Projet BENKADI au Bénin : La PASCiB renforce les OSC à capter des fonds sur les changements climatiques et la biodiversité

Dans le cadre du Projet BENKADI, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) organise actuellement un atelier de renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) sur les nouvelles thématiques liées aux changements climatiques et aux canevas du Fond Vert pour le climat. Cette rencontre, qui a débuté officiellement ce 23 mai 2023 à Grand Popo, vise à doter les OSC des outils nécessaires pour accéder aux financements dans ces domaines cruciaux.

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La mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et du Plan National d\\\’Adaptation (PNA) requiert des ressources financières. Afin de parvenir à cet objectif, il est essentiel de renforcer les capacités des porteurs potentiels de projets d\\\’adaptation et d\\\’atténuation pour accéder aux financements climatiques. C\\\’est dans cette optique que la PASCiB a initié cet atelier de formation pour renforcer les capacités des OSC sur les nouvelles thématiques identifiées et les modalités du Fond Vert pour le climat.

Le Chargé de projet du Projet BENKADI, DJODJO KOUTON Sagbo Damien a justifié cette initiative en déclarant lors de la cérémonie d\\\’ouverture : « La PASCiB a souhaité répondre à ce besoin en organisant cette rencontre, à l\\\’issue de laquelle des idées de projets seront analysées afin de présenter des projets accessibles, éligibles et acceptés. »

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ACCROMBESSI Marcelin, Représentant le Ministère du Cadre de Vie et des Transports a souligné l\\\’importance de cette formation, « c\\\’est une opportunité pour chacun de vous de recevoir cette formation et d\\\’accéder ainsi aux connaissances sur le Fond Vert pour le climat. » Il a également encouragé les participants à profiter pleinement des trois jours de l\\\’atelier.

La Vice-Présidente de la PASCiB, Léontine KONOU IDOHOU a appelé les acteurs présents à renforcer les mesures de protection de la biodiversité et du climat. Elle a exprimé le souhait que les acteurs puissent sortir de cette rencontre avec des projets bancables.

L\\\’objectif de cet atelier est de contribuer à la réalisation de projets axés sur les changements climatiques et l\\\’Adaptation fondée sur les Écosystèmes (AbE), portés par les OSC et financés par le Fond Vert pour le climat, dans le cadre de la mise en œuvre des CDN et du PNA. En d\\\’autres termes, il s\\\’agit de fournir aux réseaux d\\\’OSC et d\\\’ONG, représentés par une trentaine d\\\’acteurs de la Société Civile, les compétences nécessaires pour accéder aux financements disponibles pour les projets liés aux changements climatiques et à la biodiversité.

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Pour Dr Yécy Peggy TOHINLO, experte en développement durable, cette rencontre offrira aux OSC des facilités pour soumettre des dossiers de qualité au Fond Vert pour le Climat, afin d\\\’impacter davantage les communautés à la base.

Rappelons qu\\\’aux termes de l’atelier les participants verront leurs connaissances améliorées sur l’accès au Fond Vert pour le Climat et sur les projets d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques. Les capacités des ONG et composantes de la PASCiB seront renforcées en matière d’analyse diagnostique, d’identification de problématique/idée de projet et d’élaboration de théorie de changement d’un projet. Aussi, seront-ils outillés sur l’élaboration de Note Conceptuelle et des documents accompagnant le SAP/projet standard du FVC.

Carmel Espéro LOKOSSOUDJIN




Évaluation à mi-parcours du Projet Benkadi au Bénin: Un examen approfondi des avancées et des perspectives

Le Président du Conseil d’administration de la Plateforme des Acteurs de la société civile au Bénin (PASCiB), Dr. Aurélien Comlan Atidégla a lancé ce lundi 12 juin 2023, le démarrage de la mission d’évaluation du projet Benkadi au Bénin. C’était au siège du projet à Godomey en présence des composantes de la plateforme, des Organisations non-gouvernementales de mise en œuvre, de l’évaluateur principal et du personnel.

