Recrutement de 64 profils dans la zone sanitaire Bèmbèrèkè – Sinendé
Dans le but de renforcer l’effectif de la zone sanitaire Bembèrèkè – Sinendé en personnel qualifié, suffisant et disponible, le bureau de zone lance le recrutement de 64 personnes. Il s’agit des Commis de Pharmacie, de caisse, des Aides-Soignantes, Secrétaires des services Administratifs, des statisticiens épidémiologistes, technicien de laboratoire, Infirmiers, sage-Femme et Médecin diplômé d’Etat.
Les dossiers de candidature sont attendus au Secrétariat du Bureau de Zone de Bèmbèrèkè – Sinendé au plus tard le vendredi 24 Avril 2023.
Interruption Volontaire de Grossesse au Bénin: le gouvernement fixe les conditions
Le Conseil des ministres du Bénin a pris une décision importante en ce qui concerne l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) lors de sa réunion du mercredi 12 avril 2023. Un décret régissant les conditions d’application de cette pratique a été adopté. Désormais, seuls les médecins, les sages-femmes et les infirmiers dûment habilités pourront pratiquer l’IVG dans des formations sanitaires publiques ou privées. Les établissements du secteur privé devront être agréés par le ministre de la santé et remplir des conditions techniques spécifiques.
En outre, le décret impose aux établissements de santé de fournir une prise en charge psychologique et sociale de la patiente avant et après l’intervention. Le secret professionnel est également requis pour tous les intervenants dans le traitement des demandes, et la clause de conscience est garantie pour ceux dont les convictions religieuses ou philosophiques les empêchent de participer à cette pratique.
Le décret exige également que les risques associés à chaque procédure abortive soient exposés à la patiente, quelle que soit la raison de la demande d’IVG. Le consentement éclairé, libre et renouvelé de la patiente est également requis avant toute intervention.
Le ministre de la santé a pour mission de faire une bonne vulgarisation de ce décret afin d’assurer une application efficiente de cette pratique. Cette décision représente un pas important vers la garantie de la santé reproductive des femmes au Bénin.
Megan Valère SOSSOU
Lancement officiel de Bénin Santé 2023 par le ministre de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN
La troisième édition de Bénin Santé a été officiellement lancée ce vendredi 14 avril 2023 au palais des congrès. Une grande rencontre à laquelle prennent part d’importantes personnalités et acteurs du monde sanitaire du Bénin, de la sous-région et de l’Europe. Le lancement officiel a été prononcé par le ministre de la Santé, Professeur Benjamin HOUNKPATIN, Parrain de l’évènement.
C’est un rendez-vous exceptionnel post covid-19 de donner et du recevoir à en croire la Vice-présidente de la PSSP dans son mot de bienvenue aux participants et aux invités de marque. En exhortant les différentes parties prenantes à passer en beauté les prochains jours avec plus de participation dans les ateliers, master class, formation pour un partage d’expérience optimal, elle n’a pas manqué de remercier les différents partenaires et sponsors de l’événement.
Dr Clare OMATSEYE, Présidente de la Fédération Ouest Africainedes Alliances du Secteur Privé de la Santé s’est montrée très émue de la forte mobilisation des acteurs du secteur sanitaire du privé et du public Béninois. Elle n’a pas manqué d’adresser ses félicitations et encouragements à l’endroit de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé (PSSP) pour le succès dans l’organisation de Bénin Santé 2023.
La Représentante Résidente de l’OMS au Bénin Dr Renée Tania BISSOUMA-LEDJOU a quant à elle, appelé les acteurs à une franche et transparente collaboration entre acteurs du secteur sanitaire privé et avec les acteurs du secteur public. Elle a réaffirmé la disponibilité permanente de son institution à être du côté du gouvernement, de la PSSP pour atteindre la couverture sanitaire universelle.
L’importante annonce de l’Ambassadeur des États-Unis près le Bénin
Tout comme l’OMS, l’USAID fait partie des fidèles partenaires de Bénin Santé, une initiative qui offre de nombreuses opportunités aux acteurs du secteur sanitaire privé et public pour accroître la résilience à travers le renforcement du système sanitaire béninois. Dans ce cadre et en étroite collaboration avec la PSSP, l’USAID a mis en place un réseau de jeunes logisticiens qui œuvrent au quotidien pour le renforcement de la chaîne d’approvisionnement au niveau communautaire.
Pour Brian SHUKAN, Représentant des États-Unis près le Bénin, cet engagement aux côtés des acteurs du secteur sanitaire privé au Bénin témoigne de la disponibilité du gouvernement américain à accompagner le renforcement le système de santé du Bénin. C’est pourquoi il annonce le gouvernement américain sélectionne actuellement des institutions financières au Bénin pour fournir un garanti de prêt bancaire de 20 millions de dollars US pour faciliter l’achat des équipements dans le secteur privé de la santé en garantissant la moitié du prêt aux petites entreprises qui fournissent des solutions renforçant le système de santé pour le rendre plus résiliente.
En lançant officiellement les hostilités de la troisième édition de Bénin Santé, le ministre de la Santé dit reconnaître le rôle du secteur sanitaire privé sur l’échiquier national pour l’offre des soins aux populations en zone urbaine, périurbaine et rurale.
« Nous appréhendons à sa juste valeur toute la chance que notre système de santé a d’avoir un peu plus de la moitié des besoins en soins de santé des populations comblés par le secteur privé. » C’est une force dont il faut saisir la portée, dit-il en invitant à la veille d’optimisation en s’assurant davantage de la qualité et de la sécurité des soins.
Comptant sur la volonté des acteurs, il espère des travaux de Bénin Santé 2023 que les acteurs puissent sortir plus ragaillardis, plus combatifs, plus motivés pour un accès équitable des béninois à des soins de qualité. La coupure symbolique du ruban a marqué l’ouverture officielle du salon médical, l’une des quatre activités au menu de cette nouvelle édition de Bénin Santé.
Megan Valère SOSSOU
L’OMS Bénin et le Ministère de la Santé organisent une vaste campagne de dépistage du diabète et de l’hypertension artérielle
Pour commémorer les 75 ans de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le bureau de l’OMS au Bénin et le Ministère de la Santé ont collaboré pour mettre en place une vaste campagne de dépistage du diabète et de l’hypertension artérielle, ainsi que d’autres facteurs de risque, dans trois départements du Bénin : l’Atacora, la Donga et le Mono. Cette campagne se déroulera du 11 au 15 avril 2023 et vise à encourager la population à se rendre dans les centres de santé, les centres de jeunes et les espaces publics pour bénéficier de ces services gratuits.
Megan Valère SOSSOU
Bénin Santé 2023 : la PSSP annonce une troisième édition riche en activités
En prélude à l’organisation de la 3e édition de Bénin Santé 2023, la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin (PSSP) a tenu ce mardi 11 avril 2023, une conférence de presse à son siège. L’objectif est de donner un avant-goût des activités qui vont meubler cette nouvelle édition de l’initiative lancée depuis 2019.
La troisième édition de Bénin Santé se déroulera du 13 au 15 avril à Cotonou au palais des congrès. Organisée avec le soutien du gouvernement à travers le ministère de la santé cette édition sera axée autour du thème, Contribution du secteur sanitaire privé au renforcement du système sanitaire pour accroitre la résilience : par quels piliers commencer ?
A l’ouverture de la conférence de presse, Béatrice Radji, Présidente de la PSSP, a rappelé l’importance de la création de cette organisation faitière qui s’est donnée pour mission de défendre les intérêts du secteur privé de la santé et d’être un interlocuteur valable auprès du ministère de la Santé. La collaboration public-privé est nécessaire pour améliorer le système de santé béninois a-t-elle souligné.
Latif MOUSSE, Président de l’ACPB en tant que président du comité scientifique est revenu sur les tenants et aboutissants du thème retenu. Il a pour sa part invité à une grande mobilisation pour le renforcement du système sanitaire privé du Bénin en particulier celui du système sanitaire privé.
Trois jours pour quatre grandes activités
Plusieurs activités sont au menu de ce grand rendez-vous, il s’agit selon Pascal Fafeh Secrétaire Exécutif de la PSSP, d’abord d’un symposium qui regroupe les communications scientifiques relevant du domaine de la santé. Ensuite, les formations Master Class, initiées pour renforcer la capacité des acteurs du secteur privé, public et autres acteurs paramédicaux. Puis, le salon médical pour la promotion des équipements médicaux et enfin le Hackathon qui servira de cadre dans la promotion des start-ups en santé et le développement des solutions technologiques.
“Bénin Santé est un évènement qui offre beaucoup d’opportunités pour beaucoup de communication a t-il souligné en ajoutant que l’évènement abrite aussi un atelier spécifique avec les centres de formation universitaire sur l’importance de l’introduction de la logistique de santé dans le curriculum de formation en matière de logistique en génréral.
