travaux agricoles, au CeCPA Sinendé, à l’Inspection Forestière d’Abomey, au Parc National W et dans plusieurs autres structures et ONGs béninoises. Par ailleurs, il menait depuis lors, plusieurs initiatives à caractère agricole et environnemental au sein de certaines structures et ONGs dont La Cité Fidèle, l’ONG Save Our Planet. Il a fondé une compagnie dénommée Groupe d’Installation et d’Aménagement des sites Agricoles (GIDASA). Une entreprise qu’il préside et au sein de laquelle il a mené sans le savoir sa toute dernière activité en faveur de l’environnement le samedi 18 Juin 2022 à l’université de Parakou. Humble et déterminé à réussir. Malgré la détermination, l’engagement et le dévouement qu’on lui reconnait, ce jeune plein de vigueur n’a pu résister à la mort, qui va le faucher dans la soirée de ce samedi 06 août 2022, laissant sa famille et ses proches dans le désespoir et le désarroi. Célibataire sans enfants, Maxime aurait bien voulu faire le maximum pour atteindre la cime, mais il s’en est allé un peu plus tôt. La rédaction du Journal Santé Environnement et tous les membres de l’ONG Save Our Planet présentent à sa famille biologique et à ses proches leurs sincères condoléances. Et que paix soit à l’âme de Maxime GBOKPANNON !
La Rédaction du Journal Santé Environnement
Projet Adapt-WAP : Mieux aguerris, les acteurs formés de la périphérie du parc W s’expriment
Face à la récurrence des problèmes environnementaux, il est nécessaire de préparer des hommes et des femmes capables à transformer leurs communautés en partageant la bonne nouvelle. C’est fort de cela que le Projet Adapt-WAP a initié une formation à l’endroit des techniciens, vulgarisateurs agricoles et des enseignants sur des notions de grande préoccupation.
Ainsi, le 15 et 16 Août derniers, des acteurs ont suivis une formation sur le changements climatique, la gestion des durable des terres et la gestion des risques et catastrophes.
Au total, quarante-cinq acteurs issus des domaines de l’agriculture, de l’enseignement, de la santé et des collectivités locales intervenant dans la zone périphérique du parc W ont participé activement à ladite formation.
Une formation, au terme de laquelle les participants sont sortis mieux aguerris. En effet, c’est ce que laisse entendre AHOKPON Eugène, Infirmier Diplômé d’Etat et Infirmier Major central de la commune de Kandi précisément au Centre de Santé de Ganssoussou, « C’est une belle initiative qui m’a permis de comprendre comment régler les problèmes liés à la terre, à la faune et au climat. Aujourd’hui, toutes les maladies proviennent de la mauvaise gestion des ressources naturelles en particulier les animaux». C’est pourquoi, souligne-t-il, il nous a été appris au cours de cette formation le travail en synergie avec les autres techniciens à savoir les forestiers, les techniciens agricoles pour sensibiliser les populations auxquelles nous appartenons ».
Quant à ABDOU Issa, Instituteur et Directeur de l’Ecole Primaire Publique Monsey-Houssa dans la commune de Karimama, la formation est venue à point nommé. « En impliquant tous les acteurs, le projet Adapt-WAP démontre que nous sommes tous concernés par les changements climatiques, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophe » a-t-il confié tout en estimant que la mise en application des leçons de la formation à travers des séquences de classe, profiterait aux élèves.
ISSA BIO Sounon, enseignant au collège général de Arbonga dans la commune de Banikoara, se réjouit à son tour de se retrouver au sein de l’équipe chargée de sensibiliser les populations afin de prévenir les catastrophes.
Ces acteurs formés demandent tous à être suivis de près pour que les objectifs escomptés soient atteints. Ils souhaitent qu’un creuset soit créé pour faciliter le partage de l’information.
Rappelons que ces acteurs, formés aux soins des experts nationaux et internationaux, ont à leur tour la noble tâche de former un nombre important de producteurs, d’élèves et d’écoliers dans chacune de leurs communes. Au menu, les mêmes thématiques à savoir la gestion durable des terres, les catastrophes naturelles, le changement climatique, l’éducation environnementale et la communication participative pour le développement dans la périphérie du parc W.
Les dés sont donc jetés pour mieux impacter les populations riveraines du parc W afin que la résilience des écosystèmes face au changement climatique soit non seulement renforcée, mais aussi, les moyens de subsistance des populations du parc s’améliorent.
Constance AGOSSA
Projet Adapt-WAP : l’Atacora accueille une formation des formateurs sur le changement climatique, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes
Comme à Kandi, la formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes aura lieu à Natitingou du 18 au 19 août 2022.
Cette formation se tient dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP mis en œuvre par le gouvernement du Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable en collaboration avec l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS). Elle regroupera les techniciens, les vulgarisateurs agricoles ainsi que les enseignants des communes riveraines du Parc Pendjari pendant deux jours à Natitingou, avec les experts internationaux et nationaux.
En initiant cette formation, le Projet Adapt-WAP compte parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres, la préservation de l’environnement et en particulier l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du parc Pendjari. Une activité qui concoure au renforcement de la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à amélioration des moyens de subsistance des populations du complexe WAP.
Megan Valère SOSSOU
Projet Adapt-WAP : Des acteurs de la périphérie du parc W en formation à Kandi
Il s’est ouvert ce lundi 15 août 2022 à l’hôtel SAKA KINA de Kandi un atelier de formation des formateurs sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophes. Au nombre d’une quarantaine, les participants venus des différentes contrées du département de l’Alibori, prennent part à cette formation.
Prenant la parole à l’ouverture de la formation, le coordinateur du projet Adapt-WAP, Commandant Benoît NOUHOHEFLIN, s’est réjoui de la présence effective des participants « Je suis ravi de revoir tous, vous, les différents acteurs du secteur. Votre présence en ces lieux, malgré vos agendas chargés, et ce, en pleine solennité de l’Assomption de la Vierge Marie est une preuve éloquente de votre attachement à la gestion efficiente et rationnelle des ressources naturelles en général et celles relatives à la faune en particulier » a-t-il indiqué. Il n’a pas manqué de rappeler l’objectif de l’atelier de formation qui est de parvenir à un changement de paradigme pour une Gestion Durable des Terres (GDT), la préservation de l’environnement et surtout, l’adaptation aux effets néfastes du changement climatique au niveau des communes riveraines du complexe WAP.
