Lutte contre les Maladies Tropicales Négligées et le paludisme: Yacine Djibo justifie l’engagement de Speak Up Africa

Le 12 avril 2023, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l\\\’Environnement a organisé un webinaire sur les Maladies Tropicales Négligées (MTN). Yacine Djibo, Directrice Exécutive de l\\\’ONG Speak up Africa basée à Dakar, était l’invitée de cette rencontre.

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\\\ »Il faut un changement de politique à tous les niveaux pour améliorer la santé publique en Afrique de manière durable.\\\ »

L’enjeu est de taille en ce qui concerne la lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées. C’est pourquoi elle s’est engagée avec son organisation « Speak Up Africa » afin d’apporter sa pierre à l’édifice.

Cet engagement de Speak up Africa est également motivé par un défi d\\\’équité. Car ces maladies sont évitables et traitables, ce qui facilite l’accès équitable aux soins de santé et permet d\\\’être plus résilients, a noté Yacine Djibo.

Speak Up Africa et ses interventions

Speak Up Africa intervient dans des domaines allant du paludisme à l\\\’égalité des genres, en passant par les MTN, la vaccination et l\\\’assainissement. Elle compte sur la mobilisation des citoyens et sur l\\\’engagement des médias, qu\\\’elle considère comme des leviers de changement puissants, pour atteindre ses objectifs.

Cette organisation continentale travaille aussi pour la mise en œuvre des directives de l\\\’Union Africaine et travaille en collaboration avec les médias pour le changement des politiques. Dans son dynamisme, elle renforce les capacités des organisations de la société civile afin qu\\\’elles puissent faire le plaidoyer pour l\\\’obtention de plus de ressources aussi bien publiques que privées. Les gouvernements sont tenus redevables de leurs engagements, et Speak up Africa suit en effet la bonne utilisation des financements.

Pour ce faire, Speak up Africa adopte une politique de proximité en étant le plus proche possible des populations. Tous les financements mobilisés sont redistribués aux organisations de la société civile.

Au cours de ses échanges avec les journalistes du REMAPSEN, Yacine Djibo a répondu à toutes les interrogations et affirmé avoir pris bonne note de toutes les propositions jugées constructives. Elle a félicité le réseau pour son professionnalisme et a promis d\\\’explorer les pistes de coopération voire même de partenariat avec Speak up Africa.

Megan Valère SOSSOU




Kigali accueille la 5e édition de la Conférence Internationale sur l’Agenda de la Santé en Afrique

La Conférence Internationale sur l’Agenda de la Santé en Afrique (AHAIC, 2023) s’ouvre demain à Kigali au Rwanda. Elle rassemblera non seulement, les parties prenantes africaines dans le domaine de la santé, du climat et du développement mais aussi, des représentants des États africains pour plaider en faveur d\\\’une voix continentale unifiée. Il s’agira aussi de favoriser la collaboration régionale et créer une position unifiée sur l\\\’action climatique et la résilience des systèmes de santé avant l\\\’AGNU 78 et la COP 28.

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Cette conférence biennale se déroulera du 5 au 8 mars sous le thème \\\ »Systèmes de santé résilients pour l’Afrique : Repenser l\\\’avenir maintenant\\\ ». Les parties prenantes de la santé, du développement et du climat se réuniront pour la cinquième édition.

A cette nouvelle édition, l\\\’AHAIC 2023 réunira la communauté africaine, les dirigeants mondiaux, les financiers, les innovateurs, les technologues, les scientifiques et les experts de tous les domaines pour discuter des politiques de santé pour l\\\’Afrique en réponse aux défis les plus urgents de notre époque – conflits, climat changement climatique, l\\\’insécurité alimentaire et les violations des droits de l\\\’homme.

Organisée conjointement par Amref Health Africa, le ministère de la Santé du Rwanda, l\\\’Union africaine et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC), AHAIC 2023 est la première conférence mondiale sur la santé organisée en Afrique à se concentrer sur l\\\’intégration du climat dans l\\\’élaboration des politiques de santé et vice versa.

La conférence servira de tremplin aux conférences mondiales sur la santé et le climat où elle présentera une pétition mondiale dirigée par l\\\’Afrique pour une action climatique urgente et des politiques de santé mondiales durables qui soutiendront le cheminement de l\\\’Afrique vers des systèmes de santé résilients.