Des activités alléchantes qui ne se feront pas sans la contribution de l’Association des Professionnels de la Dristribution des Dispositifs Médicaux. Elle entend exposé de nouvelles solutions liées aux problemes de santé dans le but d’améliorer le plateau technique des hôpitaux et la qualité des soins de santé.
Francis DEGBELO, Trésorier Général de la PSSP, n’a pas manqué de remercier les partenaires, les donateurs, les contributeurs en particulier le gouvernement du Bénin à travers le Ministère de Santé, l’USAID à travers la structure PSHPA, MTN Bénin et Bénin Santé Plus.
Rappelons que plus de 300 participants et 1000 visiteurs venus du Bénin, de la France et des autres pays d’Afrique sont attendus à ce carrefour, symbole de la réussite du partenariat public-privé promu au Bénin par la PSSP. Elle invite à cet effet, à une participation massive des acteurs du secteur privé et public ainsi que de la population béninoise.
Evélyne S. KADJA
Santé communautaire au Bénin: Recrutement d’agents enquêteurs
La nouvelle politique Nationale de la Santé Communautaire adoptée par le gouvernement du Bénin est mise en œuvre par la Mairie de Dangbo, avec l’appui financier du Projet de Préparation et de Riposte à la COVID-19 au Bénin (PPRC). Dans ce cadre, la mairie a lancé un appel à candidatures pour le recrutement de 28 agents enquêteurs chargés de recenser les ménages dans les sept arrondissements de la commune de Dangbo.
Accès à l’eau potable au Bénin: les faux pas de la SONEB qui retardent l’atteinte de l’ODD 6
Depuis 1960, qu’elle a été créée dans le but de fournir de l’eau potable à la population béninoise, la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) rencontre de nombreux problèmes qui entravent sa mission et la qualité des services qu’elle fournit. Malgré ses efforts pour améliorer la situation, de nombreuses zones rurales et urbaines continuent par exemple de souffrir d’un manque d’eau potable. Avec ses infrastructures souvent vétustes et mal entretenues, elle peine à répondre promptement aux alertes de dépannage.
A Abomey-Calavi, la cité-dortoir au sud Bénin, il fera bientôt deux mois que l’eau potable de la SONEB coule à flots dans la nature après une défaillance du matériel dans une maison avant le restaurant Grand Café en venant de Cotonou. Les multiples démarches engagées à l’endroit de la Société Nationale des Eaux du Bénin, service de Calavi pour résoudre la situation sont restées stériles. La réponse qui a été servie témoigne du manque de professionnalisme longtemps décrié au sujet de cette société nationale.
Les agents rencontrés avouent n’avoir pas les matériels nécessaires pour résoudre le problème. Un fait qui suscite bien des questionnements que seules les autorités du secteur peuvent apporter des réponses adéquates. Ces agents ont préféré utiliser du caoutchouc pour arrêter sans y arriver, la fuite des eaux du tuyau. Un vrai gâchis aux yeux des riverains alors que dans d’autres contrées du Bénin, des populations doivent courir d’après l’eau potable, et même d’après l’eau souillée stagnante dans des creux de terre aux allures minières.
C’est le cas des populations de Sakabansi dans la commune de Nikki où dans une vidéo publiée sur le réseau social Facebook, on peut voir des populations, malgré elles, à la recherche de l’eau malpropre. Au Bénin, les problèmes liés à la disponibilité de l’eau en quantité et en qualité ne se posent pas qu’en milieu rural.
À Sèmè-Kpodji en février 2023, il y a eu fréquemment des ruptures d’eau potable. Cette commune, pas les moindres au Bénin en termes d’industrie est régulièrement privée d’eau par la SONEB. Une triste réalité qui perdure depuis des années. La SONEB s’est toujours montrée incapable même avec un petit message de communiquer avant, pendant et après sur les causes de telles coupures intempestives.
Eau potable ! Absente !
En mars 2023, c’était le comble au niveau des consommateurs de la SONEB. Pendant que le ministre, le Directeur Général et certains cadres du secteur de l’eau étaient présents à la Conférence des Nations Unies sur l’eau à New York, aux États-Unis, l’eau par contre était absente dans les robinets de certaines populations du Bénin.
C’est le cas dans les résidences universitaires, à l’Université d’Abomey-Calavi où l’eau n’était pas présente. Comme à l’accoutumée, aucune note de la SONEB n’a annoncé une absence d’eau.
Le 23 mars, Christ Boris M. dénonçait une privation d’eau potable au lendemain de la célébration de la journée mondiale de l’eau. À Cotonou, à Calavi en passant par Dassa Zoumè, Parakou et Djougou, le mois de mars a été profondément perturbé dans la fourniture d’eau potable aux populations.
Ni la célébration de la journée mondiale de l’eau, ni la participation du Bénin à une grande rencontre internationale sur l’eau n’ont motivé les agents de la SONEB à fournir de l’eau en quantité et en qualité aux populations.
Selon des consommateurs que nous avions interviewés, la SONEB est l’une des sociétés Nationales entièrement à part au Bénin. « Quand on leur doit des factures, leurs services coupures connaissent bien nos adresses et viennent nous couper. Mais pas, quand il faut faire diligence pour dépanner » explique Marc K. Des faits pour lesquels la SONEB commence à gagner des trophées du bon mauvais élève.
Selon le Rapport Statistiques et Investigations du mois de février 2023 de l’Association Béninoise Eau et Énergies- ABEE, les statistiques ne sont pas favorables à la SONEB en matière de communication et de fourniture d’eau potable. Le rapport signale le silence coupable des diverses autorités sur la question des coupures d’eau, de compteurs volés et de mauvaise qualité de l’eau à des endroits donnés.
Du professionnalisme du personnel à la qualité des services proposés, il ressort que la SONEB est loin de satisfaire les engagements en matière d’atteinte de l’objectif 6 du développement durable. Alors pour résoudre ces problèmes, la SONEB doit améliorer la qualité de ses infrastructures et former ses employés pour améliorer la qualité des services fournis. Elle doit également garantir que l’eau potable soit accessible à tous conformément aux engagements pris par le gouvernement béninois à l’issue des grandes rencontres internationales auxquelles les cadres du secteur se pressent toujours à se présenter.
Megan Valère SOSSOU
Lutte contre la tuberculose: l’inquiétante augmentation des cas au Bénin
La tuberculose est une maladie infectieuse qui touche principalement les poumons, mais qui peut également affecter d’autres parties du corps. Bien que la tuberculose soit curable et que des traitements efficaces soient disponibles, elle reste une maladie majeure en Afrique, où elle est souvent associée à la pauvreté, à la malnutrition et à des conditions de vie insalubres.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique est la région du monde la plus touchée par la tuberculose, avec environ 2,8 millions de cas de tuberculose signalés chaque année. Les pays les plus touchés sont l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Tanzanie, l’Ouganda et le Kenya. De plus, la tuberculose est souvent associée à d’autres maladies infectieuses, telles que le VIH/sida, qui peuvent affaiblir le système immunitaire et rendre les personnes plus vulnérables à la tuberculose.
La situation de la tuberculose en Afrique est complexe et multifactorielle. Les facteurs de risque comprennent la pauvreté, la malnutrition, les mauvaises conditions de vie, l’exposition à la fumée de bois, la faible utilisation des services de santé et le manque de financement pour les programmes de prévention et de traitement de la tuberculose.
En réponse à cette situation, les gouvernements africains et les organisations de santé travaillent à renforcer les programmes de prévention et de traitement de la tuberculose. Des efforts sont également en cours pour renforcer les systèmes de santé et améliorer l’accès aux soins de santé de qualité pour les personnes touchées par la tuberculose.
L’état de la lutte au Bénin
Au Bénin, quelques 4.184 cas de tuberculose, toutes formes confondues, ont été dépistés en 2022 selon les déclarations du ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin. S’exprimant à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, Benjamin Hounkpatin a fait observer que ce nombre de cas de tuberculose dépistés en 2022 était en augmentation de 11 % et de 5 % respectivement par rapport à 2021 et 2020.
Par ailleurs, a-t-il expliqué, 96 % des patients tuberculeux ont été testés pour le VIH en 2022, avec 14 % revenus séropositifs dont 97 % mis sous antirétroviraux. Toutefois, a-t-il poursuivi, le taux de décès reste stationnaire à 6 % parmi les patients tuberculeux de façon générale.
Rappelons que la politique du gouvernement béninois dans la lutte contre la tuberculose vise, entre autres, à optimiser le dépistage de la tuberculose notamment parmi les populations les plus vulnérables que sont les personnes vivant avec le VIH, les diabétiques, les personnes privées de liberté, les enfants et les femmes enceintes.
Enfin, il est également important de souligner que la tuberculose est souvent stigmatisée dans la plupart des pays africains, ce qui peut décourager les personnes touchées de chercher un traitement. Pour lutter contre cette stigmatisation, il est important de sensibiliser l’opinion publique à la tuberculose et d’encourager la participation communautaire dans la lutte contre la maladie. Sans quoi, la tuberculose restera une maladie majeure en Afrique, avec ses conséquences sanitaires et économiques importantes.
