Projet Adapt-WAP au Bénin : le rapport d’étude sur les aménagements autour du parc W validé

Démarré le Jeudi 25 Mai 2023 dans la Cité des Saka, commune de Kandi, l’atelier de validation de l’étude sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage au profit des communes riveraines du Parc W s’est clôturé ce Vendredi 26 Mai 2023.

Photo de famille atelier de validation Projet Adapt WAP Kandi

Deux jours durant, les différentes parties prenantes ont discuté du rapport provisoire de l’étude réalisée par le Cabinet ECO-CONSULT sur les aménagements pastoraux à réaliser au profit des quatre communes riveraines du Parc W notamment les communes de Kandi, Banikoara, Malanville, et Karimama.

L’objectif étant de valider les résultats de l’étude et les caractéristiques techniques, les devis quantitatifs et estimatifs élaborés par le Cabinet d’experts à la suite de son étude afin d’obtenir les dossiers d’appel d’offre pour l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau ainsi que des aires de pâturage au profit des communautés bénéficiaires.

Afin de mieux appréhender les besoins d’aménagements pastoraux à réaliser, Méryas Kouton, Directeur du Cabinet en charge de l’étude a présenté l’état des lieux des corridors de transhumance, des aires de pâturage et des points d’eau dans les communes concernées. A en croire l’expert, l’état des lieux n’est globalement pas reluisant, même si la situation semble moins criarde par endroit. « Il ressort que, tant en quantité qu’en qualité, il y a de grandes lacunes à combler pour satisfaire les besoins minima des troupeaux », a confié Méryas Kouton, Directeur du Cabinet ECO-CONSULT.

Pour ce qui est des points d’eau, ajoute-t-il, la situation est très criarde au niveau des communes de Karimama, de Malanville, et dans une certaine mesure la commune de Banikoara qui, quant-à-elle, dispose encore de beaucoup de points d’eau, mais qui sont mal entretenus. « Et pour ce qui concerne les ressources pastorales, les cultures et les jachères ont couvert tout ce qui était prévu comme aires de pâturage dans le milieu», a-t-il précisé.

A la suite de la présentation du rapport dans ses moindres détails, les observations et amendements faits par les participants ont abouti à de fortes recommandations. «Il serait nécessaire de mettre en place des barrages pour remplir les besoins du bétail, à raison de quatre (04) barrages dans la commune de Karimama, trois (03) dans la commune de Malanville, deux (02) pour la commune de Kandi et pour ce qui concerne la commune de Banikoara, disposant d’un nombre important de points d’eau, il faut plutôt une réfection et une amélioration de la gestion de ces points d’eau », a recommandé l’expert Méryas Kouton.

Les Maires des communes concernées ont également un rôle important à jouer. Ceux-ci devront nécessairement voire obligatoirement faire le nécessaire pour mettre à disposition les domaines devant abriter les ouvrages à réaliser. Ce qui nécessite une accélération du  processus de déclaration des espaces en domaines d’utilité publique, a souligné l’ensemble des acteurs.

Aux sorties de l’atelier, les participants n’ont pas caché leurs impressions. « J’apprécie la manière dont l’étude a été conduite », a exprimé Mazou Mama, représentant des pêcheurs de Malanville. « A travers la présentation du rapport, nous avons pu relever les insuffisances que le Consultant va prendre en compte dans le rapport final », s’est réjoui Bio Kotè Amissou, représentant des pêcheurs de Banikoara. Ayant également pris part à la rencontre, le Maire de Karimama, Issifou Soulé invite, quant-à-lui, les populations à la base à accompagner le projet dans la mise en œuvre des ouvrages retenus pour être aménagés.

Précisons que c’est près de 300 millions d’investissements qui seront réalisés à travers les quatre communes riveraines du parc W, selon l’expert consultant.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Projet Adapt-WAP au Bénin : Les acteurs riverains du Parc W échangent sur le rapport de l’étude des aménagements à réaliser

Valider le rapport de l’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage dans les communes riveraines du Parc W Bénin, c’est l’objectif de l’atelier ouvert ce jeudi 25 Mai 2023 dans la commune de Kandi dans le cadre du projet Adapt-WAP, qui vise à renforcer la résilience des écosystèmes  face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations des communes riveraines du Parc W Bénin.

La rencontre a rassemblé tous les acteurs concernés par les activités de l’étude en périphérie du Parc W Bénin, ainsi que des techniciens et des spécialistes du domaine.

