La gestion des aires marines protégées de Togbin et Donaten au cœur d’un atelier du projet Benkadi à Grand-Popo

Le 05 janvier 2022, le gouvernement du Bénin a créé à travers le décret n°2022-003, les aires marines protégées (AMP) de Donaten et de la Bouche du Roy (Togbin). Une initiative unanimement saluée par les acteurs de la société civile de protection de l’environnement.

Pour lancer le processus d’élaboration du plan de gestion et définir les projets d’activités à mettre en œuvre pour la conservation des ressources et l’exploitation judicieuse et durable de ces deux aires marines protégées, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) aux côtés du Centre national de gestion des réserves de faune (CENAGREF) a réuni à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo ce jeudi 22 septembre 2022, plusieurs acteurs de la société civile, des cadres des mairies et des agents de la sécurité publique impliqués dans la protection de ces aires.

« Les travaux doivent nous amener à doter toutes les parties prenantes d’une feuille de route très claire, qui définit l’action concrète à mener, à court, à moyen et à long terme, dans le cadre de la gestion des aires marines protégées de Donaten et de la Bouche du Roy » a déclaré Aurélien Atidégla, Président de la PASCiB à l’ouverture, indiquant qu’un plan de suivi et de mise en œuvre des recommandations de l’atelier sera également élaboré.

Constant Houndénou est le Conseiller technique au développement durable et représentant le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable à cette rencontre. Il rappelle que les aires marines protégées créées, permettront d’une part de sécuriser la mangrove et les ressources halieutiques disponibles dans ces écosystèmes et d’autre part, de générer des bénéfices socio-économiques pour les populations riveraines.

Cet atelier initié dans le cadre du projet Benkadi au Bénin vient à point nommé acter le processus d’élaboration du plan de gestion des deux aires marines protégées concernées, dira Abdel-Aziz Baba Moussa, Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF). Car une chose est de créer, mais une autre est de gérer. Le tout n’est pas d’avoir ces documents, mais il faut pouvoir les mettre en œuvre a-t-il laissé entendre.

Approche participative pour la gestion des aires marines protégées au Bénin

La diversité des participants à cet atelier justifie l’approche participative de ce processus qui bénéficie de la disponibilité et de l’accompagnement du ministère du cadre de vie et du développement durable rassure le Conseiller, Constant Houndénou avant de lancer officiellement les travaux dudit atelier.

Sans doute, les acteurs sont engagés à mutualiser leurs efforts pour la conservation des aires marines protégées. Selon Joséa Dossou Bodjrenou, Directeur de l’ONG Nature Tropicale, la rencontre permettra à chaque acteur de savoir le rôle à jouer et comment jouer sa participation pour l’atteinte des objectifs escomptés par le gouvernement en créant les aires marines protégées.

Dans le même sens, Alexine Atioukpe, Chef division eau et assainissement à la mairie de Cotonou est aussi convaincu. « Au terme de cet atelier, le service environnement de la mairie de Cotonou va s’approprier des résultats de cet atelier afin d’accompagner au mieux la protection des tortures marines, au niveau de l’aire marine protégée de Donaten », a-t-elle confié.

Pour rappel, les aires marines protégées au cœur de ces échanges, regorgent d’une riche diversité biologique menacée ou en voie d’extinction, à savoir, les tortures marines, les lamantins d’Afrique, les baleines et les dauphins et diverses espèces de poissons et de crustacés, etc.

Arsène AZIZAHO




Nature Tropicale Bénin ONG concerte les acteurs pour la sauvegarde communautaire des lamatins d’Afrique

Ce 24 mars 2022, s’est tenue au Centre d’éducation Environnementale et du Développement Durable (CEEDD) de Nature Tropicale ONG à Grand-Popo, une rencontre d’échanges sur les rôles des Agents Assermentés de l’Etat (Police Républicaine, Agents des Eaux, Forêts et Chasse, Forces Navales et Magistrats) ainsi que des autorités locales dans la protection des espèces menacées en général, le LAMANTIN D’AFRIQUE en particulier. Cette rencontre qui a eu lieu dans l’arrondissement d’Agoué à Grand-Popo a connu la participation effective des Chefs d’arrondissements d’Agoué et Grand-Popo.

