Projet Adapt-WAP: Agriculteurs et éleveurs de l’Alibori mieux aguerris sur le reboisement et la régénération naturelle assistée

Démarrée le 04 Octobre à Kandi, la session de formation des formateurs sur le reboisement et la régénération naturelle assistée dans la zone riveraine au Parc W-Bénin s’est achevée ce vendredi 07 Octobre 2022. Elle s’inscrivait dans le cadre du projet Adapt-WAP et organisée au profit des agriculteurs et éleveurs des communes riveraines du Parc W-Bénin. L’objectif est de renforcer leurs capacités sur les bonnes techniques en matière de reboisement, de défrichement et sur la régénération naturelle assistée.

Durant quatre jours de formation, les fruits ont tenu la promesse des fleurs, selon les différents acteurs rencontrés. À en croire Ange Kotin, agronome forestier et consultant formateur, les objectifs sont totalement atteints. « Les participants ont désormais les connaissances nécessaires pour pouvoir faire le travail à la base, ils sont maintenant des formateurs en matière de reboisement », clame-t-il.

Le projet Adapt-WAP intervient dans un contexte où le complexe WAP fait face à des menaces liées aux mauvaises pratiques anthropiques et aux effets pervers des changements climatiques. C’est ce qui justifie la joie et la satisfaction des participants rencontrés à la sortie de cette formation. « J’attendais une formation du genre, il y a très longtemps, car, nos arbres et forêts disparaissent sous nos yeux à une allure inquiétante », a déclaré Moussa Yéro, éleveur venu de la commune de Banikoara.

Pour l’agriculteur de Malanville, Yayé Gado Sarè, le projet Adapt-WAP vient ainsi booster le développement des communes bénéficiaires. « Je remercie énormément les initiateurs de ce projet qui contribuera à la réduction des effets du changement climatique et au développement socio-économique de nos communes respectives », a-t-il déclaré.

Satisfaction de la théorie à la pratique

Sur le terrain, les participants ont été édifiés sur les techniques et les bonnes pratiques en matière de reboisement, de défrichement et de régénération naturelle assistée. C’est le site de l’Inspection Forestière de l’Alibori et un champ ‘’école’’ dans la commune de Kandi qui ont servi de cadre pour cette incursion.

A l’occasion, le Colonel des eaux et forêts à la retraite et consultant formateur, monsieur Désiré Ezin Houngbo a su montrer aux participants, les étapes et techniques à suivre pour réussir le reboisement et améliorer le défrichement.

« On nous a montré comment partir de la pépinière pour obtenir des plants », a confié, dame Rékia Kotedji, agricultrice venue de la commune de Malanville. Elle se veut être plus précise : « On nous a appris la technique de piquetage, de l’élagage, de l’éclaircie et de l’habillage des plants ».

Désormais dotés de connaissances nécessaires, « ces participants doivent se rendre disponibles pour poursuivre la mise en œuvre de cette formation dans leurs communes respectives », pense le Colonel des eaux et forêts à la retraite, Désiré Ezin Houngbo.

Mais pour ces ambassadeurs du projet Adapt-WAP, les démarches de mise en œuvre des acquis sont déjà connues. « Une fois à la base, nous allons rendre compte à nos autorités de ce que nous sommes venus apprendre à travers cette formation et, ensuite, nous organiserons des rencontres pour sensibiliser et former nos paires sur les bonnes pratiques », a détaillé Moussa Yéro, éleveur venu de la commune de Banikoara.

Ali Bello, éleveur de Karimama, se dit aussi être outillé et engagé à répliquer la formation une fois dans sa commune. Du côté de dame Rékia Kotedji, il n’est plus question de perdre du temps. « Je viens de commander à l’instant même quinze (15) mille francs de plants auprès du pépiniériste que j’irai mettre en terre une fois arrivée à Malanville » a-t-elle confié.

Venus des quatre communes riveraines du Parc W-Bénin, ces participants repartent ainsi avec des connaissances et expériences à partager avec les leurs pour s’adapter au changement climatique dans leurs différentes communautés.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Le reboisement et la régénération naturelle assistée au cœur d’une session de formation du Projet Adapt-WAP à Kandi

Prévue pour se tenir du 04 au 07 Octobre 2022, la session de formation des formateurs sur le reboisement et la Régénération Naturelle Assistée (RNA) s’est ouverte ce mardi 04 Octobre 2022 à l’hôtel SAKA KINA de Kandi. Cette session de formation se tient dans le cadre du projet Adapt-WAP Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari (WAP).

