Les cliniques privées du Bénin engagées pour l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins de santé

Les cliniques privées du Bénin ont fait un grand pas vers l\\\’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins de santé lors des troisièmes journées nationales des cliniques privées. Organisées par l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin en partenariat avec le Centre Hospitalier Universitaire Namur de Belgique et plusieurs autres sponsors, ces journées ont vu des spécialistes de la santé et des experts nationaux et internationaux se réunir à Cotonou les 5 et 6 mai 2023.

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Photo de famille

L\\\’objectif principal de ces journées était de réfléchir à l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins dans le secteur sanitaire en particulier le secteur sanitaire privé. Il s’est agi aussi pour les acteurs d’échanger à la mise en place d\\\’un environnement institutionnel favorable à l\\\’amélioration de la qualité des soins et services au Bénin.

Les participants ont abordé plusieurs thématiques, notamment le concept et les déterminants de la qualité et de la sécurité des soins selon l\\\’OMS, l\\\’amélioration de la qualité des soins par la certification des établissements de santé et l\\\’accréditation des professionnels de santé, la qualité des soins et le développement durable, l\\\’écoconception des soins de santé, l\\\’hôpital durable, et enfin la recherche dans les formations sanitaires privées.

JNCP-3, pari gagné pour l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin

Pendant deux jours tout entiers, les acteurs ont échangé à travers des conférences débats, de jeu concours, de table ronde, des ateliers de formation et du symposium pour le développement des mécanismes d\\\’appropriation des stratégies d\\\’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins de santé.

En outre, cette rencontre a permis aux cliniques de s\\\’imprégner de la nouvelle réforme conduite par Pr Lucien DOSSOU-GBETE à travers l\\\’Agence de Régulation du secteur Sanitaire. La variété des thématiques abordées au cours de ces journées est d\\\’une grande utilité pour le développement des cliniques privées selon Dr Jean H. N\\\’guessan du Cabinet Business Spring Consulting qui salue la nouvelle dynamique observée au Bénin à travers les réformes liées à certification et à l’accréditation.

De nombreux participants ont exprimé leur satisfaction quant à l\\\’efficacité des échanges, notamment Esther OGOUSSAN de Clinique Pédiatrique à Abomey-Calavi, qui compte partager les leçons apprises en matière d\\\’entretien et d\\\’accueil des patients avec son équipe pour une amélioration continue des soins. Camille Olympio, médecin responsable de la clinique St Camille, a également beaucoup appris et envisage de prendre de nouvelles dispositions en matière d\\\’organisation dans sa clinique.

Pour sa part, Dr Pauline MODRIE, Conseillère en Développement Durable au CHU UCL Namur de Belgique a déclaré être sortie très satisfaite et inspirée des échanges. « J’ai senti une énergie, un niveau de réflexion très avancée » a-t-elle fait savoir.

Son collègue, Benoît Libert, Directeur Général du Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur de Belgique a, quant à lui, constaté un vrai investissement des autorités et des acteurs des cliniques privées au Bénin. Il se dit fier d\\\’avoir été invité et fier de voir à quel point le Bénin se développe avec des gens de qualité.

Les troisièmes Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin ont été un pari gagné pour l\\\’ACPB et ses partenaires, qui ont les yeux désormais rivés sur la quatrième édition. Une quatrième édition qui abordera selon les déclarations du Président de l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin, Dr Latif MOUSSE, du \\\ »Bien-être des professionnels du secteur privé de la santé: États des lieux et enjeux\\\ ».

Megan Valère SOSSOU




Journée mondiale de la fibromyalgie: tout savoir sur cette maladie des femmes

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Elle touche 7 à 10 fois plus les femmes que les hommes. La fibromyalgie est une maladie chronique caractérisée par des douleurs musculo-squelettiques généralisées, de la fatigue, des troubles du sommeil, des troubles de l\\\’humeur et d\\\’autres symptômes physiques et psychologiques. Malgré les avancées dans la compréhension de cette maladie, il y a toujours des préjugés et des stéréotypes qui l\\\’entourent, y compris l\\\’idée fausse que la fibromyalgie est une maladie des femmes.

