MOROCCOCANNA: Un opérateur socialement et éthiquement engagé

Le développement de la filière médicale du cannabis au Maroc se confirme de jour en jour. Une dynamique qui permet d’ores et déjà d’améliorer les revenus et de stimuler l’activité des agriculteurs de cette filière. Moroccocanna est un opérateur qui s’engage dans cette filière strictement encadrée et réglementée. L’entreprise est, en effet, en pole position dans ce secteur. Elle se dédie à la production de produits cannabinoïdes de très haute qualité, cultivés et transformés au Maroc. Guidé par les principes de qualité, d’innovation et de durabilité, l’opérateur œuvre à offrir des produits naturels et authentiques dans le strict respect des normes officielles.

Moroccocanna : des valeurs partagées

Un riche héritage marocain et une expertise pointue dans la culture du cannabis caractérisent le travail de Moroccocanna. Combinant des traditions séculaires et des pratiques agricoles modernes pour produire des produits cannabinoïdes de premier choix, l’engagement de l’entreprise pour une qualité et une authenticité constantes guide l’ensemble de sa chaîne de valeur, de la semence à la récolte, en passant par la transformation.

La commercialisation des produits Moroccocanna est déjà opérationnelle auprès des professionnels de ce secteur. La gamme des produits inclut notamment diverses huiles de CBD, des résines, des fleurs, de la biomasse isolée et d’autres dérivés du cannabis. Le catalogue de Moroccocanna est étendu et répond aux attentes des distributeurs. Chaque produit est testé avec rigueur conformément aux normes internationales établies en la matière, garantissant une expérience hautement sûre et efficace pour les clients.

Produits commercialisés par Moroccocanna

Moroccocanna propose un éventail de produits issus de cannabinoides et ses dérivés dont : FLEUR, RÉSINE, POLLEN, ISOLAT, BIOMASS, HUILE, PRODUITS COSMÉTIQUES, PRODUITS ALIMENTAIRES

Moroccocanna : des ambitions très fortes

À préciser que Moroccocanna adhère au principe des pratiques agricoles durables et respectueuses de l’environnement. L’opérateur travaille en étroite collaboration avec les communautés locales et les agriculteurs afin de promouvoir des systèmes de culture responsables qui préservent les ressources naturelles.

Entreprise innovante autant que responsable, Moroccocanna investit dans la recherche et le développement pour améliorer sans cesse ses produits et ses process. Elle croit également à la nécessité de redonner de l’importance aux communautés locales, à travers des initiatives sociales et économiques, ce qui en fait un opérateur socialement et éthiquement engagé.

La part de marché visée par Moroccocanna n’est pas encore déterminée, mais d’ores et déjà l’entreprise se positionne en tant qu’acteur-clé de l’écosystème marocain sur ce marché. Elle œuvre à profiter de l’émergence de ce marché et de son futur prometteur pour en être une locomotive au niveau national, mais aussi international.

Cette ambition se traduit d’ores et déjà par l’importance de l’effort d’investissement programmé en matière de production et de transformation. L’enveloppe prévisionnelle est, en effet, de plus 3 milliards de DH, ce qui en dit long sur la dynamique annoncée de Moroccocanna sur son marché. À l’export, les principaux débouchés ciblés à l’international sont les deux périmètres géographiques les plus importants au monde dans cette activité : l’Europe et les États-Unis, en l’occurrence.

On ne saurait occulter le volet de l’engagement socio-économique de l’entreprise ! Il existe en effet une Charte Éthique qui encadre le travail de Moroccocanna avec les producteurs. «Nous souhaitons mettre en avant l’humain et la préservation de l’environnement. D’où notre cahier des

charges et nos protocoles tournés vers la pérennité et le respect de chaque acteur de la chaîne de valeur. Les agriculteurs sont mis à l’honneur. C’est pourquoi notre traçabilité de produit ne représente pas seulement un suivi, mais une histoire derrière chaque produit. L’histoire de l’agriculteur sera associée au produit final pour permettre au consommateur de mettre un visage et une histoire de vie derrière ce qu’il consomme !», explique-t-on auprès du top-management de Moroccocanna.

Megan Valère SOSSOU




2e édition de la Conférence Africaine sur la Réduction des Risques en Santé au Maroc: Modèle de coopération internationale et intersectorielle pour la santé en Afrique

Le lancement officiel de la 2e édition de la Conférence Africaine sur la Réduction des Risques en Santé a eu lieu ce 28 septembre 2023 au palais des congrès Mansour Eddahbi de Marrakech.