 A l’ouverture de l’atelier, le représentant du Maire de Kandi, monsieur Moutawakilou Abdou a souhaité la bienvenue aux participants avant de leur souhaiter une bonne séance.  « Au nom de madame le Maire de la commune de Kandi empêchée, et en mon nom propre, je vous souhaite la bienvenue dans cette salle, à l’hôtel  SAKA KINA pour cet atelier de validation », a-t-il déclaré.

Le représentant du Coordonnateur du projet Adapt-WAP, monsieur Samuel Ognibo n’a pas manqué de rappeler l’importance de l’atelier qui, à l’en croire, est une étape décisive pour la mise en œuvre des ouvrages à réaliser. « Au cours de cet atelier, je vous invite à vraiment œuvrer pour qu’à la fin de ces deux jours de travaux, nous ayons des documents de qualité et prêts à être mis en œuvre », a-t-il exhorté.

La présence effective des acteurs attendus a réjoui plus d’un, et le représentant du Préfet de l’Alibori n’a pas caché sa satisfaction. « Chers participants, votre présence aussi nombreuse dans cette salle nous réconforte et réconforte l’équipe du Projet. Cela témoigne de l’attachement que vous avez et que les institutions et les autorités que vous représentez ont pour les questions liées au changement climatique et particulièrement pour les questions de la transhumance dans les communes riveraines du Parc W » s’est réjoui Olivier Gaga, représentant du Préfet du département de l’Alibori.

« J’ai espoir que de cet atelier sortiront des devis quantitatifs et estimatifs et caractéristiques techniques nécessaires à l’élaboration des dossiers d’appel d’offre fiable », a-t-il ajouté avant de lancer officiellement les activités de l’atelier de validation.

Il convient de rappeler que la présente rencontre fait suite à l’atelier technique de dialogue et de validation des corridors de transhumance, des points d’eau et des zones de pâturage à aménager  autour du Parc W Bénin, tenu en février dernier.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Projet Adapt-WAP au Bénin: Kandi abrite un atelier pour la validation du rapport d’une étude demain

Demain, 25 mai 2023 marquera le début de l’atelier de validation du rapport de l’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage en périphérie du Parc W. Cet événement d’envergure rassemblera un large éventail de parties prenantes et se tiendra dans la ville de Kandi.

Il s’agira de passer en revue et de valider le rapport de l’étude, en intégrant les contributions et les expertises des différentes parties prenantes. Les discussions porteront sur les meilleures approches et les recommandations spécifiques à mettre en œuvre pour la réussite de l’aménagement des corridors de transhumance, des points d’eau et des aires de pâturage autour du parc W, autant de mesures potentielles visant à renforcer la résilience des communautés riveraines.

L’atelier sera l’occasion pour les représentants des communes riveraines, des ministères concernés, des ONG, des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs, ainsi que des experts du cabinet d’études ECO-CONSULT d’échanger profondément sur l’étude.

Cette rencontre de deux jours bénéficiera de la collaboration étroite des experts de l’Unité Nationale de Gestion du Projet (UGPn), du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) et de l’African Parks Network. L’atelier sera animé par le bureau d’études ECO-CONSULT, qui a été spécifiquement sélectionné pour mener à bien cette étude d’importance capitale.

Il convient de noter que la réalisation des aménagements identifiés dans le rapport de l’étude contribuera à préserver la biodiversité, à soutenir les activités agricoles et d’élevage, ainsi qu’à renforcer la résilience des communautés riveraines face aux défis climatiques. L’atelier de validation constitue donc une étape cruciale dans le processus de mise en œuvre du Projet Adapt-WAP.

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP: Les parties prenantes s’accordent sur les aménagements à réaliser autour du parc W

Démarré le mercredi 22 février 2023, l’atelier technique ayant réuni les communautés riveraines du Parc W et les experts pour échanger et valider les points d’eau, les corridors de transhumance et les aires de pâturage à aménager autour du Parc W s’est clôturé ce jeudi 23 février 2023. Il s’inscrit dans le cadre du projet Adapt-WAP Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du Complexe Transfrontalier W-Arly-Pendjari, et vise à dialoguer avec l’ensemble des acteurs du secteur agro-pastoral pour une meilleure prise en compte de leur aspiration dans la mise en œuvre des aménagements prévus au niveau des couloirs de transhumance, des points d’eau et des zones de pâturage dans les communes riveraines du Parc W.