En effet, la fibromyalgie touche environ 2 à 4% de la population mondiale, indépendamment de l\\\’âge, du sexe ou de l\\\’origine ethnique. Cependant, il est vrai que la majorité des personnes diagnostiquées avec cette maladie sont des femmes, avec un ratio femmes/hommes de 7:1. Ce déséquilibre de genre n\\\’est cependant pas unique à la fibromyalgie, de nombreuses autres maladies chroniques touchent plus souvent les femmes que les hommes.

L\\\’une des raisons pour lesquelles la fibromyalgie est souvent considérée comme une maladie des femmes est que les symptômes peuvent être exacerbés par des facteurs qui sont plus courants chez les femmes. Par exemple, le stress, l\\\’anxiété et la dépression sont des facteurs de risque importants pour la fibromyalgie, et ces problèmes sont plus fréquents chez les femmes. En outre, les hormones féminines peuvent également jouer un rôle dans le développement de la fibromyalgie, bien que cela ne soit pas encore clairement compris.

Malheureusement, cette idée fausse selon laquelle la fibromyalgie est une maladie des femmes peut entraîner une sous-estimation des symptômes et une mauvaise prise en charge de la maladie chez les hommes qui en souffrent. Les hommes atteints de fibromyalgie peuvent également éprouver des difficultés à obtenir un diagnostic précis, car la maladie est souvent associée à tort à des problèmes psychologiques ou à des conditions de santé spécifiques aux femmes, comme le syndrome prémenstruel.

Il est important de souligner que la fibromyalgie est une maladie réelle et invalidante, qui peut avoir un impact significatif sur la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes. Les symptômes peuvent varier considérablement d\\\’une personne à l\\\’autre, et il n\\\’y a pas de traitement unique qui convienne à tous les patients. Les traitements actuels visent souvent à soulager les symptômes et à améliorer la qualité de vie, plutôt que de guérir la maladie.

En conclusion, bien que la fibromyalgie soit souvent considérée comme une maladie des femmes en raison du ratio femmes/hommes élevé, il est important de souligner que cette maladie peut toucher n\\\’importe qui, indépendamment de leur sexe. Il est crucial de sensibiliser le public et les professionnels de la santé à la réalité de la fibromyalgie et de faire en sorte que tous les patients, hommes et femmes, reçoivent une prise en charge adéquate et personnalisée pour leur maladie.

Constance AGOSSA




L’Association des ORL Libéraux du Bénin a tenu son 3e enseignement post-universitaire

L\\\’Association des Oto-Rhino-Laryngologistes (ORL) Libéraux du Bénin (AOLB) a organisé le samedi 13 mai 2023 au Millénium Popo Beach Hotel de Grand-Popo, son troisième enseignement post-universitaire. La thématique centrale était axée sur la Méatotomie moyenne et ethmoïdectomie par voie endoscopique endonasale. Elle a été animée par deux principaux conférenciers, le Professeur Basilide TÉA et le Docteur Adjobi KOUASSI.

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Dr Serge KPANOU, Président de l\\\’AOLB, a accueilli les médecins participant à cette rencontre en les invitant à profiter de cette occasion unique de partage d\\\’expériences et de convivialité. Une invitation qui a donné place à la première conférence présentée par le Docteur Basilide TEA, Professeur titulaire d\\\’ORL et de chirurgie cervico-faciale, et Président de la Fondation ORL en Côte d\\\’Ivoire, sur la Méatotomie moyenne et ethmoïdectomie par voie endoscopique endonasale.

Dans ses échanges avec les participants, le Professeur TEA a souligné l\\\’importance de se tenir à jour et de s\\\’adapter aux dernières avancées pour offrir aux patients des soins de qualité, accessibles et moins coûteux. Il a expliqué les éléments clés d\\\’une intervention chirurgicale endonasale, tels que la nécessité d\\\’effectuer des analyses préalables, de préparer préchirurgicalement le patient et d\\\’utiliser un matériel adéquat.

Il a également rappelé l\\\’importance de demander de l\\\’aide à un collègue plus expérimenté plutôt que de risquer de nuire au patient en effectuant une chirurgie endonasale mal maîtrisée. Une vidéo pratique illustrant une intervention chirurgicale endonasale a été visualisée et appréciée par les participants.

La deuxième communication qui a suivi, était axée sur la tarification des actes en ORL. Elle a été conduite par le Docteur Josias SOHINTO et le Docteur Christelle YEDE, spécialistes ORL et membres du Bureau Exécutif de l\\\’AOLB. Dans leurs différentes interventions, ils ont fait savoir la nécessité d’adapter les tarifs en vigueur aux réalités des coûts de la vie et des exigences actuelles de la médecine moderne, tout en harmonisant les tarifs pour éviter la concurrence déloyale entre confrères. Selon les médecins participants à ce troisième enseignement post-universitaire, cette communication est venue à point nommé.