Marquée par la forte présence des bénéficiaires composés d’agriculteurs et d’éleveurs des communes riveraines du Parc W-Bénin, l’ouverture officielle de cette session de formation a également connu la présence des responsables en charge du projet, ainsi que d’importantes personnalités du département de l’Alibori dont le Préfet Ahmed Bello Ky-Samah.

À sa prise de parole, Benoît Nouhoheflin, Commandant des Eaux, Forêts et Chasse, et Coordonnateur National du projet Adapt-WAP, n’a pas manqué de saluer la présence remarquable de tous les acteurs invités à cette cérémonie. « Je voudrais vous saluer pour avoir répondu à l’appel du projet Adapt-WAP et du CENAGREF. Je voudrais remercier et féliciter tous les partenaires qui nous accompagnent dans la mise en œuvre de ce projet », a-t-il déclaré avant de rappeler les objectifs liés à la présente session de formation.

« Il s’agit de façon globale, d’améliorer les connaissances des populations locales autour du Parc W, à se réapproprier la notion de reboisement et des défrichements améliorés et de façon spécifique, de renforcer les capacités des agriculteurs et éleveurs sur les techniques de reboisement et des défrichements améliorés », a-t-il précisé.

Très honoré, le Préfet de l’Alibori, Ahmed Bello Ky-Samah n’a pas caché ses impressions. « Je suis très honoré de présider cette cérémonie, fort-simple consacrée à l’ouverture de la session de formation des formateurs sur le reboisement et la Régénération Naturelle Assistée, au profit des communes riveraines du Parc W-Bénin », a-t-il exprimé. « Je voudrais également vous exprimer mes vifs remerciements et vous souhaiter la chaleureuse bienvenue pour avoir effectué le déplacement à Kandi, la Cité des Saka et des Kandissounon à cette présente session de formation », a-t-il ajouté.

À en croire Léon Fantodji, Chef de l’Inspection Forestière de l’Alibori, la Direction de l’Inspection Forestière ne ménagera aucun effort pour accompagner la mise en œuvre du projet Adapt-WAP dans le département de l’Alibori.

Pour Benoît Nouhoheflin, Coordonnateur National du projet Adapt-WAP, il est clair que ce projet est en phase avec la vision du gouvernement en ce qui concerne l’amélioration du cadre de vie et du bien-être. C’est pourquoi il invite les participants à y accorder une attention particulière. « Je vous invite à suivre attentivement les enseignements issus de cette formation, car vous constituez le socle et le levier sur lesquels s’appuieront la mise en œuvre et la poursuite des activités de ce projet », va-t-il signifier.

Du côté du Préfet Ahmed Bello Ky-Samah, l’on est très optimiste quant à la qualité des enseignements qui seront donnés à cette vingtaine de participants, visiblement très avisés. « Je demeure persuadé que de meilleures approches sortiront de cette session de formation pour la promotion du reboisement dans les communes riveraines du Parc W-Bénin) » , a-t-il conclut avant de déclarer ouverte, la session de formation des formateurs sur le reboisement et la Régénération Naturelle Assistée dans les communes riveraines du Parc W-Bénin.

Il faut signaler que cette session de formation se fera en phase théorique et pratique.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




A Kandi, des agriculteurs et éleveurs seront formés sur le reboisement et la régénération naturelle assistée

Dans sa démarche d’accompagner les communautés à améliorer leurs moyens de subsistance par la mise en œuvre des actions concrètes d’adaptation face aux effets des changements climatiques, le Projet Adapt-WAP compte former une vingtaine d’agriculteurs et d’éleveurs de la zone riveraine du parc W. Ce sera du 04 au 07 Octobre 2022 à Kandi.

L’objectif de cette session de formation est d’améliorer les connaissances des populations riveraines du Parc W-Bénin à se réapproprier les notions de reboisement, de la régénération naturelle assistée (RNA) et des défrichements dans les communes riveraines du Parc W-Bénin.

En provenance de Banikoara, de Karimama, de Kandi et de Malanville, les participants seront outillés pendant quatre sur les techniques de reboisement et des défrichements améliorés.

Rappelons que la zone du complexe WAP est soumise à de multiples pressions et menaces marquées par des sécheresses prolongées entraînant des mouvements pastoraux incontrôlés, des inondations menaçant la sécurité des populations et des plaines. Cette zone est également marquée par la perte de récoltes, des feux de brousse incontrôlés entraînant la dégradation et la réduction des zones forestières.

L’expansion des terres agricoles au détriment des surfaces forestières, ce qui engendre la pression sur les ressources naturelles, la perte de services écosystémiques et la baisse du potentiel de séquestration du carbone, l’ensablement des cours d’eau entrainant chaque année leur tarissement rapide.

