Dialogue sur la gouvernance environnementale et climatique : Les parlementaires s’engagent avec Benkadi

Du 3 au 4 juillet 2024, s’est tenu à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo un dialogue politique entre le Réseau des parlementaires béninois pour l’eau, l’assainissement, le climat et le développement durable et le projet Benkadi au Bénin. Au terme des échanges, l’honorable Adjibadé Moukaram KOUSONDA, au nom du réseau, Monsieur Ernest Comlan Pédro, Secrétaire Permanent de la PASCiB, et Monsieur Juriph Tokpo, Conseiller Technique et Juridique du MCVT, ont signé le communiqué final sanctionnant les travaux et précisant l’engagement total des parlementaires à accompagner le projet Benkadi pour une meilleure gouvernance environnementale et climatique au Bénin.

Vue d’ensemble

« Les députés membres du réseau des parlementaires sur les questions de climat et d’assainissement, à travers le présent communiqué final, expriment leur total appui à la PASCiB et au projet Benkadi pour que les politiques publiques soient inclusives et mises en œuvre pour le renforcement de la résilience des populations vulnérables aux changements climatiques en République du Bénin. » Telle est la conclusion du communiqué final ayant sanctionné les travaux.

Les parlementaires, après avoir écouté les communications sur les forces et faiblesses du cadre juridique en matière d’environnement et de changement climatique au Bénin, ont remercié la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) pour le travail accompli à travers le projet Benkadi.

Les députés ont constaté que les communautés continuent de subir les affres du changement climatique, qui se traduisent par les inondations, la déforestation, l’érosion côtière et les variations climatiques extrêmes, avec des répercussions directes sur nos écosystèmes, notre agriculture, notre économie et le bien-être de nos populations.

Ils se sont félicités de l’engagement de la PASCiB pour un dialogue constructif avec les acteurs étatiques et les partenaires techniques et financiers sur les politiques macro-économiques et sectorielles orientées vers la réalisation des Objectifs de Développement Durable.

Ils ont ensuite exprimé leur engagement à contribuer à toute amélioration du cadre juridique et réglementaire en lien avec les changements climatiques et à toute action de sensibilisation et d’implication des communautés pour l’amélioration de leur résilience.

L’atelier a été présidé par l’honorable Adjibadé Moukaram KOUSONDA, député à l’Assemblée Nationale et Vice-Coordonnateur du Réseau des parlementaires béninois pour l’eau, l’assainissement, le climat et le développement durable. Il a insisté sur l’entière disponibilité du Parlement à accompagner le projet Benkadi pour améliorer les textes en vigueur.

De gauche à droite, le DC/ Maep, le député et le Secrétaire Permanent de la PASCiB à l’ouverture

Pour le Secrétaire Permanent de la PASCiB, Dr. Ernest Comlan PEDRO, la présence massive des députés au dialogue témoigne de l’engagement partagé à relever l’un des défis les plus pressants de notre époque : la lutte contre les effets néfastes du changement climatique. Il a rappelé que les textes les plus importants adoptés ou ratifiés par le Bénin n’ont pas toujours reconnu expressément et de façon explicite l’implication active de la société civile, encore moins celle des couches vulnérables.

C’est pourquoi le dialogue revêt une importance capitale pour notre pays afin de préserver notre riche patrimoine naturel, mais aussi pour garantir un avenir durable pour les générations futures. Dr. Pedro a remercié chaleureusement chacun des participants pour leur engagement et leur participation active à un dialogue fructueux. Il n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude aux partenaires : Woord an Daad et le Ministère Néerlandais des Affaires Étrangères du Royaume des Pays-Bas (MOFA), pour leur appui technique et financier.

Le Directeur de Cabinet du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, associé à l’événement, Monsieur Aguêmon Dossa, a remercié les parlementaires pour leur présence malgré leurs multiples préoccupations. Pour lui, le Bénin, comme tous les pays de la planète, est confronté à des défis environnementaux et climatiques sans précédent. En tant que pays à vocation agricole, nous ressentons particulièrement les impacts de ces changements sur nos productions, nos rendements et nos moyens de subsistance.

Il est donc impératif que tous les décideurs politiques et responsables publics adoptent une approche proactive et collaborative pour renforcer la gouvernance environnementale. Cela passe par des politiques audacieuses, des réglementations claires et une mise en œuvre rigoureuse des mesures de protection de notre environnement. Ce dialogue avec les parlementaires est crucial, leur rôle législatif et de contrôle étant déterminant pour la réussite de notre mission commune, a déclaré le Directeur de Cabinet.