Notons que l\\\’événement a été sponsorisé par la firme PHARMA 5, qui a rappelé aux médecins présents les différents produits pharmaceutiques disponibles pour lutter contre les rhinites allergiques et autres affections ORL, notamment les antibiotiques.

Megan Valère SOSSOU




Bénin: Des pathologies chirurgicales courantes seront prises en charge du 22 au 30 mai

Le Ministère de la Santé est heureux d\\\’annoncer la tenue de la Cinquième Mission Nationale Chirurgicale (Première Phase) dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette mission vise à améliorer l\\\’accès de la population béninoise à des soins chirurgicaux de qualité. Placée sous le Haut patronage du Ministre de la Santé, Prof. Benjamin HOUNKPATIN, cette initiative s\\\’inscrit dans le cadre des efforts soutenus du gouvernement en faveur de la santé et du bien-être de tous les citoyens.

La mission se déroulera du 22 au 30 mai 2023 dans les formations sanitaires suivantes :

  • Centre Hospitalier Départemental (CHD) de Lokossa
  • Hôpital de Zone de Pobè
  • Hôpital de Zone de Djidja
  • Hôpital de Zone de Dassa
  • Hôpital de Zone de Natitingou
  • Hôpital de Zone de Nikki
  • Hôpital de Zone de Kandi

Les équipes médicales spécialisées participantes assureront la prise en charge des pathologies chirurgicales courantes, notamment :

  • Hernies
  • Cicatrices vicieuses
  • Hydrocèle vaginale
  • Tumeurs prostatiques
  • Affections chirurgicales de l\\\’enfant
  • Hémorroïdes, fissure et fistules anales
  • Tumeurs bénignes (lipomes, kystes, sébacés)
  • Autres affections chirurgicales courantes

Afin de bénéficier de ces soins, la population est invitée à s\\\’inscrire dans les services de chirurgie des hôpitaux indiqués. Pour de plus amples informations, les contacts 62969316, 97401490 mis à la disposition de la population.

Le Ministère de la Santé encourage tous les citoyens à profiter de cette occasion exceptionnelle d\\\’accéder à des soins chirurgicaux de qualité, dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette initiative s\\\’inscrit dans l’engagement du ministère de la santé à garantir la santé et le bien-être de chaque Béninois.

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Trachome au Bénin: « Pour notre pays, l’élimination d’une maladie à cette échelle est une grande réussite. » Pelagie Boko-Collins du Sightsavers

Sightsavers a annoncé dans un communiqué de presse publié le 17 mai 2023 sa grande satisfaction quant à l\\\’élimination du trachome au Bénin. Il s\\\’agit de 3, 4 millions de personnes qui ne sont plus à risque de perdre la vue à cause de cette maladie des yeux, dévastatrices. Pour Pelagie Boko-Collins qui dirige l’équipe de la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) de Sightsavers, cette prouesse n’a pas été sans le travail acharné, l’engagement et la collaboration des gouvernements, des agents de santé, des bénévoles et des organisations comme Sightsavers. Elle a déclaré : « Pour notre pays, l’élimination d’une maladie à cette échelle est une grande réussite. »

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Avec cette réalisation, le Bénin devient donc le sixième pays africain à éliminer le trachome cécitant en tant que problème de santé publique. Cependant, le trachome reste l\\\’une des premières causes de cécité dans le monde et continue d’affecter les populations de plus de 40 pays, dont la grande majorité se situe en Afrique. Elle touche principalement des communautés rurales et marginalisées.

À ce sujet, Pelagie Boko-Collins estime que « …. Investir dans l’élimination des maladies liées à la pauvreté, c’est renforcer les systèmes qui garantissent l’accès aux soins de santé à tous. Un investissement intelligent visant à éliminer les maladies tropicales négligées pourrait se traduire par des économies à hauteur de plusieurs milliards de dollars par la suite. »

Notons que cette bonne nouvelle avait été annoncée par l’Organisation Mondiale de la Santé 24 h avant, soit le 16 mai 2023. L’élimination de la maladie témoigne de la nécessité d’investir dans la lutte mondiale contre les maladies tropicales négligées comme le trachome.