En effet, ladite conférence débutera par un événement de marche le 5 mars lors de la Journée sans voiture de Kigali, dans le cadre des efforts visant à promouvoir l\\\’action climatique pour la santé. Cela sera suivi de trois jours de plénières, de réunions de haut niveau, d\\\’ateliers et de sessions de réseautage qui auront lieu du 6 au 8 mars.

Rappelons que la Conférence internationale sur l\\\’agenda de la santé en Afrique (AHAIC) est une réunion phare d\\\’Amref Health Africa. C’est la plus grande conférence sur la santé et le développement organisée en Afrique tous les deux ans.

Megan Valère SOSSOU




Une mission Italienne de chirurgie à l’hôpital la croix de zinvié jusqu’au 10 mars

Dans un communiqué en date du 22 février 2023, le Directeur de l’Hôpital « La croix » de Zinvié porte à l’attention de tous les centres de santé, les paroisses et à tous les patients que l’hôpital accueille une mission Italienne de chirurgie maxillo-faciale, chirurgie plastique et reconstructrice. La mission a commencé le 22 février et s’achève le 10 mars 2023.

A cet effet, le Directeur de l’hôpital La croix de Zinvié à travers ledit communiqué invite les patients atteints de fente labio-palatine (Becs de lièvre, fente palatine), des rétractions de cicatrices, des différentes tumeurs de la face et du cou, des malformations congénitales et des séquences de brûlures, à se présenter du lundi au vendredi à l’hôpital « La croix » de Zinvié. Ajoutons pour finir que la mission s’occupera aussi des pathologies dermatologiques.

Megan Valère SOSSOU

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Plusieurs cadres du CNLS-TP en garde à vue à la Brigade Économique et Financière

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Dans le cadre de l\\\’audit de la gestion du Conseil National de Lutte contre le VIH/SIDA, la Tuberculose, le Paludisme, les Hépatites, les Infections Sexuellement Transmissibles et les Épidémies ( CNLS-TP), 04 personnes au moins ont été interpellées par la Brigade Économique et Financière apprend t-on ce dimanche 05 mars 2023. La PRMP Razack KOTY et le Secrétaire Exécutif Bertin AFFEDJOU sont gardés à vue.

Des sources bien informées, indiquent que l\\\’ancien Secrétaire Exécutif Dr AïSSI, actuel patron de l\\\’Organisation Ouest Africaine de la Santé, est aussi présentement à la Brigade Économique et Financière pour être écouté. Les prochains jours nous édifieront des tenants et aboutissants de ces différentes interpellations.

Megan Valère SOSSOU




AHAIC 2023 pour un accès équitable à la santé et la lutte contre le changement climatique

 Avant leur participation à la 78e session de l\\\’Assemblée générale des Nations Unies (UNGA 78) et la 28e session de la Conférence des Parties (COP 28) qui auront lieu respectivement en mois de septembre et novembre prochains, les parties prenantes africaines dans le domaine de la santé, du climat et du développement se sont réunis à Kigali dans le cadre de la 5e édition de la Conférence Internationale sur l’Agenda de la Santé en Afrique (AHAIC, 2023). L’objectif de favoriser la collaboration régionale en créant une position unifiée sur l\\\’action climatique et la résilience des systèmes de santé.

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A cette occasion, le Dr Sabin Nsanzimana, Ministre de la Santé du Rwanda a déclaré \\\ »Si nous voulons répondre aux menaces émergentes à l\\\’intersection de la santé et du changement climatique, les pays africains doivent présenter un front uni lors des forums mondiaux sur la santé et le climat. Nous devons avoir un message uni pour l’Afrique lorsque nous présentons nos demandes et nos exigences lors de UNGA78 et COP 28 car se sont les seules occasions qui nous permettront d’influencer les changements de politique mondiaux nécessaires pour répondre aux besoins des Africains\\\ »,

AHAIC offrira une plateforme pour approfondir l\\\’Union africaine à un moment où on souffrait des effets de la pandémie de COVID-19 pendant trois ans et d\\\’une récession mondiale, qui ont entraîné une augmentation du nationalisme dans les pays du Nord, privant l\\\’Afrique du financement nécessaire pour l\\\’adaptation et l\\\’atténuation en matière de santé et de climat. L\\\’événement abordera également les efforts fragmentés qui ont longtemps entravé les progrès holistiques sur le continent.