Dans son allocution d’ouverture officielle de ladite formation, le Préfet de l’Alibori, Ahmed Bello Ky-Samah a insisté sur la nécessité d’agir face à une chaîne de risques climatiques et agropastoraux qu’il a dressé. Car justifie-t-il, la présente session de formation est initiée dans le cadre de la composante 4 du projet Adapt-WAP visant à sensibiliser et à renforcer les capacités des techniciens et vulgarisateurs agricoles ainsi que celles des enseignants sur le changement climatique, la Gestion durable des terres et la gestion des catastrophes. Toutefois, il reste confiant de la qualité des échanges au cours de la formation, espérant qu’à la fin des approches de solutions pour la bonne gestion des actions périphériques autour de nos réserves de faune soient trouvées.
Pour rappel, ils sont au nombre de vingt-cinq (25) techniciens et vulgarisateurs agricoles à suivre la formation sur la gestion durable des terres, les catastrophes naturelles, le changement climatique et la communication participative, et vingt (20) enseignants sur l’éducation environnementale, le changement climatique et la communication participative. Deux catégories d’acteurs clé répartis en deux différentes salles, juste après la cérémonie d’ouverture et d’où ils suivent actuellement la formation.
Megan Valère SOSSOU
Les coulisses du massacre des tortues marines au Bénin
• Une trentaine de tortues retrouvées mortes à la plage de Cotonou en moins d’un mois.
• Les pêcheurs marins des bateaux « Khely Khely » pointés du doigt.
• Des pêcheurs locaux transportent des tortues marines à Ganvié, Aguégué, Ahuansouri-Agué.
• Des autorités régaliennes en spectateur
• Nature Tropicale ONG décrit une scène atroce sur les tortues marines au Bénin.
Alors qu’elles peuplent nos océans depuis plus de 150 millions d’années, les tortues marines, officiellement protégées depuis 1991, rencontrent encore de nombreuses menaces rendant leur conservation difficile. Aujourd’hui, six des sept espèces vivantes sont considérées comme menacées ou gravement menacées.
Bien que le Bénin ait signé et ratifié plusieurs conventions internationales en faveur de la protection des espèces menacées, il fait face depuis quelques mois et beaucoup plus intensément en juillet et début août 2022 à la recrudescence d’attaques contre les tortues marines aux large de ses 125 Km de cote.
L’alerte sur les attaques visant les tortues marines a été donnée par des pêcheurs acquis à la cause des tortues et éco-gardes accompagnés par Nature Tropicale ONG, une organisation spécialisée dans la conservation de la nature, membre de l’UICN qui place la protection des tortues au premier rang de ses actions. Joséa DOSSOU BODJRENOU est le Directeur de Nature Tropicale ONG. Il décrit une hécatombe ciblant les tortues marines.
Du braconnage sauvage de ces espèces migratrices
Il s’agirait de certains pêcheurs marins qui utilisent des techniques nécessitant l’emploi des filets dormants laissés en mer pendant trois jours. Des filets, fantômes dorment pendant trois jours et empêchent le passage aux tortues tout en occasionnant leur mort. Sont également à l’origine de ce drame, les bateaux khely khely connus pour leurs mauvaises pratiques de pêche.
La pêche au chalut est une forme de pêche qui consiste à deux pirogues de se mettre à moins de 20, 30, 50 mètres avec de longs filets. Elles vont à une grande vitesse en raclant tout sur leur passage. Des pêcheurs sont mécontents que les tortues détruisent leurs filets une fois piégés. Cependant, à défaut de les libérer, ces derniers préfèrent les tuer en leur assénant des coups puis en les démembrant.
Conséquence, plus d’une trentaine de tortues mortes ont été enregistrées en moins d’un mois en ce début de saison des pontes sur les côtes béninoises. Deux espèces de tortues sur les quatre (04) espèces habituées à la côte béninoise font partie des victimes de cette attaque. Il s’agit des espèces de torture Olivâtre et Luth souvent démembrées par les pêcheurs alors que cette période correspond à celle de la présence effective des tortues au Bénin.
Aux dires de Joséa DOSSOU-BODJRENOU, cette période couvre juin-juillet-août jusqu’en novembre et décembre. Autrement dit, le dernier semestre de chaque année, les tortues sont plus fréquentes sur les plages. Et pour cause, elles viennent pondre dans les plages sablonneuses du Bénin. Une période propice également aux baleines, aux lamantins d’Afrique, aux dauphins proches des côtes surtout pour la reproduction.
Actuellement, la situation reste telle. « Rien n’a encore changé » dixit Joséa DOSSOU-BOJRENOU avant de demander des actions fortes de l’État. Le manque d’application des textes régissant la gestion de ces ressources naturelles favoriserait la situation. « Si les textes relatifs à la pêche et à la pisciculture étaient rigoureusement mis en application, on pourrait parler de début de règlement de la situation. Mais ce n’est pas le cas, regrette-t-il. »
Pour preuve, des tortues marines seraient retrouvées sur des lacs du Bénin. Des pêcheurs locaux qui se permettent de transporter des tortues marines à Ganvié, Aguégué, Ahuansouri-Agué.
Des pistes de solution existent pourtant
Le Directeur de Nature Tropicale ONG propose un contrôle des barques et l’application de la loi au cas où une tortue se retrouverait dans la barque d’un pêcheur. Sinon, se désole-t-il, tant que l’impunité demeure, ces espèces intégralement protégées continueront de souffrir et ce sera une perte de temps pour les activistes bénévoles.
Quand même, il plaide que lors de l’élaboration des Plans d’Actions à la Gestion de ces Aires Marines, qu’on tienne compte de la collaboration des pêcheurs en mettant à leurs dispositions un système de dédommagement quand leurs filets sont déchirés par les tortues. Il propose également que lorsque des zones seront délimitées pour la pêche interdite, il faille donner des moteurs hors-bords ou des barques aux associations des pêcheurs pour qu’ils aillent plus loin pour faire la pêche.
À l’État, aux pêcheurs et aux populations, il lance un vibrant message de prise de conscience. « L’État doit prendre ses responsabilités et agir en faveur de ces espèces… C’est une question de conscience spirituelle », a-t-il indiqué avant d’exhorter les hors-la-loi au respect de la loi, car la présence des tortues dans la mer favorise la multiplication de certaines espèces de poissons.
