ODDB ONG/Educ-Tour act 1 : les religieux à la découverte des succès de conservation à Gnanhouizounmè

Dans le cadre du projet Biodiversité et Religions, l’ODDB ONG, a effectué le Jeudi 09 février 2023, l’act 1 des Educ-tours programmés au profit des comités de gestion participative des forêts de la commune de BONOU. C’est Gnanhouizounmè qui a servi de cadre à cette première activité de l’Educ-Tour avec des participants venus des forêts sacrées et communautaires de Lokoéguedjizoun, Gbèvozoun et de Soligbozoun.

Cette activité selon Emmanuel Dohèto, chargé de suivi, évaluation du projet, consiste à permettre aux comités de gestion des autres forêts de la commune de Bonou de découvrir la riche expérience de conservation de Gnanhouizounmè. Une expérience qui a été une réussite grâce à la collaboration de la population locale avec les ONGs, la mairie et autres structures étatiques en matière de la préservation de la biodiversité.

Au cours de cette première activité de l’Educ-tour, il s’est agi dans un premier temps d’une visite guidée en forêt et enfin d’une visite des infrastructures réalisées par l’ODDB ONG. Sous la houlette du dignitaire et notable de la communauté Lamony Dansougan, Président du COGEPAF Gnanhouizounmè, plusieurs sites ont été visités à savoir : les deux différents îlots forestiers Zindji et Cassiagbonou, le centre ludo-écologique et les écolodges.

Deux visites riches en découvertes

À chacun des endroits, l’historique de la forêt et de la communauté est retracé aux visiteurs. Le centre ludo-écologique construit par l’ODDB ONG pour l’animation des séances d’éducation environnementale a été également visité. Un centre qui dispose d’une documentation assez fournie sur la protection de l’environnement.

Au terme de la visite, les participants n’ont pas manqué d’exprimer leur profonde satisfaction au détour des visites. C’est le cas de Sèmiou Landjohoun, pasteur de l’église évangélique MINEC. Ce leader religieux se dit, marqué et émerveillé par les différentes découvertes qui ont débuté par le geste en guise de salutation d’un gros serpent à l’entrée du premier îlot forestier. Un serpent aperçu sur un arbre, qui descend, sans agresser avant de s’en aller. C’est la preuve, dit-il, si l’homme conserve et protège les animaux, il peut cohabiter avec eux a conclu le pasteur avant de féliciter le travail fantastique de l’ODDB ONG.

Puisqu’il n’y a pas que les animaux qui ont été visités, l’autre découverte marquante reste les plantes médicinales dont les espèces sont menacées de disparition. Il s‘agit par exemple de l’ébène noire,  »Kinsouwi » en langue locale, très recherchée dans la guérison des maux de ventre selon le dignitaire Sonon, tradithérapeute et président du jardin botanique.

Je suis heureux d’avoir retrouvé à Gnanhouizounmè, Kinsouwi qu’on ne retrouve plus facilement ailleurs dans les autres forêts de la commune de Bonou à cause des activités de fabrication de charbon de bois et autres formes d’exploitation anarchique des produits forestiers, a-t-il laissé entendre.De nombreuses espèces animales et végétales conservées, ont été découvertes grâce à cette première activité de l’Educ-Tour inscrit dans le cadre du projet Biodiversité et Religion de  l’ODDB ONG.

Didier AHOUANDJINOU




L’ODDB ONG lance le projet d’appui à la restauration et à la conservation de la forêt sacrée Kpékonzoun à Adjohoun

La commune d’Adjohoun en particulier la communauté de Kpékonzoun peut se réjouir d’avoir un projet pour la conservation de sa forêt sacrée Kpékonzoun. C’est un nouveau projet initié par l’ODDB ONG et financé par le Fonds National pour l’Environnement et le Climat (FNEC).

L’atelier de lancement officiel de ce projet s’est tenu le lundi 06 février 2023 à la mairie d’Adjohoun. L’objectif est de faciliter la compréhension du projet aux acteurs, en partageant avec les parties prenantes et le public, des informations sur sa mise en œuvre.

Cette rencontre d’information et de lancement du projet a été mise sous les auspices du Directeur départemental Ouémé du Cadre de Vie et du Développement Durable, du Chef de l’Inspection Forestière régionale Ouémé-Plateau, du Point Focal Diversité Biologique au ministère du cadre de vie.