\\\ »Nous savons que les systèmes multilatéraux ne nous ont pas toujours donné une réponse équitable, et la pandémie de COVID-19 a servi pour rappeler du classement de l\\\’Afrique dans la hiérarchie de la santé mondiale. Bien que nous reconnaissions que les pays africains doivent également prendre leurs responsabilités pour leur rôle d’investisseur dans leurs systèmes de santé, nous devons également reconnaître que les solutions africaines dirigées par l\\\’Afrique pour les défis africains nécessitent encore un certain niveau de soutien mondial car il ne peut y avoir de sécurité sanitaire mondiale si l\\\’Afrique continue d\\\’être laissée pour compte\\\ », a déclaré le Dr Ahmed Ogwell Ouma, directeur par intérim des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).

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Au cours de ces quatre jours, les décideurs politiques, les technocrates, les leaders d\\\’opinion, les innovateurs, les chercheurs et la société civile exploreront comment les pays africains peuvent favoriser la coopération régionale en créant des lignes directrices, des structures de gouvernance et des procédures réglementaires
communes pour harmoniser les systèmes de santé et les mesures d\\\’adaptation et d\\\’atténuation du changement climatique à travers le continent.

Selon le Dr Githinji Gitahi, PDG du groupe, Amref Health Africa, « Pour que nous puissions créer un changement sanitaire durable en Afrique, nous devons établir des partenariats plus égaux et nous unir pour conduire un programme africain commun en matière de climat et de santé. Pour se faire, nous pouvons faire face à la double menace émergente des crises climatiques et des futures pandémies de manière plus durable, notamment en renforçant les soins de santé primaires et en agissant sur les déterminants sociaux de la santé qui ont un impact sur le bien-être des populations à travers le continent ».

Il ajoute que \\\ »Ces déterminants sociaux comprennent l\\\’éducation, les opportunités économiques, les conflits et l\\\’équité entre les sexes – qui sont tous au cœur de la mission d\\\’Amref Health Africa de catalyser et de piloter des systèmes de santé centrés sur les personnes, comme indiqué dans notre stratégie d\\\’entreprise 2023-2030, que nous dévoilerons à AHAIC 2023. »

AHAIC 2023, c’est trois jours de plénières, de réunions de haut niveau, d\\\’ateliers et de sessions de réseautage mettant en contact de nombreux acteurs professionnels, scientifiques, Etatiques et de la Société Civile.

Megan Valère SOSSOU




Paludisme : une étude scientifique révèle comment les moustiques choisissent les humains les plus savoureux

Une nouvelle étude scientifique publiée le 21 février 2023 par des chercheurs de Johns Hopkins Medicine explique pourquoi les moustiques choisissent de piquer certaines personnes. Afin de comprendre pourquoi les moustiques peuvent être plus attirés par un être humain que par un autre, les chercheurs de Johns Hopkins Medicine affirment avoir cartographié des récepteurs spécialisés sur les cellules nerveuses des insectes capables d\\\’affiner leur capacité à détecter des odeurs particulièrement « accueillantes » de la peau humaine.

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Selon Christopher Potter, Ph.D., professeur agrégé de neurosciences à la Johns Hopkins University School of Medicine, les récepteurs des neurones des moustiques jouent un rôle important dans la capacité des insectes à identifier les personnes qui présentent une source attrayante de leur repas, le sang. \\\ »Comprendre la biologie moléculaire de la détection des odeurs de moustiques est essentiel pour développer de nouvelles façons d\\\’éviter les piqûres et les maladies onéreuses qu\\\’elles provoquent\\\ », dit-il.

Les moustiques sont donc en mesure de faire la différence entre les animaux et les humains. Par conséquent, les moustiques peuvent faire la distinction entre les animaux et les humains. Ces nouvelles recherches pourraient conduire à la conception de produits plus efficaces pour repousser cet insecte.

Cette percée s\\\’ajoute à des recherches antérieures montrant que les moustiques sont attirés par la température corporelle, le dioxyde de carbone et le groupe sanguin. Par exemple, les femmes enceintes ont une température corporelle plus élevée et exhalent 20 % de dioxyde de carbone en plus, ce qui attire deux fois plus de moustiques. Les personnes de type sanguin A ou O sont plus susceptibles d\\\’être attaquées que les personnes de type B.

