Hygiène dans les toilettes : Les bidets FLB comme une alternative saine et durable

L’évolution du climat mondial exerce une influence profonde sur de nombreux aspects de notre vie quotidienne, y compris sur nos pratiques d’hygiène et d’assainissement. En vue de proposer aux communautés des solutions innovantes pour une hygiène intime optimale, confortable et respectueuse de l’environnement, Amir Azouzi et ses collaborateurs conçoivent des bidets hygiéniques nouvelle génération, consommant moins d’eau et énergétiquement indépendants.

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Amir Azouzi et son produit

Cette initiative dénommée « Fini La Bouteille » se veut être un projet innovant, qui révolutionne les pratiques d’hygiène dans un contexte de changement climatique. Dans un entretien accordé au célèbre média environnemental du Bénin, le Journal Santé Environnement, Amir Azouzi, l’un des principaux responsables de ce projet, partage les motivations et les ambitions de cette initiative innovante.

À l’en croire, l’idée de concevoir les bidets « Fini La Bouteille » (bidets FLB) est partie du constat que le papier toilette utilisé dans les toilettes classiques exige une grande consommation d’eau et induit une forte pression sur les ressources forestières. « Le papier toilette nuit énormément à la planète, étant donné qu’il faut 178 L d’eau pour fabriquer un seul rouleau de papier toilette, et que chaque jour, on abat 24 mille arbres pour fabriquer du papier toilette », a indiqué le concepteur Amir Azouzi. À l’en croire, le projet « Fini La Bouteille » vise à réduire de 80 % la consommation de papier toilette. Il précise qu’en utilisant les bidets FLB, une famille de quatre personnes économise environ 100 euros par an en papier toilette.

En plus d’être autonomes en électricité, les bidets FLB sont moins coûteux et ne nécessitent pas une grande consommation d’eau à l’utilisation. Contrairement à certaines toilettes classiques qui peuvent coûter des milliers d’euros, le bidet FLB est vendu à 70 euros environ, a précisé Amir Azouzi, soulignant le bénéfice économique des produits FLB.

Le bidet FLB : un matériel pratique et inclusif

Amir Azouzi a également souligné le caractère pratique et inclusif des bidets FLB. Avec les bidets FLB, précise-t-il, il suffit juste d’appuyer sur un bouton et le jet d’eau se charge de faire le nettoyage à votre place. Ce qui permet aux personnes vulnérables, notamment les femmes enceintes et les personnes en situation de handicap, de faire aisément leurs besoins sans aucune assistance. « Nous recevons des messages des utilisateurs, qui témoignent que nous leur avons littéralement changé la vie », a-t-il laissé entendre.

« Fini La Bouteille » : Un état d’esprit, un engagement au profit de la planète

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Amir Azouzi

Au-delà des bidets hygiéniques conçus et commercialisés, le projet « Fini La Bouteille » est activement engagé dans des actions éco-citoyennes à fort impact environnemental. Sur les réseaux sociaux, « Fini La Bouteille » a créé une grosse communauté de milliers de followers, la FLB FAMILY, une communauté impliquée et engagée pour la préservation de la planète. Au Sud du Maroc, « Fini la Bouteille » ambitionne de planter 1 million d’arbres pour lutter contre la désertification, a souligné Amir Azouzi.

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Pour atteindre cet objectif, « Fini La Bouteille » s’est engagé aux côtés de l’association AÏCHA, une association fortement engagée dans la lutte contre la sécheresse et la désertification dans cette région désertique du Maroc. « Pour chaque bidet vendu, nous plantons un arbre dans la région », a précisé Amir Azouzi. Le but étant, à l’en croire, de faire un maximum d’actions de ce genre, pour engager et éduquer la population africaine sur les dangers de la désertification.

« Fini La Bouteille » est donc, au-delà d’un simple concept écologique, une alternative pratique, saine et durable pour le bien-être des communautés et de la planète, dans un contexte où les changements climatiques ont de graves répercussions sur les modes de vie des communautés. Faut-il le préciser, les bidets FLB sont disponibles au Maroc et peuvent être également acquis sur le site Web : https://www.finilabouteillemaroc.com

Merci de prendre le temps d\\\’écouter la version audio en podcast sur notre Radio en ligne dédiée à la Santé et à l\\\’Environnement ici

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Première Nationale des Documentaires sur l\’Assainissement au Bénin: Des films appellent à l’action en faveur de l\’accès à l’assainissement

Le jeudi 4 avril 2024 restera gravé dans les mémoires des cinéphiles et des acteurs engagés pour l’hygiène et l’assainissement au Bénin. Au Chant d\\\’Oiseau de Cotonou, s\\\’est ouverte la première nationale des documentaires sur l\\\’assainissement du Projet régional Clap Assainissement. Une matinée cinéma qui a retenu l\\\’attention des acteurs invités, offrant une tribune unique pour débattre des principaux défis et solutions envisageables dans la quête d\\\’un accès universel à l\\\’assainissement d\\\’ici 2030.