A noter que plusieurs autres acteurs ont également pris part à ce moment crucial dans la vie de la communauté riveraine de la forêt Kpékonzoun. Il s’agit des dignitaires et gardiens de la forêt membres de la collectivité des Houèssa Gnanlinou, des chefs de villages riverains de la forêt, du Responsable du Développement Local et Planification de la Mairie d’Adjohoun, du Chef d’arrondissement d’Akpadanou et de quelques responsables de l’ODDB ONG.

D’entrée de jeu, Chrystelle Dakpogan Houngbédji, Directrice Exécutive de l’ODDB ONG a entretenu les participants sur la vision, les domaines d’action et les différentes activités de l’Organisation pour le Développement Durable et la Biodiversité.

Le Capitaine Augustin Malito Orou et le Colonel Athanase Kintonou ont à sa suite présentée une communication sur les conclusions de la COP15 tenue récemment au Canada et qui a accouché du nouveau cadre mondial sur la diversité biologique. Ils n’ont pas manqué d’attirer l’attention des participants sur le rôle capital réservé à la tradition dans leur contribution à la conservation de la biodiversité.

Quid du nouveau Projet ?

L’objectif principal de ce projet à en croire Mariano Houngbédji, Directeur Technique de l’ODDB ONG, est de contribuer à la gestion durable de la forêt Kpékonzoun à travers une valorisation de ses ressources biologiques. Dans sa présentation du projet, il n’a pas manqué de situer les participants sur le contenu du nouveau projet avec un focus sur ses objectifs spécifiques, son plan annuel de travail et bien évidemment, le plan du premier trimestre.

En clair, il est à retenir que plusieurs activités sont inscrites au menu de ce nouveau projet qui durera 18 mois à savoir : la mise en place d’un organe formel de gestion de la forêt Kpékonzoun, l’élaboration d’un plan d’aménagement et de gestion simplifié de la forêt, des formations à l’endroit des pépiniéristes riverains, la formation, la production et la distribution de foyers améliorés.

Au nombre des activités se trouvent aussi, la formation et l’équipement des chasseurs à l’aulacodiculture, la formation et l’appui des groupements de femmes à la transformation moderne de l’huile de palme, la formation des formatrices en production de foyers de cuisson améliorés, la formation et l’équipement de jeunes à l’élevage et la commercialisation d’escargots géants Africains.

Les participants mieux aguerris

Enthousiasmés, les dignitaires et autorités locales d’Akpadanou se sont engagés à accompagner et à contribuer à la mise en œuvre effective dudit projet. Pour sa part, le chef de l’inspection forestière a rassuré toute la communauté de Kpékonzoun de la disponibilité de l’administration forestière à l’appuyer pour sécuriser davantage la forêt contre toute forme de dégradation.

Rappelons que la forêt sacrée de Kpékonzoun fait partie des îlots de végétation encore relativement préservés du sud-est du Bénin. Elle est située en bordure du fleuve Ouémé et établie sur 13 hectares environ dans l’arrondissement d’Akpadanou. Cette réserve forestière, périodiquement inondée par les crues du fleuve Ouémé, abrite deux espèces de mammifères en voie d’extinction, l’antilope Sitatunga et le singe à ventre roux.

Didier AHOUANDJINOU




Projet Adapt-WAP: Les parties prenantes s’accordent sur les aménagements à réaliser autour du parc W

Démarré le mercredi 22 février 2023, l’atelier technique ayant réuni les communautés riveraines du Parc W et les experts pour échanger et valider les points d’eau, les corridors de transhumance et les aires de pâturage à aménager autour du Parc W s’est clôturé ce jeudi 23 février 2023. Il s’inscrit dans le cadre du projet Adapt-WAP Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du Complexe Transfrontalier W-Arly-Pendjari, et vise à dialoguer avec l’ensemble des acteurs du secteur agro-pastoral pour une meilleure prise en compte de leur aspiration dans la mise en œuvre des aménagements prévus au niveau des couloirs de transhumance, des points d’eau et des zones de pâturage dans les communes riveraines du Parc W.