Le Projet régional  » Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier WAP  » Adapt-WAP est venu à point nommé pour y remédier.

Conduit au Bénin par le Centre National de Gestion des Réserves de Faunes (CENAGREF) à travers le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable avec l’appui technique de l’Observatoire du Sahara et du Sahel-OSS, il vise à renforcer la résilience des écosystèmes face au changement climatique et à améliorer les moyens de subsistance des populations du complexe WAP.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Le projet Adapt-WAP œuvre pour une gestion durable des ressources halieutiques autour du parc W au Bénin

Face à la baisse de la production halieutique due à la surexploitation des plans et cours d’eau à travers l’usage des techniques et engins de pêche prohibés, le projet Adapt-WAP initie une formation à l’endroit des acteurs de la pêche continentale traditionnelle dans le département de l’Alibori.

L’objectif de cette formation est non seulement d’inculquer un changement au sein de ces acteurs pour une gestion durable des ressources halieutiques associée à la pisciculture, mais aussi de leur apprendre les techniques améliorées de la transformation des produits de pêche avec une plus-value pour les communautés riveraines du complexe WAP.

Au nombre d’une vingtaine, ces participants constitués de mareyeuses. eurs, de pisciculteurs, de pêcheurs et de transformatrices des produits halieutiques sont venus de Karimama, de Malanville, de Banikoara, et des contrées de Kandi.

À l’ouverture officielle le mardi 20 septembre 2022 à l’Hôtel Saka Kina de Kandi, le premier adjoint au maire Bouko YAYA a souhaité au nom de Madame le Maire de la commune de Kandi les bienvenus aux participants présents à l’invitation du projet Adapt-WAP.

Quant à Jeannot FRANCISCO, Secrétaire Exécutif de l’AVIGREF, l’initiative de l’intégration de l’adaptation au changement climatique dans la gestion des parcs est le signe qu’un pas important a été franchi. À l’en croire, cette formation répond à juste titre au besoin des populations riveraines du parc W au niveau du Bénin. Il reste certain que leurs préoccupations seront comblées à l’issue de la formation.

Selon le Chef de l’Inspection de Forestière de l’Alibori, Léon FANTODJI, il est urgent d’œuvrer à la maitrise de l’eau pour que les activités liées à la pêche soient davantage économiques et rentables. Ce faisant, pense-t-il, le département de l’Alibori pourra se permettre d’exporter des poissons vers le Niger ou d’autres régions. Les revenus permettront aux populations de se porter mieux, les parcs aussi a-t-il ajouté.

Au Coordonnateur du projet Adapt-WAP, Benoît NOUHOHEFLIN, de préciser que cette session de formation est une étape très importante et constitue le socle pour les formations à venir. Elle est un levier sur lequel le dispositif s’appuie pour impacter activement les populations à la base, a-t-il indiqué avant de remercier toutes les parties prenantes à sa réussite.

Il n’a pas manqué d’exhorter les participants à prêter une attention particulière aux enseignements et à en tirer profit.

Le Préfet de l’Alibori Ahmed Bello KY-SAMAH, dans son allocution d’ouverture officielle de la session de formation, a chaleureusement remercié les participants pour avoir bravé monts et vallée afin d’être à la formation. Il demeure persuadé que de la session sortiront de meilleures approches pour la pêche dans les cours d’eau autour des parcs nationaux.

Rappelons que cette formation, dirigée par deux experts consultants du domaine, va durer quatre jours alternés entre théorie et pratique. Elle permettra d’aguerrir les acteurs invités sur les techniques de pêche durable, les techniques de pisciculture, la transformation et la conservation des produits halieutiques. Ces mêmes acteurs en formation sont appelés à répercuter les notions apprises à leurs différentes bases.

Sylvain KOUNDE




Projet Adapt-WAP au Bénin : Des producteurs à l’école des bonnes pratiques agricoles à Kandi

Renforcer les capacités des producteurs sur les techniques d’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation, c’est l’objectif visé par une session de formation de quatre jours qui s’est ouverte le mardi 6 septembre 2022 à Kandi.

Venus des quatre communes riveraines au parc W à savoir Banikoara, Malanville, Karimama et Kandi, les participants composés d’agriculteurs, de pépiniéristes, de maraîchers, d’éleveurs et de riziculteurs sont en pleine séance d’intense formation. Au menu les techniques d’agroforesterie, les techniques de production de plants en pépinière, les techniques en matière de petite irrigation.