Megan Valère SOSSOU




Recrutement: l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé recherche 13 profils

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L\\\’Autorité de Régulation du secteur de la Santé est l\\\’organe supérieur du secteur de la Santé. Elle a été officiellement installée le 12 septembre 2022 par le Président de la République. En vue de renforcer son Secrétariat Exécutif, elle lance le présent avis public à candidatures pour pourvoir aux postes ci-après :

1. Un (01) Responsable de la Cellule Administrative et Financière(R/CAF) ;

2. Un (01) Spécialiste en Économie et Statistique de la Santé ;

3. Un (01) Médecin Spécialiste en Santé Publique ;

4. Un (01) Spécialiste en Démarche Qualité et Gestion Documentaire ;

5. Un (01) Juriste, Expert en Droit de la Santé ;

6. Un (01) Spécialiste en Informatique ;

7. Un (01) Spécialiste en Gestion des Ressources Humaines ;

8. Un (e) (01) Secrétaire Particulier (êre) ;

9. Un (e) (01) Chef(fe) du Secrétariat Administratif ;

10. Un (01) Agent Comptable ;

11. Un (01) Chargé du Matériel, de la Logistique et de la Maintenance ;

12. Un (01) Agent de liaison ;

13. Un (01) conducteur de véhicule administratif

N.B. : Le masculin utilisé dans les intitulés ci-dessus est générique et ne signifie pas que les personnes du genre féminin sont exclues.

Ci-dessous la fiche descriptive des différents postes à pourvoir.

Peuvent faire acte de candidature les personnes remplissant les conditions suivantes :

• être de nationalité béninoise ;

• être fonctionnaire de l’Etat (FE) ou Agent contractuel de droit public (ACDP) ; 

• être à plus de cinq ans de la retraite ;

• être de bonne moralité ;

• avoir une bonne connaissance du secteur de la santé ;

• avoir un casier judiciaire vierge ;

• ne pas avoir fait l’objet d’une sanction disciplinaire ou pénale ;

• jouir de ses droits civiques.

Consultez le document d\\\’appel à candidature ici




Health in the world: Let\’s not be afraid

Three years ago, the year 2020 seemed quiet and the bell had just rung for the last time in the achievement of the seventeen (17) Sustainable Development Goals by the year 2030. The world was suddenly weakened by an infectious disease, Covid-19, which appeared like a thunderclap in a serene sky.

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Docteur Pierre M’PELE KILEBOU

We had entered without prior warning into an unprecedented crisis, not because of a third world war, even if today it is mentioned in the \\\’lodges\\\’ that govern us because of the Russia-Ukraine war, nor because of a new stock market crash, nor even because of American-Sino-Russian rivalries, but because of a virus. A \\\ »small\\\ » virus, in fact, is always small, coming from the land of the rising, in the city of Wuhan, now famous and known to all, in the province of Hubei in China.

This virus had sent the world into a pandemic. The world was gripped by panic, nations cowering to more sovereignty, and international organizations, including the UN, were stunned. The political and socio-economic impacts were severe and are still felt today with rising poverty. They are due less to the virus itself, but to the selfish management of the crisis.

The vaccine, which should have been a blessing for humanity, was developed in less than a year. A record in the history of medical research. This achievement triggered another battle, one that has become a tussle for power and money. The competition has been fierce between the powerful and the great powers. This vaccine has been controversial and the future will soon tell because the results of clinical studies will surely be known in 2023 as to its effectiveness on transmission, morbidity, and mortality.

Let\\\’s get together

In a world that is weakened, divided, distraught, and lacking in kindness, inclusive diversity is becoming an emergency for everyone, here and elsewhere. Exclusion, an evil of our society, was mentioned in its social use in the post-industrial 1980s. The response in the 2000s gave rise to the concept of inclusive diversity. This concept is increasingly being taken over by the private sector and governments, who are competing for leadership and marking their footprints with labels and charters as if it were a \\\’Fashion Week\\\’.

Beyond the indispensable need for inclusive diversity related to race, gender, disability, generational, and culture, various minorities including the LGBT community and beyond, all those in their family, their community, their society, their country, and in the world who are, by looking at them or by pointing a finger, relegated to the second rank for reasons related to a difference

Inclusive diversity must therefore be a profound consideration of differences, equal opportunities, shared spaces, opportunities, and responsibilities. This is the greatest wealth of humanity and inclusion is an opportunity for the positive evolution of our species because it allows each person to be who he or she is and to give the best of him or herself.

In this great global village, the common mode of operation acceptable to everyone must be beneficial to all in \\\ »togetherness\\\ » in a globalized social bond with our common mother, planet earth.