Il a été question de présenter l’état des lieux des points d’eau et de déterminer les couloirs de passage et les aires de pâturage à aménager dans les quatre communes riveraines du Parc W à savoir : Banikoara, Malanville, Karimama et Kandi. Méryas Kouton est Docteur en science agronomique et Directeur du bureau d’étude Eco-Consult commis à l’étude technique sur la réalisation des points d’eau et l’aménagement des aires de pâturage et des couloirs de passage dans les quatre communes riveraines du Parc W.
À l’en croire, l’état des lieux en termes de la quantité et de la qualité des points d’eau, de la viabilité des couloirs de transhumance et des aires de pâturage est très peu reluisant. « L’état des lieux est globalement sombre. Il n’y a plus vraiment du pâturage en qualité et en quantité suffisante pour le bétail. Aujourd’hui, l’éleveur ‘’se débrouille’’ », a-t-il laissé entendre. Pour l’agronome, la situation est plus critique par endroit. Il précise : « La situation est relativement un peu bonne à Malanville et à Kandi, mais très critique à Banikoara et à Karimama ».

C’est dans le but de pallier cette situation que décrit le spécialiste que le projet Adapt-WAP s’est donné pour mission non seulement de renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique mais aussi d’améliorer les moyens de subsistance des populations riveraines du complexe WAP, à travers l’établissement d’un système d’alerte précoce multirisques.

Des acteurs apprécient

Bio Kotè Amissou est un participant à l’atelier. Il est éleveur venu de Banikoara. Il confirme : « Il n’y a plus suffisamment de points d’eau pour abreuver les animaux. Il n’y a plus suffisamment de pâturages, et la situation est plus difficile en cette saison sèche ».
L’état des lieux étant ainsi fait, les participants, par commune de provenance, ont été invités à travailler en groupe pour déterminer les points d’eau, les couloirs de transhumance et les aires de pâturage qui nécessitent des aménagements dans les différentes communes concernées. Aussi, les travaux de groupe ont-ils permis de hiérarchiser les besoins exprimés par priorité.

Au terme des travaux, les participants expriment leur satisfaction. « Je remercie énormément le projet Adapt-WAP pour avoir organisé cet atelier. Je pense que cet atelier de dialogue va contribuer à renforcer la cohésion sociale au sein de nos communautés respectives. Je m’en réjouis énormément », s’est exclamé Sefou Aliakou, pêcheur venu de Kandi.

Le Coordonnateur National du projet Adapt-WAP, le Conservateur de 2e classe Georges Sossou n’a pas manqué de témoigner toute sa reconnaissance à l’ensemble de tous les participants. « Je voudrais sincèrement vous dire merci. Merci pour le temps que nous avons passé ensemble sur la terre des Kandissunon dans le cadre de cet atelier », a-t-il exprimé. Mais il exhorte pour finir les participants à rester disponibles et engagés pour accompagner le projet. « Je voudrais compter sur vous, sur votre contribution pour que d’ici peu, nous puissions finaliser les documents à soumettre aux partenaires qui vont nous accompagner dans la réalisation effective des aménagements que nous envisageons », a-t-il ajouté.

L’atelier technique de dialogue et de validation des points d’eau, des couloirs de transhumance et des aires de pâturage a donc tenu toutes ses promesses. Toutefois, la phase pratique de la mise en œuvre des résolutions issues de l’atelier sera la plus déterminante, a reconnu l’ensemble des participants.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Validation des corridors de transhumance, des points d’eau et zones de pâturage à aménager autour du Parc W : les acteurs de l’Alibori en pourparlers

Échanger avec tous les acteurs et les techniciens sur l’aménagement des zones de transhumances, de points d’eau et des zones de pâturage dans la périphérie du Parc W, c’est l’objectif de l’atelier qui s’est ouvert ce mercredi 22 février 2023 dans la commune de Kandi, la Cité des Saka. La rencontre a connu la présence des responsables du projet Adapt-WAP, des autorités du département de l’Alibori, les représentants des Maires des communes riveraines, les représentants des partenaires du projet et les représentants des différentes couches de la population bénéficiaire.

Venus des quatre communes riveraines du Parc W à savoir Banikoara, Karimama, Malanville et Kandi, les représentants de la population bénéficiaire sont composés de pêcheurs, d’agriculteurs et d’éleveurs. Durant deux jours d’échange, ils seront appelés, ensembles avec les experts, à identifier et à retenir les points d’eau, les couloirs de transhumance et les aires de pâturage à aménager autour des communes riveraines du Parc W.

Georges SOSSOU est le Coordonnateur National du projet Adapt-WAP au Bénin. Il précise les attentes du projet vis-à-vis des participants : « Nous attendons que les participants puissent nous aider à identifier et à valider les points d’eau que nous allons aménager prochainement, les aires de pâturage et les corridors de passage des animaux, afin qu’il ait désormais moins de problèmes entre agriculteurs et éleveurs ».