Des prouesses malgré le contexte
Cette situation n’a guère émoussé l’ardeur de Nature Tropicale ONG qui a procédé comme à son habitude, à la libération en mer de près d’une centaine de bébés tortues marines ce jeudi 11 août 2022. C’était à la plage de Tokplégbé dans le premier arrondissement de Cotonou.
Une action réalisée communément avec la brigade forestière de protection de la zone côtière, la police fluviale, la brigade de protection du littoral et de la lutte antipollution. Ces derniers sont issus des œufs collectés, incubés et sécurisés par les écogardes du littoral formés par Nature Tropicale ONG. Des bénévoles et éco-gardes qui continuent de travailler malgré le contexte. Un sacrifice qui ne se fera pas pendant toute la vie avertit Joséa DOSSOU BOJRENOU.
Megan Valère SOSSOU
Valorisation des déchets plastiques : le génie créatif d’une activiste engagée
Elle est une jeune activiste écologiste dans la Cité des Koburu et très engagée pour la protection de l’environnement. Inès SEHLAN, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, s’emploie depuis près d’un an, à recycler les déchets plastiques en des objets de décoration et en plusieurs autres objets à usage divers. Des fleurs, des sacs, des portemonnaies et plusieurs autres objets à usage humain expriment le talent et le génie créatif de la sociologue de formation qui, à travers le recyclage, entend freiner la pollution plastique, très nuisible à la santé et à la biodiversité.
Au cours d’une interview accordée à Venance Tossoukpe du Journal Santé Environnement, la jeune activiste nous parle de son engagement et des défis qu’elle entend relever dans le domaine du recyclage au Bénin.
Lisez plutôt l’intégralité de cette interview ici…….
Journal Santé Environnement : Mademoiselle Inès SEHLAN, pouvez-vous vous présenter plus amplement aux charmants lecteurs du Journal Santé Environnement ?
Inès SEHLAN : Merci Monsieur le Journaliste. Je m’appelle SEHLAN Mahunakpon Inès, sociologue de formation et étudiante en instance de soutenance en Science de Gestion à l’Université de Parakou. Je m’intéresse également depuis près d’un an, au recyclage des déchets plastiques.
Journal Santé Environnement : Vous venez de dire que vous faites du recyclage des déchets plastiques. Pouvez-vous nous dire en quoi consiste le recyclage ?
Inès SEHLAN : Le recyclage consiste à donner une seconde vie à ce qui peut être considéré comme déchet. C’est une activité qui consiste à transformer le déchet en un objet réutilisable.
Journal Santé Environnement : D’où vous est venue l’idée de recycler les déchets plastiques et quels sont vos objectifs en la matière ?
Inès SEHLAN : L’idée de recyclage m’est venue de l’observation que je faisais de mon environnement. J’ai constaté que les déchets plastiques représentent une pollution visuelle assez importante. J’ai également été inspirée par un documentaire qui parlait du méfait des déchets plastiques et des solutions pour freiner la pollution plastique. Je pense que ce documentaire a été aussi un déclic pour moi. J’ambitionne d’implanter dans la ville de Parakou, un centre de recyclage de déchets plastiques, non seulement en objets de décoration, mais aussi en des sacs, des paniers, des nappes de table et en plusieurs objets à usage humain.
Journal Santé Environnement : Dans un contexte où plus de 8 millions de tonnes de déchets plastiques seraient retrouvés dans les océans chaque année, peut-on dire aujourd’hui que le recyclage est la solution incontournable pour venir à bout de la pollution plastique ?
Inès SEHLAN : On ne peut pas dire que le recyclage est une solution incontournable ou définitive pour venir à bout des déchets plastiques. Mais le recyclage est une alternative pour freiner la pollution plastique. J’aurais par ailleurs entendu parler de Scientifiques qui auraient découvert un champignon capable de dégrader définitivement les déchets plastiques en moins de deux (02) mois. Cette découverte serait, à mon avis, une solution plus efficiente pour éliminer les déchets plastiques.
Journal Santé Environnement : Vous rencontrez certainement des difficultés dans votre projet. Pouvez-vous nous en parler ?
Inès SEHLAN : La difficulté majeure est le manque de matériels adéquats. Actuellement, je n’utilise que des matériaux précaires pour faire le recyclage. Il me faut donc des outils modernes pour pouvoir optimiser le travail. Il y a aussi des difficultés de main d’œuvre, de courbatures et bien évidemment, des difficultés financières.
Journal Santé Environnement : Malgré la loi du 26 décembre 2017 qui interdit l’usage des sacs en plastiques non-biodégradables, nous constatons malheureusement que les sacs en plastiques continuent de circuler au Bénin. Que proposeriez-vous aux autorités béninoises pour parvenir à une gestion efficiente et efficace des déchets, surtout des déchets plastiques ?
Inès SEHLAN : Je proposerais aux autorités de veiller à la mise en application du principe du ‘’ Pollueur-payeur ’’ afin que chacun soit amené à payer le prix de sa pollution. Mais pour cela, on devra installer dans nos grandes villes et selon les types de déchets, une variété de poubelles pour recueillir les déchets, qu’il s’agisse des déchets organiques, électroniques ou plastiques. C’est aussi l’occasion pour moi de demander aux autorités de nos différentes communes d’œuvrer à la création des sites de décharge définitive pour les déchets et d’inciter les populations à s’abonner aux structures de pré collecte, afin que notre cadre de vie soit assaini pour le bonheur de tous.
Journal Santé Environnement : Au regard du danger que constituent les déchets plastiques pour la biodiversité, quel message avez-vous à adresser à la communauté mondiale de façon générale et à la population béninoise en particulier ?
Inès SEHLAN : Le message que j’ai à adresser à la communauté mondiale est que si une personne peut essayer de limiter sa consommation de plastiques et que mille personnes s’y mettent, cela permettra de réduire l’impact des déchets plastiques dans le monde. Je demanderais donc à chacun de réduire sa consommation de plastiques en optant pour les emballages biodégradables. Quant à la population béninoise et surtout aux autorités du Bénin, je leur demanderais d’encourager fortement toute initiative de recyclage, tout en rendant disponible et accessible aux populations, les emballages biodégradables afin que celles-ci abandonnent progressivement l’usage des emballages plastiques.
Journal Santé Environnement : Nous vous remercions de nous avoir accordé cet entretien. Avez-vous un mot de fin ?