This social bond which encompasses inclusive diversity must be considered as a collective responsibility because each individual must be regarded, not as a target for the actions and directives of those in power, of the strongest and richest groups, of the \\\ »dominant\\\ », but as a social actor in a more united, more fraternal world to be built together, today and tomorrow, with respect for differences.

The WHO is slowly announcing the end of the Covid-19 pandemic, but we must remain vigilant, because the world is still facing other challenges, including that of a more responsible way of life in order to feed humanity, live and age in good health, succeed in the ecological and energy transition, to preserve and share the wealth and, above all, to live together as equals, free and brothers.

Let’s fight for Equity and dignity

Our world is characterized by a crisis of confidence between each other, a crisis of fraternity, a crisis of solidarity between those who have and those who survive each day, a crisis of belonging to the same Nation, to the same Planet, a spiritual crisis in faith in Man, in the Republic and in God. First and foremost, we must work together to bridge the gap that is widening every day between us, through respect for the dignity of others. A crisis is a turning point of a cycle, almost always temporal, even if it can lead to dramatic consequences for man and society.

Let us look together in the same direction, put our energies together and invest together in solving the ills that plague our society and we will find the means to overcome all the challenges, including conflicts, wars, crises of all kinds, racism, exclusion, poverty, violence against women and children, so that we can live together in a world that is suitable for all to live.

It\\\’s all about you and I together fulfilling Martin Luther King\\\’s dream of being able to transform the glaring discords into a beautiful symphony of brotherhood. Inclusive diversity can only be achieved if we all, here and elsewhere, put love and humility into being Men and Women equal and free in a world of peace. From Kant to Hugo to Rousseau, they described and identified a common feature of all conflicts: the exclusion and, above all, the latent contempt of others as another \\\ »self\\\ ». Saint Exupéry said, \\\ »He who differs from me, far from harming me, enriches me\\\ ».

A better world can only be created if diversity, equity and inclusion are at the heart of our collective ambition to belong to one world and one human species. It is by bringing together our different cultures, backgrounds, and perspectives that we will succeed in providing innovative solutions in many areas of men and women’ lives, including health, health for all is a fundamental condition for world peace and security; it depends on the closest cooperation of individuals and states according to the WHO constitution of 1946.

Thus, the fight for global and African health is a mission and the challenge today is to mobilize the world\\\’s leaders. It is also a challenge for all that access to surgical, obstetric and anesthetic care is affordable, safe, and of high quality for five billion people. The challenge is even greater in Africa, for example, where 93% of the population has no access to surgery because the majority of basic hospitals lack electricity, running water, oxygen, staff, and internet in the 21st century. This exclusion is unacceptable in a resourceful world. We must give ourselves every opportunity to develop and release human potential for the good of humanity.

Docteur Pierre M’PELE KILEBOU


Santé dans le monde : N’ayons pas peur, rassemblons-nous

Il y a trois ans, l’année 2020 s’annonçait tranquille et la cloche du dernier tour de piste venait de sonner dans la réalisation d’ici à l’an 2030 des dix-sept (17) Objectifs du Développement Durable. Le monde s’était subitement affaibli par une maladie infectieuse, la Covid-19 apparue comme un coup de tonnerre dans un ciel serein.

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Nous étions entrés sans avoir été prévenus dans une crise sans précédent, pas à cause d’une troisième guerre mondiale, même si aujourd’hui, on l’évoque dans les ‘loges’ qui nous dirigent du fait de la guerre Russie – Ukraine, ni d’un nouveau krach boursier, ni même à cause des rivalités américano-sino-russes, mais à cause d’un virus. Un « petit » virus, en réalité, il est toujours petit, venu du pays du levant, dans la ville de Wuhan, aujourd’hui célèbre et connue de tous, dans la province du Hubei en Chine.

Ce virus a fait entrer le monde dans une pandémie. Le monde touché était pris de panique, les Nations recroquevillées à plus de souveraineté, les organisations internationales, y compris l’ONU tétanisées. Les conséquences politiques et socio-économiques ont été considérables et sont encore ressentis aujourd’hui avec un accroissement de la pauvreté. Elles sont moins dues au virus lui-même, mais à la gestion égoïste de la crise.

Le vaccin, qui aurait dû être un bien de l’humanité a été mis au point en moins d’une année. Un record dans l’histoire de la recherche médicale. Cet exploit a déclenché une autre bataille dans celle devenue une question de pouvoir et d’argent. La concurrence a été ardue entre les puissants et entre les puissances. Ce vaccin a été l’objet de controverses et l’avenir nous le dira bientôt parce que les résultats des études cliniques seront sûrement connus en 2023 quant à son efficacité sur la transmission, sur la morbidité et la mortalité.