Megan Valère SOSSOU
Health in the world: Let’s not be afraid
Three years ago, the year 2020 seemed quiet and the bell had just rung for the last time in the achievement of the seventeen (17) Sustainable Development Goals by the year 2030. The world was suddenly weakened by an infectious disease, Covid-19, which appeared like a thunderclap in a serene sky.
We had entered without prior warning into an unprecedented crisis, not because of a third world war, even if today it is mentioned in the ‘lodges’ that govern us because of the Russia-Ukraine war, nor because of a new stock market crash, nor even because of American-Sino-Russian rivalries, but because of a virus. A « small » virus, in fact, is always small, coming from the land of the rising, in the city of Wuhan, now famous and known to all, in the province of Hubei in China.
This virus had sent the world into a pandemic. The world was gripped by panic, nations cowering to more sovereignty, and international organizations, including the UN, were stunned. The political and socio-economic impacts were severe and are still felt today with rising poverty. They are due less to the virus itself, but to the selfish management of the crisis.
The vaccine, which should have been a blessing for humanity, was developed in less than a year. A record in the history of medical research. This achievement triggered another battle, one that has become a tussle for power and money. The competition has been fierce between the powerful and the great powers. This vaccine has been controversial and the future will soon tell because the results of clinical studies will surely be known in 2023 as to its effectiveness on transmission, morbidity, and mortality.
Let’s get together
In a world that is weakened, divided, distraught, and lacking in kindness, inclusive diversity is becoming an emergency for everyone, here and elsewhere. Exclusion, an evil of our society, was mentioned in its social use in the post-industrial 1980s. The response in the 2000s gave rise to the concept of inclusive diversity. This concept is increasingly being taken over by the private sector and governments, who are competing for leadership and marking their footprints with labels and charters as if it were a ‘Fashion Week’.
Beyond the indispensable need for inclusive diversity related to race, gender, disability, generational, and culture, various minorities including the LGBT community and beyond, all those in their family, their community, their society, their country, and in the world who are, by looking at them or by pointing a finger, relegated to the second rank for reasons related to a difference
Inclusive diversity must therefore be a profound consideration of differences, equal opportunities, shared spaces, opportunities, and responsibilities. This is the greatest wealth of humanity and inclusion is an opportunity for the positive evolution of our species because it allows each person to be who he or she is and to give the best of him or herself.
In this great global village, the common mode of operation acceptable to everyone must be beneficial to all in « togetherness » in a globalized social bond with our common mother, planet earth.
This social bond which encompasses inclusive diversity must be considered as a collective responsibility because each individual must be regarded, not as a target for the actions and directives of those in power, of the strongest and richest groups, of the « dominant », but as a social actor in a more united, more fraternal world to be built together, today and tomorrow, with respect for differences.
The WHO is slowly announcing the end of the Covid-19 pandemic, but we must remain vigilant, because the world is still facing other challenges, including that of a more responsible way of life in order to feed humanity, live and age in good health, succeed in the ecological and energy transition, to preserve and share the wealth and, above all, to live together as equals, free and brothers.
Let’s fight for Equity and dignity
Our world is characterized by a crisis of confidence between each other, a crisis of fraternity, a crisis of solidarity between those who have and those who survive each day, a crisis of belonging to the same Nation, to the same Planet, a spiritual crisis in faith in Man, in the Republic and in God. First and foremost, we must work together to bridge the gap that is widening every day between us, through respect for the dignity of others. A crisis is a turning point of a cycle, almost always temporal, even if it can lead to dramatic consequences for man and society.
Let us look together in the same direction, put our energies together and invest together in solving the ills that plague our society and we will find the means to overcome all the challenges, including conflicts, wars, crises of all kinds, racism, exclusion, poverty, violence against women and children, so that we can live together in a world that is suitable for all to live.
It’s all about you and I together fulfilling Martin Luther King’s dream of being able to transform the glaring discords into a beautiful symphony of brotherhood. Inclusive diversity can only be achieved if we all, here and elsewhere, put love and humility into being Men and Women equal and free in a world of peace. From Kant to Hugo to Rousseau, they described and identified a common feature of all conflicts: the exclusion and, above all, the latent contempt of others as another « self ». Saint Exupéry said, « He who differs from me, far from harming me, enriches me ».
A better world can only be created if diversity, equity and inclusion are at the heart of our collective ambition to belong to one world and one human species. It is by bringing together our different cultures, backgrounds, and perspectives that we will succeed in providing innovative solutions in many areas of men and women’ lives, including health, health for all is a fundamental condition for world peace and security; it depends on the closest cooperation of individuals and states according to the WHO constitution of 1946.
Thus, the fight for global and African health is a mission and the challenge today is to mobilize the world’s leaders. It is also a challenge for all that access to surgical, obstetric and anesthetic care is affordable, safe, and of high quality for five billion people. The challenge is even greater in Africa, for example, where 93% of the population has no access to surgery because the majority of basic hospitals lack electricity, running water, oxygen, staff, and internet in the 21st century. This exclusion is unacceptable in a resourceful world. We must give ourselves every opportunity to develop and release human potential for the good of humanity.
Docteur Pierre M’PELE KILEBOU
Santé dans le monde : N’ayons pas peur, rassemblons-nous
Il y a trois ans, l’année 2020 s’annonçait tranquille et la cloche du dernier tour de piste venait de sonner dans la réalisation d’ici à l’an 2030 des dix-sept (17) Objectifs du Développement Durable. Le monde s’était subitement affaibli par une maladie infectieuse, la Covid-19 apparue comme un coup de tonnerre dans un ciel serein.
Nous étions entrés sans avoir été prévenus dans une crise sans précédent, pas à cause d’une troisième guerre mondiale, même si aujourd’hui, on l’évoque dans les ‘loges’ qui nous dirigent du fait de la guerre Russie – Ukraine, ni d’un nouveau krach boursier, ni même à cause des rivalités américano-sino-russes, mais à cause d’un virus. Un « petit » virus, en réalité, il est toujours petit, venu du pays du levant, dans la ville de Wuhan, aujourd’hui célèbre et connue de tous, dans la province du Hubei en Chine.
Ce virus a fait entrer le monde dans une pandémie. Le monde touché était pris de panique, les Nations recroquevillées à plus de souveraineté, les organisations internationales, y compris l’ONU tétanisées. Les conséquences politiques et socio-économiques ont été considérables et sont encore ressentis aujourd’hui avec un accroissement de la pauvreté. Elles sont moins dues au virus lui-même, mais à la gestion égoïste de la crise.
Le vaccin, qui aurait dû être un bien de l’humanité a été mis au point en moins d’une année. Un record dans l’histoire de la recherche médicale. Cet exploit a déclenché une autre bataille dans celle devenue une question de pouvoir et d’argent. La concurrence a été ardue entre les puissants et entre les puissances. Ce vaccin a été l’objet de controverses et l’avenir nous le dira bientôt parce que les résultats des études cliniques seront sûrement connus en 2023 quant à son efficacité sur la transmission, sur la morbidité et la mortalité.
Rassemblons-nous
Dans ce contexte d’un monde affaibli, divisé, désemparé et en panne de bienveillance, la prise en compte de la diversité inclusive devient une urgence pour chacun et pour tous, ici et ailleurs. L’exclusion, un mal de notre société, est évoquée dans son usage social dans les années 1980 post industrielles. La riposte a engendré, dans les années 2000, le concept de diversité inclusive. Ce concept est vite accaparé par le secteur privé et les gouvernements qui se disputent le leadership et marquent leur empreinte avec des labels et des chartes comme s’il s’agissait d’une ‘Fashion Week’.
Au-delà, de l’indispensable nécessité de la diversité inclusive liée à la race, au genre, au handicap, au générationnel, au culturel, aux diverses minorités notamment à la communauté LGBT et au-delà, de tous ceux qui dans leur famille, leur communauté, leur société, dans leur pays et dans le monde sont, par un regard ou pointer du doigt, relégués au second rang pour des raisons liées à la différence.
La diversité inclusive se doit donc être une considération profonde des différences, l’égalité des chances, le partage des espaces, des opportunités et des responsabilités. C’est d’ailleurs la plus grande richesse de l’humanité et l’inclusion est une chance d’évolution positive de notre espèce parce qu’elle permet à chacun d’être qui – il ou elle – est, et de donner le meilleur de soi.
Dans ce grand village planétaire, le mode de fonctionnement commun acceptable par chacun se doit être profitable à toutes et à tous dans le « vivre ensemble » dans un lien social globalisé auprès de notre mère nourricière, commune à tous, la planète terre.