Il a été question de présenter l’état des lieux des points d’eau et de déterminer les couloirs de passage et les aires de pâturage à aménager dans les quatre communes riveraines du Parc W à savoir : Banikoara, Malanville, Karimama et Kandi. Méryas Kouton est Docteur en science agronomique et Directeur du bureau d’étude Eco-Consult commis à l’étude technique sur la réalisation des points d’eau et l’aménagement des aires de pâturage et des couloirs de passage dans les quatre communes riveraines du Parc W.
À l’en croire, l’état des lieux en termes de la quantité et de la qualité des points d’eau, de la viabilité des couloirs de transhumance et des aires de pâturage est très peu reluisant. « L’état des lieux est globalement sombre. Il n’y a plus vraiment du pâturage en qualité et en quantité suffisante pour le bétail. Aujourd’hui, l’éleveur ‘’se débrouille’’ », a-t-il laissé entendre. Pour l’agronome, la situation est plus critique par endroit. Il précise : « La situation est relativement un peu bonne à Malanville et à Kandi, mais très critique à Banikoara et à Karimama ».

C’est dans le but de pallier cette situation que décrit le spécialiste que le projet Adapt-WAP s’est donné pour mission non seulement de renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique mais aussi d’améliorer les moyens de subsistance des populations riveraines du complexe WAP, à travers l’établissement d’un système d’alerte précoce multirisques.

Des acteurs apprécient

Bio Kotè Amissou est un participant à l’atelier. Il est éleveur venu de Banikoara. Il confirme : « Il n’y a plus suffisamment de points d’eau pour abreuver les animaux. Il n’y a plus suffisamment de pâturages, et la situation est plus difficile en cette saison sèche ».
L’état des lieux étant ainsi fait, les participants, par commune de provenance, ont été invités à travailler en groupe pour déterminer les points d’eau, les couloirs de transhumance et les aires de pâturage qui nécessitent des aménagements dans les différentes communes concernées. Aussi, les travaux de groupe ont-ils permis de hiérarchiser les besoins exprimés par priorité.

Au terme des travaux, les participants expriment leur satisfaction. « Je remercie énormément le projet Adapt-WAP pour avoir organisé cet atelier. Je pense que cet atelier de dialogue va contribuer à renforcer la cohésion sociale au sein de nos communautés respectives. Je m’en réjouis énormément », s’est exclamé Sefou Aliakou, pêcheur venu de Kandi.

Le Coordonnateur National du projet Adapt-WAP, le Conservateur de 2e classe Georges Sossou n’a pas manqué de témoigner toute sa reconnaissance à l’ensemble de tous les participants. « Je voudrais sincèrement vous dire merci. Merci pour le temps que nous avons passé ensemble sur la terre des Kandissunon dans le cadre de cet atelier », a-t-il exprimé. Mais il exhorte pour finir les participants à rester disponibles et engagés pour accompagner le projet. « Je voudrais compter sur vous, sur votre contribution pour que d’ici peu, nous puissions finaliser les documents à soumettre aux partenaires qui vont nous accompagner dans la réalisation effective des aménagements que nous envisageons », a-t-il ajouté.

L’atelier technique de dialogue et de validation des points d’eau, des couloirs de transhumance et des aires de pâturage a donc tenu toutes ses promesses. Toutefois, la phase pratique de la mise en œuvre des résolutions issues de l’atelier sera la plus déterminante, a reconnu l’ensemble des participants.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Validation des corridors de transhumance, des points d’eau et zones de pâturage à aménager autour du Parc W : les acteurs de l’Alibori en pourparlers

Échanger avec tous les acteurs et les techniciens sur l’aménagement des zones de transhumances, de points d’eau et des zones de pâturage dans la périphérie du Parc W, c’est l’objectif de l’atelier qui s’est ouvert ce mercredi 22 février 2023 dans la commune de Kandi, la Cité des Saka. La rencontre a connu la présence des responsables du projet Adapt-WAP, des autorités du département de l’Alibori, les représentants des Maires des communes riveraines, les représentants des partenaires du projet et les représentants des différentes couches de la population bénéficiaire.