Rassemblons-nous

Dans ce contexte d’un monde affaibli, divisé, désemparé et en panne de bienveillance, la prise en compte de la diversité inclusive devient une urgence pour chacun et pour tous, ici et ailleurs. L’exclusion, un mal de notre société, est évoquée dans son usage social dans les années 1980 post industrielles. La riposte a engendré, dans les années 2000, le concept de diversité inclusive. Ce concept est vite accaparé par le secteur privé et les gouvernements qui se disputent le leadership et marquent leur empreinte avec des labels et des chartes comme s’il s’agissait d’une ‘Fashion Week’.

Au-delà, de l’indispensable nécessité de la diversité inclusive liée à la race, au genre, au handicap, au générationnel, au culturel, aux diverses minorités notamment à la communauté LGBT et au-delà, de tous ceux qui dans leur famille, leur communauté, leur société, dans leur pays et dans le monde sont, par un regard ou pointer du doigt, relégués au second rang pour des raisons liées à la différence.

La diversité inclusive se doit donc être une considération profonde des différences, l’égalité des chances, le partage des espaces, des opportunités et des responsabilités. C’est d’ailleurs la plus grande richesse de l’humanité et l’inclusion est une chance d’évolution positive de notre espèce parce qu’elle permet à chacun d’être qui – il ou elle – est, et de donner le meilleur de soi.

Dans ce grand village planétaire, le mode de fonctionnement commun acceptable par chacun se doit être profitable à toutes et à tous dans le « vivre ensemble » dans un lien social globalisé auprès de notre mère nourricière, commune à tous, la planète terre.

Ce lien social qui intègre la diversité inclusive doit être considéré comme une responsabilité collective parce que chaque individu doit être considéré, non pas comme la cible des interventions et des directives des gouvernants, des groupes des plus forts, des plus riches, des « dominants » mais comme un acteur social d’un monde plus solidaire, plus fraternel à construire ensemble, aujourd’hui et demain, dans le respect des différences.

L’OMS annonce à petits pas la fin de la pandémie de la Covid-19, nous devons rester vigilants, car le monde demeure néanmoins confronté à d’autres défis dont celui d’un mode de vie plus responsable pour nourrir l’humanité, vivre et vieillir en bonne santé, réussir la transition écologique et énergétique, préserver et partager la richesse et surtout vivre ensemble égaux, libres et frères.

Luttons pour l\\\’équité et la dignité

Notre monde se caractérise par une crise de confiance entre les uns et les autres, une crise de fraternité, une crise de solidarité entre ceux qui ont et ceux qui survivent chaque jour, une crise d’appartenir à une même Nation, à une même Planète, une crise spirituelle dans la foi en l’Homme, en la République et en Dieu. Nous devons avant tout, ensemble, œuvrer à combler le fossé qui s’agrandit chaque jour entre nous, par le respect de la dignité de l’autre. Une crise est un moment de retournement d’un cycle, presque toujours temporel, même si cela peut entrainer des conséquences dramatiques sur l’Homme et la société.

Regardons ensemble dans la même direction, mettons ensemble nos énergies et investissons tous ensemble à résoudre tant de maux qui minent notre société et nous trouverons les moyens de relever tous les défis, y compris les conflits, les guerres, les crises de toutes sortes, le racisme, l’exclusion, la pauvreté, les violences faites aux femmes et aux enfants, afin de vivre ensemble dans un monde dans lequel il peut faire bon vivre pour chacun et pour tous.

Il s’agit pour nous, vous et moi, tous ensemble, de concrétiser le rêve de Martin Luther King, celui d’être capables de transformer les discordes criardes en une superbe symphonie de fraternité.

La diversité inclusive ne saurait se réaliser que si nous mettons chacun et tous, ici et ailleurs, de l’amour et de l’humilité afin d’être des Hommes et les Femmes soient égaux et libres dans un monde de paix.

De Kant à Hugo en passant par Rousseau, ils ont écrit et cerné un point commun à tous les conflits : l’exclusion et surtout le mépris latent d’autrui comme un autre « soi ». Saint Exupéry a dit « celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit ».