Les attentes étant connues, chaque participant est appelé à jouer sa partition. Et du côté de l’Union Régionale des Associations Villageoises de Gestion des Réserves de Faune (UR-AVIGREF), l’on se montre déjà engagé. « Nous, acteurs de la périphérie du Parc W, nous sommes engagés à accompagner les activités du projet. Nous nous engageons à davantage mobiliser les communautés, afin que nous puissions régler et conjuguer au passé la question de conflits entre agriculteurs et éleveurs », a déclaré Francisco Kocou Jeannot, Secrétaire Exécutif de l’UR-AVIGREF.

Le ProSeR (Projet de Sédentarisation des troupeaux de Ruminants au Bénin) de son côté entend partager ses expériences avec les participants, en ce qui concerne le processus d’identification des sites de pâturage, la sécurisation foncière, la réinstallation ou le dédommagement des présumées personnes qui pourraient être affectées pendant la réalisation des aménagements envisagés.

Avant de lancer officiellement les hostilités, le Préfet de l’Alibori, Ky-Samah BELLO a invité les différentes parties prenantes à contribuer activement aux travaux inscrits au menu de la rencontre. Il reste persuadé qu’au terme dudit atelier les objectifs seront atteints.

Faut-il le rappeler, le projet Adapt-WAP est un projet régional mis en œuvre au Bénin par le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable à travers le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF), en collaboration avec African Parks et l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS).

Venance Ayébo TOSSOUKPE  




Projet Adapt-WAP : Kandi accueille un atelier technique de dialogue et de validation

Du mercredi 22 au jeudi 23 février 2023, le Projet Adapt WAP organise à Kandi, un atelier de dialogue sur la transhumance, les points d’eau et les aires de pâturages autour de la périphérie du W. C’est dans le cadre de la réduction voire de l’éradication des problèmes entre éleveurs et agriculteurs pour une gestion durable des domaines agricoles. Cette activité s’inscrit également dans l’orientation générale du gouvernement qui est de sédentariser les éleveurs.

L’atelier qui regroupe différents acteurs du domaine à savoir les éleveurs, les agriculteurs, les pêcheurs et les autorités politico-administratives vise à dialoguer avec l’ensemble des acteurs du secteur agropastoral pour une meilleure prise en compte de leur aspiration. Une approche inclusive et participative, longtemps adoptée par le projet AdaptWAP et qui permet d’atteindre les objectifs prédéfinis à chaque activité.

Au cours des deux jours de l’atelier, les acteurs vont s’échanger et se mettre d’accord sur les points d’eau, les aires de pâturage et les couloirs de transhumance pour être pris en compte dans les aménagements à venir dans la périphérie du Parc W. Il s’agira pour la cinquantaine de participants de prendre connaissance de l’état de la transhumance au Bénin et des nouvelles orientations du gouvernement en matière de transhumance.

Les principaux résultats de l’étude en cours, et liée à l’identification des points d’eau, la délimitation des aires de pâturage et des couloirs de transhumance seront également partagés avec les différentes parties prenantes.

Constance AGOSSA




Action Climatique: YOU-CAN de l’UNESCO recherche des jeunes

Cet appel à candidatures s’adresse aux organisations et réseaux dirigés par des jeunes actifs dans le domaine du changement climatique, pour qu’ils deviennent des représentants de réseau du Comité directeur du Réseau action climat des jeunes de l’UNESCO (YoU-CAN).

Les 15 membres du comité de pilotage auront l’opportunité d’assumer différents rôles, notamment, coordinateur principal et coordinateur adjoint, secrétaire, coordinateur des partenariats, coordinateur des finances, coordinateur de la communication et de la sensibilisation, coordinateur régional, coordinateur thématique.

Processus connexes.

Les candidats éligibles représentant un réseau/organisation doivent :

  • appartenir et avoir une expérience de leadership dans une organisation ou un réseau actif dirigé par des jeunes dont les activités portent sur l’action climatique ;
  • avoir entre 18 et 30 ans ;
  • être disponible au moins deux heures par semaine;
  • posséder une compréhension ou une connaissance de base de l’UNESCO, de la CCNUCC, du Protocole de Kyoto, de l’Accord de Paris, des objectifs de développement durable (ODD) et d’autres conventions, déclarations et accords pertinents en rapport avec le changement climatique ;
  • maîtriser l’anglais (écrit et oral);
  • être capable de travailler en ligne, avec accès à une bonne connexion en ligne ;
  • démontrer sa capacité à travailler dans un environnement multiculturel avec un sentiment d’inclusivité et de respect.