Venus des quatre communes riveraines du Parc W à savoir Banikoara, Karimama, Malanville et Kandi, les représentants de la population bénéficiaire sont composés de pêcheurs, d’agriculteurs et d’éleveurs. Durant deux jours d’échange, ils seront appelés, ensembles avec les experts, à identifier et à retenir les points d’eau, les couloirs de transhumance et les aires de pâturage à aménager autour des communes riveraines du Parc W.

Georges SOSSOU est le Coordonnateur National du projet Adapt-WAP au Bénin. Il précise les attentes du projet vis-à-vis des participants : « Nous attendons que les participants puissent nous aider à identifier et à valider les points d’eau que nous allons aménager prochainement, les aires de pâturage et les corridors de passage des animaux, afin qu’il ait désormais moins de problèmes entre agriculteurs et éleveurs ».

Les attentes étant connues, chaque participant est appelé à jouer sa partition. Et du côté de l’Union Régionale des Associations Villageoises de Gestion des Réserves de Faune (UR-AVIGREF), l’on se montre déjà engagé. « Nous, acteurs de la périphérie du Parc W, nous sommes engagés à accompagner les activités du projet. Nous nous engageons à davantage mobiliser les communautés, afin que nous puissions régler et conjuguer au passé la question de conflits entre agriculteurs et éleveurs », a déclaré Francisco Kocou Jeannot, Secrétaire Exécutif de l’UR-AVIGREF.

Le ProSeR (Projet de Sédentarisation des troupeaux de Ruminants au Bénin) de son côté entend partager ses expériences avec les participants, en ce qui concerne le processus d’identification des sites de pâturage, la sécurisation foncière, la réinstallation ou le dédommagement des présumées personnes qui pourraient être affectées pendant la réalisation des aménagements envisagés.

Avant de lancer officiellement les hostilités, le Préfet de l’Alibori, Ky-Samah BELLO a invité les différentes parties prenantes à contribuer activement aux travaux inscrits au menu de la rencontre. Il reste persuadé qu’au terme dudit atelier les objectifs seront atteints.

Faut-il le rappeler, le projet Adapt-WAP est un projet régional mis en œuvre au Bénin par le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable à travers le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF), en collaboration avec African Parks et l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS).

Venance Ayébo TOSSOUKPE  




Projet Adapt-WAP : Kandi accueille un atelier technique de dialogue et de validation

Du mercredi 22 au jeudi 23 février 2023, le Projet Adapt WAP organise à Kandi, un atelier de dialogue sur la transhumance, les points d’eau et les aires de pâturages autour de la périphérie du W. C’est dans le cadre de la réduction voire de l’éradication des problèmes entre éleveurs et agriculteurs pour une gestion durable des domaines agricoles. Cette activité s’inscrit également dans l’orientation générale du gouvernement qui est de sédentariser les éleveurs.

L’atelier qui regroupe différents acteurs du domaine à savoir les éleveurs, les agriculteurs, les pêcheurs et les autorités politico-administratives vise à dialoguer avec l’ensemble des acteurs du secteur agropastoral pour une meilleure prise en compte de leur aspiration. Une approche inclusive et participative, longtemps adoptée par le projet AdaptWAP et qui permet d’atteindre les objectifs prédéfinis à chaque activité.

Au cours des deux jours de l’atelier, les acteurs vont s’échanger et se mettre d’accord sur les points d’eau, les aires de pâturage et les couloirs de transhumance pour être pris en compte dans les aménagements à venir dans la périphérie du Parc W. Il s’agira pour la cinquantaine de participants de prendre connaissance de l’état de la transhumance au Bénin et des nouvelles orientations du gouvernement en matière de transhumance.

Les principaux résultats de l’étude en cours, et liée à l’identification des points d’eau, la délimitation des aires de pâturage et des couloirs de transhumance seront également partagés avec les différentes parties prenantes.

Constance AGOSSA




Projet Adapt-WAP: Agriculteurs et éleveurs de l’Alibori mieux aguerris sur le reboisement et la régénération naturelle assistée

Démarrée le 04 Octobre à Kandi, la session de formation des formateurs sur le reboisement et la régénération naturelle assistée dans la zone riveraine au Parc W-Bénin s’est achevée ce vendredi 07 Octobre 2022. Elle s’inscrivait dans le cadre du projet Adapt-WAP et organisée au profit des agriculteurs et éleveurs des communes riveraines du Parc W-Bénin. L’objectif est de renforcer leurs capacités sur les bonnes techniques en matière de reboisement, de défrichement et sur la régénération naturelle assistée.