A cette occasion, en présence des participants, le Directeur de l’ONG Nature Tropicale, M. Joséa S. DOSSOU-BODJRENOU et le Point Focal CITES au Bénin, le Commandant Ulysse KOROGONE, ont animé des communications très enrichissantes. Il s’agit respectivement de: *lois et réglementations environnementales et les rôles des parties prenantes dans leur application, et la présentation de la loi CITES du Bénin.*

Un film documentaire sur le lamantin d’Afrique au Bénin a été projeté pour accompagner les communications afin d’enrichir les échanges.

A la suite d’un débat très riche marqué par les questionnements et des commentaires, les participants ont compris le bien fondé de leur implication individuelle et collective, mais aussi de limiter les erreurs de procédures pour éviter de voir les indélicats être simplement relaxés après de grands efforts pour leur déferrement devant les juridictions.
Les participants ont tous félicité Nature Tropicale et l’ont exhorté à ne pas baisser les bras en organisant ces genres de rencontres qui permettent un brassage entre les différents acteurs, mais également de mieux comprendre les rôles des uns et des autres et la nécessité d’une franche collaboration.

Enfin, Madame la Cheffe d’Arrondissement d’Agoué, Madame Rosine Chantale ROMAO très engagée pour la cause, a sollicité l’accompagnement de Nature Tropicale pour la protection et une meilleure valorisation de la Biodiversité en général, le lamantin d’Afrique en particulier sur son territoire d’actions.

Cette action est soutenue par différents partenaires dont les Programme du Micro-financement du FEM/PNUD, PAPBio/UICN-PACO et CEBios. Découvrez tous les détails ici www.naturetropicale.org




Conservation de la diversité biologique et culturelle en Afrique : le Réseau Africain pour la Biodiversité s’engage

Du 14 au 18 Mars 2022, Nature Tropicale ONG et le CEVASTE ont accueilli l’atelier de validation du projet de conservation de la diversité bio-culturelle et la résilience des communautés locales et des écosystèmes, porté par le Réseau Africain pour la Biodiversité.

Atelier de validation du projet/ABN

Au nombre de quarante, les participants spécialistes de la biodiversité et de la défense des droits des communautés locales africaines venus de 14 pays de l’Afrique à savoir : le Kenya, l’Ethiopie, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Gabon, la Centrafrique, le Cameroun, l’Afrique de Sud, le Zimbabwe, le Togo, le Ghana et du Bénin ont pris part à cette rencontre à EcoloJah, Pahou (Ouidah).
Objectif, valider le projet de conservation de la diversité bio-culturelle et la résilience des communautés locales et des écosystèmes porté par le Réseau Africain pour la Biodiversité. Au cours de cette rencontre de haut niveau qui s’est tenue dans un cadre typiquement naturel, plusieurs travaux étaient au menu dont le lancement officiel du catalogue des semences locales.

Un nouveau catalogue de semences, pour un monde sans faim

Mère JAH, Présentation du catalogue semencier

Plusieurs publications documentaires sur les semences locales de grande valeur nutritive mais en voie de disparition ont été exposées aux différents acteurs présents. Il s’agit en effet, d’un riche catalogue de semences qui a reçu l’appui technique du Réseau Africain pour la Biodiversité. Partie d’une étude allant de la recherche des semences locales à leur multiplication, le résultat est visiblement d’une grande satisfaction aux communautés.

L’initiative faite sur la base des connaissances traditionnelles avec l’engagement des différentes communautés concernées est le fruit de trois années et demie de dur labeur avec les communautés à la recherche des semences et à leurs multiplication selon les critères de l’agro écologie selon la mère JAH. A l’en croire, de 46, les semences locales identifiées ont été multipliées à 75 et se trouveraient à la banque de semence mise en place dans la commune de Tori. Une marque qui hisse le Bénin au rang du grenier de semences au sein du Réseau Africain pour la Biodiversité.
Cependant, elle lance un appel à la jeunesse africaine qui doit s’éveiller dans cette lutte partagée par tous les pays africains, pour défendre son territoire pour la prospérité de sa postérité a-t-elle laissé entendre.