L’organisation ou le réseau doit dûment remplir le formulaire de candidature YoU-CAN ci-dessous, en fournissant des informations sur le réseau/l’organisation et son représentant avant le 5 mars 2023 (23h45 CET).

Des efforts seront déployés pour assurer l’équilibre programmatique, géographique et de genre de l’UNESCO et l’inclusion des PEID et des jeunes autochtones. Les candidats présélectionnés seront interviewés par un comité de sélection conjoint composé de membres actuels du groupe de pilotage ad hoc YoU-CAN et du Secrétariat de l’UNESCO. Le processus de sélection se déroulera en anglais.

Vous êtes un jeune leader enthousiaste et motivé ? Vous souhaitez vous engager avec l’UNESCO pour renforcer l’action climatique des jeunes ?

Appliquer maintenant!




Biodiversité et Sport en milieu scolaire: l’ODDB ONG lance un nouveau projet pour Adjohoun et Bonou

L’ODDB ONG a lancé un nouveau projet le jeudi 26 janvier 2023 à la mairie d’Adjohoun. Il s’agit d’un mariage entre Biodiversité et Sport qui vise à mettre 200 élèves filles sportives de dix (10) collèges d’Enseignement Général des communes de Bonou et d’Adjohoun dans la Vallée de l’Ouémé au service de la promotion de la diversité biologique et du climat pendant un an.

La réunion consacrée au lancement officiel a connu la participation des jeunes filles bénéficiaires du projet, des encadreurs sportifs et des directeurs ou représentants des collèges concernés, dont les CEG Adjohoun, Bonou 1, Atchonsa, Démè, Kodé, Affamè, Damè-Wogon et d’Akpadanou.

L’initiative est salutaire et vient à point nommé à en croire Jules Tossa, représentant du Directeur départemental en charge de l’enseignement secondaire. Toutes les stratégies pouvant permettre une meilleure protection de l’environnement sont les bienvenues a indiqué le représentant du chef de l’inspection forestière de l’Ouémé Plateau, Abel ATCHI, Responsable communal des eaux forêts et chasse d’Adjohoun.

Selon, Chrystelle Dakpogan Houngbédji, la Directrice Exécutive  de l’ODDB ONG, ce projet permettra aux jeunes filles de mieux cerner les notions de biodiversité et de sa protection, mais également de pouvoir être capable de produire des plants en pépinière pour le reboisement des forêts dégradées et des espaces  publics.

À travers cette rencontre d’information et de lancement du projet de promotion du football féminin pour la protection de l’environnement au sud-Bénin, l’ODDB ONG a été rassurée de l’accompagnement des autorités administratives locales et déconcentrées dans l’atteinte des objectifs du projet.

À noter que plusieurs activités sont au menu du nouveau projet. Il s’agit de l’organisation d’un tournoi interclubs nature et sport pour le bien-être des jeunes filles ; l’équipement et la formation des clubs nature et sport pour la production de plants ; la production de 10.000 plants d’espèces autochtones par les clubs nature et sport ; le reboisement des forêts dégradées, des collèges et des espaces publics avec les plants produits par les membres des clubs nature et sport.

Rappelons que le chronogramme de mise en œuvre physique des activités retenues a été validé du commun accord avec tous les acteurs et couvre la période de janvier à août 2023.

Didier AHOUANDJINOU




Conservation de la biodiversité: African Parks Network recrute 35 personnes

African Parks Network (APN) est une organisation à but non lucratif qui assume la responsabilité directe de la réhabilitation et de la gestion à long terme des parcs nationaux en partenariat avec les gouvernements et les communautés locales. En adoptant une approche commerciale de la conservation, soutenue par le financement des bailleurs de fonds, elle vise à  rendre chaque Parc durable à long terme contribuant ainsi au développement économique et à la réduction de la pauvreté. Dans le cadre de ses opérations dans le parc National W l’African Parks Network recrute 35 personnes, homme comme femme.

Lire l’intégralité de l’appel à candidature




Le tandem MCVDD & FAO pour une gestion durable des mangroves au Bénin

Les bases d’une nouvelle collaboration entre l’Organisation pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et le ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD) sont établies.