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Clap Assainissement

Grâce à l\\\’initiative du Partenariat National de l’Eau du Bénin et de Cadre  de concertation des Acteurs Non Etatiques du secteur de l’Eau et de l’Assainissement (CANEA) avec le soutien de Niyel, le public a eu le privilège de découvrir les œuvres inspirantes de deux jeunes réalisateurs : Onésiphore Adonai et Ineck Houngbédji. Les films, intitulés respectivement « Gbafo, l\\\’arôme de l\\\’eau » et « Tòdji, au rythme de l\\\’eau », ont ouvert une fenêtre sur la réalité quotidienne de communautés confrontées aux défis de l\\\’assainissement au Bénin.

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Panel de discussions

Cette rencontre a également été marqué par un panel de discussion animé, réunissant des représentants de diverses structures publiques, projets et ONG œuvrant dans le domaine de l\\\’eau et de l\\\’assainissement. Des figures éminentes telles que la Direction Générale de l\\\’Eau (DGEau), la Direction Départementale de la Santé du Littoral (DDS Littoral), le Secrétariat Général du Développement Social (SGDS), AGIREau, USAID MuniWASH, RAMEC, RB PMJE, les Mairies de Cotonou, Sô-Ava et des Aguégués ainsi que de jeunes ONGs dont l’ONG Save Our Planet représentée par son Directeur Exécutif, Megan Valère SOSSOU étaient présents pour débattre et comprendre les principaux enjeux et des solutions innovantes dans le secteur de l\\\’assainissement.

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Vue d\\\’ensemble des participants

A la suite de ce panel d’échange à l’occasion de cette première nationale, plusieurs recommandations ont été émises par le Cadre  de concertation des Acteurs Non Etatiques du secteur de l’Eau et de l’Assainissement (CANEA). Il s’agit d’établir une agence spécialisée dans le domaine de l\\\’Hygiène et de l\\\’Assainissement, d’introduire une année dédiée à la promotion de l\\\’hygiène et de l\\\’assainissement, de finaliser les textes d\\\’application de la loi sur l\\\’hygiène pour une mise en œuvre efficace et enfin de développer un programme national exhaustif pour promouvoir l\\\’hygiène et l\\\’assainissement à l\\\’échelle nationale.

Cette première nationale revêt une importance particulière dans le cadre du projet régional Clap assainissement, offrant une plateforme aux jeunes réalisateurs pour sensibiliser et mobiliser en faveur d\\\’un changement de paradigme.

Au terme de cette journée, l\\\’élan collectif pour un Bénin plus propre et plus sain se trouve renforcé. Les films présentés et les discussions eues ont démontré que l\\\’assainissement n\\\’est pas seulement une question d\\\’infrastructures, mais aussi de volonté politique et d\\\’engagement communautaire. L\\\’appel à un sursaut national lancé lors de cet événement résonne comme une urgence pour garantir un accès équitable aux services d\\\’assainissement, en particulier pour les communautés de Gbafo (Commune Zogbodomey) et Todji (Ganvié) au Bénin.

Constance AGOSSA




Projet KÈKÈNON EKOLO: Anas SEKO veut faire des zémidjans, des ambassadeurs de l\’environnement

Dans sa lutte quotidienne contre les fléaux grandissants de la pollution et de la gestion des déchets, l’environnementaliste Anas SEKO a initié le projet \\\ »KÈKÈNON EKOLO\\\ ». Un projet qui a été lancé officiellement dans la matinée de ce samedi 13 avril 2024 à Cotonou.

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Vue d\\\’ensemble des participants

L’objectif du projet, selon Anas SEKO, consiste à transformer les Zémidjans en ambassadeurs de la cause environnementale, conscients de leur rôle en tant que conducteurs de taxi-moto dans la plus grande ville du Bénin. Une initiative soutenu par plusieurs partenaires et qui s\\\’inscrit dans une vision globale visant à éveiller les consciences environnementales au sein des communautés au Bénin.

Au lancement, des discours inspirants ont été prononcés par le chef de quartier, le président des conducteurs de taxi-moto du camp devant un parterre de conducteurs de taxi-moto, zémidjan déterminés à œuvrer pour la réussite du projet.