En présence de la représentation de l’autorité préfectorale et de celle de la direction du parc W le coordinateur n’a pas manqué dans son allocution à l’ouverture de la session de formation, d’exhorter les participants à prêter attention aux enseignements et à en tirer le nécessaire possible. « L’acquisition de connaissances est la clé de voûte de toute lutte « a-t-il précisé avant de lancer un appel aux différentes parties prenantes pour leur implication dans l’exécution et le suivi des activités du Projet.

Après avoir pris connaissance des tenants et aboutissants du projet Adapt-WAP, les participants au nombre d’une trentaine, ont été répartis en deux groupes dont l’un sur l’agroforesterie et l’autre sur la petite irrigation.

Dans sa méthode d’échange avec les participants, Méryas Kouton, Ingénieur Agronome de formation et Consultant formateur à cette session de formation, note un fort engouement. Il raconte « Avec des exemples à l’appui, ils décrivent l’état des lieux de la dégradation du couvert végétal dans leur commune. Quand il faut rentrer dans l’utilité des plants, qui autrefois existaient, mais aujourd’hui ne sont plus dans l’espace agricole, ils s’y connaissent suffisamment. » Il attend qu’ils puissent être capables d’aller répliquer les notions acquises et que les savoirs acquis fassent vraiment école pour la réussite du projet.

Son second, Maurice Awanssou, Enseignant chercheur à la Faculté des Sciences Agronomiques et qui intervient dans tout ce qui est l’eau pour l’agriculture précisément dans les systèmes irrigués, trouve que la formation est venue dans un contexte où il fallait. Car justifie-t-il, il importe d’économiser l’eau. « Les participants sont beaucoup plus intéressés. Ils sont nombreux à confirmer qu’ils n’ont jamais vu ce système de goutte-à-goutte ou de bande perforée » a-t-il déclaré. Son souhait est qu’ils adoptent et déploient la micro-irrigation au sein de leurs communautés.

Après trois jours d’intense formation alliant théorie et pratique, les participants assidus voient avec satisfaction leurs attentes comblées.

Rappelons que cette présente session sur l’agroforesterie et la maîtrise de la petite irrigation au profit des producteurs-formateurs en provenance des communes riveraines du parc W-Bénin, se tient dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 3 du projet Adapt-WAP qui consiste à améliorer la résilience des écosystèmes et des moyens de subsistance des populations. Elle se tient après celle tenue les 15 et 16 août 2022 dans la salle de réunion d’APIDA à Kandi au profit des techniciens, praticiens et vulgarisateurs et des enseignants du primaire et du secondaire sur le changement climatique, l’adaptation, la gestion durable des terres, la gestion des risques et catastrophes et les techniques d’animation de l’éducation environnementale.

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP : Mieux aguerris, les acteurs formés de la périphérie du parc W s’expriment

Face à la récurrence des problèmes environnementaux, il est nécessaire de préparer des hommes et des femmes capables à transformer leurs communautés en partageant la bonne nouvelle. C’est fort de cela que le Projet Adapt-WAP a initié une formation à l’endroit des techniciens, vulgarisateurs agricoles et des enseignants sur des notions de grande préoccupation.

Ainsi, le 15 et 16 Août derniers, des acteurs ont suivis une formation sur le changements climatique, la gestion des durable des terres et la gestion des risques et catastrophes.

Au total, quarante-cinq acteurs issus des domaines de l’agriculture, de l’enseignement, de la santé et des collectivités locales intervenant dans la zone périphérique du parc W ont participé activement à ladite formation.

Une formation, au terme de laquelle les participants sont sortis mieux aguerris. En effet, c’est ce que laisse entendre AHOKPON Eugène, Infirmier Diplômé d’Etat et Infirmier Major central de la commune de Kandi précisément au Centre de Santé de Ganssoussou, « C’est une belle initiative qui m’a permis de comprendre comment régler les problèmes liés à la terre, à la faune et au climat. Aujourd’hui, toutes les maladies proviennent de la mauvaise gestion des ressources naturelles en particulier les animaux». C’est pourquoi, souligne-t-il, il nous a été appris au cours de cette formation le travail en synergie avec les autres techniciens à savoir les forestiers, les techniciens agricoles pour sensibiliser les populations auxquelles nous appartenons ».

Quant à ABDOU Issa, Instituteur et Directeur de l’Ecole Primaire Publique Monsey-Houssa dans la commune de Karimama, la formation est venue à point nommé. « En impliquant tous les acteurs, le projet Adapt-WAP démontre que nous sommes tous concernés par les changements climatiques, la gestion durable des terres et la gestion des risques et catastrophe » a-t-il confié tout en estimant que la mise en application des leçons de la formation à travers des séquences de classe, profiterait aux élèves.