Un monde meilleur ne peut se créer que si diversité, équité et inclusion sont au cœur de notre ambition collective d’appartenir à un même monde et à même une espèce humaine. C’est en rassemblant nos cultures, nos origines et nos modes de pensées différents que nous allons réussir à fournir des solutions innovantes dans plusieurs domaines de la vie des Hommes et des Femmes, notamment dans la santé, celle de tous les peuples est une condition fondamentale de la paix du monde et de la sécurité ; elle dépend de la coopération la plus étroite des individus et des Etats selon la constitution de l’OMS de 1946.

C’est ainsi que le combat pour la santé dans le monde et en Afrique est un sacerdoce et le challenge d’aujourd’hui est celui de mobiliser les leaders de ce monde. C’est aussi un défi pour tous que l’accès des soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésique soient abordables, sûrs et de qualité pour cinq (05) milliards d’habitants. Ce défi est encore plus grand en Afrique où 93 % des populations n’ont pas accès à la chirurgie parce que la majorité des hôpitaux de base manquent d’électricité, d’eau courante, d’oxygène, de personnels, d’internet en ce 21e siècle. Cette exclusion-là est inacceptable dans un monde riche. Il nous faut nous offrir toutes les opportunités pour mettre en valeur et libérer le potentiel humain pour le bien de notre humanité.

Docteur Pierre M’PELE KILEBOU




Achat en pharmacie au Bénin : Pourquoi du bonbon à la place du reliquat ?

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« Nous n’avons pas la monnaie », « Il vous reste 55 F », « Il vous reste 90 F », « Monsieur, nous vous devons 60 F », c’est en ces termes que les caissiers en difficulté de trouver du reliquat à leurs clients s’expriment à la fin des achats. Des reliquats que ces derniers n’auront jamais le temps de toucher à moins d’insister. Les quelques rares clients qui le font sont perçus comme des radins.

Dans les officines de pharmacie au Bénin, il se développe un comportement peu orthodoxe envers la clientèle depuis quelques années. Il s’agit d’une trouvaille des caissiers à la problématique de reliquat après achat de médicament.

En effet, après achat de médicaments dans une pharmacie, les reliquats sont souvent difficiles à trouver. Il s’agit en général des monnaies de 5 F, de 10 F et de 25 F. Ils sont de plus en plus nombreux, ces usagers des pharmacies du Bénin à se plaindre de cette vilaine façon de garder leurs reliquats.

Sans vouloir paraître un grippe-sou ou un rapiat, d’autres choisissent d’abandonner leurs reliquats. Mais ce n’est pas le cas chez certains. Étant donné qu’un adage africain nous enseigne que lorsque tu perds ton cabri et tu retrouves les boyaux, il faut les ramasser, ils n’hésitent pas à prendre le bonbon à eux proposé à la place du reliquat.

C’est le cas Maurice D., un enseignant qui ne badine pas sur ces reliquats. De passage dans une pharmacie à Bohicon, il regrette qu’on lui donne du bonbon en lieu et place de son reliquat alors qu’il ne l’avait pas demandé. Un bonbon aphrodisiaque en plus, déplore-t-il avant de s’interroger, quelles dispositions légales permettent aux pharmacies de proposer un produit non prescrit.

De petits reliquats pourtant grossissants

Nous avons fait le tour de quelques pharmacies dans le département du Zou au centre Bénin. Dans la plupart, il faut faire une mauvaise mine pour avoir difficilement une décharge afin de justifier plus tard du reliquat. Sur neuf (09), sept (07) usagers rencontrés n’ont pas été informés du reste de leurs monnaies dans une pharmacie en plein cœur de la ville de Bohicon. Une ignorance qui profite bien aux caissières en complicité avec leurs employeurs.

À Abomey, nous approchons une caissière qui s’est confiée à nous. Elle avoue, « Dès fois, la somme des reliquats peut faire plus de 100 000 F cfa par mois et peut régler trois mois de salaire d’un employé ». Mais reconnaît-elle : « Quand nous sommes en face d’un client téméraire, nous sommes amenés à proposer des produits de moindre coût comme les bonbons pour entamer leur reliquat ». Parfois, déclare-t-elle, l’efficacité à la caisse se mesure à l’engrangement de ces reliquats. Des reliquats qui ne sont souvent pas remboursés aux ayant droit et qui finissent à coup sûrs dans les poches des responsables.

5 F, 10 F, 15 F, 20 F, 25 F et bien d\\\’autres sont autant d’argents dans les localités comme Glazoué, Zakpota, Savè. Car ils peuvent permettre à de nombreux ménages de s’approvisionner en eau potable pendant deux à trois jours.