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Dans son allocution de lancement, le Président de la PASCIB a précisé qu’après deux années de mise œuvre du projet, c’est le moment de regarder dans le rétroviseur pour apprécier ce que l’on peut retenir comme succès et surtout les limites, pour en tirer les recommandations nécessaires en vue d’améliorer la poursuite de la mise en œuvre du projet Benkadi. L’évaluation à mi-parcours est donc un moment pour retenir les changements majeurs et se réajuster.

Il a salué et félicité l’équipe d’évaluation, qui sans doute mobilisera tous les moyens nécessaires pour bien regarder ce qui se passe et formuler des recommandations pertinentes pour améliorer les résultats déjà obtenus.

Tout en souhaitant une journée de riches échanges, un moment d’analyse rétrospective pour voir ce qui a été mieux fait à tous les participants, il a tenu à préciser que pour lui, on apprend plus des échecs en s’évaluant. Car, quelques fois, on réussit sans s’en rendre compte, ou l’on réussit par hasard et on pense que c’est le fruit des efforts personnels. Une évaluation pour lui, n’est pas un contrôle encore moins une sanction. Mais une fonction capitale dans la mise en œuvre des projets. Et cela permet aux acteurs, de prendre conscience peut-être des limites rencontrées.

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Les évaluateurs ayant l’expertise et l’expérience de dire dans quel contexte les gens ont plutôt fait telle chose plutôt que telle autre pour que le travail marche, il a invité les participants à tout le processus à saisir l’occasion pour apprendre des expériences d’ailleurs pouvant servir de leçon. Au-delà, le Président Atidégla a insisté, qu’évaluer, c’est juger sur la base des évidences. Et tout ce qui se dit doit être fondé sur des preuves. Alors, tous les partenaires de la mise en œuvre du projet au Bénin sont invités à fournir les preuves aux évaluateurs sur ce qui a été réalisé afin qu’ils puissent mieux apprécier.

L’évaluateur principal, Monsieur M. Eustache Wankpo, a selon son agenda abordé la session créative pour savoir ce que les participants entendent par le projet Benkadi à travers un symbole au choix, apprécié avec les participants les différents acteurs en relation sur le projet, la notion du leadership du sud qui est la base fondamentale de la conduite du projet et examiné aussi la valeur ajoutée des échanges au niveau régional.

Pendant deux semaines, l’évaluateur sera sur le terrain pour échanger avec les structures gouvernementales et parlementaires associées au projet, les Organisations non-gouvernementales et les Organisations de la société civile, les membres de l’unité de gestion du projet au Bénin afin d’obtenir les informations et preuves nécessaires pour l’évaluation. Car il s’agit concrètement entre autres : d’évaluer les progrès vers les objectifs du programme en mettant l\\\’accent sur les résultats, ce qui permet de mettre en évidence les premiers signes de réussite et/ou d\\\’échec du projet et les résultats inattendus.

De même, il faudra évaluer, valider et si nécessaire, compléter et améliorer la théorie de changement du programme de Benkadi ; retracer le processus que le programme Benkadi a suivi, visant à déterminer comment et pourquoi certains résultats ont été atteints ou non et d’établir la contribution de Benkadi aux changements. Il s’agira aussi de mettre en évidence les apprentissages spécifiques sur ce qui a fonctionné et ce qui n\\\’a pas fonctionné ; d’évaluer la collaboration entre les membres du consortium Benkadi, surtout comment prend forme le leadership du Sud, entre les membres du consortium et leurs partenaires nationaux de mise en œuvre, et la collaboration du partenariat Benkadi avec les ambassades et le Ministère des affaires étrangères des Pays-Bas.

Cette évaluation devra aussi apprécier la gestion des connaissances, planifiée et pratiquée, du programme Benkadi. Il sera utilisé un processus participatif de création de sens pour valider les résultats avec les principales parties prenantes et soutenir l\\\’apprentissage commun. Cette revue à mi-parcours pour le programme Benkadi permettra de faire le point et de tirer des leçons pertinentes pour atteindre les résultats poursuivis.