En effet, la signature du contrat relatif au projet de renforcement de la résilience des systèmes humains et naturels au changement climatique par la conservation et l’utilisation durable des écosystèmes de mangroves du Sud du Bénin, a été effectuée le lundi 30 janvier 2023, dans la salle de conférence principale du MCVDD.

Au nom du ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable José TONATO, madame Jeanne AKAKPO ADANBIOKOU, Directrice de cabinet du ministre, a salué la détermination des responsables à divers niveaux, qui ont joué de leurs partitions, pour que se concrétise ladite signature. Elle n’est que l’aboutissement d’un long processus animé par d’ardents défenseurs nationaux et internationaux de la valorisation de la biodiversité des écosystèmes. La représentante de l’autorité estime que ce projet est une réponse qualitative aux priorités du gouvernement dans un écosystème particulièrement sensible et important pour les activités du PAG 2021-2026.

Avec une subvention de 7 155 936 USD et 62 864 797 USD de cofinancement du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et du Fonds pour les Pays, les moins Avancés (FPMA), l’initiative vise à accroître la résilience au changement climatique des écosystèmes de mangroves des communautés agricoles, forestières et halieutiques et à soutenir la conservation de la biodiversité et des services écosystémiques dans les paysages de mangroves. Grand-Popo, Comè, Ouidah, Bopa, Kpomassé, Abomey-Calavi, Sô-Ava, Aguégués et Sèmè-Kpodji sont les neuf communes bénéficiaires de la réalisation dudit projet, respectivement sur les sites de Ramsar 1017 et 1018.Sa mise en œuvre prend effet à compter du 01 mars 2023 et prend fin le 29 février 2028.

La FAO assure la supervision en tant qu’Agence du FEM. Le représentant résident de l’organisation au Bénin, monsieur Isaias Angue OBAMA, pense qu’en raison du rôle essentiel des écosystèmes de mangroves dans la protection des zones côtières, il est donc opportun d’y apporter les contributions nécessaires pour le bien-être des communautés.

Monsieur Rémi HEFOUME, Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse (DGEFC), en sa qualité de responsable de l’exécution du projet, a rassuré que la DGEFC veillera à la qualité technique des résultats et guidera les actions suivant les politiques conformes aux termes et conditions de l’Accord de partenariat opérationnel signé avec la FAO.

Il faut souligner qu’à travers ce projet, près de 300 000 personnes, dont 50 % de femmes bénéficieront directement du projet.




Journée mondiale des zones humides : la mise en terre de plants couronne les activités de la célébration

À l’instar de plusieurs pays, le Bénin n’est pas resté en marge de la célébration de la Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH), hier, jeudi 02 février 2023 dans la commune de Ouidah. Portée sur le thème « Il faut restaurer les zones humides », elle est célébrée par l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE).

Née de la signature de la Convention sur les zones humides intervenue le 02 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar pour sensibiliser sur les écosystèmes, elle consiste à la mise en exergue des écosystèmes, extrêmement menacés de nos jours, mais si vitales pour l’Homme.

Monsieur François-Corneille KEDOWIDE, Directeur Général de l’ABE a déclaré qu’elle est marquée par des actions ponctuelles au Bénin. Lesquelles permettraient d’avoir un impact positif beaucoup plus grand pour de plus palpables réalisations. C’est ce qui explique la mise en terre de plants de palétuviers, plus exactement à Hiô dans l’arrondissement d’Avlékété. Un site pas choisi au hasard, selon Monsieur Abdou Salami AMADOU, Responsable de projet FEM/WACA-ReSIP, puisqu’il appartient à l’aire centrale de l’aire communautaire de conservation en cours de création pour valoriser la conservation et à la préservation des ressources naturelles. Le suivi et l’entretien seront bel et bien réels a martelé le responsable.

Un geste écocitoyen très apprécié du Chef d’Arrondissement d’AVLEKETE, un acte salvateur dans la mesure où les palétuviers constituent un écosystème très rafraîchissant. Il affirme que l’exploitation desdits palétuviers contribue à l’amélioration de l’environnement et à son passage.

Plusieurs plants ont donc été implantés par les autorités en vue d’une revitalisation et d’une restauration des zones humides dégradées au Bénin. C’était en présence de plusieurs cadres, agents gouvernementaux et société civile.