Alors si, offrir un produit non prescrit à un client en pharmacie est interdit par la réglementation en vigueur, recaler son reliquat qui pouvait lui servir à faire d’autres achats plus importants est un crime.

Megan Valère SOSSOU




Investir dans les toilettes publiques, un facteur de création d\’emplois et de richesse

Cotonou : un marché potentiel

Investir dans les toilettes au Bénin ne sera pas du tout un investissement à vau-l’eau. Pour la ville de Cotonou seule où le flux humain est, chaque jour, important, on gagnera beaucoup à construire et à mettre en service des toilettes publiques.

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Aujourd\\\’hui, les toilettes publiques peuvent être considérées comme un secteur d\\\’activité où il ne faut pas craindre d\\\’investir puisqu\\\’il n\\\’y a aucun doute au sujet de la rentabilité. En effet, selon les résultats définitifs du 4e Recensement Général de la Population et de l\\\’Habitat (2013), le Bénin connaît une dynamique démographique qui constitue une opportunité. Avec ce 4e Recensement Général de la Population et de l\\\’Habitat, les statistiques officielles au niveau national indiquent que la population du Bénin est passée de 6 769 914 habitants en 2002 à 10 008 749 en 2013 soit un taux d\\\’accroissement annuel de 3,5%.

Du point de vue de la répartition de la population, Cotonou seule compte 679 012 habitants en 2013 et reste la plus grande ville du Bénin même les villes comme Sèmè Podji et Abomey-Calavi connaissent une croissance démographique galopante. Au niveau départemental, ce sont les départements de l\\\’Atlantique et du Borgou qui viennent en tête.

Ainsi, le département le plus peuplé est l\\\’Atlantique avec 1 398 229 habitants. Il est suivi du département du Borgou où le nombre d\\\’habitants est 1 214 249 selon le RGPH 4. Le constat général révèle que plusieurs communes ont une population qui dépasse déjà le seuil du million d\\\’habitants.

Sur le plan économique, cette croissance est une source importante pour créer l\\\’emploi et la richesse si l\\\’on s\\\’intéresse à investir par exemple dans les latrines publiques qui deviennent de plus en plus une nécessité surtout dans les grandes villes comme Cotonou. Si on s\\\’en tient seulement à ces chiffres en attendant le cinquième Recensement Général de la Population et de l\\\’Habitat, il y a sans doute un besoin criard de latrines publiques en l\\\’occurrence dans la ville à Cotonou où le flux humain ne cesse d\\\’être important.

En-dehors de la population de Cotonou qui peut tourner aujourd\\\’hui autour de 800.000 habitants, il y a tous ceux qui viennent des villes environnantes pour diverses raisons chaque jour.  La ville de Cotonou passe donc à 1,2 million de population par jour alors qu\\\’il manque de toilettes publiques pour aider tout ce monde qui ne vit pas à Cotonou.

Sur les gares routières, dans les marchés et à certains endroits stratégiques de la ville, ce qui gêne le plus, c\\\’est l\\\’absence de ces lieux d\\\’aisance pour éviter la pollution de notre cadre de vie. Les confessions religieuses ont donné le bon exemple montrant la nécessité et l\\\’utilité des toilettes publiques et à l\\\’Église catholique Saint-Michel de Cotonou par exemple, ça marche formidablement avec les conducteurs de taxi-moto qui constituent une clientèle et un marché extraordinaire.

En dotant Cotonou de toilettes publiques, on peut facilement engranger des ressources financières, créer des emplois puisqu\\\’il sera instauré un système de paiement et pour le suivi et l\\\’entretien réguliers de ces latrines, beaucoup de personnes seront recrutées. Par ailleurs, en termes d\\\’assainissement de la ville de Cotonou, et c\\\’est le plus vital, les populations pourraient facilement trouver des lieux adaptés où elles peuvent se soulager et uriner. Cela permet d\\\’éviter par exemple le développement de certaines maladies liées au manque d\\\’assainissement de base.

Les pouvoirs publics, et même les privés sont invités à faire des latrines publiques un facteur important de création d\\\’emplois et une source de richesse. C\\\’est un secteur promu à un bel avenir puisque tous les jours, surtout lorsque les populations, les étrangers, les touristes se déplacent, ils ont souvent besoin des latrines publiques pour se soulager.

Patrice GBAGUIDI