Durant quatre jours de formation, les fruits ont tenu la promesse des fleurs, selon les différents acteurs rencontrés. À en croire Ange Kotin, agronome forestier et consultant formateur, les objectifs sont totalement atteints. « Les participants ont désormais les connaissances nécessaires pour pouvoir faire le travail à la base, ils sont maintenant des formateurs en matière de reboisement », clame-t-il.

Le projet Adapt-WAP intervient dans un contexte où le complexe WAP fait face à des menaces liées aux mauvaises pratiques anthropiques et aux effets pervers des changements climatiques. C’est ce qui justifie la joie et la satisfaction des participants rencontrés à la sortie de cette formation. « J’attendais une formation du genre, il y a très longtemps, car, nos arbres et forêts disparaissent sous nos yeux à une allure inquiétante », a déclaré Moussa Yéro, éleveur venu de la commune de Banikoara.

Pour l’agriculteur de Malanville, Yayé Gado Sarè, le projet Adapt-WAP vient ainsi booster le développement des communes bénéficiaires. « Je remercie énormément les initiateurs de ce projet qui contribuera à la réduction des effets du changement climatique et au développement socio-économique de nos communes respectives », a-t-il déclaré.

Satisfaction de la théorie à la pratique

Sur le terrain, les participants ont été édifiés sur les techniques et les bonnes pratiques en matière de reboisement, de défrichement et de régénération naturelle assistée. C’est le site de l’Inspection Forestière de l’Alibori et un champ ‘’école’’ dans la commune de Kandi qui ont servi de cadre pour cette incursion.

A l’occasion, le Colonel des eaux et forêts à la retraite et consultant formateur, monsieur Désiré Ezin Houngbo a su montrer aux participants, les étapes et techniques à suivre pour réussir le reboisement et améliorer le défrichement.

« On nous a montré comment partir de la pépinière pour obtenir des plants », a confié, dame Rékia Kotedji, agricultrice venue de la commune de Malanville. Elle se veut être plus précise : « On nous a appris la technique de piquetage, de l’élagage, de l’éclaircie et de l’habillage des plants ».

Désormais dotés de connaissances nécessaires, « ces participants doivent se rendre disponibles pour poursuivre la mise en œuvre de cette formation dans leurs communes respectives », pense le Colonel des eaux et forêts à la retraite, Désiré Ezin Houngbo.

Mais pour ces ambassadeurs du projet Adapt-WAP, les démarches de mise en œuvre des acquis sont déjà connues. « Une fois à la base, nous allons rendre compte à nos autorités de ce que nous sommes venus apprendre à travers cette formation et, ensuite, nous organiserons des rencontres pour sensibiliser et former nos paires sur les bonnes pratiques », a détaillé Moussa Yéro, éleveur venu de la commune de Banikoara.

Ali Bello, éleveur de Karimama, se dit aussi être outillé et engagé à répliquer la formation une fois dans sa commune. Du côté de dame Rékia Kotedji, il n’est plus question de perdre du temps. « Je viens de commander à l’instant même quinze (15) mille francs de plants auprès du pépiniériste que j’irai mettre en terre une fois arrivée à Malanville » a-t-elle confié.

Venus des quatre communes riveraines du Parc W-Bénin, ces participants repartent ainsi avec des connaissances et expériences à partager avec les leurs pour s’adapter au changement climatique dans leurs différentes communautés.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Le reboisement et la régénération naturelle assistée au cœur d’une session de formation du Projet Adapt-WAP à Kandi

Prévue pour se tenir du 04 au 07 Octobre 2022, la session de formation des formateurs sur le reboisement et la Régénération Naturelle Assistée (RNA) s’est ouverte ce mardi 04 Octobre 2022 à l’hôtel SAKA KINA de Kandi. Cette session de formation se tient dans le cadre du projet Adapt-WAP Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari (WAP).

Marquée par la forte présence des bénéficiaires composés d’agriculteurs et d’éleveurs des communes riveraines du Parc W-Bénin, l’ouverture officielle de cette session de formation a également connu la présence des responsables en charge du projet, ainsi que d’importantes personnalités du département de l’Alibori dont le Préfet Ahmed Bello Ky-Samah.