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Arielle AKOUETE, Directrice de la promotion de l\\\’écocitoyenneté au Ministère du Cadre de Vie

Tout en saluant l’initiative, Arielle AKOUETE, Directrice de la promotion de l\\\’écocitoyenneté au Ministère du Cadre de Vie, a officiellement donné le coup d\\\’envoi du projet, espérant que les objectifs puissent être atteints pour le grand bonheur des populations de Cotonou et environs.

Ismaël MAMA, Président de l\\\’ONG Course verte Bénin est le communicateur principal de ce jour. Dans sa communication sur le thème \\\ »Gestion des déchets : enjeux et perspectives, il a attiré l’attention du public sur le devoir qui leur incombe en tant que citoyen dans la gestion des déchets au Bénin.

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Ismaël MAMA, Président de l\\\’ONG Course verte Bénin, Communicateur principal

Il n’a pas manqué de présenter des solutions pratiques, telles que l\\\’utilisation de sacs biodégradables et le recyclage des déchets. Très intéressés et curieux, les conducteurs de taxi-moto, les “Zémidjans”, ont exprimé leurs préoccupations, notamment sur la gestion des déchets dans les poubelles mobiles. Lesquelles préoccupations ont trouvé des réponses adéquates à la satisfaction de tous.

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Discussions interactives
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Cette rencontre a été une occasion pour les conducteurs de Taxi Motos non seulement de comprendre les enjeux environnementaux actuels, mais aussi de s\\\’organiser à apporter le changement dans leur communauté sur la base des enseignements acquis de la communication.

A noter que le projet qui ambitionne de faire des conducteurs de taxi-moto des acteurs clés dans la gestion des déchets, vient dans un contexte où la gestion des déchets pose de nombreuses difficultés au sein des sociétés en Afrique. Cette collaboration entre Anas SEKO et les conducteurs de taxi moto à travers le projet KEKENON EKOLO, promet un changement considérable et durable à Cotonou.

Megan Valère SOSSOU




Journée Internationale de la Terre au CEVASTE : Des acteurs agricoles mieux aguerris sur la gestion de l’eau pour l\’agroécologie

Dans un contexte marqué par les défis du changement climatique, la gestion efficace de l\\\’eau devient une priorité pour les agriculteurs engagés dans une agriculture durable. C\\\’est dans cette optique que le Centre d\\\’Expérimentation, de Valorisation de l\\\’Agroécologie, des Sciences et Techniques Endogènes (CEVASTE) a organisé, en commémoration de la Journée Internationale de la Terre, une formation à l’endroit de ses membres le 22 avril 2024.

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Vue d\\\’ensemble participants

Au nombre d’une trentaine, les acteurs agricoles venus des départements des Collines, du Mono et de l\\\’Atlantique, majoritairement composés de femmes, ont eu l’opportunité d\\\’échanger et de renforcer les capacités sur les bonnes pratiques de gestion de l\\\’eau pour l\\\’agroécologie.

Les échanges au cours de cette formation, conduite par Bôla-nlé Christelle Akondé, agronome spécialisée dans la gestion de l\\\’eau, ont porté sur les enjeux cruciaux liés à la disponibilité de la ressource en eau. Dans un langage accessible et en langue nationale fon, la formatrice a souligné l\\\’urgence d\\\’adopter des stratégies économiques pour une utilisation plus efficiente de l\\\’eau, face à la réalité des changements climatiques.

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Séance de formation

Elle soutient qu’il est important de renforcer la sensibilisation et les capacités au niveau des acteurs pour la gestion rationnelle de l’eau, car souligne-t-elle, l’eau reste une problématique très critique dans le contexte actuel du changement climatique. Système Oyas des pots en terre cuite, un moyen de gestion efficace de l’eau pour l’agroécologie.

En alliant la théorie à la pratique, les participants ont pu découvrir et expérimenter diverses techniques de gestion de l’eau pour l’agroécologie. Il s’agit notamment de l\\\’utilisation des Oyas en bouteille plastique et des pots en terre cuite.

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Si trop souvent, l’utilisation en eau en arrosage est bien plus élevée que le nécessaire avec des moyens de plus en plus coûteux, il est raisonnable de nos jours d’adopter la méthode des Oyas, conseille Wandibasso Esaïe, Praticien agroécologique travaillant chez la famille JAH.

Le praticien a souligné l\\\’efficacité des Oyas en terre cuite pour une irrigation autonome et adaptée aux besoins des plantes, offrant ainsi des économies substantielles en eau, en temps et en énergie. Une réalité que partagent tous les participants à la formation, qui ont pris l’engagement de répandre cette bonne pratique pour le bien-être de l’Homme et de la Terre.