Ce lien social qui intègre la diversité inclusive doit être considéré comme une responsabilité collective parce que chaque individu doit être considéré, non pas comme la cible des interventions et des directives des gouvernants, des groupes des plus forts, des plus riches, des « dominants » mais comme un acteur social d’un monde plus solidaire, plus fraternel à construire ensemble, aujourd’hui et demain, dans le respect des différences.
L’OMS annonce à petits pas la fin de la pandémie de la Covid-19, nous devons rester vigilants, car le monde demeure néanmoins confronté à d’autres défis dont celui d’un mode de vie plus responsable pour nourrir l’humanité, vivre et vieillir en bonne santé, réussir la transition écologique et énergétique, préserver et partager la richesse et surtout vivre ensemble égaux, libres et frères.
Luttons pour l’équité et la dignité
Notre monde se caractérise par une crise de confiance entre les uns et les autres, une crise de fraternité, une crise de solidarité entre ceux qui ont et ceux qui survivent chaque jour, une crise d’appartenir à une même Nation, à une même Planète, une crise spirituelle dans la foi en l’Homme, en la République et en Dieu. Nous devons avant tout, ensemble, œuvrer à combler le fossé qui s’agrandit chaque jour entre nous, par le respect de la dignité de l’autre. Une crise est un moment de retournement d’un cycle, presque toujours temporel, même si cela peut entrainer des conséquences dramatiques sur l’Homme et la société.
Regardons ensemble dans la même direction, mettons ensemble nos énergies et investissons tous ensemble à résoudre tant de maux qui minent notre société et nous trouverons les moyens de relever tous les défis, y compris les conflits, les guerres, les crises de toutes sortes, le racisme, l’exclusion, la pauvreté, les violences faites aux femmes et aux enfants, afin de vivre ensemble dans un monde dans lequel il peut faire bon vivre pour chacun et pour tous.
Il s’agit pour nous, vous et moi, tous ensemble, de concrétiser le rêve de Martin Luther King, celui d’être capables de transformer les discordes criardes en une superbe symphonie de fraternité.
La diversité inclusive ne saurait se réaliser que si nous mettons chacun et tous, ici et ailleurs, de l’amour et de l’humilité afin d’être des Hommes et les Femmes soient égaux et libres dans un monde de paix.
De Kant à Hugo en passant par Rousseau, ils ont écrit et cerné un point commun à tous les conflits : l’exclusion et surtout le mépris latent d’autrui comme un autre « soi ». Saint Exupéry a dit « celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit ».
Un monde meilleur ne peut se créer que si diversité, équité et inclusion sont au cœur de notre ambition collective d’appartenir à un même monde et à même une espèce humaine. C’est en rassemblant nos cultures, nos origines et nos modes de pensées différents que nous allons réussir à fournir des solutions innovantes dans plusieurs domaines de la vie des Hommes et des Femmes, notamment dans la santé, celle de tous les peuples est une condition fondamentale de la paix du monde et de la sécurité ; elle dépend de la coopération la plus étroite des individus et des Etats selon la constitution de l’OMS de 1946.
C’est ainsi que le combat pour la santé dans le monde et en Afrique est un sacerdoce et le challenge d’aujourd’hui est celui de mobiliser les leaders de ce monde. C’est aussi un défi pour tous que l’accès des soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésique soient abordables, sûrs et de qualité pour cinq (05) milliards d’habitants. Ce défi est encore plus grand en Afrique où 93 % des populations n’ont pas accès à la chirurgie parce que la majorité des hôpitaux de base manquent d’électricité, d’eau courante, d’oxygène, de personnels, d’internet en ce 21e siècle. Cette exclusion-là est inacceptable dans un monde riche. Il nous faut nous offrir toutes les opportunités pour mettre en valeur et libérer le potentiel humain pour le bien de notre humanité.
Docteur Pierre M’PELE KILEBOU
Recrutement: l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé recherche 13 profils
L’Autorité de Régulation du secteur de la Santé est l’organe supérieur du secteur de la Santé. Elle a été officiellement installée le 12 septembre 2022 par le Président de la République. En vue de renforcer son Secrétariat Exécutif, elle lance le présent avis public à candidatures pour pourvoir aux postes ci-après :
1. Un (01) Responsable de la Cellule Administrative et Financière(R/CAF) ;
2. Un (01) Spécialiste en Économie et Statistique de la Santé ;
3. Un (01) Médecin Spécialiste en Santé Publique ;
4. Un (01) Spécialiste en Démarche Qualité et Gestion Documentaire ;
5. Un (01) Juriste, Expert en Droit de la Santé ;
6. Un (01) Spécialiste en Informatique ;
7. Un (01) Spécialiste en Gestion des Ressources Humaines ;
8. Un (e) (01) Secrétaire Particulier (êre) ;
9. Un (e) (01) Chef(fe) du Secrétariat Administratif ;
10. Un (01) Agent Comptable ;
11. Un (01) Chargé du Matériel, de la Logistique et de la Maintenance ;
12. Un (01) Agent de liaison ;
13. Un (01) conducteur de véhicule administratif
N.B. : Le masculin utilisé dans les intitulés ci-dessus est générique et ne signifie pas que les personnes du genre féminin sont exclues.
Ci-dessous la fiche descriptive des différents postes à pourvoir.
Peuvent faire acte de candidature les personnes remplissant les conditions suivantes :
• être de nationalité béninoise ;
• être fonctionnaire de l’Etat (FE) ou Agent contractuel de droit public (ACDP) ;
• être à plus de cinq ans de la retraite ;
• être de bonne moralité ;
• avoir une bonne connaissance du secteur de la santé ;
• avoir un casier judiciaire vierge ;
• ne pas avoir fait l’objet d’une sanction disciplinaire ou pénale ;
Paludisme : une étude scientifique révèle comment les moustiques choisissent les humains les plus savoureux
Une nouvelle étude scientifique publiée le 21 février 2023 par des chercheurs de Johns Hopkins Medicine explique pourquoi les moustiques choisissent de piquer certaines personnes. Afin de comprendre pourquoi les moustiques peuvent être plus attirés par un être humain que par un autre, les chercheurs de Johns Hopkins Medicine affirment avoir cartographié des récepteurs spécialisés sur les cellules nerveuses des insectes capables d’affiner leur capacité à détecter des odeurs particulièrement « accueillantes » de la peau humaine.
Selon Christopher Potter, Ph.D., professeur agrégé de neurosciences à la Johns Hopkins University School of Medicine, les récepteurs des neurones des moustiques jouent un rôle important dans la capacité des insectes à identifier les personnes qui présentent une source attrayante de leur repas, le sang. « Comprendre la biologie moléculaire de la détection des odeurs de moustiques est essentiel pour développer de nouvelles façons d’éviter les piqûres et les maladies onéreuses qu’elles provoquent », dit-il.
Les moustiques sont donc en mesure de faire la différence entre les animaux et les humains. Par conséquent, les moustiques peuvent faire la distinction entre les animaux et les humains. Ces nouvelles recherches pourraient conduire à la conception de produits plus efficaces pour repousser cet insecte.
Cette percée s’ajoute à des recherches antérieures montrant que les moustiques sont attirés par la température corporelle, le dioxyde de carbone et le groupe sanguin. Par exemple, les femmes enceintes ont une température corporelle plus élevée et exhalent 20 % de dioxyde de carbone en plus, ce qui attire deux fois plus de moustiques. Les personnes de type sanguin A ou O sont plus susceptibles d’être attaquées que les personnes de type B.
Megan Valère SOSSOU
AHAIC 2023 pour un accès équitable à la santé et la lutte contre le changement climatique
Avant leur participation à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA 78) et la 28e session de la Conférence des Parties (COP 28) qui auront lieu respectivement en mois de septembre et novembre prochains, les parties prenantes africaines dans le domaine de la santé, du climat et du développement se sont réunis à Kigali dans le cadre de la 5e édition de la Conférence Internationale sur l’Agenda de la Santé en Afrique (AHAIC, 2023). L’objectif de favoriser la collaboration régionale en créant une position unifiée sur l’action climatique et la résilience des systèmes de santé.
A cette occasion, le Dr Sabin Nsanzimana, Ministre de la Santé du Rwanda a déclaré « Si nous voulons répondre aux menaces émergentes à l’intersection de la santé et du changement climatique, les pays africains doivent présenter un front uni lors des forums mondiaux sur la santé et le climat. Nous devons avoir un message uni pour l’Afrique lorsque nous présentons nos demandes et nos exigences lors de UNGA78 et COP 28 car se sont les seules occasions qui nous permettront d’influencer les changements de politique mondiaux nécessaires pour répondre aux besoins des Africains »,
AHAIC offrira une plateforme pour approfondir l’Union africaine à un moment où on souffrait des effets de la pandémie de COVID-19 pendant trois ans et d’une récession mondiale, qui ont entraîné une augmentation du nationalisme dans les pays du Nord, privant l’Afrique du financement nécessaire pour l’adaptation et l’atténuation en matière de santé et de climat. L’événement abordera également les efforts fragmentés qui ont longtemps entravé les progrès holistiques sur le continent.