À sa prise de parole, Benoît Nouhoheflin, Commandant des Eaux, Forêts et Chasse, et Coordonnateur National du projet Adapt-WAP, n’a pas manqué de saluer la présence remarquable de tous les acteurs invités à cette cérémonie. « Je voudrais vous saluer pour avoir répondu à l’appel du projet Adapt-WAP et du CENAGREF. Je voudrais remercier et féliciter tous les partenaires qui nous accompagnent dans la mise en œuvre de ce projet », a-t-il déclaré avant de rappeler les objectifs liés à la présente session de formation.

« Il s’agit de façon globale, d’améliorer les connaissances des populations locales autour du Parc W, à se réapproprier la notion de reboisement et des défrichements améliorés et de façon spécifique, de renforcer les capacités des agriculteurs et éleveurs sur les techniques de reboisement et des défrichements améliorés », a-t-il précisé.

Très honoré, le Préfet de l’Alibori, Ahmed Bello Ky-Samah n’a pas caché ses impressions. « Je suis très honoré de présider cette cérémonie, fort-simple consacrée à l’ouverture de la session de formation des formateurs sur le reboisement et la Régénération Naturelle Assistée, au profit des communes riveraines du Parc W-Bénin », a-t-il exprimé. « Je voudrais également vous exprimer mes vifs remerciements et vous souhaiter la chaleureuse bienvenue pour avoir effectué le déplacement à Kandi, la Cité des Saka et des Kandissounon à cette présente session de formation », a-t-il ajouté.

À en croire Léon Fantodji, Chef de l’Inspection Forestière de l’Alibori, la Direction de l’Inspection Forestière ne ménagera aucun effort pour accompagner la mise en œuvre du projet Adapt-WAP dans le département de l’Alibori.

Pour Benoît Nouhoheflin, Coordonnateur National du projet Adapt-WAP, il est clair que ce projet est en phase avec la vision du gouvernement en ce qui concerne l’amélioration du cadre de vie et du bien-être. C’est pourquoi il invite les participants à y accorder une attention particulière. « Je vous invite à suivre attentivement les enseignements issus de cette formation, car vous constituez le socle et le levier sur lesquels s’appuieront la mise en œuvre et la poursuite des activités de ce projet », va-t-il signifier.

Du côté du Préfet Ahmed Bello Ky-Samah, l’on est très optimiste quant à la qualité des enseignements qui seront donnés à cette vingtaine de participants, visiblement très avisés. « Je demeure persuadé que de meilleures approches sortiront de cette session de formation pour la promotion du reboisement dans les communes riveraines du Parc W-Bénin) » , a-t-il conclut avant de déclarer ouverte, la session de formation des formateurs sur le reboisement et la Régénération Naturelle Assistée dans les communes riveraines du Parc W-Bénin.

Il faut signaler que cette session de formation se fera en phase théorique et pratique.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




A Kandi, des agriculteurs et éleveurs seront formés sur le reboisement et la régénération naturelle assistée

Dans sa démarche d’accompagner les communautés à améliorer leurs moyens de subsistance par la mise en œuvre des actions concrètes d’adaptation face aux effets des changements climatiques, le Projet Adapt-WAP compte former une vingtaine d’agriculteurs et d’éleveurs de la zone riveraine du parc W. Ce sera du 04 au 07 Octobre 2022 à Kandi.

L’objectif de cette session de formation est d’améliorer les connaissances des populations riveraines du Parc W-Bénin à se réapproprier les notions de reboisement, de la régénération naturelle assistée (RNA) et des défrichements dans les communes riveraines du Parc W-Bénin.

En provenance de Banikoara, de Karimama, de Kandi et de Malanville, les participants seront outillés pendant quatre sur les techniques de reboisement et des défrichements améliorés.

Rappelons que la zone du complexe WAP est soumise à de multiples pressions et menaces marquées par des sécheresses prolongées entraînant des mouvements pastoraux incontrôlés, des inondations menaçant la sécurité des populations et des plaines. Cette zone est également marquée par la perte de récoltes, des feux de brousse incontrôlés entraînant la dégradation et la réduction des zones forestières.

L’expansion des terres agricoles au détriment des surfaces forestières, ce qui engendre la pression sur les ressources naturelles, la perte de services écosystémiques et la baisse du potentiel de séquestration du carbone, l’ensablement des cours d’eau entrainant chaque année leur tarissement rapide.

Le Projet régional  » Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier WAP  » Adapt-WAP est venu à point nommé pour y remédier.