Les témoignages reflètent l\\\’impact concret de cette formation. Dasso Athanasie de Lokossa, confrontée à la rareté de l\\\’eau dans son environnement, envisage déjà d\\\’appliquer ces nouvelles techniques pour optimiser ses activités agricoles.

De même, Wadotchédohoun Adéline, déterminée à surmonter les défis climatiques, compte mettre en pratique les enseignements reçus pour assurer la pérennité de ses cultures de piment et de légumes.

Elle a confié : « La saison sèche passée, mes cultures de légumes ont péri sous les chocs thermiques. Grâce à cette formation, je crois que désormais en saison sèche je peux cultiver du piment et des légumes sans inquiétude. »

Pour Ayena Cyriaque, agriculteur à Savalou, cette formation représente l\\\’opportunité de maximiser la production agricole malgré des ressources en eau limitées. Il envisage de faire des cultures de contre-saison avec les nouvelles techniques apprises.

Selon le père Jah, fervent défenseur de l\\\’agroécologie, cette méthode date des millénaires et son efficacité a été prouvée. Il a évoqué la nécessité de transmettre ces savoirs ancestraux qui revêtent d’une grande importance pour la terre et les générations futures. « L’essentiel est d’avoir la connaissance mais aussi l’intelligence d’inventer à partir de ce qui a été appris. » a-t-il déclaré en espérant que les connaissances apprises puissent servir aux uns et aux autres.

Le CEVASTE vient ainsi de jouer sa partition en offrant une formation concrète aux agriculteurs et agricultrices en commémoration de cette nouvelle édition de la Journée Internationale de la Terre. Un acte qui témoigne de son engagement à œuvrer pour l’essor de l’agroécologie au Bénin.

Megan Valère SOSSOU




OLA Energy Maroc conclut un nouvel accord pour mélanger des lubrifiants de la marque Mobil au Maroc

  • OLA Energy Maroc est fière d’annoncer un nouvel accord avec ExxonMobil Petroleum & Chemical BV assurera la production locale de lubrifiants Mobil.
  • Cette alliance stratégique a le potentiel de redéfinir la dynamique du mélange des lubrifiants dans la région.
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OLA Energy Maroc, une entreprise énergétique de premier plan au Maroc et un acteur énergétique majeur en Afrique, est fière d’annoncer un nouvel accord avec ExxonMobil Petroleum & Chemical BV. Cela marque une étape significative alors que les lubrifiants de la marque Mobil seront désormais mélangés localement, au Maroc. Cette initiative s\\\’appuie sur un accord existant avec Ola Energy Maroc et apporte de nouveaux outils du mélange de lubrifiants dans la région.

Située au cœur industriel de la zone \\\ »les Roches Noires\\\ » de Casablanca, l\\\’installation à la pointe des nouvelles technologies d\\\’OLA Energy Maroc est sur le point de devenir le centre névralgique du mélange des lubrifiants Mobil au Maroc, positionnant le royaume comme un centre de production pour le nord, l\\\’est et l\\\’ouest de l\\\’Afrique. Profitant de la position géographique stratégique du Maroc en tant que porte d\\\’entrée vers les marchés africains, OLA Energy Maroc est bien positionnée pour capitaliser sur le riche potentiel du paysage industriel marocain.

M. Fayed Altwair, PDG d\\\’OLA Energy, a mis l’accent sur la portée de ce nouvel accord, déclarant : \\\ »Cette opportunité de mélanger des lubrifiants de marque Mobil est un témoignage de la confiance et de la satisfaction envers OLA Energy. Ensemble, notre engagement est de stimuler l\\\’innovation, l\\\’excellence et la croissance durable dans l\\\’industrie des lubrifiants.\\\ »

La décision de mélanger localement des lubrifiants de marque Mobil s\\\’inscrit naturellement dans l’extension d\\\’un accord existant avec OLA Energy Maroc et témoigne des capacités d\\\’OLA Energy Maroc ainsi que des avantages stratégiques de la situation géographique du pays.

L’accord synergique entre OLA Energy Maroc et ExxonMobil Petroleum & Chemical BV ouvre la voie à de nouveaux segments et marchés inexplorés, débloquant des opportunités inexploitées et renforçant leur présence collective à travers l\\\’Afrique. Avec le savoir-faire et la compétence locale d\\\’OLA Energy Maroc et l\\\’expertise d\\\’ExxonMobil Petroleum & Chemical BV, ce partenariat offre des perspectives significatives.