Inès SEHLAN : Comme mot de fin, je dirai que les déchets plastiques représentent un grand danger pour l’humanité. C’est donc à nous de sauver l’humanité, c’est à nous de sauver notre monde et c’est à cela que je nous appelle tous.
Inès SEHLAN : Je vous en prie. Merci également à vous
Bourses de participation à la Conférence » Women Deliver » 2023 pour l’Égalité des Genres et la santé
La Conférence se tiendra en format hybride (En présentiel et en ligne) du 17 au 20 Juillet 2023 à Kigali (Rwanda). Les bourses sont ouvertes aux personnes de tout âge et de toute origine. La priorité sera accordée aux candidat.e.s issu.e.s de pays à revenu faible ou intermédiaire et/ou de populations touchées de manière disproportionnée par la discrimination, qui œuvrent pour faire progresser l’Égalité des Genres et la santé, les Droits et le bien-être des filles et des femmes.
NB : La préférence sera donnée aux personnes qui n’ont jamais reçu de bourse pour assister à une conférence » Women Deliver « . Les bénéficiaires des bourses seront informées d’ici Janvier 2023 et devront s’engager à respecter les points suivants :
Participer activement pendant toute la durée de la conférence
Adhérer au Code de conduite de la Conférence
Partager les connaissances acquises au WD2023 et le dialogue mondial avec les membres de la communauté grâce un mécanisme de votre choix (Par exemple organiser un événement, écrire un blog, partager des publications sur des réseaux sociaux, créer une vidéo etc.)
Faire un rapport à » Women Deliver » d’ici la fin de l’année 2023
Les bourses comprennent :
En présentiel
Tous les frais d’inscription
L’hébergement à l’hôtel
Un billet d’avion économique
Les visas et frais connexes
Une indemnité quotidienne pour le transport terrestre et les repas
Une police d’assurance santé
NB : Pour les personnes handicapées qui voyagent avec un.e assistant.e ou les mineur.e.s de moins de 18 ans qui voyagent avec un.e accompagnateur.rice, la bourse couvrira les besoins d’une personne supplémentaire.
Lutte contre le paludisme au Bénin : le RAMEC et la PMS s’engagent aux cotés de Speak Up Africa
2. 289. 948 cas confirmés avec 2.450 décès. C’est le bilan en 2020 des ravages du paludisme au Bénin. Cette maladie, causée par la piqûre de moustique infecté du parasite plasmodium, constitue un véritable problème pour la santé publique.Pour lutter efficacement contre ce mal, l’Organisation internationale Speak Up Africa en collaboration avec le Réseau des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat et la Plateforme Médias Santé a réuni les acteurs des médias à un atelier national au chant d’oiseau de Cotonou le vendredi 29 juillet 2022.
L’Objectif est d’amener les acteurs des médias à mieux appréhender les enjeux et défis liés à l’élimination du paludisme en vue d’améliorer le traitement de l’information autour de ce fléau au Bénin.
Avant l’ouverture officielle de cette rencontre, les participants ont effectué une descente au centre de santé de Godomey. À ce niveau, ils ont échangé avec le personnel médical du centre et touché du doigt les réalités en manière de prise en charge du paludisme.
Une fois en salle, Alain TOSSOUNON, Président du RAMEC a fait savoir dans son mot introductif, la nécessité pour les Hommes des médias d’influencer les comportements des communautés pour une meilleure lutte contre le paludisme à travers la couverture et le traitement de l’information. Selon lui, il s’agit plutôt d’un renouvellement d’engagement au profit de la lutte contre le paludisme. « Il nous faut utiliser notre pouvoir pour apporter du changement au niveau central et communautaire en matière de lutte contre le paludisme. »
Un geste qui accompagne évidemment les efforts qui sont faits par le ministère de la santé, par le programme national de lutte contre le paludisme et les autres acteurs de la société civile en particulier Speak Up Africa.
Cet atelier, dira Juliette MITONHOUN, Présidente de la Plateforme Médias Santé, permettra de refaire les armes et d’améliorer les connaissances afin de contribuer activement à la lutte contre le paludisme. Elle a pour finir invité les participants à une attention soutenue.
En lançant officiellement, les travaux, Franz OKEY, Coordinateur Speak Up Africa au Bénin s’est réjoui non seulement du grand travail abattu par les acteurs des médias ces derniers temps aux côtés de l’organisation, mais aussi, de l’immersion enrichissante au centre de santé de Godomey. « En tant que canal d’information, de sensibilisation, de diffusion et de partage de l’information, les journalistes sont des acteurs clé dans la lutte » s’est-il rassuré. C’est pourquoi, ajoute-t-il « vos contributions à cet atelier permettrons aux populations de vivre dans un pays exempt du paludisme. »
À travers les diverses communications déroulées au cours, cet atelier, les acteurs des médias ont appris des progrès, enjeux et défis de la lutte contre le paludisme au Bénin. Également, il a été partagé avec ces derniers, les objectifs de plaidoyer des OSC accompagnées par Speak Up Africa. Enfin, les participants se sont engagés à réaliser après l’atelier des productions ciblées sur la lutte contre le paludisme au Bénin.
Rappelons pour finir que cet atelier a reçu l’appui technique et financier de Speak Up Africa, une organisation internationale engagée depuis 2020 au Bénin à travers son initiative, « Zéro Palu ! Les entreprises s’engagent ». Une initiative qui a permis de mobiliser au Bénin des entreprises du secteur privé à contribuer à la lutte contre le paludisme en soutien aux efforts du gouvernement, du ministère de la Santé et par ricochet du Programme National de Lute contre le Paludisme au Bénin.
Megan Valère SOSSOU
Aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et sites de pâturages dans le complexe W-Arly-Pendjari : les acteurs en atelier de validation le 18 et 19 Mai prochains
Conformément aux recommandations des assises du 06 et 07 janvier 2022, le projet Adapt WAP tiendra du mercredi 18 au jeudi 19 Mai 2022, une importante rencontre avec l’ensemble des acteurs de la périphérie du Parc Pendjari.