Conduit au Bénin par le Centre National de Gestion des Réserves de Faunes (CENAGREF) à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable avec l’appui technique de l’Observatoire du Sahara et du Sahel-OSS, il vise à renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Pêcheurs, pisciculteurs et mareyeuses de la zone riveraine du parc W s’engagent aux côtés du projet Adapt-WAP

Démarrée le 20 septembre 2022 à Kandi, la formation sur les techniques de pêche durable, de pisciculture, de la transformation et la conservation des produits halieutiques dans la zone périphérique du parc W initiée par le projet Adapt-WAP s’est achevée le vendredi 23 septembre sur une note de satisfaction.

Cette formation qui avait réuni une vingtaine de participants, acteurs de la pêche et de la pisciculture venus des différentes contrées de Malanville, Kandi, Banikoara et Karimama. Elle s’est déroulée avec une andragogie qui a permis que d’aborder les sujets non pas avec des cours magistraux, mais avec des jeux facilitant l’assimilation des différentes notions.

De la théorie à la pratique sur le terrain tout a été rendu possible pour que les participants s’imprègnent des techniques de gestion durable des ressources halieutiques. Que ce soit le choix du site d’élevage, le choix du poisson à élever, l’alimentation du poisson, la pêche du poisson, la vente du poisson et la transformation du poisson, aucun aspect n’a été occulté aux curieux participants. Dans leur rang, les appréciations sont diverses.

Garba Loukman est pêcheur venu de Malanville. Il se réjouit : « J’ai été émerveillé de savoir comment faire des brochettes avec le poisson de type clarias. Si on ne vous dit pas, vous allez croire que c’est de la viande ». À l’en croire, si cette technique venait à être répandue, elle permettrait de préserver la faune sous la pression humaine dans la zone riveraine du parc W.

Sa collègue mareyeuse, Bani Alfaridéri, de Banikoara ne pense pas garder pour elle seule les savoirs acquis à la suite de la formation. Elle affirme, « …Par exemple, le flirtage du poisson c’est une pratique rare dans notre communauté que je viens d’apprendre grâce au projet Adapt-WAP ».

Contrairement à ce que pensait, Gounbi Gounou Sani, pisciculteur à Karimama, il y a bien plusieurs méthodes d’élever et d’alimenter les poissons. Il pense que la formation en pisciculture et le mareyage servirait aux jeunes de sa localité à s’auto employer.

Quant à Moussiliath KPOTEGUI et Noéline IBLOU, toutes mareyeuses, elles disent avoir compris que l’adoption des règles d’hygiène du transport des poisson à leur conservation en passant par la transformation avec des fours et de fumoirs donnent de la plus-value aux produits.

Très reconnaissant envers le projet Adapt-WAP, les participants rencontrés sont convaincus de l’enjeu et ont profité de cette aubaine pour solliciter un appui en matériel pour arriver à tenir le pari d’une réplique efficace au sein des communautés à la base.

Pour le consultant formateur principal, Martial KOUDERIN, Ingénieur agronome, Pisciculteur et Secrétaire Général de l’Interprofession Poisson d’Élevage du Bénin, la tendance au niveau mondiale, des ressources halieutiques reste stagnante en termes production. Il importe, argumente-t-il, d’adopter la pêche durable. Il se réjouit que les participants y aient nourri un intérêt particulier tout au long de la formation.

Il attend désormais d’eux un changement de comportement. « Il faudrait désormais que leurs actions et stratégies d’exploitation des ressources naturelles changent » dira-t-il.

Conscient que nul n’est censé ignorer la loi, le consultant formateur n’a pas manqué de partager avec ces derniers la réglementation en vigueur en matière de pêche et de pisciculture.

Puis qu’ils ont compris qu’il est nécessaire de pêcher de manière responsable, dit-il, qu’ils utilisent désormais des engins autorisés, et particulièrement commencent à poser les premiers pas par rapport à la pisciculture. Car elle est la seule alternative durable pour combler le déficit, des produits halieutiques a-t-il ajouté.

Rappelons que cette formation riche en apprentissage a été possible grâce au projet Adapt-WAP mis en œuvre par l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) et conduit par le CENAGREF au Bénin à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable.

Sylvain KOUNDE




Le projet Adapt-WAP œuvre pour une gestion durable des ressources halieutiques autour du parc W au Bénin

Face à la baisse de la production halieutique due à la surexploitation des plans et cours d’eau à travers l’usage des techniques et engins de pêche prohibés, le projet Adapt-WAP initie une formation à l’endroit des acteurs de la pêche continentale traditionnelle dans le département de l’Alibori.