\\\ »Nous sommes enthousiastes quant aux opportunités infinies qui se profilent à l\\\’horizon.\\\ » a déclaré M. Altwair. \\\ »En collaboration avec ExxonMobil, nous sommes prêts à stimuler la croissance, à offrir de la valeur à nos clients et à avoir un impact durable sur l\\\’industrie des lubrifiants en Afrique et au-delà.\\\ »

Ce nouvel accord nouvellement conclu entre OLA Energy Maroc et ExxonMobil  Petroleum & Chemical BV établit une étape importante dans le paysage énergétique marocain et africain. Au-delà de renforcer le leadership régional d\\\’OLA Energy Maroc, cette collaboration ouvre de nouveaux horizons prometteurs et garantit aux consommateurs de toute la région un approvisionnement fiable en lubrifiants de haute qualité de la marque Mobil.




Le projet KÈKÈNON EKOLO engage les Zémidjan à la lutte contre la pollution plastique

Dans le cadre du projet KEKENON EKOLO, les zémidjan sont à nouveau mobilisés autour d’une nouvelle communication portant sur les déchets plastiques le 04 mai 2024. L’objectif est de sensibiliser les Zémidjan aux enjeux liés à la pollution plastique, une menace omniprésente pour le cadre de vie.

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L\\\’événement a réuni des personnalités engagées dans la préservation de l\\\’environnement, dont Sandra IDOSSOU, activiste écologique et promotrice de Sachet heloué, le Rosaire ATTOLOU, Directeur départemental du cadre de vie et du développement durable Atlantique-Littoral, et Henri TOTIN, Président de l\\\’ONG Jevev.

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Pour Sandra IDOSSOU l\\\’omniprésence des sachets plastiques dans notre quotidien constitue des risques pour la santé et l\\\’environnement. Les échanges interactifs avec les zémidjan ont permis d\\\’aborder diverses solutions, notamment la promotion d\\\’alternatives naturelles et la nécessité d\\\’une législation plus stricte.

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Parlant des actions gouvernementales pour lutter contre l\\\’importation de sachets plastiques, Rosaire ATTOLOU a indiqué les sanctions prévues en cas d\\\’infraction à la loi. Il a encouragé les Zémidjan à devenir des ambassadeurs de la lutte contre la pollution plastique, soulignant leur place dans la société.

Cette nouvelle communication marque la troisième étape dans la sensibilisation des Zémidjan à la protection de l\\\’environnement dans le cadre du projet \\\ »KÈKÈNON EKOLO\\\ » lancé le 13 avril 2024 à l’endroit des Zémidjan du parc Camp Marié à Cotonou. En les outillant sur les conséquences néfastes de la pollution plastique et en les incitant à agir, le projet vise à transformer ces conducteurs de taxi-moto en acteurs clés de la préservation de l\\\’écosystème.

Megan Valère SOSSOU




Atelier multi-acteurs sur l’aire marine protégée de Donaten : le rapport de l’étude diagnostique validé


Du 16 au 17 mai 2024, à l’hôtel Chez Théo à Possotomè dans le Mono, s’est tenu l’atelier de validation du rapport diagnostique de l’étude sur l’aire marine protégée de Donaten. Une activité conduite sous la direction du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) grâce à l’appui du programme Benkadi de la PASCiB au Bénin.

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Une vue des participants à l’atelier

Mission accomplie, a déclaré en filigrane le Directeur Général du CENAGREF, Monsieur Abdel Aziz Baba-Moussa, à la clôture de l’atelier. L’étude attendue pour l’année dernière est enfin achevée et son rapport validé. Désormais, les regards sont tournés vers l’élaboration du plan d’aménagement des aires marines protégées. Pour le Chef de Projet Benkadi, Monsieur Sagbo Damien Djodjo Kouton, les objectifs assignés à l’atelier ont été largement atteints, et il félicite les participants.

Selon le Secrétaire Permanent de la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), Monsieur Ernest Comlan Pédro, le sujet de la rencontre est d\\\’une importance capitale. Depuis environ quinze ans, la PASCiB œuvre pour la participation inclusive des différentes catégories d’acteurs sur ces questions, remontant aux discussions et à la validation de l’Accord de Busan. Cet accord stipule que pour passer de l’efficacité de l’aide à l’efficacité du développement, les États doivent inclure toutes les catégories d’acteurs dans toute la chaîne de développement, de l\\\’identification et de l’élaboration des stratégies à leur mise en œuvre et suivi-évaluation. Il se réjouit que ce plaidoyer soit une réalité au Bénin, soutenue par le gouvernement actuel, qui suit la dynamique initiée depuis le 13 octobre 2011. En renouvelant le décret favorisant cette inclusion le 22 juin 2022, le gouvernement montre son engagement. La reconnaissance des acteurs est encore renforcée par l\\\’inclusion de cette dynamique dans la loi d’orientation agricole de la sécurité alimentaire et nutritionnelle (LOASAN).