« Nous savons que les systèmes multilatéraux ne nous ont pas toujours donné une réponse équitable, et la pandémie de COVID-19 a servi pour rappeler du classement de l’Afrique dans la hiérarchie de la santé mondiale. Bien que nous reconnaissions que les pays africains doivent également prendre leurs responsabilités pour leur rôle d’investisseur dans leurs systèmes de santé, nous devons également reconnaître que les solutions africaines dirigées par l’Afrique pour les défis africains nécessitent encore un certain niveau de soutien mondial car il ne peut y avoir de sécurité sanitaire mondiale si l’Afrique continue d’être laissée pour compte », a déclaré le Dr Ahmed Ogwell Ouma, directeur par intérim des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).
Au cours de ces quatre jours, les décideurs politiques, les technocrates, les leaders d’opinion, les innovateurs, les chercheurs et la société civile exploreront comment les pays africains peuvent favoriser la coopération régionale en créant des lignes directrices, des structures de gouvernance et des procédures réglementaires communes pour harmoniser les systèmes de santé et les mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique à travers le continent.
Selon le Dr Githinji Gitahi, PDG du groupe, Amref Health Africa, « Pour que nous puissions créer un changement sanitaire durable en Afrique, nous devons établir des partenariats plus égaux et nous unir pour conduire un programme africain commun en matière de climat et de santé. Pour se faire, nous pouvons faire face à la double menace émergente des crises climatiques et des futures pandémies de manière plus durable, notamment en renforçant les soins de santé primaires et en agissant sur les déterminants sociaux de la santé qui ont un impact sur le bien-être des populations à travers le continent ».
Il ajoute que « Ces déterminants sociaux comprennent l’éducation, les opportunités économiques, les conflits et l’équité entre les sexes – qui sont tous au cœur de la mission d’Amref Health Africa de catalyser et de piloter des systèmes de santé centrés sur les personnes, comme indiqué dans notre stratégie d’entreprise 2023-2030, que nous dévoilerons à AHAIC 2023. »
AHAIC 2023, c’est trois jours de plénières, de réunions de haut niveau, d’ateliers et de sessions de réseautage mettant en contact de nombreux acteurs professionnels, scientifiques, Etatiques et de la Société Civile.
Megan Valère SOSSOU
Plusieurs cadres du CNLS-TP en garde à vue à la Brigade Économique et Financière
Dans le cadre de l’audit de la gestion du Conseil National de Lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose, le Paludisme, les Hépatites, les Infections Sexuellement Transmissibles et les Épidémies ( CNLS-TP), 04 personnes au moins ont été interpellées par la Brigade Économique et Financière apprend t-on ce dimanche 05 mars 2023. La PRMP Razack KOTY et le Secrétaire Exécutif Bertin AFFEDJOU sont gardés à vue.
Des sources bien informées, indiquent que l’ancien Secrétaire Exécutif Dr AïSSI, actuel patron de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé, est aussi présentement à la Brigade Économique et Financière pour être écouté. Les prochains jours nous édifieront des tenants et aboutissants de ces différentes interpellations.
Megan Valère SOSSOU
Une mission Italienne de chirurgie à l’hôpital la croix de zinvié jusqu’au 10 mars
Dans un communiqué en date du 22 février 2023, le Directeur de l’Hôpital « La croix » de Zinvié porte à l’attention de tous les centres de santé, les paroisses et à tous les patients que l’hôpital accueille une mission Italienne de chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique et reconstructrice. La mission a commencé le 22 février et s’achève le 10 mars 2023.
A cet effet, le Directeur de l’hôpital La croix de Zinvié à travers ledit communiqué invite les patients atteints de fente labio-palatine (Becs de lièvre, fente palatine), des rétractions de cicatrices, des différentes tumeurs de la face et du cou, des malformations congénitales et des séquences de brûlures, à se présenter du lundi au vendredi à l’hôpital « La croix » de Zinvié. Ajoutons pour finir que la mission s’occupera aussi des pathologies dermatologiques.
Megan Valère SOSSOU
Kigali accueille la 5e édition de la Conférence Internationale sur l’Agenda de la Santé en Afrique
La Conférence Internationale sur l’Agenda de la Santé en Afrique (AHAIC, 2023) s’ouvre demain à Kigali au Rwanda. Elle rassemblera non seulement, les parties prenantes africaines dans le domaine de la santé, du climat et du développement mais aussi, des représentants des États africains pour plaider en faveur d’une voix continentale unifiée. Il s’agira aussi de favoriser la collaboration régionale et créer une position unifiée sur l’action climatique et la résilience des systèmes de santé avant l’AGNU 78 et la COP 28.
Cette conférence biennale se déroulera du 5 au 8 mars sous le thème « Systèmes de santé résilients pour l’Afrique : Repenser l’avenir maintenant ». Les parties prenantes de la santé, du développement et du climat se réuniront pour la cinquième édition.
A cette nouvelle édition, l’AHAIC 2023 réunira la communauté africaine, les dirigeants mondiaux, les financiers, les innovateurs, les technologues, les scientifiques et les experts de tous les domaines pour discuter des politiques de santé pour l’Afrique en réponse aux défis les plus urgents de notre époque – conflits, climat changement climatique, l’insécurité alimentaire et les violations des droits de l’homme.
Organisée conjointement par Amref Health Africa, le ministère de la Santé du Rwanda, l’Union africaine et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), AHAIC 2023 est la première conférence mondiale sur la santé organisée en Afrique à se concentrer sur l’intégration du climat dans l’élaboration des politiques de santé et vice versa.
La conférence servira de tremplin aux conférences mondiales sur la santé et le climat où elle présentera une pétition mondiale dirigée par l’Afrique pour une action climatique urgente et des politiques de santé mondiales durables qui soutiendront le cheminement de l’Afrique vers des systèmes de santé résilients.
En effet, ladite conférence débutera par un événement de marche le 5 mars lors de la Journée sans voiture de Kigali, dans le cadre des efforts visant à promouvoir l’action climatique pour la santé. Cela sera suivi de trois jours de plénières, de réunions de haut niveau, d’ateliers et de sessions de réseautage qui auront lieu du 6 au 8 mars.
Rappelons que la Conférence internationale sur l’agenda de la santé en Afrique (AHAIC) est une réunion phare d’Amref Health Africa. C’est la plus grande conférence sur la santé et le développement organisée en Afrique tous les deux ans.
Megan Valère SOSSOU
Lutte contre l’obésité au Bénin : l’activité physique recommandée comme moyen de prévention
Au Bénin, la prévalence de l’obésité globale était de 7,4%, en 2015 avec des disparités entre milieu rural et urbain et entre les sexes. Le 04 mars 2023, le monde entier célèbre une nouvelle fois la journée mondiale de lutte contre l’obésité. C’est une mobilisation qui demeure une réponse mondiale à une maladie qui gagne du terrain dans le monde. Car plus d’un milliard de personnes dans le monde sont obèses, soit 650 millions d’adultes, 340 millions d’adolescents et 39 millions d’enfants. Et ce nombre ne cesse d’augmenter.
Pourtant, l’un des leviers pour éviter les risques de morbidités et de mortalité associés au surpoids et à l’obésité est de pratiquer une activité physique régulière, bien que les problèmes de poids justement aient tendance à rendre les personnes qui en souffrent de plus en plus sédentaires.
Quand on parle d’activité physique régulière, il n’est pas question forcément d’une activité sportive. La marche, le jardinage, le bricolage, s’occuper de sa maison, sont bel et bien des activités physiques et sont bénéfiques à condition de pratiquer tous les jours. Pour les personnes qui ont perdu l’habitude de bouger, voire qui sortent très peu de chez elles, il existe également des programmes d’« activités physiques adaptées » qui, comme ce nom l’indique, sont spécifiquement élaborés pour accueillir chacun, quel que soit son âge, son état de santé ou ses capacités physiques.
L’activité physique a un rôle central dans la prise en charge du patient obèse dans l’objectif d’une perte pondérale. Elle vise essentiellement à contribuer à obtenir une balance énergétique négative. Une approche récente suggère de focaliser sur l’intensité sollicitant l’oxydation maximale des lipides. La prescription d’activités physiques doit toutefois s’adapter aux profils physiologiques et métaboliques du patient font savoir les spécialistes. Une évaluation de ses capacités physiques lors d’une ergométrie et une mesure de sa composition corporelle pourraient être des éléments centraux et déterminants de la prescription d’activités physiques.
On n’aura de cesse de le répéter, en complément d’une alimentation saine et équilibrée, les activités physiques participent à lutter contre la surcharge pondérale. En effet, en brûlant de l’énergie, il aide au contrôle et à la perte de poids. Selon les scientifiques, la reprise d’exercices va stimuler le système nerveux sympathique, et en améliorant l’efficacité de l’insuline (l’hormone régulatrice du taux de glucose dans le sang), aide à déstocker les graisses. Après un régime ou une perte initiale de poids, l’impact de l’activité physique sur la perte de poids est d’autant plusimportant rassurent-ils.