Au cours de cette rencontre qui sera présidée par le Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faunes (CENAGREF), il s’agira de valider l’étude sur l’emplacement des corridors de transhumance, des points d’eau, des aires de pâturage et sites à reboiser conduite par un bureau d’études. Au nombre des acteurs attendus, se trouvent des représentants des communes de Kérou, de Kouandé, de Matéri, de Cobli et de Tanguiéta, des représentants des Ministères de l’Environnement, de l’Elevage, des ONGs, des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs et des experts du bureau d’études CETEX-CONSULT. Dans une démarche participative, ces acteurs vont passer au peigne fin les résultats de l’étude confiée au Bureau d’études à travers des échanges et débats. De façon précise, il sera question avec ces acteurs du choix des différents corridors de transhumance dans la périphérie du Parc de la Pendjari ; les emplacements et types de points d’eau ainsi que leurs caractéristiques. Les différentes aires de repos et pâturage en périphérie du Parc de la Pendjari seront au cœur des échanges de la rencontre. Elle sera également l’occasion de recueillir les préoccupations, recommandations et attentes des différents acteurs. Encore faut-il rappeler que cette activité fait partie de l’une des composantes du projet Adapt WAP qui œuvre depuis son lancement au Bénin en Janvier 2022, pour l’intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari. Plus d’informations sur l’activité dans nos prochains éléments.
Megan Valère SOSSOU
Éducation environnementale : l’ONG Page Verte Internationale appuie les jeunes ouest africains
Le 08 Avril 2022 dernier, l’ONG Page Verte Internationale a procédé au lancement officiel de son projet d’appui aux jeunes des pays de l’Afrique de l’Ouest dans les programmes d’études liées à l’environnement pour la contribution aux Objectifs du Développement Durable dénommé « Gazelle Dama ». C’était en présence des bénéficiaires et des membres de l’équipe de pilotage dudit projet.
Il est vrai que du fait de leur faible niveau de résilience, les pays africains en développement sont très sensibles à faire face au changement climatique. Un réalité qui se justifie par le faible niveau d’éducation des jeunes à l’environnement, les difficultés de prises de paroles et d’explication des données scientifiques, l’incapacité des jeunes à mettre en place des dispositifs de plaidoyers sur les problématiques environnementales lors des négociations internationales et à saisir les opportunités d’emplois actuels dans le domaine du développement durable. Pour y remédier, l’ONG Page Verte Internationale soutenue par la Fondation SENSE Bruxelles, est convaincue de l’importance du rôle des jeunes dans l’adaptation aux effets du changement climatique à travers les formations. C’est pourquoi rappelle Jeanne Irène KOUMO, Présidente de l’ONG Page Verte Internationale, le présent projet qui couvre la période de Mars à Novembre 2022, a pour objectif de renforcer et de faciliter l’accès de dix jeunes ouest-africains à l’éducation environnementale axée sur les programmes d’étude liés aux sciences environnementales en tenant compte du genre. Dans son message, Jeanne Irène KOUMO a exhorté les bénéficiaires à suivre de façon assidue les différentes formations qui leurs seront proposées afin d’opérer des changements dans leur communauté tel le Colibri. Au nombre de dix, ces jeunes rigoureusement sélectionnés s’étaient connectés depuis le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire et la Guinée Conakry pour prendre part au lancement du projet qui intervient à la suite de plusieurs ateliers de cadrage.
Tout au long dudit projet, plusieurs thématiques meubleront les formations théoriques et pratiques des jeunes bénéficiaires. Il s’agit de l’entreprenariat agricole, du leadership, de la rédaction des plaidoyers et bien d’autres qui sont autant nécessaires pour booster l’engagement de ces derniers au sein de leur différente communauté et leur employabilité pour la protection de l’environnement. Rappelons que l’ONG Page Verte Internationale est une Organisation Non Gouvernementale regroupant des bonnes volontés déterminés à faire de l’éducation au développement durable en milieu scolaire, une réalité.
Paludisme au Bénin : Quid du vaccin antipaludique RTS,S ?
Au Bénin, le paludisme constitue la principale cause de mortalité chez les enfants de moins de cinq ans et de morbidité chez les adultes. Il représente selon des estimations, 40% des consultations externes et 25% de toutes les admissions à l’hôpital.
Cette maladie parasitaire continue de faire des dégâts au sein même des communautés les plus vulnérables du pays. Pourtant, en octobre 2021, l’Organisation Mondiale de la Santé a recommandé une large utilisation du vaccin antipaludique RTS,S/AS01 chez les enfants dans les zones à transmission modérée à forte du paludisme. Cette recommandation s’est fondée sur les résultats d’un programme pilote actuellement coordonné par l’Organisation au Ghana, au Kenya et au Malawi, qui a bénéficié à plus de 900 000 enfants depuis 2019. Depuis l’annonce de cette innovation, la première dans ce domaine, Silence Radio. Les populations n’ont eu aucune information sur ledit vaccin, son fonctionnement, encore moins de quand la campagne de vaccination commence. Elles se retrouvent à se demander sans cesse ce que faire le Ministère de la Santé du Bénin et ses divers projets et programmes engagés dans cette lutte ? Le Bénin n’est il pas concerné par cette innovation ? Alors que les données probantes et l’expérience issues du programme ont montré que le vaccin est sûr, permet de réduire les formes graves du paludisme et peut être administré en pratique. Ce vaccin RTS,S, qui est le premier vaccin jamais recommandé contre une maladie parasitaire, constitue une grande avancée scientifique et illustre ce que l’innovation permet de réaliser en pratique.
Megan Valère SOSSOU
3e Comité de pilotage (CoPil) du projet AdaptWAP: les acteurs évaluent l’avancement du projet
Le 3e Comité de pilotage (CoPil)* du projet AdaptWAP se tient à Niamey, le 12 avril 2021, en présence de ses membres, représentant des trois pays concernés par le projet (Bénin, Burkina Faso et Niger).
L’ouverture des travaux, modérés par Mme N’deye Fatou Mar, Coordinatrice du programme Terre à l’OSS, a été marquée par les allocutions de MM Nabil Ben Khatra, Secrétaire Exécutif de l’OSS, Yacouba Seybou, Directeur Général des Eaux et Forêts du Niger, Benoit Doamba, Directeur Général de l’OFINAP du Burkina Faso, et AbdelAziz Baba Moussa, Directeur Général du CENAGREF, du Bénin.
Les travaux de cette rencontre visent à évaluer l’avancement du projet et valider les plans de travail ainsi que les nouvelles propositions d’activités prenant en compte la situation particulière de la région. La feuille de route indiquant les principales échéances a également été adoptée (activités du SAP-MR, les actions concrètes au profit des populations, etc.). Le CoPil est également une occasion de présenter et de valoriser les différents produits du projet, qui représentent des instruments d’appui à la gestion durable et concertée du complexe WAP, et particulièrement le plan d’adaptation au changement climatique adopté par les 3 pays concernés.