Selon les récentes statistiques de l’OMS, le nombre de personnes à risque de contracter le trachome a chuté de 92 % au cours des 20 dernières années, passant de 1,5 milliard en 2002 à 125 millions aujourd’hui.

Le communiqué de presse soutient que ce succès est le fruit de plusieurs années d’efforts continus menés par le Gouvernement du bénin et un réseau de soutien auquel l’organisation à but non-lucratif Sightsavers participe par le biais d’actions financées par des donateurs internationaux de grande notoriété tels que la Fondation Bill et Melinda Gates, la Children’s Investment Fund Foundation, la Fondation ELMA et Virgin Unite.

Il renseigne qu’au Bénin, le plan d’élimination du trachome a été soutenu par plusieurs partenaires comme l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), la Family Health International (FHI360), le Research Triangle Institute (RTI) et l’Initiative internationale contre le trachome (ITI). Pfizer Inc a également fait gratuitement don de millions de doses du traitement Zithromax® qui ont été distribuées en porte-à-porte par des bénévoles communautaires.

Quant à Sightsavers, elle est une organisation internationale présente dans plus de 30 pays à revenu faible et intermédiaire où elle lutte contre la cécité évitable. Son objectif consiste à soigner et à éliminer les maladies tropicales négligées, tout en défendant l’égalité des chances pour les personnes en situation de handicap. Aussi faut-il noter que Sightsavers a pour finalité de faire émerger un monde où la cécité évitable n’existe plus et où les personnes souffrant de handicaps font partie intégrante de la société, à égalité avec les autres.

Rappelons que le trachome se caractérise par un retournement des cils vers l\\\’intérieur, frottant sur le globe oculaire et causant des douleurs. Sans traitement, elle entraîne une cécité irréversible.

Megan Valère SOSSOU




Médecins du Monde Suisse au Bénin pour le respect des droits en Santé sexuelle et reproductive des adolescentes et jeunes

Un atelier visant à élaborer un plan de formation du personnel des institutions de santé intégrant les besoins en Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) des adolescents et des jeunes s\\\’est tenu les mardi 30 et mercredi 31 mai 2023 à la salle de conférence Pharmacie 7 de la faculté des sciences de la santé de Cotonou.

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Cet atelier a particulièrement pris en compte les besoins des adolescents et des jeunes en situation de vulnérabilité et de marginalisation. Le plan de formation ainsi élaboré servira principalement à renforcer les compétences du personnel de santé dans les zones sanitaires ciblées par le projet RESPECT.

Des représentants des autorités sanitaires des zones sanitaires de Cotonou 6 dans le Littoral, d\\\’Abomey Agbangnizoun-Djidja dans le Zou et de Parakou N\\\’dali dans le département du Borgou ont participé à l\\\’atelier et ont validé les résultats issus de la collecte des données sur les besoins en formation en SSR du personnel de santé. Grâce aux données recueillies lors de la collecte, aux travaux de groupe et aux sessions plénières, chaque zone sanitaire a pu établir son propre plan de formation avec un budget défini.

Il convient de souligner que cet atelier s\\\’inscrit dans le cadre du programme RESPECT des Santé et Droits Sexuels et Reproductifs (SDSR), mis en œuvre par Médecins du Monde Suisse au Bénin, avec le soutien technique et financier d\\\’Affaires mondiales Canada.

Megan Valère SOSSOU




Marie-Line ANSEL, une femme passionnée des bienfaits de l’artémisia contre le paludisme

Dans la quête incessante d\\\’une alternative naturelle et efficace pour lutter contre le paludisme, une femme au remarquable parcours a découvert les vertus de l’artémisia, une plante utilisée depuis des milliers d\\\’années dans la médecine chinoise.

« J’ai fait trois jours de coma. J’ai failli mourir. Je me suis rétabli heureusement sans aucune séquelle. »

Marie-Line Ansel

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D’origine française, Marie-Line Ansel habite au Bénin depuis plus de cinq ans. Lorsqu\\\’elle a déménagé au Bénin, elle s\\\’est rapidement renseignée sur les mesures de prévention du paludisme dans cette nouvelle région où le taux d’infection au paludisme est élevé.