Un événement honoré par la présence du Chef du Gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, du Ministre de la Santé et de la Protection Sociale, le Pr Khalid Ait Taleb, ainsi que du Ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Durable et des Eaux et Forêts, le Pr Mohammed Sadiki.

Aziz Akhannouch

Dans un discours d’ouverture plein de conviction, Aziz Akhannouch, Chef du Gouvernement marocain, a exprimé son profond respect pour l’engagement des pays africains en matière de réduction des risques pour la santé. Il a souligné la nécessité de la stratégie de prévention et de réduction des risques pour faire face aux défis de l’insécurité alimentaire, de la qualité des ressources en eau et de la crise climatique. Il n’a pas manqué d’appeler à la synergie d’efforts et à la mise en valeur des expertises africaines pour relever ce défi.

Une préoccupation partagée également par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lors de sa 72e Assemblée Générale, mettant en avant la nécessité d’une collaboration intersectorielle pour la protection du secteur de la santé et la promotion des pratiques écologiques.

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus

C’est pourquoi, le Directeur Général de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exprimé son soutien à cette initiative du Maroc. Par le biais d’une vidéo projetée aux parties prenantes à la conférence, il a déclaré : « J’encourage vivement l’initiative du Maroc visant à fournir une plateforme multisectorielle africaine pour la santé publique et la prévention des risques. »

Cette conférence internationale rassemble de nombreuses personnalités éminentes d’Afrique et d’autres régions du monde, notamment des ministres, des ambassadeurs, des experts, des personnalités scientifiques et politiques, ainsi que des représentants d’organisations internationales non gouvernementales. Elle offre une plate-forme exceptionnelle pour l’échange d’informations, d’expériences et de perspectives en matière de réduction des risques pour la santé, tout en abordant les enjeux liés à l’eau, à l’environnement et à leur impact sur la sécurité alimentaire et la santé en Afrique.

Pour rappel, cette conférence vise à créer un cadre africain solide, basé sur les expériences des nations africaines et les idées d’experts en santé publique. Elle se concentre sur la mise en place de mesures préventives efficaces pour atténuer les effets des crises humaines, sociales, politiques et économiques, avec pour objectif ultime le développement d’une politique de santé commune pour faire face aux risques et aux crises émergents.

Megan Valère SOSSOU




Sauver des vies en période de catastrophes : l’expertise du Dr. Diego Joaquin Verrastro, médecin urgentiste

Au cœur de la table ronde consacrée aux « Catastrophes naturelles : Réduction des risques et gestion des urgences », en marge de la 2e Conférence Africaine sur la Réduction des Risques en Santé, le Dr. Diego Joaquin Verrastro, éminent chirurgien généraliste spécialisé dans la médecine d’urgence de l’Argentine, a partagé son expérience avec un parterre d’acteurs nationaux et internationaux.

Dr. Diego Joaquin Verrastro

Parlant de la gestion des catastrophes, le Dr. Verrastro a dans son intervention déclaré : « La planification et la préparation sont essentielles. Les plans irréalistes sont voués à l’échec, c’est pourquoi nous devons nous exercer avant que la catastrophe ne survienne. » Si la médecine d’urgence vise à sauver un maximum de vies lors de situations de catastrophe, ces opérations ne sont pas sans l’implication de tous les acteurs de la chaine. Pour Dr Diego Joaquin Verrastro, il est impératif d’impliquer toutes les parties prenantes dans la gestion des catastrophes avant leur survenue, en veillant à ce que les processus décisionnels soient clairs.

Il a également mis en avant l’importance de la préparation des secouristes, en dépit de l’impossibilité de prédire les catastrophes naturelles. Les médecins ne sont souvent pas familiers avec les conditions de travail en plein air, dans des environnements incendiaires ou inondés, qui sont des conditions extrêmes. Selon lui, les formations des agents doivent prendre en compte ces réalités sur le terrain, et il est nécessaire d’élargir la formation à toutes les parties prenantes.

Le Dr. Verrastro a insisté sur la nécessité de prendre des décisions rapidement lors de situations d’urgence, sans tarder. Il a souligné la différence entre l’urgent et le moins urgent, rappelant qu’il ne faut jamais improviser lors de catastrophes naturelles.

Retenons que Dr. Diego Joaquin Verrastro a plaidé pour une préparation rigoureuse afin de réduire les risques dans un laps de temps très court. Il a rappelé l’importance de la planification, de la préparation et de la coordination de tous les acteurs impliqués dans la gestion des catastrophes naturelles. Ses paroles ont résonné comme un rappel de l’urgence de mieux nous préparer pour faire face aux défis inévitables que présentent les catastrophes naturelles.