Pour Dr Fassil GEBEYEHU, Coordonateur du Réseau Africain pour la Biodiversité, ce catalogue est le témoin palpable du grand travail abattu et soutenu par le réseau. Ce sont des œuvres vivantes qui sont appelées à être améliorer a-t-il déclaré.
Tout en réitérant l’engagement du Réseau Africain pour la Biodiversité, à accompagner les différentes communautés de l’Afrique à la sauvegarde de leur diversité bio-culturelle, le coordonateur du Réseau Africain pour la Biodiversité n’a pas manqué de préciser les actions déployées en accompagnement à cette initiative à savoir les renforcements de capacité liés au compostage et à la gestion de la banque des semences.

Nature Tropicale ONG, pour sauvegarder de la diversité bio-culturelle au Bénin

Convaincu qu’au nombre des problèmes qui minent la biodiversité et les systèmes alimentaires en Afrique se trouvent les effets des changements climatiques et l’invasion des OGM des multinationales, le Réseau Africain pour la Biodiversité souhaite maintenu le cap. C’est pourquoi, à la suite de la validation dudit projet, le Réseau Africain pour la Biodiversité à travers Nature Tropicale ONG au Bénin mettra en œuvre une série d’activités pour impacter les communautés.
Pour y arriver, Nature Tropicale ONG, membre actif du Réseau Africain pour la Biodiversité compte, dans cette vision de sauvegarder la diversité bio-culturelle, engager les religions endogènes et étrangères, les jeunes et les femmes en vue d’éliminer les mauvais préjugés et concepts stéréotypes liés à la diversité biologique a confié Marie DJEHOUNGUE DOSSOU BODJRENOU, Chargée de Programme à l’ONG Nature Tropicale.

Coupure des gâteaux

Une dynamique qui rassure les partenaires

La coupure de gâteau qui a suivi, constitue aux yeux des acteurs participant à cette rencontre, un symbole du renforcement du partenariat entre le Réseau Africain pour la Biodiversité et l’Agence Suédoise pour le Développement International en vue d’atteindre les objectifs. Ce projet, soutenu par l’Agence Suédoise de Développement International (SIDA) et de l’Ambassade du Suède à Addis-Abeba (Ethiopie), permettra à tous acteurs de mis en œuvre de sauvegarder la biodiversité mais aussi le caractère culturel des semences dans chacun des pays concernés. Ayele KEBEDE est le représentant du partenaire financier, l’Agence Suédoise pour le Développement International, il s’est montré rassuré au regard du grand travail déployé par le Réseau Africain pour la Biodiversité dans les domaines de la biodiversité et de la culture. C’est pourquoi, justifie-t-il, l’Agence Suédoise pour le Développement International aura toujours une raison de soutenir les actions du Réseau Africain pour la Biodiversité.

Pour rappel, le Réseau Africain pour la Biodiversité, est engagé dans la recherche et la mise en œuvre des solutions africaines aux problèmes africains depuis plus de 20 ans. Il œuvre non seulement au renforcement de la solidarité sur les questions de biodiversité et des droits des communautés africaines mais aussi propose de nombreuses interactions et connaissances autochtones sur son site web ici

Megan Valère SOSSOU




Conservation des tortues marines en Afrique : RASTOMA, WASTCON et NAST-Net en congrès à Cotonou

Pour mieux faire face aux menaces qui pèsent sur les tortues marines en Afrique, le Réseau des Acteurs de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale (RASTOMA), le West African Sea Turtles Conservation (WASTCON), et le North Africa Sea Turtles Network (NAST-Net), co-organisent un premier congrès sur la conservation des tortues marines en Afrique. L’évènement dirigé de main de maitre par Nature Tropicale ONG, s’est ouvert ce lundi 07 Mars 2022 à Cotonou.
Venus de plusieurs pays d’Afrique, les participants sont composés des associations de la société civile, des universitaires, des médias, des populations, des partenaires 
techniques et financiers.

Photo de famille du 1er Congrès des Réseaux Africains de Conservation des Tortues Marines

L’événement, co-organisé par Nature Tropicale ONG en collaboration avec les Réseaux spécialisé RASTOMA, WASTCON et NAST-Net a pour objectif de déterminer les enjeux les plus saillants en matière de conservation des tortues marines et bâtir les stratégies adéquates pour relever les défis actuels et futurs.