Étant déjà férue de la médecine chinoise, l’Opticienne de profession et Entrepreneure dans la fabrication des savons fera la découverte d’une plante qui marie heureusement ses aspirations médicales. Soucieuse des effets indésirables des médicaments pharmaceutiques et du poids psychologique de les prendre à vie, elle s\\\’est tournée vers l’artémisia, préconisé par la médecine chinoise pour le traitement du paludisme.

L\\\’élément qui a mis le feu aux poudres dans sa détermination à se servir de l’artémisia, c’est quand elle a contracté le paludisme. Son cas fut d\\\’autant plus critique puisqu\\\’elle a développé la forme la plus grave du paludisme qui l\\\’a plongée dans un coma pendant trois jours. Elle s\\\’en est sortie sans séquelles, mais cet épisode dramatique a renforcé sa détermination à se servir de l’artémisia comme une solution alternative et naturelle pour prévenir les crises de paludisme.

Convaincue par les nombreuses études qui témoignent des bienfaits de l’artémisia, notre protagoniste a aussi constaté que cette plante est un puissant anti-inflammatoire et peut également jouer un rôle stabilisateur dans certaines formes de cancer. Une prise de conscience qu’elle ne cesse de partager avec les autres.

L’artémisia, une option sérieuse dans la lutte contre le paludisme

Selon Marie-Line, l’artémisia est une plante merveilleuse, car elle peut être utilisée à la fois en traitement curatif et en prévention. Il suffit de prendre un verre d\\\’infusion tous les matins pour éviter le paludisme.

Le fait que le gouvernement béninois ait reconnu l’artémisia comme plante médicinale constitue un énorme avantage pour la population locale. Notre protagoniste souhaite ardemment que le plus grand nombre de Béninois développe cette plante chez eux ou en consomme régulièrement, plutôt que de se précipiter tardivement vers les centres de santé et de dépenser des fortunes dans des traitements médicaux.

Son témoignage est porteur d\\\’espoir et incite à une réflexion sur les alternatives naturelles et abordables pour prévenir et traiter le paludisme. Cette maladie qui pèse lourdement sur le système de santé et constitue un frein au développement socioéconomique du Bénin.

Megan Valère SOSSOU

Pour mieux comprendre pourquoi la médecine naturelle est reléguée au second rang, nous vous invitons à suivre ce reportage de France 24 Malaria business : les laboratoires contre la médecine naturelle ?




Soins de santé primaires au Bénin : La politique Nationale de Santé Communautaire lancée officiellement à Nikki

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Le Bénin s\\\’engage résolument dans la promotion des soins de santé primaires en mettant l\\\’accent sur la prévention, la promotion de la santé, ainsi que la mise en place d\\\’un système d\\\’alerte communautaire permanent. Le vendredi 9 juin 2023, la commune de Nikki a servi de cadre au lancement de la politique nationale de santé communautaire. Le Ministre de la Santé, Monsieur Benjamin HOUNKPATIN, et sa collègue en charge du Numérique et de la Digitalisation, Madame Aurélie ADAM SOULÉ ZOUMAROU, ont rehaussé l\\\’événement de leur présence.

Cet événement marque ainsi le point de départ de cette ambitieuse initiative qui place l\\\’individu au cœur des priorités en matière de santé. La première phase du projet cible six communes : Nikki, Kalalé, Banikoara, Bembèrèkè, Sinendé et Malanville.

Au total, 1 500 agents de santé communautaires qualifiés et 37 relais communautaires ont été déployés pour la mise en œuvre de cette politique novatrice.

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Lors de cette occasion, le Ministre de la Santé a rappelé les missions assignées à ces acteurs de terrain. \\\ »Un relais communautaire sera responsable en moyenne de 200 ménages. Sa mission consistera à rendre visite à tous les foyers de sa zone de couverture au moins une fois par semaine afin de détecter les problèmes de santé, de fournir des conseils et orientations, de distribuer des fournitures médicales et de faciliter la référence des cas nécessitant une prise en charge. L\\\’agent de santé communautaire qualifié, quant à lui, relèvera de la municipalité. Il supervisera tous les relais communautaires de son arrondissement, s\\\’occupera des cas courants, orientera et référera les personnes vers les structures de santé appropriées pour une prise en charge adéquate\\\ », a-t-il déclaré. Il a également appelé toutes les parties prenantes à s\\\’engager pleinement pour la réussite de ce projet ambitieux en cours de déploiement.