Megan Valère SOSSOU




1ère Table ronde sur les catastrophes naturelles : l’émouvant discours d’ouverture du Pr Saaid Amzazi

Entre Solidarité nationale et reconstruction, le Maroc se relève après le séisme du 08 septembre dernier.

En marge de la 2e édition de la Conférence Africaine sur la réduction des risques en santé, une table ronde spéciale a rassemblé d’éminents experts autour du thème « Catastrophes naturelles : Réduction des risques et gestion des urgences ». Le panel a été présidé par le Pr Saaid Amzazi du Maroc, qui est revenu sur le séisme dévastateur ayant secoué la région du Haut Atlas, au sud de Marrakech, le 8 septembre dernier.

Pr Saaid Amzazi

En effet, le Professeur a rappelé l’ampleur de la catastrophe, mettant en exergue le fait que le séisme, d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter, a entraîné la perte tragique de près de 3000 vies humaines et blessé plus de 5600 personnes. Cette catastrophe a ravagé de nombreuses régions montagneuses du Haut Atlas, touchant de plein fouet des populations déjà vulnérables et isolées, engendrant ainsi une crise humanitaire déchirante qui a particulièrement touché les enfants et les écoles de la région a-t-il affirmé. Au cours de son discours, il n’a pas manqué d’exposer une série de décisions audacieuses prises pour répondre à cette tragédie.

Face à un public composé de représentants nationaux et internationaux, Saaid Amzazi a souligné la nécessité de la solidarité nationale et de la reconstruction, tout en mettant en avant l’importance de préserver l’identité culturelle profondément enracinée dans les régions touchées.

Des mesures prises par le gouvernement marocain

Le Professeur en sa qualité du président de la séance a mis en lumière les mesures immédiates prises par le gouvernement marocain sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Il est à noter que les Forces Armées Royales, les autorités locales et les équipes de la protection civile ont été mobilisées avec célérité pour coordonner les opérations de sauvetage et d’évacuation des zones sinistrées. Un approvisionnement en eau, en vivres, en tentes et en couvertures a été mis en place, même dans les zones les plus reculées, grâce à la mobilisation d’hélicoptères de l’armée.

Le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale a pris en charge rapidement les blessés, garantissant une réponse médicale efficace, tandis que le gouvernement a décrété un deuil national de trois jours et a organisé la prière de l’absent (Salat Al Ghaib) dans toutes les mosquées du Royaume en mémoire des victimes.

Le Ministère de l’Éducation Nationale a assuré la continuité pédagogique des élèves touchés par la catastrophe en mettant en place des classes temporaires dans les zones sinistrées, prenant également en charge les enfants orphelins qui bénéficieront du statut de pupilles de la nation.

Reconstruction et reprise économique

Le discours du professeur a ensuite abordé les plans ambitieux de relogement et de reconstruction, qui représentent un défi de taille dans cette région montagneuse accidentée. Il a souligné l’importance de respecter les caractéristiques architecturales uniques de ces régions tout en adoptant des normes parasismiques rigoureuses pour les nouvelles constructions. La participation active des populations locales et l’utilisation de matériaux locaux ont été mises en avant comme des éléments cruciaux de ce processus de reconstruction.

Sur le plan financier, a-t-il chiffré, le gouvernement a alloué un budget considérable de 120 milliards de dirhams sur cinq ans pour la réhabilitation, le développement et la résorption des déficits sociaux dans les zones touchées.

Concernant la reprise économique, Saaid Amzazi a souligné la nécessité de transformer cette épreuve en une opportunité en valorisant les régions sinistrées, notamment par le biais du tourisme durable et en préservant le patrimoine culturel unique de ces régions.

En raison de l’expertise avérée des divers intervenants à la table ronde, le Président de cette table ronde inaugurale est resté convaincu que des recommandations pertinentes émergent des échanges entre les éminents scientifiques et specialistes présents.

Il s’agit de Sanaa Sayegh (Maroc), Wessam Mankola (Éthiopie), le Colonel Zineddine Ammamou (Maroc), Ali Ardalan (Égypte), Edward Wollants (Salvador), Solomone Rataemane (Afrique du Sud), Patrick Mateta (Zimbabwe), Daouda Diouf (Sénégal), Hassan Ibouh (Maroc), Chiara Dimla (Philippines), Ahmed Benlakhdim (Maroc), Ertugrul Taciroglu (USA), Diego Verrastro (Argentine), Avraham Rivkind (Israël), Recep Akdag (Turquie), et avec la précieuse contribution de la Docteur Sara Touirsi en sa qualité de Secrétaire de session, ainsi que du Docteur David Khayat (France) modérateur, et de la Docteur Daniela Munene du Kenya.

Megan Valère SOSSOU