Cette rencontre, a été élargie sur proposition de l’OSS et de concert avec ses partenaires, au Conseil des Ministres en charge de l’Environnement du Complexe WAP (CM/WAP), qui se réunit le 13 avril, à Niamey, pour valider la mise en place du Secrétariat Exécutif du complexe WAP et faciliter la création des unités nationales de gestions du Système d’alerte précoce multi-risques (Inondations, feux de brousse et sécheresse) – SAP-MR.
Le Comité de Pilotage est l’instance de suivi des réalisations du projet. Il a pour mission d’approuver les plans de travail et budget annuels ainsi que les résultats techniques obtenus en conformité avec les ressources financières. Il a également pour mandat de fournir des conseils et des orientations stratégiques pour l’exécution efficace du projet. L’Unité régionale d’exécution du projet hébergée à l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) assure le secrétariat du CoPil du projet Adapt-WAP.
Communication : Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS)
L’ABOLITION DE LA TORTURE ET LA PROMOTION DES DROITS HUMAINS PRÉOCCUPENT ACAT-BÉNIN
L’Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Bénin (ACAT-BÉNIN) a organisé ce lundi 04 avril 2022 à Parakou, un atelier de consolidation des données du suivi des recommandations du 3ᵉ cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Bénin.
La rencontre vise à consolider les données relatives au suivi des recommandations du 3ᵉ cycle de l’EPU, liées à la situation des droits humains en milieu carcéral et à produire un mini rapport alternatif sur cette thématique. C’est dans le cadre de la mise en œuvre du projet « d’élaboration du rapport alternatif et plaidoyer de la société civile pour une contribution au 4ᵉ rapport du cycle de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Bénin que ACAT-BÉNIN a organisé ce lundi 04 avril 2022 dans la salle de conférence de l’Hôtel le Pluriel, l’atelier de consolidation des données du suivi des recommandations du 3ᵉ cycle de l’Examen Périodique Universel du Bénin. Ce projet initié par Changement Social Bénin et d’autres organisations de la société civile a connu, au cours de cet atelier, la participation d’une trentaine d’acteurs de la société civile issus d’une dizaine d’organisations. Dans son allocution d’ouverture, le Président de ACAT-BÉNIN, M. Pascal ZOHOUN n’a pas manqué de saluer et de remercier tous les acteurs présents, de même que l’Union Européenne et les Nations Unies pour leur appui financier et technique respectivement. Cet atelier qui constitue le début du processus des travaux du projet va déboucher sur l’élaboration du rapport du 4ᵉ cycle de L’EPU du Bénin. Ces assises ont été l’occasion pour les organisations de la société civile présentes d’échanger et d’analyser les recommandations des rapports antérieurs issus des cycles précédents de l’EPU, tenus respectivement en 2008, 2012 et 2017 et de confronter ces recommandations aux réalités actuelles de la situation des droits humains au Bénin. <<Nous espérons, avec votre participation, produire un rapport alternatif relatif aux traitements cruels, inhumains et dégradants, de même que la situation des droits humains en milieu carcéral dans notre pays. Voilà la mission citoyenne et hautement humaine à laquelle vous êtes conviés au cours de cette journée>>, a laissé entendre M. Pascal ZOHOUN, Président de ACAT-BÉNIN. Après la présentation du champ thématique de ACAT-BÉNIN par son Vice-président et de la présentation des recommandations du 3ᵉ cycle de l’EPU, des groupes de travaux ont été constitués pour analyser ces recommandations et noter les avancées liées à ces recommandations. Il ressort de ces travaux que même si quelques avancées ont été enregistrées, plusieurs recommandations ne sont pas encore satisfaites. Des suggestions ont été donc formulées afin que toutes les recommandations non satisfaites soient désormais prises en compte. Des suggestions qui participeront à la promotion effective des droits humains et l’amélioration des conditions de vie et de détention de plus de 14 mille détenus qui croupissent dans les maisons d’arrêt au Bénin. Il faut noter que l’ONG Save Our Planet était présente à cet atelier et à participer aux diverses activités de l’atelier à travers ses membres présents.
Venance TOSSOUKPE.
Méthode archaïque de vidange des latrines à la maison d’arrêt de Cotonou
Au nom de l’hygiène publique, il faut arrêter le désordre
A quoi sert l’Agence Pénitentiaire du Bénin qui a pourtant la mission de s’assurer des bonnes conditions d’incarcération des détenus et de veiller sur l’entretien des maisons d’arrêt et des prisons ? Au regard de l’incroyable et pathétique scène de vidange des latrines et tout ce qui suit, il faut vraiment s’inquiéter pour la vie des détenus à la maison d’arrêt de Cotonou. C’est le comble de l’inacceptable parce que les personnes incarcérées ne sont pas vraiment traitées comme des êtres humains mais comme de véritables »déchets sociaux ».
La prison est vraiment un monde entièrement à part où l’on ne songe pas du tout à préserver la dignité des détenus. Le fait est très récurrent et confirme la thèse selon laquelle dès que vous perdez votre liberté, on vous chosifie et vous rabaisse au rang d’un simple animal et vous traite comme un imbécile ver de terre. Dans plusieurs domaines, le respect des droits de l’homme en général et des détenus en particulier ne trouve pas sa réelle application dans les établissements pénitentiaires où ceux-ci subissent des traitements qui relèvent d’une autre époque.Le cas de la maison d’arrêt de Cotonou est frappant voire poignant. Et le plus choquant, c’est lorsque des détenus sont contraints à la vidange manuelle des latrines.
C’est devenu une habitude puisqu’il n’y a pas un camion-citerne muni d’une pompe aspirante pour vider les latrines et emmener les excréta vers un dépôt spécialement aménagé. Ainsi, des détenus sont réquisitionnés pour vidanger lesdites latrines. Puisqu’ils doivent tout subir du fait qu’ils soient en détention, ils se servent des seaux sans gants, ni bottes ni masques pour prendre d’assaut les latrines, sans l’utilisation bien sûr de désinfectants pour combattre et neutraliser les odeurs. Selon les cas, certains détenus sont contraints à faire cette sale besogne pendant trois mois. Le comble, c’est également lorsque ces << Gong farmers>> circonstanciels déversent les excréta dans les caniveaux qui se trouvent dans la grande cour. Ainsi, on comprend que l’hygiène publique, la préservation de l’environnement que ce soit à l’intérieur et l’extérieur de la maison d’arrêt de Cotonou ne préoccupent point les autorités et en premier ressort l’Agence Pénitentiaire du Bénin. Le directeur général de cette agence doit expliquer comment une telle chose est possible en plein cœur de Cotonou. Comment son agence s’assure-t-elle donc des bonnes conditions d’incarcération des détenus d’une part et d’autre part comment veille-t-elle sur l’entretien des maisons d’arrêt et des prisons ?