De son côté, Madame Aurélie ADAM SOULÉ ZOUMAROU, Ministre du Numérique et de la Digitalisation, a exhorté la population à soutenir cette initiative gouvernementale qui contribuera à l\\\’amélioration qualitative de leur état de santé.

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Le Maire de la commune de Nikki, Monsieur Roland Lafia GOUNOU, le Préfet du département du Borgou, Monsieur Djibril MAMA CISSE, ainsi que les représentants des partenaires techniques qui se sont succédé à la tribune, ont tous félicité le Gouvernement pour cette vision qui, sans aucun doute, dynamisera les indicateurs de santé.

La cérémonie a rassemblé les autorités politiques, administratives et sanitaires, et a reçu la bénédiction de SINAN DOUN WIROU, Premier Ministre de la Cour Impériale, représentant son Altesse SERO TOROU TOUKO SARI, Empereur de Nikki.

Megan Valère SOSSOU




Drépanocytose au Bénin : Une lutte sans relâche contre une maladie inguérissable

Elle a fait de son existence, un combat acharné contre la drépanocytose. Marilyne Bango, la regrettée, a souffert de la forme la plus sévère de la drépanocytose. Une maladie génétique qui affecte les globules rouges. Cette jeune femme qui n’a pas demandé à naître avec cette maladie, a vécu constamment dans une douleur insoutenable et avait développé de graves complications.

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Des forces majeures qui ont eu un impact dévastateur sur sa vie sociale, la forçant à abandonner ses études supérieures et son emploi. Sa mère, son unique soutien, a épuisé toutes ses économies pour assurer les frais d\\\’hospitalisation de sa fille, qui était en proie à des souffrances inimaginables.

Malheureusement, Marilyne Bango a perdu la vie dans cette bataille. Elle a profondément marqué le cœur des Béninois. L’histoire de cette jeune dame rappelle la nécessité de lutter contre la drépanocytose au Bénin, où le mal est devenu une préoccupation majeure de santé publique.

Selon les estimations, près de 25 % de la population béninoise porte le gène de la drépanocytose, et environ 2 % des nouveau-nés sont atteints de la maladie. Pourtant, la drépanocytose reste souvent méconnue et négligée par le grand public, ainsi que par les autorités sanitaires.

Un système de santé handicapé

Au Bénin comme dans de nombreux pays africains, les systèmes de santé sont fragiles et présentent des défis considérables. Les ressources limitées, les infrastructures médicales insuffisantes et le manque de sensibilisation rendent la lutte contre la drépanocytose encore plus difficile. Les familles touchées par la maladie sont souvent confrontées à des difficultés financières pour accéder aux soins médicaux et aux traitements nécessaires.

Comme Marilyne, ils sont nombreux ces patients atteints de drépanocytose à endurer une vie de souffrance et d’invalidité. Les crises vaso-occlusives, qui provoquent des douleurs intenses sont débilitantes et récurrentes. Quant aux enfants atteints de drépanocytose, ils ont un risque accru de retard de croissance, de retards scolaires et d\\\’infections. La maladie a également un impact économique important, car elle entraîne une diminution de la productivité et un fardeau financier accru pour les familles.

Malgré ces nombreux défis, le gouvernement du Bénin a entrepris des actions pour améliorer la prise en charge de la drépanocytose. Des centres spécialisés ont été mis en place dans différentes régions du pays pour fournir des soins médicaux et un soutien psychosocial aux patients. Des programmes de dépistage néonatal ont également été lancés pour identifier les nouveau-nés atteints de la maladie dès les premiers jours de leur vie.

Poursuivre le combat de Marilyne

Avant sa mort, Marilyne n’avait pas perdu le courage à sensibiliser ses proches. Elle partage son histoire avec réalisme et ouverture d’esprit. Une marque qu’elle a imprimée de son vivant. La sensibilisation et l\\\’éducation sont des éléments essentiels pour lutter contre la drépanocytose qu’elle prônait.

Rappelons qu’il existe des organisations non-gouvernementales et des associations de patients qui travaillent activement pour faire connaître la maladie, réduire la stigmatisation et fournir un soutien aux familles touchées. Il est donc crucial de continuer à investir dans la sensibilisation, les services de santé et la recherche pour apporter un soulagement à ceux qui vivent avec la drépanocytose et espérer un avenir meilleur pour les générations futures.