À terme, les leçons apprises, les recommandations stratégiques et exploitables formulées à l’endroit du consortium Benkadi, et des recommandations politiques à l’endroit du Ministère des Affaires étrangères partenaires technique et financier des Pays-Bas aideront à mieux poursuivre le chemin pour atteindre les objectifs fixés pour le programme.

Cellule Communication Benkadi Bénin




La PASCiB amorce le processus d’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des Réserves de Biosphère de l’Ouémé et du Mono

Face aux menaces anthropiques et naturelles que subissent les réserves de biosphère du Mono et de l’Ouémé, la PASCiB à travers le projet Benkadi en étroite collaboration avec le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) a organisé un atelier multi-acteur afin de résoudre la problématique de l\\\’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des réserves de biosphère de l\\\’Ouémé et du Mono. C’était le 06 avril 2023 à Grand Popo.

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L\\\’objectif était d\\\’échanger avec les parties prenantes et de valider la méthodologie proposée par les consultants pour l\\\’actualisation des Plans d\\\’Aménagement et de Gestion (PAG) des réserves pour une durée de dix ans, en intégrant la problématique du genre et du changement climatique grâce à l\\\’intégration des mesures concrètes d\\\’adaptation basée sur l\\\’environnement (AbE).

Selon Yécy Peggy TOHINLO, représentante du Chef projet Benkadi, cet atelier marque le démarrage d’un processus très participatif et inclusif. Elle a réitéré à cette occasion, toute la gratitude de la PASCiB aux différentes parties prenantes pour leur disponibilité et leur engagement dans la préservation et la gestion durable des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono.

Des efforts déployés au quotidien au profit des populations, a reconnu Cyrillia YEBE, Secrétaire Exécutive de la commune de Grand Popo, qui au nom du maire de la commune, a également félicité et encouragé les acteurs et la PASCiB.

La qualité des acteurs conviés à l’atelier laisse présager la qualité de la méthodologie qui sera retenue pour résoudre la problématique de l’intégration de l’adaptation au changement climatique et du genre dans les outils de planification et de gestion des réserves, selon le Directeur Général du CENAGREF, Abdel Aziz Baba Moussa. Si les premiers Plans d\\\’Aménagements et de Gestion n\\\’avaient pas pris en compte ces dimensions, c\\\’est parce que le problème n\\\’était pas aussi critique, a-t-il ajouté.

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Outre l\\\’intégration de l\\\’adaptation au changement climatique et de l\\\’égalité des genres dans la gestion des réserves, le Directeur Général du CENAGREF espère échanger aussi sur la nécessité d’intégrer de nouvelles ACCB dans les réserves de biosphère. Il s’agit de l’ACCB de Deve, de Togbadji, de la mare aux crocodiles de Tannou et d’autres sites dans la réserve de la basse vallée de l’ouémé.

AGONZAN Marcel, Premier Adjoint au Maire de la commune de Bopa, en lançant officiellement les travaux de l’atelier, a souhaité que les résultats soient à la hauteur des attentes.

Les différentes communications qui ont suivi ont permis aux acteurs présents de prendre connaissance de la gouvernance des réserves de biosphère et la méthodologie proposée pour l’intégration des aspects du genre et des changements climatiques.

Aussi, ont-ils appréhendé les enjeux actuels en matière de conservation des réserves de biosphères de la basse vallée de l’Ouémé et de la réserve de biosphère du mono.

L\\\’atelier a vu la participation des acteurs des municipalités, des acteurs de la société civile, de certains cadres ministériels et experts. La PASCiB et le CENAGREF sont rassurés de la qualité de la démarche méthodologique d\\\’actualisation des PAG et se félicitent de la grande mobilisation de toutes les intelligences en la matière.