Allocution représentant du Maire de la ville de Cotonou

Dans son mot de bienvenue, le représentant du Maire de la ville de Cotonou à cette circonstance, monsieur Paul SEHOUWE, Conseiller Communal s’est réjouit du choix porté sur Cotonou, ville côtière pour abriter ce congrès. Tout en espérant que de belles propositions sortiront des travaux du congrès, la municipalité de Cotonou s’est engagée à jouer pleinement son rôle aux côtés de tous les acteurs pour la mise en œuvre des recommandations du congrès.

Responsables des trois réseaux (RASTOMA, WASTCON, NAST-Net)

Ravi de cette première rencontre des trois réseaux de protection des tortues marines en Afrique, Alexandre GIRARD du Réseau des Acteurs de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale(RASTOMA) qui boucle 10 ans d’expériences cette année est confiant de la qualité des résultats qui sortirons à l’issue du congrès. Il n’a pas manqué de faire part de l’importance du rôle de rapprochement que joue la protection des tortues marines en Afrique.
Tout en remerciant le challenge relevé pour l’effectivité du congrès, Tidiane DIABY du WASTCON, créé en 2020 et qui comprends six (06) pays côtiers de l’Afrique de l’ouest, a souhaité que les travaux se déroulent dans une bonne ambiance afin que toutes les actions des différents acteurs puissent réellement contribuer à la sauvegarde des tortues marines en Afrique et par ricochet dans le monde.

Pour Jamel Jrijer du NAST-Net, réseau d’expert de la protection des tortues marines en Afrique du Nord, c’est une rencontre technique qui permettra de renforcer les liens de coopérations entre acteurs de protection des tortues marines en Afrique.

Représentant du Ministre du Cadre de Vie

Abdel Aziz BABAMOUSSA, Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF), représentant le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable à cette occasion a rappelé dans son allocution de lancement officiel du congrès, les différentes menaces qui pèsent sur les espèces des écosystèmes marins et tout l’arsenal juridique et réglementaire mis en place au Bénin en vue de les protéger. Tout en lançant officiellement les travaux du congrès, le représentant du ministre s’est rassuré au regard de la qualité des acteurs présents que de l’atteinte des objectifs escomptés du congrès afin que la protection des tortues marines soit davantage renforcée en Afrique.
Ces différents invités de marque à cette rencontre de haut niveau ont eu le privilège de visiter la mini et riche exposition des posters des participants membres des trois réseaux coorganisateurs du congrès.

Directeur Nature Tropicale ONG

Cette rencontre prévue pour durer six (06) jours sera faite d’Assemblées Générales, d’ateliers techniques, d’ateliers pratique, de table ronde, de réunion d’échange et de partage d’expérience, informe Joséa DOSSOU-BOJRENOU Directeur Exécutif de Nature Tropicale ONG, organisation hôte de cette rencontre. Une organisation qui, depuis plus de 20 ans, lutte pour la protection des tortues marines présentes dans les océans du monde.
Bien qu’elles jouent un rôle important dans le maintien de l’écosystème aquatique, les tortues marines qui peuplent les océans depuis plus de 150 millions d’années sont de nos jours menacées de disparition avec plusieurs de leurs espèces classées sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).




1er Congrès des Réseaux Africains de Conservation des Tortues Marines au Bénin

Nature Tropicale ONG Bénin co-organise avec les réseaux spécialisés Sea Turtle African Team – Rastoma , Wastcon Africa et North Africa Sea Turtles Network -« NASTNet », le Premier Congrès des Réseaux Africains de Conservation des Tortues Marines.

Un honneur pour le Bénin, d’accueillir un grand rendez-vous qui réunit les acteurs majeurs de la Société Civile Africaine qui œuvrent aux côtés des États pour la conservation des tortues marines sur le continent.

Cette rencontre historique se déroule du lundi 07 au samedi 12 Mars 2022 à l’Hôtel NOAHGARDEN à Akpakpa Cotonou au Bénin.

Pour y arriver, Nature Tropicale ONG invite à une une synergie d’actions dans le combat de la sauvegarde des Tortues Marines de l’Atlantique et de la Méditerranée en Afrique.

Megan Valère SOSSOU