Megan Valère SOSSOU




Lutte contre l’obésité au Bénin : l’activité physique recommandée comme moyen de prévention

Au Bénin, la prévalence de l’obésité globale était de 7,4%, en 2015 avec des disparités entre milieu rural et urbain et entre les sexes. Le 04 mars 2023, le monde entier célèbre une nouvelle fois la journée mondiale de lutte contre l’obésité. C’est une mobilisation qui demeure une réponse mondiale à une maladie qui gagne du terrain dans le monde.  Car plus d’un milliard de personnes dans le monde sont obèses, soit 650 millions d’adultes, 340 millions d’adolescents et 39 millions d’enfants. Et ce nombre ne cesse d’augmenter.

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Pourtant, l’un des leviers pour éviter les risques de morbidités et de mortalité associés au surpoids et à l’obésité est de pratiquer une activité physique régulière, bien que les problèmes de poids justement aient tendance à rendre les personnes qui en souffrent de plus en plus sédentaires.

Quand on parle d’activité physique régulière, il n’est pas question forcément d’une activité sportive. La marche, le jardinage, le bricolage, s’occuper de sa maison, sont bel et bien des activités physiques et sont bénéfiques à condition de pratiquer tous les jours. Pour les personnes qui ont perdu l’habitude de bouger, voire qui sortent très peu de chez elles, il existe également des programmes d’« activités physiques adaptées » qui, comme ce nom l’indique, sont spécifiquement élaborés pour accueillir chacun, quel que soit son âge, son état de santé ou ses capacités physiques.

L’activité physique a un rôle central dans la prise en charge du patient obèse dans l’objectif d’une perte pondérale. Elle vise essentiellement à contribuer à obtenir une balance énergétique négative. Une approche récente suggère de focaliser sur l’intensité sollicitant l’oxydation maximale des lipides. La prescription d’activités physiques doit toutefois s’adapter aux profils physiologiques et métaboliques du patient font savoir les spécialistes. Une évaluation de ses capacités physiques lors d’une ergométrie et une mesure de sa composition corporelle pourraient être des éléments centraux et déterminants de la prescription d’activités physiques.

On n’aura de cesse de le répéter, en complément d’une alimentation saine et équilibrée, les activités physiques participent à lutter contre la surcharge pondérale. En effet, en brûlant de l’énergie, il aide au contrôle et à la perte de poids. Selon les scientifiques, la reprise d’exercices va stimuler le système nerveux sympathique, et en améliorant l\\\’efficacité de l\\\’insuline (l’hormone régulatrice du taux de glucose dans le sang), aide à déstocker les graisses. Après un régime ou une perte initiale de poids, l’impact de l’activité physique sur la perte de poids est d’autant plus important rassurent-ils.

Adaptées, de nombreuses activités physiques et surtout sportives s’offrent au patient obèse. Nous vous en avons concocté quelques-unes, une série d’exercices sportifs favorables à la perte de poids. Il s’agit de :

Ronds bras tendus : En gardant les bras tendus devant à hauteur des épaules, réaliser de petits cercles.

Flexions : En partant de la position debout, pieds écartés, passer en position assise sur une chaise, en creusant le dos et en regardant devant soi. Les bras sont tendus devant pour s’équilibrer.

Moyens fessiers : Allongé(e) sur le côté, la jambe contre le tapis est pliée et le genou vers l’avant, l’autre jambe est tendue sur un coussin. Décoller le pied du coussin puis redescendre en gardant la jambe tendue.

Ponté pelvien : Allongé(e) sur le dos, les jambes pliées, pieds écartés, décoller les fesses du tapis en gardant le dos droit.

Gainage debout : Genoux fléchis, buste légèrement incliné vers l’avant, fesses en arrière afin de creuser le dos, tendre au maximum les bras au-dessus de la tête, maintenir l’alignement entre le bassin, les épaules et les mains.

Quadriceps : En se tenant pour rester en équilibre, dos droit, attraper un pied avec la
main du même côté, amener le pied contre la fesse, basculer le bassin en arrière pour ne pas creuser le dos (vous pouvez utiliser un élastique ou une serviette si nécessaire).

Ischio-jambiers : Jambes tendues, se pencher le plus possible vers l’avant, venir
attraper ses chevilles avec les mains.

Tous pour la lutte contre l’obésité et le surpoids, c’est le moment de se lancer un challenge d’exercices physiques.

Megan Valère SOSSOU