Une chose est très sûre, les détenus sont exposés à la vapeur méphitique qui se dégage des latrines, réputée très dangereuse à la santé humaine. Au surplus, ils peuvent développer des maladies comme le choléra, la typhoïde, les maladies de la peau, les maladies respiratoires, la diarrhée, l’irritation du nez,etc. Il convient donc de prendre de nouvelles mesures afin que la vidange des latrines dans les établissements pénitentiaires et surtout dans la maison d’arrêt de Cotonou soit faite avec des moyens techniques modernes. On n’a pas besoin de déshumaniser à ce point les détenus. Purger une peine n’est pas synonyme d’avoir perdu la dignité humaine.
Patrice GBAGUIDI
Promotion de l’égalité du genre en milieu sanitaire : la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin célèbre la Femme
Dans leur démarche de promotion de l’égalité du genre dans le secteur sanitaire au Bénin, la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin (PSSP) et l’Association des Cliniques Privés du Bénin (ACPB) soutenues par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), ont célébré la femme en leur sein. C’était dans la soirée du vendredi 01 Avril 2022 à Bénin Royal Hôtel de Cotonou.
Cette célébration qui a réuni les acteurs du secteur sanitaire privé en majorité des femmes, a pour objectif d’une part de faire comprendre les efforts déjà faits pour tenir compte du genre dans les politiques et programmes du secteur de la santé au Bénin et d’autre part de prendre connaissance de la nécessité de l’implication de tous, surtout des femmes pour plus de résultats. Convaincue de la forte représentativité de la femme dans le secteur sanitaire, l’USAID ne s’est pas réservée d’accompagner l’évènement. Jean-Placide AGBOGBA, représente l’USAID à cet évènement. A l’en croire, cette célébration va de pair avec l’intervention de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) au Bénin aux côtés du secteur privé.
Dans son allocution d’ouverture officielle des travaux de la journée, Dr Lucien DOSSOU-GBETE, Médecin Infectiologue et Président de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin a démontré la place primordiale qu’occupent les femmes dans le secteur sanitaire en général. C’est donc pour les offrir l’opportunité de booster leur leadership et de donner plus de visibilité à leurs actions que l’évènement est organisé. Tour à tour, ces acteurs du secteur sanitaire en majorité des femmes ont présenté des thèmes qui ont suscité une attention particulière des participants à cette célébration. Ainsi, des échanges sur la promotion de l’égalité du genre pour un avenir durable à l’état des lieux de la prise en compte du genre dans les politiques et programmes de santé au Bénin, en passant par la relation entre femmes et pathologies cardio-vasculaires, sans oublier le débat autour de l’égalité en milieu obstétrical pour l’offre des soin fondés sur les droits humains, les participantes ont perçus, combien il était important de s’engager pour l’égalité du genre en milieu sanitaire.Et puisqu’il s’agit de l’égalité genre, les hommes aussi ont des besoins spécifiques en santé. C’est pourquoi, le Professeur titulaire d’urologie, Josué AVAKOUDJO est revenu sur certains besoins sanitaires des hommes qui impliquent également le bien-être de la femme à savoir les maladies liées à la prostate, les faiblesses sexuelles, la dépression. D’ailleurs, l’approche genre n’est pas une approche exclusive dira Dr Lucien DOSSOU-GBETE, Médecin infectiologue et Président de la Plateforme du Secteur de la Santé Privé au Bénin, avant de préciser qu’elle doit être inclusive afin de permettre à la femme et à l’homme de se remettre en question résolument. Rebecca GAGNON DOSSOU-GBETE est Psycho-sociologue et Spécialiste du genre. A l’en croire, il existe encore beaucoup de discrimination, de clichés sociaux qui continuent de faire du tort à la femme qu’elle soit patiente ou soignante. Pour y remédier, la spécialiste du Genre propose que des actions soient collectivement menées tout en visant l’équité du genre.Une proposition d’action qui fait chemin avec la lutte de Annick NONOHOU, Sage femme, Juriste pour qui, il faudra améliorer davantage la situation de l’égalité en milieu obstétrical pour des soins fondés sur les droits humains. La Présidente du RSAP recommande que les relations entre soignants et celles entre patients et soignants au Bénin s’établissent de plus en plus sur le droit et la dignité. C’est dans cette ambiance faite de réflexions, d’échanges et de convivialités que ces acteurs ont mis un terme à cette riche célébration espérant une amélioration qualitative en faveur de la femme mais aussi de l’homme.
Espérance OKOOSSI
Presse au Bénin : le Journal Santé Environnement fait peau neuve
Ce vendredi 01 Avril 2022, le média citoyen, indépendant et spécialisé des sujets liés à la Santé et à l’Environnement a lancé officiellement en ligne sa rentrée médiatique pour le compte de l’année 2022. Un événement au cours duquel, son Directeur de Rédaction, Megan Valère SOSSOU a tenu un discours plein de sens à l’endroit des Hommes de presse, des Responsables d’organisations, de projets et programmes sectoriels et de son équipe de rédaction.
Un discours qui se veut préventif des maux de la presse béninoise. Dans son message, il a sans cesse mis l’accent sur l’importance de la pratique du journalisme de spécialisation qui à l’en croire rend plus efficace le travail devenu fastidieux devant ce qu’il appelle <<les poissons d’avril de tous les jours de l’an>>.
Retrouvez ci-dessous le discours dans son intégralité.