Le Secrétaire Permanent de la PASCiB a encouragé les participants à apporter des contributions techniques utiles et a exprimé sa confiance dans la production de résultats de qualité, compte tenu des compétences des participants. La Présidente de l’Association nationale des mareyeurs et mareyeuses du Mono, Madame Catherine Zinsou, a remercié les organisateurs pour l’invitation à cette tâche noble de validation.

Lors de l’ouverture de l’atelier, le Directeur Général du CENAGREF, Monsieur Abdel Aziz Baba-Moussa, s’est félicité de l’aboutissement de l’étude diagnostique qui aurait dû s’achever plus tôt. Il a salué l’approche inclusive adoptée depuis 1996 par le secteur forestier et poursuivie pour des études similaires, soulignant que le bonheur des populations ne peut se faire sans leur participation.

Le DG/CENAGREF a précisé que l’atelier était à la fois hautement scientifique et philosophique, recommandant une analyse rigoureuse des résultats de l’étude qui fournira une cartographie des terroirs riverains. Le CENAGREF, chargé par l’État béninois de gérer les deux aires marines protégées créées par décret en janvier 2022, remercie le projet Benkadi de la PASCiB pour son soutien. Les objectifs de l’atelier étaient d’étudier les résultats, de formuler des observations et de valider les conclusions. De plus, le CENAGREF vise à proposer une vision pour les aires marines et à discuter des options d’aménagement avec le Réseau des Aires Marines Protégées d’Afrique de l’Ouest (RAMPAO), qui a accepté d’accompagner le CENAGREF dans l’élaboration du plan d’aménagement de ces aires marines protégées.

Les participants, invités à donner le meilleur d’eux-mêmes, étaient issus d\\\’organisations non gouvernementales, de structures étatiques, notamment des eaux et forêts, du ministère en charge du cadre de vie, des mairies, de la préfecture maritime, des consultants ayant conduit les études, des experts du programme Benkadi, et d\\\’autres.

Cellule Communication Benkadi




Mise en œuvre efficace des Plans d\’Aménagement et de Gestion des Réserves de Biosphères de l’Ouémé: Un mémorandum d’engagement signé

Le Projet Benkadi a rassemblé à l’hôtel « Les oliviers de Porto-Novo », du mardi 20 au mercredi 21 février 2024, plus d’une cinquantaine d’acteurs impliqués dans la mise en œuvre des Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) des Réserves de Biosphères de l’Ouémé. À l\\\’issue de 48 heures d\\\’échanges, un mémorandum d’engagement a été signé par les participants pour une gestion efficace des réserves.

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Photo des participants

L’objectif de la formation a été atteint, s’est réjoui le Chef Projet Benkadi, M. Sagbo Damien Djodjo Kouton, à la fin de l’atelier. Car, il visait essentiellement à contribuer à la mise en œuvre efficace des PAG des Réserves de Biosphères de l’Ouémé et du Mono, et l’étape de l’Ouémé venait d’être franchie. La signature du mémorandum est pour lui, le gage de l’engagement commun pour la sauvegarde des réserves. Le Maire de la Commune de Zogbodomè, M. David Towèdjè, qui a ouvert les travaux, avait félicité tous les participants pour leur disponibilité et les avait invités à travailler avec assiduité pour contribuer effectivement à la préservation du capital environnemental, objet de leur atelier.

De manière concrète, les parties prenantes des Associations Communautaires de Conservation de la Biodiversité (ACCB), des ONG intervenant dans la région, les Mairies, les Cellules Communales des Ministères en charge de l’agriculture et du cadre de vie, et les partenaires de mise en œuvre du projet Benkadi sont tous repartis mieux aguerris. Car, la gouvernance des Réserves et la cartographie des acteurs ; le Cadre institutionnel proposé pour la mise en œuvre du PAG ; et les rôles et implications spécifiques de chaque catégorie d’acteurs dans le PAG, ont été entre autres les thèmes de renforcement de capacités des participants. Chacun étant désormais capable d’expliquer ses rôles et responsabilités dans la mise en œuvre des PAG, ces parties prenantes peuvent appliquer les principaux outils de la Gouvernance participative dans la mise en œuvre des PAG.

Il est à rappeler que le projet Benkadi, mis en œuvre par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), a accompagné, tout au long de l’année 2023, le processus d’actualisation du Plan d’Aménagement et de Gestion (PAG) aussi bien pour la Réserve de Biosphère de l’Ouémé que pour celle du Mono. Ces PAG élaborés ont été validés par les différentes parties prenantes courant novembre 2023. C’est donc pour l’effectivité et l’efficacité de la mise en œuvre de ces plans actualisés et validés que l’atelier de formation a été organisé.