L’objectif de cette formation est non seulement d’inculquer un changement au sein de ces acteurs pour une gestion durable des ressources halieutiques associée à la pisciculture, mais aussi de leur apprendre les techniques améliorées de la transformation des produits de pêche avec une plus-value pour les communautés riveraines du complexe WAP.

Au nombre d’une vingtaine, ces participants constitués de mareyeuses. eurs, de pisciculteurs, de pêcheurs et de transformatrices des produits halieutiques sont venus de Karimama, de Malanville, de Banikoara, et des contrées de Kandi.

À l’ouverture officielle le mardi 20 septembre 2022 à l’Hôtel Saka Kina de Kandi, le premier adjoint au maire Bouko YAYA a souhaité au nom de Madame le Maire de la commune de Kandi les bienvenus aux participants présents à l’invitation du projet Adapt-WAP.

Quant à Jeannot FRANCISCO, Secrétaire Exécutif de l’AVIGREF, l’initiative de l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans la gestion des parcs est le signe qu’un pas important a été franchi. À l’en croire, cette formation répond à juste titre au besoin des populations riveraines du parc W au niveau du Bénin. Il reste certain que leurs préoccupations seront comblées à l’issue de la formation.

Selon le Chef de l’Inspection de Forestière de l’Alibori, Léon FANTODJI, il est urgent d’œuvrer à la maitrise de l’eau pour que les activités liées à la pêche soient davantage économiques et rentables. Ce faisant, pense-t-il, le département de l’Alibori pourra se permettre d’exporter des poissons vers le Niger ou d’autres régions. Les revenus permettront aux populations de se porter mieux, les parcs aussi a-t-il ajouté.

Au Coordonnateur du projet Adapt-WAP, Benoît NOUHOHEFLIN, de préciser que cette session de formation est une étape très importante et constitue le socle pour les formations à venir. Elle est un levier sur lequel le dispositif s’appuie pour impacter activement les populations à la base, a-t-il indiqué avant de remercier toutes les parties prenantes à sa réussite.

Il n’a pas manqué d’exhorter les participants à prêter une attention particulière aux enseignements et à en tirer profit.

Le Préfet de l’Alibori Ahmed Bello KY-SAMAH, dans son allocution d’ouverture officielle de la session de formation, a chaleureusement remercié les participants pour avoir bravé monts et vallée afin d’être à la formation. Il demeure persuadé que de la session sortiront de meilleures approches pour la pêche dans les cours d’eau autour des parcs nationaux.

Rappelons que cette formation, dirigée par deux experts consultants du domaine, va durer quatre jours alternés entre théorie et pratique. Elle permettra d’aguerrir les acteurs invités sur les techniques de pêche durable, les techniques de pisciculture, la transformation et la conservation des produits halieutiques. Ces mêmes acteurs en formation sont appelés à répercuter les notions apprises à leurs différentes bases.

Sylvain KOUNDE




Projet Adapt-WAP : une formation de quatre jours sur l’agroforesterie et la petite irrigation s’ouvre demain à Kandi

Du mardi 06 au vendredi 09 septembre 2022, se tiendra à Kandi une formation destinée aux producteurs des quatre communes riveraines du parc W. C’est dans le cadre des activités du projet Adapt-WAP Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier WAP.

Cette formation qui rassemble les agriculteurs, les pépiniéristes, les maraîchers, les éleveurs et les riziculteurs, vise à renforcer leurs capacités sur la production de plants en pépinière, les techniques d’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation.

En provenance de Kandi, de Malanville, de Karimama et de Banikoara, les participants attendus à cette session de formation à la fois théorique et pratique, passeront quatre jours d’intense formation avec deux experts consultants commis à cette mission.

Une opportunité qui s’offre ainsi aux populations vulnérables de la périphérie du parc W à améliorer leurs techniques de culture et de conservation, et à s’adapter aux effets des changements climatiques en apprenant les bonnes pratiques pour un meilleur rendement de leurs exploitations.

À noter que ces producteurs participants à la formation qui s’ouvre demain, seront les formateurs locaux qui feront bénéficier à de nombreux autres dans chacune des quatre communes riveraines au parc W les précieux savoirs qu’ils auront acquis.

Venance TOSSOUKPE