Discours du lancement officiel de la rentrée médiatique 2022 au Journal Santé Environnement
– Mesdames et Messieurs les responsables à divers niveau de la presse béninoise, – Chères autorités au niveau du ministère de la santé et celui du cadre de vie et du développement durable, – Mesdames et Messieurs les responsables d’organisations, de projets, programmes de développement au Bénin, – Chers confrères et consœurs, –Chers fidèles lecteurs et internautes,
Il m’échoit l’honneur de passer par ce beau et nouveau canal pour lancer officiellement la rentrée médiatique 2022 de notre jeune média, le Journal Santé Environnement. En effet, pensé en 2018 et finalement mis en place en janvier 2021, le Journal Santé Environnement s’est donné pour mission d’investiguer, de vérifier avant d’informer les populations du Bénin et d’ailleurs sur les réels enjeux liés à la Santé et à l’Environnement. Dans le contexte de crise environnementale et sanitaire, notre jeune média trouve sa raison d’être dans le combat contre les infodémies en lien avec les thématiques. Vous n’êtes donc pas sans savoir qu’au Bénin nous mangeons des poissons d’Avril tous les jours de l’an. De fausses informations sont diffusées à une vitesse impressionnante et incontrôlée partout et plus particulièrement sur internet avec pour conséquence de semer la psychose et la désinformation au sein des populations mêmes des plus lettrées. Et comme plus personne n’ignore, les médias restent et demeurent le dernier rempart pour orienter les populations en général mais en particulier les enfants et les jeunes dans ce contexte.
Cependant, force est de constater que le sensationnel et l’événementiel demeurent trop souvent prépondérants au sein des médias au Bénin avec du buzz partout et du journalisme nulle part. C’est pourquoi en mettant en place le Journal Santé Environnement, nous comptons changer ce paradigme en prônant l’investigation, la vérification avant l’information. Une mission pas difficile mais passionnante au regard des résultats obtenus à notre première année d’existence. Les sujets sanitaires et environnementaux intéressent plus d’un aujourd’hui.
Il vrai que plus de 38 700 internautes du Bénin et des autres pays du monde, nous suivent déjà. C’est encourageant, il va falloir travailler davantage à, non seulement maintenir le cap, mais aussi, à mieux impacter avec ce tout nouveau site web qui à nos yeux, serait plus professionnel et attrayant. De plus, outre les opportunités que nous allons y partager fréquemment, il vous sera aussi possible d’écouter sur ce même site web notre radio en ligne que nous préparons pour vous bientôt à travers des podcasts.
Vous le constatez déjà, nous sommes le fruit de l’innovation, de l’engagement citoyen, de l’indépendance et de la spécialisation de la presse béninoise. Une différence toute particulière du tohu-bohu médiatique observé de nos jours. C’est pourquoi nous réitérons par cette occasion notre engagement à accompagner les différentes activités des ministères, organisations, projets et programmes sectoriels sans occulter la révélation par des enquêtes de problèmes et solutions à la base.
Notre grande force réside au sein du talent et du dynamisme de notre jeune équipe que nous remercions et encourageons au passage. Car, faut-il le rappeler, tous, ils ont eu une formation basique, soit dans le domaine de la Santé, soit dans celui de l’Environnement et connexes. Sans pour autant donner raison aux oiseaux de mauvais augure qui prétendent toucher à tout dans le journalisme, ces jeunes pétris de talents et d’expérience en raison de leur spécialisation maitrisent mieux le travail. Il est donc clair que nous ne faisons pas de l’improvisation comme bon nombre de journalistes dans le domaine.
Nous croyons qu’en ce moment de la surabondance d’informations et de la multiplicité des sources, il existe toujours un public et des partenaires exigeants d’informations enrichies, vérifiées et fiables. Encore qu’il y en a un prix à payer pour cette qualité d’informations. Sommes-nous prêts à le payer ? Pourrions-nous soutenir un jeune média comme le Journal Santé Environnement avec la particularité de sa ligne éditoriale ? Nous vous renvoyons les questions. En attendant, nous ne saurions terminer notre message sans remercier les différents partenaires qui continuent de nous accorder leur confiance. Toutefois, nous sollicitons davantage vos soutiens et celui de tous les autres pour relever le défi d’une information sanitaire et environnementale réelle à la portée de tous. Sur ces mots, nous lançons officiellement ce jour, Vendredi 1er Avril 2022, la rentrée médiatique du Journal Santé Environnement. Vous pouvez donc visiter notre nouveau site web Ici
Vive la santé Vive l’Environnement Vive la presse béninoise Nous vous remercions !
Megan Valère SOSSOU Directeur de Rédaction du Journal Santé Environnement
Appel à candidatures : Le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) recrute 10 consultant.e.s en appui à l’organisation de 2 campagnes de vaccination
✝️ Vous avez un Master en santé publique ayant une grande connaissance du Programme Élargi de <<Vaccination>>, notamment les aspects liés aux campagnes de <<Vaccination >> de masse et l’initiative d’éradication de la <<poliomyélite>> ? ✝️ Vous avez un diplôme universitaire de niveau Licence en santé publique, suivi de 2 années supplémentaires d’expérience pertinente dans le domaine de la logistique ? ✝️ Vous avez une formation en logistique de santé , ayant une grande connaissance du Programme Élargi de <<Vaccination >>, notamment les aspects liés aux campagnes de <<Vaccination >> de masse et l’initiative d’éradication de la Poliomyélite ✝️ Vous avez au moins 2 années d’expérience dans la gestion de la logistique du programme élargi de <<vaccination >> de routine ? ✝️ Vous avez une expérience dans la formation des adultes ? ✝️ Vous maîtrisez l’outil informatique, notamment les logiciels Excel, Word, PowerPoint et la navigation internet ? ✝️ Vous maîtrisez les outils logistiques du PEV, GEV, SMT, DVD-MT, Epi-Forecasting-Tool, outil inventaire CDF ✝️ Vous avez une connaissance du système de santé Tchadien ?
Cette opportunité pourrait vous intéresser.
La consultation est prévue pour d’une durée de 3 mois à plein temps, avec une estimation du nombre total de jours de travail sur 3 mois sur la base de 21 jours de travail/mois.
Lieu de travail: République du Tchad dans chacune des 10 provinces prioritaires
L’UNICEF a consacré + de 75 ans à améliorer la vie des enfants et de leurs familles. L’UNICEF estime que tous les enfants ont le droit de survivre, de s’épanouir et de réaliser leur potentiel au profit d’ un Monde Meilleur. Dans 190 pays et territoires, UNICEF travaille pour chaque enfant, partout, chaque jour, afin de construire un Monde Meilleur pour toutes et tous. Et UNICEF n’abandonne jamais…. Pour chaque enfant, la santé….