Les deux Aires Marines Protégées (AMP) du Bénin (Bouche du Roy et Donaten) faisant partie intégrante des Réserves de Biosphères de l’Ouémé et du Mono, bénéficieront aussi d’une meilleure gestion. Les principaux outils de la gouvernance participative (dialogue multi-acteurs, participation citoyenne, redevabilité, etc.) ayant été bien développés au cours de l’atelier. L’Étape du Mono est prévue pour les 27 et 28 février à Grand-Popo.

Cell Com/Benkadi




Initiative \ »Zéro Palu! Les entreprises s\’engagent\ » : un modèle de responsabilité sociale des entreprises en Afrique

Le 28 février 2024, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l\\\’Environnement (REMAPSEN) a organisé un webinaire sur l\\\’initiative \\\ »ZERO PALU : LES ENTREPRISES S\\\’ENGAGENT\\\ ». L\\\’événement a permis à M. James Wallen, responsable de l’équipe palu de Speak UP Africa, et à Mme Elisa Debordes, Directrice des Opérations de la Fondation Ecobank, de présenter l\\\’engagement des entreprises dans la lutte contre cette maladie en Afrique.

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Face aux journalistes d\\\’Afrique, les deux intervenants ont expliqué le rôle important des entreprises dans cette lutte, souvent perçues comme des entités uniquement intéressées par le profit. Cependant, il est important de comprendre que les entreprises sont également touchées directement et indirectement par le paludisme. Cette maladie affecte les employés, créant des absences au travail et des pertes de productivité, ainsi que les clients, entraînant des réductions d\\\’épargne et des pertes d\\\’emploi.

Selon Mme Elisa Debordes, malgré les efforts mondiaux, l\\\’OMS a enregistré 249 millions de cas de paludisme en 2022, dont 94% en Afrique subsaharienne, entraînant 608 000 décès. Face à cette réalité, M. James Wallen souligne que les bailleurs traditionnels ne sont pas prêts à augmenter massivement leurs contributions, et les gouvernements africains manquent de flexibilité budgétaire pour combler ces lacunes. Ainsi, les entreprises ressentent une responsabilité sociale et souhaitent être parties prenantes de la résolution des problèmes de développement social et économique sur le continent.

Pour répondre à cet appel, les entreprises proposent des solutions scientifiques, cliniques et financières. Cela inclut l\\\’investissement dans la recherche et le développement de nouveaux outils de lutte contre le paludisme, la fourniture d\\\’un accès aux traitements et aux moustiquaires imprégnées d’insecticide, ainsi que la mobilisation des ressources financières.

À ce jour, les résultats de l’initiative sont prometteurs : 10 champions engagés, 6 millions de dollars mobilisés en contribution financière et en nature, et la participation de 60 entreprises contributrices.

Dans un contexte où le paludisme reste une menace persistante en Afrique, l\\\’implication active des entreprises dans la lutte contre cette maladie est indispensable pour atteindre l\\\’objectif d\\\’une Afrique sans palu.

Pour rappel, l’initiative \\\ »Zéro Palu! Les entreprises s\\\’engagent\\\ » a été lancée en juillet 2020. Elle vise à mobiliser les entreprises du secteur privé national pour contribuer à l’élimination du paludisme d’ici 2030. Dotée d\\\’un fonds catalytique de 60 millions de FCFA par pays, fourni par Ecobank, cette initiative s’étend sur une période initiale de mise en œuvre allant de 2020 à 2024.

Megan Valère SOSSOU




Du Roadtrip Totché au Clean Up Totché: Cyriaque ALLODE de l’ONG ATINSSA rend compte des enjeux écologiques

Échanger autour des questions environnementales, plus précisément des questions liées aux changements climatiques, à la biodiversité et surtout à la gestion des déchets dans une ambiance conviviale, tel est l’objectif de cette initiative de l’ONG franco-béninoise Atinssa qui a rassemblé plus d’une trentaine de jeunes activistes et acteurs militants pour la protection de l’environnement ce mercredi 13 mars 2024 à Cotonou.

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Ce fut le moment pour le jeune Béninois Cyriaque ALLODE, consultant en développement durable au cabinet Omnicité à Paris et membre de l’association, de faire la restitution de son road trip effectué à travers les 12 départements du Bénin. Dans le cadre de la préparation de son sujet de thèse portant sur le changement climatique et la biodiversité au Bénin, Cyriaque ALLODE a parcouru du sud au nord tous les départements du Bénin à moto pendant un mois pour constater les dégâts liés aux changements climatiques.