Un outil d\\\’aide à la décision en éclosion

Cet atelier enrichissant assorti des recommandations élaborées à l’endroit des différentes parties prenantes est le premier d\\\’une série d\\\’ateliers qui se penchera sur l\\\’actualisation des Plans d\\\’Aménagements et de Gestion et qui va accoucher d’un outil d’aide à la décision.

Constant HOUNDENOU, Conseiller technique au Développement durable du Ministre du Cadre de vie et du Développement durable est convaincu de cette démarche conforme aux grands idéaux du Programme d’Action du Gouvernement et des programmes d’action au niveau sectoriel.

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En ce qui concerne le ministère du cadre de vie et du développement durable, il a rassuré que toute initiative légale allant dans le sens de l’accompagnement des communautés au niveau décentralisé serait la bienvenue. Il a pour finir invité à la territorialisation de l’intégration des changements climatiques.

Dans son engagement à actualiser les Plans de Gestion de l’ACCB Bouche du Roy et le lac Toho, la Coordination pour la Recherche et le Développement en Environnement ONG (CoRDE ONG), se servira des résultats de cet atelier a confié Ebenezer HOUNDJINOU, son coordonnateur.

Rappelons que la révision et l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono à travers l’intégration des dimensions, Changements climatique et Genre, participent au renforcement de la résilience des communautés riveraines.

Carmel Espéro LOKOSSOUDJIN




Gouvernance climatique au Bénin : Les députés de la 8e législature s’engagent aux côtés du projet BENKADI de la PASCiB

« Les Parlementaires s’engagent aux côtés de BENKADI pour la gouvernance participative inclusive et le renforcement de la résilience des communautés vulnérables face aux effets néfastes des changements climatiques ». C’est le mot d’ordre qui résume les échanges issus de l’atelier organisé par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) à l’endroit des parlementaires, du jeudi 20 au vendredi 21 octobre, à l’hôtel Bel Azur de Grand Popo.

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L’atelier qui a réuni une trentaine de députés, une quinzaine de fonctionnaires et assistants parlementaires autour de la gouvernance climatique au Bénin a été présidé par l\\\’Honorable Robert GBIAN, représentant le Président de l’Assemblée nationale.

« Le changement climatique est l\\\’un des plus grands défis de notre millénaire et la menace liée à ce fléau interpelle chaque citoyen du monde » a-t-il rappelé dans son allocution. C’est pourquoi, a-t-il poursuivi, il urge donc d’agir, avant de rappeler les actions menées par le gouvernement et le Parlement ainsi que plusieurs lois et budgets bien adoptés, élaborés pour le bien-être des populations, conformément à l\\\’Accord de Paris sur le climat de 2015. « Des actes qui prouvent que les parlementaires Béninois sont très sensibles aux questions de changement climatique », a-t-il précisé.

Une implication salutaire des députés

Le Vice-président n’est pas le premier à se prononcer. En effet, les cinq autres allocutions qui ont précédé son intervention ont reconnu et salué la volonté et l’implication des parlementaires dans cette initiative.
Ernest MEDEWANOU, Coordonnateur du réseau des Parlementaires pour la population et le développement a ensuite remercié la PASCiB et le Projet BENKADI pour avoir initié cet atelier à l’endroit du réseau parlementaire qu’il conduit.

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Le Président du conseil d’administration de la PASCiB, Aurélien ATIDEGLA a quant à lui insisté sur la mutualisation des efforts, surtout à un moment où les populations subissent les affres des changements climatiques, notamment la crue et les inondations. À l’en croire, il faut saluer les efforts du gouvernement ces cinq dernières années dans le cadre législatif et réglementaire.
Toutefois, il urge de renforcer ce cadre pour encourager d\\\’une part la gouvernance participative qui met l\\\’accent sur la participation citoyenne ; et d\\\’autre part, les bonnes pratiques et leur mise à échelle, favorisant ainsi la promotion de l\\\’approche d\\\’Abe. C\\\’est d’ailleurs pourquoi la PASCiB a organisé ce présent atelier.