Adaptées, de nombreuses activités physiques et surtout sportives s’offrent au patient obèse. Nous vous en avons concocté quelques-unes, une série d’exercices sportifs favorables à la perte de poids. Il s’agit de :
Ronds bras tendus : En gardant les bras tendus devant à hauteur des épaules, réaliser de petits cercles.
Flexions : En partant de la position debout, pieds écartés, passer en position assise sur une chaise, en creusant le dos et en regardant devant soi. Les bras sont tendus devant pour s’équilibrer.
Moyens fessiers : Allongé(e) sur le côté, la jambe contre le tapis est pliée et le genou vers l’avant, l’autre jambe est tendue sur un coussin. Décoller le pied du coussin puis redescendre en gardant la jambe tendue.
Ponté pelvien : Allongé(e) sur le dos, les jambes pliées, pieds écartés, décoller les fesses du tapis en gardant le dos droit.
Gainage debout : Genoux fléchis, buste légèrement incliné vers l’avant, fesses en arrière afin de creuser le dos, tendre au maximum les bras au-dessus de la tête, maintenir l’alignement entre le bassin, les épaules et les mains.
Quadriceps : En se tenant pour rester en équilibre, dos droit, attraper un pied avec la main du même côté, amener le pied contre la fesse, basculer le bassin en arrière pour ne pas creuser le dos (vous pouvez utiliser un élastique ou une serviette si nécessaire).
Ischio-jambiers : Jambes tendues, se pencher le plus possible vers l’avant, venir attraper ses chevilles avec les mains.
Tous pour la lutte contre l’obésité et le surpoids, c’est le moment de se lancer un challenge d’exercices physiques.
Megan Valère SOSSOU
Relation Chine Afrique : 33 médecins chinois honorés par le Bénin
33. C’est le nombre de médecins chinois ayant bravé monts et vallées pour maintenir la population béninoise en meilleure santé. Ces travailleurs médicaux chinois ont reçu la médaille d’honneur du gouvernement béninois pour leur contribution exceptionnelle à la santé publique au Bénin, grâce à leur travail acharné et à leur expertise.
Depuis 1978, la région autonome Hui du Ningxia, dans le nord-ouest de la Chine, a envoyé 26 équipes d’aide médicale au Bénin, en Afrique de l’Ouest, en vertu d’un protocole signé entre les gouvernements chinois et béninois. Ces équipes, composées de 616 professionnels de la santé, ont sauvé des millions de vies en effectuant plus de 100 000 interventions chirurgicales. Ces médecins chinois sont venus au Bénin avec un large éventail de compétences.
Ces médecins chinois sont venus au Bénin avec un large éventail de compétences. J’ai apporté des fournitures médicales et des médicaments car il y a une pénurie de matériel médical et de médicaments au Bénin. Ils ont également fourni une technologie médicale couramment utilisée en Chine, mais pas encore disponible au Bénin.
Selon Ma Jie, anesthésiste à l’hôpital Yinchuan First People, les patients traités, étaient souvent dans un état critique ou nécessitaient une anesthésie générale. « Avant de partir, nous avons acheté des médicaments dont nous avions un besoin urgent et les avons donnés aux hôpitaux du Bénin », a-t-il déclaré.
L’équipe chinoise de secours médicaux n’a pas manqué de forger de solides liens d’amitié avec le peuple béninois, renforçant les relations entre la Chine et le Bénin. Ces relations amicales participent également au renforcement de la coopération entre la Chine et les pays africains en matière de santé publique. Toutefois, les médecins chinois continuent de contribuer à l’amélioration des soins de santé au Bénin malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19.
Megan Valère SOSSOU
Bénin : l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé dévoile les nids d’opportunités aux nouveaux médecins
L’Autorité de Régulation du secteur de la Santé au Bénin (ARS) a organisé au profit des nouveaux médecins et pharmaciens, une table ronde sur le thème : »Qui est l’avenir du secteur de la santé du Bénin ». Tenue le mardi 14 février 2023 au Palais des Congrès de Cotonou, ladite séance a permis d’éclairer ces nouveaux Docteurs sur la panoplie d’opportunités qui s’offre à eux dans le secteur de la santé. Les échanges ont été conduits par un panel de cinq membres, dont le ministre de la Santé le professeur Benjamin HOUNKPATIN.
Le Président de l’ARS, Dr Lucien DOSSOU-GBETE a rappelé à l’occasion, la mission de la structure qui est de travailler pour l’amélioration du contenu de l’offre du service de santé ; l’amélioration de la qualité de l’offre, l’amélioration de la sécurité de tous les soins dans tous les établissements publics et privés. Il a ensuite évoqué les réformes engagées par le gouvernement du Président Patrice TALON pour un secteur de la santé performant. Ces réformes aux dires du Dr Lucien DOSSOU-GBETE reposent sur trois piliers à savoir le volet institutionnel, le volet organisationnel et le volet fonctionnel.
Nombreuses sont les opportunités que le Gouvernement du Bénin offre aux médecins et aux pharmaciens rassure le ministre de la Santé, professeur Benjamin HOUNKPATIN. Ces opportunités passent d’abord par la prise de trois lois qui servent de tremplin aux Docteurs pour leur permettre d’avancer. Il s’agit premièrement de la loi portant protection de la santé des personnes en République du Bénin ; de la loi qui réglemente l’activité pharmaceutique au Bénin. Dans ce cadre, le gouvernement a créé l’agence béninoise de régularisation pharmaceutique qui est une agence qui a besoin des ressources humaines telles que les pharmaciens inspecteurs : « Vraiment, le secteur est ouvert pour vous. Vous avez beaucoup d’opportunités. Grâce à la loi sur l’exercice en Clientèle privée, nous avons garanti la liberté d’investissement », a-t-il déclaré.
Sur le plan des ressources humaines, le ministre de la Santé a rappelé le plan quinquennal élaboré et qui est en train d’être mis en œuvre de façon méthodique pour le bonheur des Docteurs. Le professeur Benjamin HOUNKPATIN évoque le choix du gouvernement d’ouvrir le chemin vers la spécialisation à travers le projet LLF. Il n’a pas manqué de revenir sur les salaires qui sont considérables, mais il rassure que le Gouvernement travaille à les relever davantage pour le bien-être de tous les acteurs.
La séance a été très enrichissante et a permis aux nouveaux Docteurs de mieux cerner leur place dans le secteur de la santé ainsi que les nombreuses opportunités offertes par le Gouvernement.
Crise d’épilepsie : Causes, Symptômes et Traitements
L’épilepsie reste une maladie encore mal connue. C’est pourquoi, malades et médecins ont décidé de sortir l’épilepsie de l’ombre en organisant, depuis l’an 2000 une Journée nationale dédiée à l’épilepsie. La Journée Internationale de l’Épilepsie se déroule, depuis 2015, le 2e lundi de février, et ce dans plus de 120 pays.
L’objectif de cette journée est d’informer tout un chacun sur les bons gestes devant une personne en crise ; en particulier, il est inutile de mettre un objet dans la bouche, ni de l’empêcher de se débattre. La meilleure attitude est de la placer en position latérale de sécurité et de la protéger des regards curieux ou effrayés.
Le thème de cette nouvelle édition est axé sur la lutte contre la désinformation. Intitulé « Épilepsie, lavons les préjugés », ce thème a été choisi pour mieux faire disparaître les idées fausses sur l’épilepsie et ses différentes manifestations afin de combattre la méconnaissance et les préjugés autour de l’épilepsie.
Pas une épilepsie, mais des épilepsies
En effet, l’épilepsie est une maladie neurologique. Elle est l’expression d’un fonctionnement anormal de l’activité du cerveau. Les influx naviguent depuis le corps de la cellule nerveuse via le nerf jusqu’au muscle à activer. Ils peuvent être assimilés à une activité électrique, qui est anormale chez les sujets épileptiques. Cet influx électrique excessif et anormal gagne toutes les cellules nerveuses de proche en proche et provoque la crise d’épilepsie. Cependant, compte tenu des diverses formes de ces crises et de leur évolution, il n’existe pas une, mais des épilepsies.
Causes et Symptômes
Les épilepsies peuvent avoir pour origine une maladie génétique ou une lésion cérébrale acquise, par exemple suite à un traumatisme ou à un accident vasculaire cérébral. Elles sont généralement dues à des facteurs génétiques, environnementaux et métaboliques ou peuvent être causées par des lésions du cerveau, la prise de certains médicaments ou l’exposition à une toxine.