Dans sa restitution, il a exposé en détail les expériences vécues sur le terrain pendant son voyage avec des jeunes. Une idée de l’ONG franco-béninoise Atinssa qui œuvre pour la préservation de l’environnement au Bénin depuis quelques années. À partir des constats faits sur le terrain, il a remarqué que ses éléments d’étude du début n\\\’étaient pas les besoins prioritaires du terrain et que l’urgence est ailleurs. L’urgence, dit-il, est relative à la gestion des déchets plastiques. ‘’Quand on prend les enjeux environnementaux sur le plan mondial, le Bénin ne fait pas partie des 10 pays où la biodiversité est vraiment menacée. De la même manière, concernant les changements climatiques, il ne figure pas parmi les 20 pays qui émettent plus de C02. Mais en ce qui concerne la pollution et plus précisément les déchets plastiques, le Bénin est concerné. Et le constat fait pendant mon parcours est inquiétant ’’.

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Cyriaque ALLODE & Anas SEKO

Les défis rencontrés dans le septentrion

Ce roadTrip “Totché” lui a fourni les informations nécessaires pour lui permettre de redéfinir son protocole de recherche afin de pouvoir se pencher sur l’urgence qu’est la gestion des déchets plastiques dans son pays. Anas Séko, jeune activiste très engagé dans la lutte contre l’utilisation des déchets plastiques et membre de l’ONG, a modéré les discussions. À Gogounou, une commune située au nord du Bénin dans le département de l’Alibori, M. Cyriaque a fait un constat qui l’a beaucoup marqué. Il s’agit d’une retenue d’eau qui dessert presque tout le village. Elle est consommée, mais dans le même temps, les enfants viennent y nager, et à côté, il se trouve un champ de coton. Ce qui est plus choquant, c’est que les habitants ne sont pas conscients des dangers sanitaires et chimiques auxquels ils s’exposent au jour le jour.

Parlant des conséquences du changement climatique qu’il a remarquées au cours de son aventure, il y a notamment un retard dans les récoltes auprès des paysans. Les saisons ne sont plus les mêmes, ce qui conduit les grands commerçants et consommateurs habitués à prépayer les vivres à convoquer les paysans sous prétexte qu’ils ne respectent pas leurs engagements. Beaucoup se retrouvent actuellement en prison juste parce qu’ils n’ont pas suivi les saisons, ce qui n’est pas de leur faute. Une autre conséquence concerne les éleveurs qui cherchent à se sédentariser parce qu’ils ne parviennent plus à maîtriser les saisons.

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Clean Up Totché

Quant à la perception du changement climatique par la population, il a expliqué que les gens ne saisissent pas réellement de quoi il s’agit. Ils restent attachés aux connaissances traditionnelles et refusent de s’ouvrir aux réalités scientifiques et modernes. Bien qu’il y ait des animateurs agricoles dans les communautés qui s’efforcent d\\\’informer sur le phénomène, le message ne passe pas facilement. La vulgarisation scientifique reste un problème à résoudre.

Cependant, une lueur d’espoir réside dans les actions entreprises par quelques organisations locales pour aider les agriculteurs à s’adapter aux changements climatiques. À Nikki, par exemple, un projet a été mis en place pour aider les paysans avec des indicateurs visant à mieux gérer leurs cultures.

Quelques approches de solutions

Pour faire face aux changements climatiques selon lui : \\\ »Il faut d\\\’abord que l’État l’intègre dans le système éducatif, et que l\\\’information sur le phénomène soit partagée. Il est également crucial que le citoyen adopte les bons comportements, et que nous tenions compte de la biodiversité dans toutes nos actions.\\\ »

Philippe HESSOU, un technicien en environnement, hygiène et santé publique, a participé à la séance. À la suite de la restitution, il a compris que les actions menées dans la gestion des déchets sont beaucoup plus remarquées dans les grandes villes que dans les zones rurales. Pour lui, il est impératif de multiplier et d’élargir les séances de sensibilisation vers les zones rurales afin que tous soient au même niveau d’information.

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Rendu du Clean Up Totché

Pierrette ATAKLE, une étudiante passionnée par les questions environnementales, a désormais compris que les pays qui produisent plus de déchets ne subissent pas les effets néfastes comme ceux qui en produisent moins, comme son pays, le Bénin. Elle s’engage désormais à adopter de bons comportements, à effectuer une veille citoyenne et à partager les bonnes informations dans sa communauté afin de participer à la protection de l’environnement.

L’activité s’est achevée par le Clean Up Totché. Une operation de ramassage des déchets plastiques par tous les participants. De la musique douce, des jeux, des lots gagnés et la discussion sur le tour du Bénin à moto et les enjeux environnementaux observés, ont agrémenté cet événement.

Gloria TCHIDIME