Il a souhaité que les lacunes et les opportunités dans nos cadres législatifs et réglementaires soient identifiées et les capacités institutionnelles renforcées pour une mise en œuvre efficace des politiques environnementales afin de promouvoir la participation active des communautés locales dans la gestion de l’environnement.

Ensemble, nous devons construire un avenir où notre environnement est protégé, où notre agriculture est résiliente face aux aléas climatiques et où nos citoyens peuvent vivre en harmonie avec la nature, a conclu Monsieur Aguêmon Dossa.

Cell com / Benkadi




L’ONG Afrique Espérance engage les parlementaires Béninois pour un avenir libre de combustibles fossiles

Convaincue de ce que la crise climatique représente aujourd’hui l’une des plus graves menaces pour la civilisation humaine et la nature, l’Organisation Internationale Non Gouvernementale Afrique Espérance a initié l’appel des parlementaires pour un avenir libre de combustibles fossiles.

Atelier ONG Afrique Espérance

Une conférence hybride a été organisée ce samedi 22 octobre 2022 à l’hôtel Bénin Royal Hôtel, avec les députés de la huitième législature, afin d’attirer leur attention sur la nécessité d’une coopération internationale pour une lutte plus efficace contre le changement climatique.

Au total, ils sont une dizaine de députés, membres de la commission du Plan, de l’Équipement et de la Production de l’Assemblée nationale du Bénin, présidée par l’Honorable Barthélémy Kassa, à marquer leur présence à cette rencontre qui fait office d’atelier de réflexion.

Pour Charles Balogoun, Président de l’ONG Afrique Espérance, cette initiative est envisagée comme catalyseur pour intensifier les engagements et les actions des gouvernements, et même des entreprises au niveau national, régional et mondial, et pour renforcer la coopération et la collaboration internationales sur la crise climatique.

C’est un secret de polichinelle. La planète se réchauffe, rappellera-t-il avant de préciser que : « Les effets du climat, tels que les précipitations irrégulières, les sécheresses, les inondations, les cyclones, l’élévation du niveau des mers et les incendies de forêt, font des ravages et détruisent des vies, des moyens de subsistance et des écosystèmes ».

À l’origine, l’exploitation des combustibles fossiles dont 80 % des émissions de dioxyde de carbone contribuent au changement climatique depuis la période industrielle.

C’est pour pallier ce problème que l’ONG Afrique Espérance a pensé ajouter les voix des « Parlementaires préoccupés par le climat », pour persuader les gouvernements, les institutions publiques et les entreprises, à prendre des mesures climatiques plus décisives, notamment en abandonnant les combustibles fossiles et en accélérant le développement de systèmes d’énergie renouvelable et propre.

Il était également question pour cette organisation éprise de la protection de l’environnement d’élargir et d’approfondir l’implication des parlementaires signataires dans les activités de plaidoyer pour une transition rapide, juste et équitable vers de nouveaux systèmes d’énergie renouvelable. Ceci en conformité avec l’objectif de l’accord de Paris à maintenir l’augmentation de la température en dessous de 1,5 °C.

Atelier ONG Afrique Espérance

L’engagement sans faille des députés

Comme la société civile et le gouvernement, les parlementaires de la 8e législature sont préoccupés par la question du changement climatique. C’est d’ailleurs pourquoi la commission que préside l’honorable Barthélémy Kassa n’a pas hésité à répondre favorablement à cet appel.

« Les actions visant la résilience et l’adaptation aux changements climatiques constituent l’une des préoccupations majeures de l’Assemblée nationale depuis des législatures », dixit l’honorable Barthélémy Kassa dans son allocution. La preuve, une multitude de lois est votées par le Parlement en faveur de la protection de l’environnement au Bénin.

L’honorable déplore tout de même que les plans de production de charbon, de pétrole et de gaz soient toujours largement incompatibles avec les objectifs de l’Accord de Paris.

Cet atelier, vient donc à point nommé, « parce qu’il intervient à un moment où nous nous apprêtons à ouvrir la session budgétaire. Il nous permettra d’aborder l’examen du projet de la loi des finances avec un souci d’amener le gouvernement à moins recourir à l’énergie fossile dans les projets et les programmes qui y sont inscrits » a-t-il souligné.

À l’issue des travaux de cet atelier un appel fort et vibrant sera lancé à l’ensemble des parlementaires du Bénin et du monde. Une lueur d’espoir qui se dessine en faveur de la transition énergétique et dont les parlementaires souhaitent contribuer par le vote des lois et le contrôle de l’action gouvernementale.

Il convient de noter qu’en prélude à la COP 27, une pétition est en cours pour situer les responsabilités des grands pollueurs.