Les symptômes de l’épilepsie sont une perte de connaissance entraînant une chute, des convulsions, l’apparition de salive au bord des lèvres et, parfois, des vomissements, une perte d’urine ou de selles, ainsi qu’un bref arrêt de la respiration. Mais il existe également des formes d’épilepsie moins impressionnantes où la personne reste consciente : hallucinations, regard fixe, gestes répétitifs sans raison d’être. Les personnes atteintes peuvent présenter aussi de la fatigue et des évanouissements au niveau du corps entier. Dans les muscles, elles sentent des contractions musculaires rythmiques ou spasmes musculaires avec de l’aura épileptique ou fourmillements.
Un traitement efficace
Les épileptologues se réjouissent de la panoplie de médicaments désormais à la disposition des malades. Une vingtaine de molécules actives ont été mises au point, qui agissent sur les différents types d’épilepsie. Aujourd’hui, 70 % des cas d’épilepsie peuvent être soignés avec succès.
Après 2 à 5 ans sans nouvelle crise, environ 70 % des enfants et 60 % des adultes pourront suspendre, sous contrôle médical, le traitement sans risque de rechute. Le traitement repose sur la prise d’anticonvulsifs.
L’épilepsie est généralement traitée avec des médicaments et, dans certains cas, par la chirurgie, l’emploi d’appareil spécifique ou un changement de régime alimentaire.
Constance AGOSSA
Ministère de la Santé: les acteurs nationaux de la vaccination définissent les grandes priorités
Le Ministre de la Santé Professeur Benjamin HOUNKPATIN a présidé les travaux de la réunion ordinaire du premier trimestre de l’année 2023 du Comité de Coordination Interagence pour le Programme élargi de Vaccination (CCIA) ce mercredi 1er février 2023 au Ministère de la Santé. Cette importante assise a réuni toutes les parties prenantes autour des grandes priorités actuelles du Programme élargi de Vaccination.
Au cours de cette rencontre de haut niveau, quatre (4) points ont été abordés, dont, principalement, celui de l’analyse et de l’adoption des protocoles de la revue externe du Programme élargi de Vaccination couplée à l’enquête nationale de couverture vaccinale et du plan d’introduction du vaccin contre le paludisme dans le Programme élargi de Vaccination. Après discussions, ces protocoles ont été adoptés à l’unanimité des membres présents.
Par ailleurs, les membres présents se sont prononcés sur la présentation des résultats de l’évaluation externe de la gestion efficace des vaccins et la situation des cas de poliovirus circulant dérivés de la souche vaccinale de type 2 (cVDPV2) au Bénin. Ces différents points d’intérêt ont suscité de fructueux échanges entre les acteurs présents.
Avant de lever la séance, le Ministre de la Santé a exhorté les participants à une prise en compte diligente des grandes résolutions issues des assises en vue d’accélérer les performances du Bénin dans le processus d’immunisation de sa population.
Lutte contre le Cancer: des vaccins thérapeutiques bientôt sur le marché
À l’occasion de la journée mondiale de lutte contre le cancer célébrée le samedi 04 février 2023, votre journal revient sur les avancées dans la prise en charge médicale des malades. Une unité dénommée ONCOPOLE à Toulouse en France, coordonne la recherche internationale sur les vaccins anti-cancéreux. Il s’agit des vaccins plus curatifs que préventifs.
Cette étude est actuellement focalisée sur les cancers ORL et ovariens uniquement. Il représente l’espoir de prévenir les récidives et la perspective de guérison. « Notre système immunitaire dans la vie de tous les jours, nous protège du cancer », explique pour commencer, le professeur Jean-Pierre Delort, qui dirige l’Oncopole et coordonne cet essai clinique.
Le défi ici est de reprogrammer le système immunitaire des patients atteints de cancer. Un vaccin personnalisé contre les mutations de sa tumeur. « L’objectif est de faire reconnaître au système immunitaire un antigène qui va servir à les protéger.
S’il restait quelques cellules dans son corps, l’objectif est que ces cellules ne puissent pas se développer, soient détruites et donc que le patient soit guéri à la fin », détaille le professeur. « Nous allons analyser ces tumeurs et voir quels antigènes elles expriment. Les patients seront traités puis des vaccins personnalisés seront créés. Ça n’est plus de la science-fiction, c’est un vrai espoir », confie-t-elle.
Bientôt sur le marché ?
Depuis 2021, une dizaine de patients atteints de cancers ORL sur la cinquantaine prévue a déjà reçu un vaccin thérapeutique et personnalisé, sans aucune rechute. Les chercheurs espèrent maintenant démarrer une étude à grande échelle d’ici la fin de l’année, et espèrent l’avoir sur le marché d’ici cinq ans.
Le gouvernement français a annoncé l’ouverture d’un Centre d’Excellence à Paris. Il aura pour ambition de devenir un site international de référence pour les innovations en cancérologie. Selon le ministre de l’Enseignement supérieur, toutes les compétences liées à l’oncologie seront réunies pour mieux articuler recherche et solutions thérapeutiques.
La lèpre : zoom sur cette maladie infectieuse qui perdure en Afrique
La lèpre est une maladie infectieuse chronique causée par le bacille Mycobacterium leprae, acido-résistant et allongé. La maladie affecte principalement la peau, les nerfs périphériques, les muqueuses des voies respiratoires supérieures et les yeux.
Les symptômes qui apparaissent sont des plaques douloureuses de dépigmentation ou des taches rouges et parfois des excroissances. La peau s’épaissit et les lésions des nerfs périphériques entraînent une perte de sensation. La lèpre provoque également une faiblesse musculaire et parfois une paralysie, le plus souvent au niveau des bras et des jambes.
Le traitement à ce mal préconisé par l’OMS depuis 1981 permet de guérir les malades et d’éviter, s’il est administré à temps, l’invalidité. C’est la polychimiothérapie (PCT), qui consiste en l’administration de trois antibiotiques (dapsone, rifampicine et clofazimine).
D’après les chiffres officiels de 145 pays dans les 6 régions de l’OMS, environ 200 000 nouveaux cas de lèpre sont enregistrés chaque année à l’échelle mondiale, dont près de 20 % d’enfants de moins de 15 ans. Dans le monde, surtout parmi les plus pauvres, on compte encore près de 3 millions de lépreux avec des infirmités ou des mutilations. Il existe des zones fortement endémiques, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique latine, qui représentent à elles seules plus de la moitié des cas.
Plusieurs raisons expliquent cette situation, notamment la lenteur d’apparition des symptômes et la longueur du traitement. D’autres facteurs influent aussi sur la dissémination de la maladie, notamment le difficile accès à une consultation et aux soins dans les zones d’extrême pauvreté, et les risques d’exclusion sociale qu’encourent les malades une fois diagnostiqués.
De l’engagement de la Fondation Raoul Follereau
Initiée en 1954 par le journaliste et écrivain Raoul Follereau, le 27 janvier de chaque année est l’occasion de rappeler que cette maladie est toujours d’actualité notamment en Asie, au Brésil, à Madagascar et Afrique centrale. Depuis 70 ans, donc, la Fondation Raoul Follereau suit la voie tracée par son fondateur : lutter contre l’exclusion, qu’elle soit causée par la maladie, l’ignorance ou la pauvreté. Elle place la personne au centre de ses projets et agit spécifiquement pour soigner, faciliter l’éducation, la formation et la réinsertion.
Largement sous-diagnostiquée, cette maladie contagieuse et invalidante dispose de traitements efficaces. Elle doit maintenant être mieux diagnostiquée et prévenue, en particulier dans les communautés les plus pauvres et les plus reculées.
La Fondation s’emploie à mobiliser une véritable communauté de générosité qui rassemble donateurs, partenaires et bénévoles pour un monde plus juste et plus humain. Chaque année, des milliers de bénévoles se mobilisent pour un week-end national de collecte de fonds qui sensibilise le grand public à la réalité d’une maladie encore largement méconnue. « Vivre, c’est aider les autres à vivre », répétait Raoul Follereau.
Megan Valère SOSSOU
Investir dans les toilettes publiques, un facteur de création d’emplois et de richesse
Cotonou : un marché potentiel
Investir dans les toilettes au Bénin ne sera pas du tout un investissement à vau-l’eau. Pour la ville de Cotonou seule où le flux humain est, chaque jour, important, on gagnera beaucoup à construire et à mettre en service des toilettes publiques.
Aujourd’hui, les toilettes publiques peuvent être considérées comme un secteur d’activité où il ne faut pas craindre d’investir puisqu’il n’y a aucun doute au sujet de la rentabilité. En effet, selon les résultats définitifs du 4e Recensement Général de la Population et de l’Habitat (2013), le Bénin connaît une dynamique démographique qui constitue une opportunité. Avec ce 4e Recensement Général de la Population et de l’Habitat, les statistiques officielles au niveau national indiquent que la population du Bénin est passée de 6 769 914 habitants en 2002 à 10 008 749 en 2013 soit un taux d’accroissement annuel de 3,5%.