Cet événement est unique dans l\\\’espace régional du programme, où des parlementaires travaillent avec la société civile constate Sylvestre TIEMTORE, Directeur régional du Programme BENKADI avant de remarquer que le programme BENKADI au Bénin, est sur la bonne voie ». C’est à juste titre que Dossa AGUEMON, Directeur de cabinet du ministère de l\\\’agriculture, de l’élevage et de la pêche souligne qu’il faut garder le cap, face au défi du changement climatique qu’il qualifie de « bête noire » pour l’agriculture béninoise.

Le défi est donc grand. Et voir les députés se mobiliser autour démontre tout le sens d\\\’écoute aux problèmes des populations, malgré leur agenda, se réjouit Jeanne AKAKPO, Directrice de cabinet du ministre du cadre de vie et du développement durable. Au nom de ce dernier, elle s\\\’est engagée à travailler pour faire appliquer ces textes qui permettront de trouver des solutions durables, face aux effets néfastes des changements climatiques.

L’engagement des députés aux côtés de BENKADI

À la fin des différents échanges qui ont eu lieu, les députés de la huitième législature présents à cet atelier ont adopté un communiqué final marquant leur disponibilité à accompagner le projet BENKADI. Selon ce communiqué, les députés expriment leur total appui à la PASCiB et au projet BENKADI pour que les politiques publiques inclusives adoptées soient mises en œuvre, pour le renforcement de la résilience des populations vulnérables au changement climatique en République du Bénin.

En termes de conclusion, Aurélien ATIDEGLA, Président du Conseil d’Administration de la PASCiB a confié être satisfait de la qualité des échanges, surtout pour l\\\’engagement des honorables. Comme lui, Sylvestre TEMTORE le Directeur régional du Programme BENKADI, l’honorable Bio SOUNOU BOUKO, Joseph Amavi ANANI repartent très satisfaits des communications et des échanges.

Selon l’honorable Euric GUIDI, il importe d’accompagner le projet pour le bien-être des populations ». C’est pourquoi l’honorable Etienne TOGNIGBAN souhaiterait que les organisateurs mettent sur pied un comité de suivi, pour que les propositions de loi à prendre à l\\\’avenir parviennent à l\\\’hémicycle, afin qu\\\’elle soit discutée et votée dans l’intérêt de tous les Béninois.

Arsène AZIZAHO




Projet Benkadi : la PASCiB œuvre pour le financement climatique au Bénin

La commune de Bopa abrite depuis hier, un atelier de renforcement des capacités sur la finance climatique et autres fonds soutenant la GDT au Bénin, dans le cadre du projet Benkadi.

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Officiellement lancé le jeudi 15 septembre 2022 à l’Hôtel Chez Théo à Possotomè, l’atelier, initié par la Plateforme des acteurs de la société civile au Bénin (PASCiB), a réuni plus d’une cinquantaine d’acteurs engagés dans les défis du changement climatique. Un tremplin de deux jours, qui informera ces ONG et OSC des opportunités à saisir pour la promotion de l’adaptation basée sur les écosystèmes.

‹‹ Travaillons ensemble dans la même direction pour réduire les vulnérabilités face aux changements climatiques ». C’est autour de ce thème que se dérouleront les différentes communications prévues ces deux jours de formation.

Pour le lancement officiel, après les mots de bienvenu et de gratitude du SP de la PASCiB, parole est donnée au Président pour présenter l’enjeu dudit atelier. « Nous avons remarqué que non seulement les informations utiles n\\\’existent pas à tous les niveaux, individuellement, les organisations ont des informations et passent dessus. Ensuite, même si les informations existent, il y a toute une série de procédure, des mécanismes, des canevas et des compétences techniques qu\\\’il faut avoir pour pouvoir mobiliser ces fonds ».

C’est le constat qu’a fait Aurélien Atidégla, avant de revenir sur l’importance dudit atelier. À l’en croire, cette rencontre va permettre d’une part à toute l\\\’équipe de Benkadi, d\\\’avoir une vue complète sur les mécanismes existant aussi bien au niveau national, régional qu’international.