Arsène AZIZAHO




Gouvernance climatique au Bénin : Les députés de la 8e législature s’engagent aux côtés du projet BENKADI de la PASCiB

« Les Parlementaires s’engagent aux côtés de BENKADI pour la gouvernance participative inclusive et le renforcement de la résilience des communautés vulnérables face aux effets néfastes des changements climatiques ». C’est le mot d’ordre qui résume les échanges issus de l’atelier organisé par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) à l’endroit des parlementaires, du jeudi 20 au vendredi 21 octobre, à l’hôtel Bel Azur de Grand Popo.

L’atelier qui a réuni une trentaine de députés, une quinzaine de fonctionnaires et assistants parlementaires autour de la gouvernance climatique au Bénin a été présidé par l’Honorable Robert GBIAN, représentant le Président de l’Assemblée nationale.

« Le changement climatique est l’un des plus grands défis de notre millénaire et la menace liée à ce fléau interpelle chaque citoyen du monde » a-t-il rappelé dans son allocution. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, il urge donc d’agir, avant de rappeler les actions menées par le gouvernement et le Parlement ainsi que plusieurs lois et budgets bien adoptés, élaborés pour le bien-être des populations, conformément à l’Accord de Paris sur le climat de 2015. « Des actes qui prouvent que les parlementaires Béninois sont très sensibles aux questions de changement climatique », a-t-il précisé.

Une implication salutaire des députés

Le Vice-président n’est pas le premier à se prononcer. En effet, les cinq autres allocutions qui ont précédé son intervention ont reconnu et salué la volonté et l’implication des parlementaires dans cette initiative.
Ernest MEDEWANOU, Coordonnateur du réseau des Parlementaires pour la population et le développement a ensuite remercié la PASCiB et le Projet BENKADI pour avoir initié cet atelier à l’endroit du réseau parlementaire qu’il conduit.

Le Président du conseil d’administration de la PASCiB, Aurélien ATIDEGLA a quant à lui insisté sur la mutualisation des efforts, surtout à un moment où les populations subissent les affres des changements climatiques, notamment la crue et les inondations. À l’en croire, il faut saluer les efforts du gouvernement ces cinq dernières années dans le cadre législatif et réglementaire.
Toutefois, il urge de renforcer ce cadre pour encourager d’une part la gouvernance participative qui met l’accent sur la participation citoyenne ; et d’autre part, les bonnes pratiques et leur mise à échelle, favorisant ainsi la promotion de l’approche d’Abe. C’est d’ailleurs pourquoi la PASCiB a organisé ce présent atelier.

Cet événement est unique dans l’espace régional du programme, où des parlementaires travaillent avec la société civile constate Sylvestre TIEMTORE, Directeur régional du Programme BENKADI avant de remarquer que le programme BENKADI au Bénin, est sur la bonne voie ». C’est à juste titre que Dossa AGUEMON, Directeur de cabinet du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche souligne qu’il faut garder le cap, face au défi du changement climatique qu’il qualifie de « bête noire » pour l’agriculture béninoise.

Le défi est donc grand. Et voir les députés se mobiliser autour démontre tout le sens d’écoute aux problèmes des populations, malgré leur agenda, se réjouit Jeanne AKAKPO, Directrice de cabinet du ministre du cadre de vie et du développement durable. Au nom de ce dernier, elle s’est engagée à travailler pour faire appliquer ces textes qui permettront de trouver des solutions durables, face aux effets néfastes des changements climatiques.

L’engagement des députés aux côtés de BENKADI

À la fin des différents échanges qui ont eu lieu, les députés de la huitième législature présents à cet atelier ont adopté un communiqué final marquant leur disponibilité à accompagner le projet BENKADI. Selon ce communiqué, les députés expriment leur total appui à la PASCiB et au projet BENKADI pour que les politiques publiques inclusives adoptées soient mises en œuvre, pour le renforcement de la résilience des populations vulnérables au changement climatique en République du Bénin.

En termes de conclusion, Aurélien ATIDEGLA, Président du Conseil d’Administration de la PASCiB a confié être satisfait de la qualité des échanges, surtout pour l’engagement des honorables. Comme lui, Sylvestre TEMTORE le Directeur régional du Programme BENKADI, l’honorable Bio SOUNOU BOUKO, Joseph Amavi ANANI repartent très satisfaits des communications et des échanges.

Selon l’honorable Euric GUIDI, il importe d’accompagner le projet pour le bien-être des populations ». C’est pourquoi l’honorable Etienne TOGNIGBAN souhaiterait que les organisateurs mettent sur pied un comité de suivi, pour que les propositions de loi à prendre à l’avenir parviennent à l’hémicycle, afin qu’elle soit discutée et votée dans l’intérêt de tous les Béninois.

Arsène AZIZAHO