Du point de vue de la répartition de la population, Cotonou seule compte 679 012 habitants en 2013 et reste la plus grande ville du Bénin même les villes comme Sèmè Podji et Abomey-Calavi connaissent une croissance démographique galopante. Au niveau départemental, ce sont les départements de l’Atlantique et du Borgou qui viennent en tête.
Ainsi, le département le plus peuplé est l’Atlantique avec 1 398 229 habitants. Il est suivi du département du Borgou où le nombre d’habitants est 1 214 249 selon le RGPH 4. Le constat général révèle que plusieurs communes ont une population qui dépasse déjà le seuil du million d’habitants.
Sur le plan économique, cette croissance est une source importante pour créer l’emploi et la richesse si l’on s’intéresse à investir par exemple dans les latrines publiques qui deviennent de plus en plus une nécessité surtout dans les grandes villes comme Cotonou. Si on s’en tient seulement à ces chiffres en attendant le cinquième Recensement Général de la Population et de l’Habitat, il y a sans doute un besoin criard de latrines publiques en l’occurrence dans la ville à Cotonou où le flux humain ne cesse d’être important.
En-dehors de la population de Cotonou qui peut tourner aujourd’hui autour de 800.000 habitants, il y a tous ceux qui viennent des villes environnantes pour diverses raisons chaque jour. La ville de Cotonou passe donc à 1,2 million de population par jour alors qu’il manque de toilettes publiques pour aider tout ce monde qui ne vit pas à Cotonou.
Sur les gares routières, dans les marchés et à certains endroits stratégiques de la ville, ce qui gêne le plus, c’est l’absence de ces lieux d’aisance pour éviter la pollution de notre cadre de vie. Les confessions religieuses ont donné le bon exemple montrant la nécessité et l’utilité des toilettes publiques et à l’Église catholique Saint-Michel de Cotonou par exemple, ça marche formidablement avec les conducteurs de taxi-moto qui constituent une clientèle et un marché extraordinaire.
En dotant Cotonou de toilettes publiques, on peut facilement engranger des ressources financières, créer des emplois puisqu’il sera instauré un système de paiement et pour le suivi et l’entretien réguliers de ces latrines, beaucoup de personnes seront recrutées. Par ailleurs, en termes d’assainissement de la ville de Cotonou, et c’est le plus vital, les populations pourraient facilement trouver des lieux adaptés où elles peuvent se soulager et uriner. Cela permet d’éviter par exemple le développement de certaines maladies liées au manque d’assainissement de base.
Les pouvoirs publics, et même les privés sont invités à faire des latrines publiques un facteur important de création d’emplois et une source de richesse. C’est un secteur promu à un bel avenir puisque tous les jours, surtout lorsque les populations, les étrangers, les touristes se déplacent, ils ont souvent besoin des latrines publiques pour se soulager.
Patrice GBAGUIDI
Achat en pharmacie au Bénin : Pourquoi du bonbon à la place du reliquat ?
« Nous n’avons pas la monnaie », « Il vous reste 55 F », « Il vous reste 90 F », « Monsieur, nous vous devons 60 F », c’est en ces termes que les caissiers en difficulté de trouver du reliquat à leurs clients s’expriment à la fin des achats. Des reliquats que ces derniers n’auront jamais le temps de toucher à moins d’insister. Les quelques rares clients qui le font sont perçus comme des radins.
Dans les officines de pharmacie au Bénin, il se développe un comportement peu orthodoxe envers la clientèle depuis quelques années. Il s’agit d’une trouvaille des caissiers à la problématique de reliquat après achat de médicament.
En effet, après achat de médicaments dans une pharmacie, les reliquats sont souvent difficiles à trouver. Il s’agit en général des monnaies de 5 F, de 10 F et de 25 F. Ils sont de plus en plus nombreux, ces usagers des pharmacies du Bénin à se plaindre de cette vilaine façon de garder leurs reliquats.
Sans vouloir paraître un grippe-sou ou un rapiat, d’autres choisissent d’abandonner leurs reliquats. Mais ce n’est pas le cas chez certains. Étant donné qu’un adage africain nous enseigne que lorsque tu perds ton cabri et tu retrouves les boyaux, il faut les ramasser, ils n’hésitent pas à prendre le bonbon à eux proposé à la place du reliquat.
C’est le cas Maurice D., un enseignant qui ne badine pas sur ces reliquats. De passage dans une pharmacie à Bohicon, il regrette qu’on lui donne du bonbon en lieu et place de son reliquat alors qu’il ne l’avait pas demandé. Un bonbon aphrodisiaque en plus, déplore-t-il avant de s’interroger, quelles dispositions légales permettent aux pharmacies de proposer un produit non prescrit.
De petits reliquats pourtant grossissants
Nous avons fait le tour de quelques pharmacies dans le département du Zou au centre Bénin. Dans la plupart, il faut faire une mauvaise mine pour avoir difficilement une décharge afin de justifier plus tard du reliquat. Sur neuf (09), sept (07) usagers rencontrés n’ont pas été informés du reste de leurs monnaies dans une pharmacie en plein cœur de la ville de Bohicon. Une ignorance qui profite bien aux caissières en complicité avec leurs employeurs.
À Abomey, nous approchons une caissière qui s’est confiée à nous. Elle avoue, « Dès fois, la somme des reliquats peut faire plus de 100 000 F cfa par mois et peut régler trois mois de salaire d’un employé ». Mais reconnaît-elle : « Quand nous sommes en face d’un client téméraire, nous sommes amenés à proposer des produits de moindre coût comme les bonbons pour entamer leur reliquat ». Parfois, déclare-t-elle, l’efficacité à la caisse se mesure à l’engrangement de ces reliquats. Des reliquats qui ne sont souvent pas remboursés aux ayant droit et qui finissent à coup sûrs dans les poches des responsables.
5 F, 10 F, 15 F, 20 F, 25 F et bien d’autres sont autant d’argents dans les localités comme Glazoué, Zakpota, Savè. Car ils peuvent permettre à de nombreux ménages de s’approvisionner en eau potable pendant deux à trois jours.
Alors si, offrir un produit non prescrit à un client en pharmacie est interdit par la réglementation en vigueur, recaler son reliquat qui pouvait lui servir à faire d’autres achats plus importants est un crime.
Megan Valère SOSSOU
Échanges de vœux au Ministère de la Santé: le Grand appel de Benjamin HOUNKPATIN
La cérémonie d’échanges de vœux entre le Ministre de la Santé Professeur Benjamin HOUNKPATIN et le personnel s’est déroulée ce lundi 16 janvier 2023 à la suite de la traditionnelle montée des couleurs. Empreint de solennité, ce rendez-vous annuel a été placé sous le signe d’une remobilisation de la troupe en vue d’une efficacité dans l’unité et la fraternité.
Sans pompe ni théâtre, cette cérémonie d’échanges de vœux assez conviviale a permis au personnel du Ministère de la Santé de mettre sur la table ses doléances, mais aussi de cerner l’étendue des actions engagées dans le secteur. La première allocution revenait au nouveau représentant du syndicat du Ministère Josué ZOUNON qui a saisi l’occasion pour adresser une série de doléances à l’endroit du Ministre de la Santé.
A sa suite, le Secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Ali IMOROU BAH CHABI a présenté les vœux du personnel au Ministre de la Santé. Il n’a pas manqué de rappeler les actions engagées au titre de l’année écoulée ainsi que celles qui sont en perspective pour l’année 2023.
Au nombre des défis relevés en 2022 figurent entre autres, la mise en place de l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS), la poursuite des grands chantiers infrastructurels dont le plus important est le centre hospitalier universitaire de référence d’Abomey-Calavi, la rénovation du plateau technique de plusieurs hôpitaux ainsi que l’équipement de certains hôpitaux en unités de dialyse et de scanographie.
Il n’a pas manqué d’annoncer le grand projet de recrutement de 980 agents de santé qualifiés en 2023, la pré-insertion de 200 médecins, 200 infirmiers et sages-femmes et 300 aides-soignants, l’acquisition de 188 ambulances ainsi que le démarrage de plusieurs travaux prévus dans le cadre du PAG 2.
Au cours de son intervention, le Ministre de la Santé a mis l’emphase sur la généralisation de l’assurance-maladie obligatoire dont le décret d’application serait sur le point d’être finalisé. Il a également profité pour énumérer les actions pratiques engagées dans le cadre de la résolution des doléances du personnel.
Dans un discours empreint de sincérité et sans langue de bois comme à ses habitudes, le chef du département de la santé a amené l’assistance à comprendre ses profondes aspirations et sa vision pour le secteur. Il a laissé entendre que les efforts consentis ne pourront produire les résultats escomptés sans un esprit d’équipe et un minimum de conscience professionnelle. C’est pour cela qu’il a exhorté chaque acteur à quelques niveaux où il se trouve à privilégier le travail bien fait, le respect du bien public et du patient, l’entraide et la fraternité.