ISSA BIO Sounon, enseignant au collège général de Arbonga dans la commune de Banikoara, se réjouit à son tour de se retrouver au sein de l’équipe chargée de sensibiliser les populations afin de prévenir les catastrophes.

Ces acteurs formés demandent tous à être suivis de près pour que les objectifs escomptés soient atteints. Ils souhaitent qu’un creuset soit créé pour faciliter le partage de l’information.

Rappelons que ces acteurs, formés aux soins des experts nationaux et internationaux, ont à leur tour la noble tâche de former un nombre important de producteurs, d’élèves et d’écoliers dans chacune de leurs communes. Au menu, les mêmes thématiques à savoir la gestion durable des terres, les catastrophes naturelles, le changement climatique, l’éducation environnementale et la communication participative pour le développement dans la périphérie du parc W.

Les dés sont donc jetés pour mieux impacter les populations riveraines du parc W afin que la résilience des écosystèmes face au changement climatique soit non seulement renforcée, mais aussi, les moyens de subsistance des populations du parc s’améliorent.

Constance AGOSSA




Parc W-Bénin : le tourisme à l’épreuve du terrorisme ?

L’attaque terroriste dans le parc W-Bénin, porte un coup sévère au secteur du tourisme au Bénin. Six (06) morts, une dizaine de blessés graves, des animaux sauvages en divagation, des touristes dans le doute, et une image du Bénin à nouveau dégradée. C’est le bilan des attaques terroristes survenues dans l’après midi du mardi 08 février 2022 dans le parc W. Le tourisme, un secteur stratégique de l’économie béninoise est ainsi attaqué vertement par des terroristes.

Alors que les touristes voyageurs affluent de plus en plus dans les parcs béninois ces dernières années, le terrorisme préfère sèmer la zizanie dans le rang des acteurs. Cette menace qui planait autrefois sur le Bénin est devenue réalité.
En effet, dans l’après-midi du mardi 8 février 2022, une équipe de rangers en charge de la protection du parc a été prise en embuscade dans le parc national du W au Bénin, alors qu’elle effectuait une patrouille à la limite Nord du parc frontalière aux trois pays Bénin, Burkina Faso et Niger. Le bilan provisoire fait état de six (06) morts dont cinq (05) parmi les rangers, et un (01) agent des Forces Armées béninoises ainsi que d’une dizaine (10) de blessés.
Actuellement, des renforts des Forces Armées Béninoises et des gardes forestiers supplémentaires ont été déployés sur le terrain.
Une situation qui surgit au moment où le gouvernement béninois fait de profondes mutations pour une meilleure gestion rentable et durable des parcs Pendjari et W au Bénin.

Un tourisme avec d’énormes défis sécuritaires

Si le Bénin table ces dernières années sur un secteur touristique au fort potentiel de développement et particulièrement créateurs d’emplois, c’est parce que le tourisme constitue la plus importante source de recette en devise étrangère après le coton. Il est le troisième employeur du pays après l’agriculture et le commerce.
Un dynamisme suscité par la bonne volonté du gouvernement de Patrice TALON en inscrivant dans son programme d’action de grands investissements dans le secteur à travers la gratuité des visas pour de nombreux ressortissants du monde, et la création des agences nationales dédiées au tourisme. Il est donc clair que le tourisme est à l’épreuve du terrorisme comme le cas dans plusieurs pays sous menace terroriste.

Comment gérer les défis sécuritaires et poursuivre l’essor économique du pays ? La question est plus que jamais d’actualité.

Mais le Bénin, en optant pour le déploiement des militaires dans les parcs, la mise en place d’un système d’alerte et d’assistance et de radio de communication et de géo localisation dans les véhicules de transport des touristes, n’est toujours pas à l’ombre d’une sécurité assurée. Car, ces mesuresa aujourd’hui s’avèrent insuffisantes au regard de l’intensité des attaques dans le septentrion ces dernières semaines.
Il y a donc lieu de renforcer la sécurité au sein des parcs béninois à l’aune des attaques terroristes devenues répétitives. Mieux, il importe de collaborer efficacement avec les populations locales de ladite zone afin de mettre en place des groupes de jeunes locaux (agriculteurs, chasseurs, religieux, artisans, coutumiers etc.) capables de veiller et de de transmettre des informations sur la présence d’individus suspects dans le milieu et ses alentours.
Mais avant, African Parks, tout en adressant ses condoléances aux familles des agents tués, rassure qu’il travaille en étroite collaboration avec le Gouvernement du Bénin et toutes les autorités locales pour assurer la sécurité de son personnel et celle des communautés locales.
Cette énième attaque rappelle au Bénin, l’enlèvement de deux touristes français dans le nord Bénin et l’assassinat d’un jeune guide touristique.