D’autre part, elle permettra à tous les partenaires directs de mise en œuvre de Benkadi, ainsi que les OSC membres des différents réseaux d\\\’être outillés, préparés pour mutualiser leurs efforts et prendre des initiatives conjointes pour pouvoir relever les différents défis liés aux changements climatiques. « Voilà le caractère innovateur de cet atelier », a précisé le Président de la PASCiB.

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Nécessité de développer le financement climatique au Bénin

Apollinaire Gnanvi, Directeur général du Fond National pour l\\\’Environnement et le Climat (FNEC) a officiellement lancé cet atelier à Possotomè, au nom du ministre du cadre de vie et du développement. Abordant les opportunités de financement et comme pour répondre à l’attente des participants, le DG en dénombre autant au niveau de l\\\’adaptation au changement climatique qu’au niveau de l\\\’atténuation au changement climatique. Il n’a pas manqué de rappeler les différents engagements pris par le gouvernement dans les accords internationaux pour atténuer les effets du changement climatique.

Ainsi, les ambitions du Bénin s’élèvent à 10.515, 88 milliards de dollars, soit 5 257 milliards 940 millions de Fcfa. La mobilisation des ressources financières pour endiguer les chocs climatiques et protéger les écosystèmes, est donc à cœur du gouvernement. Et pour bénéficier de ces financements, il faudrait nécessairement passer par les entités accréditées comme le FNEC, le PNUD, la FAO, etc.

Quant aux critères, il clarifie. « D\\\’abord, il faut exister et démontrer les normes physiciennes de base, c’est-à-dire tout ce qui concerne le conseil d\\\’administration, les procès-verbaux, les états financiers, etc. Ensuite, il faudrait que les structures se mettent au pas, démontrer qu\\\’elles sont responsables.

Enfin, il faudrait que le cycle de gestion du projet soit bien démontré afin que les mécanismes financiers puissent comprendre les capacités qui existent en matière de suivi évaluation et des projets et du reportage. Par ailleurs, la théorie de changement est impérative, car l’on doit sentir dans les activités la culture du changement ».

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Les attentes des participants sont donc énormes et précises. C’est ce que souligne la participante Christelle Dakpogan Houngbedji, paticipante, Directrice exécutive de l’Organisation pour le développement durable et la biodiversité (ODDB ONG).

« Le présent atelier est pour nous l\\\’occasion de découvrir les fonds disponibles pour les ONG en matière de climat, de gestion des terres, les critères d’éligibilité, dans le but d\\\’atténuer les effets du changements climatiques, mais aussi d\\\’avoir des stratégies d\\\’adaptation », a-t-elle martelé, avant de rappeler les défis liés aux changements climatiques, notamment l’engagement de tous les acteurs.

À noter que cet atelier-ci bénéfique pour les ONG et OSC connaît son épilogue ce jour et rentre dans le cadre du projet Benkadi. Faut-il le rappeler, Benkadi est un projet sous régional qui vise à améliorer qualitativement l’efficacité des politiques publiques sur le changement climatique au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Mali. Il permettra de réduire les vulnérabilités face aux changements climatiques principalement dans les secteurs agricoles et de l’eau.

Au Bénin, il est coordonné par la PASCiB et touche cinq départements, soit 10 communes, à savoir : Grand Popo et Athiémé dans le Mono, Aguégués et Dangbo dans l’Ouémé, Ouinhi et Zakpota dans le Zou, Dassa et Ouèssè dans les Collines, Karimama et Malanville dans l’Alibori.

Arsène AZIZAHO




Projet Benkadi Bénin: la PASCiB outille des cadres techniques sur la gouvernance participative et l\’AbE

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Lutter contre les effets des changements climatiques grâce à une approche inclusive axée sur la gouvernance participative. C’est dans cet objectif que la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) a rassemblé les différents cadres techniques des préfectures et mairies impliquées dans le projet Benkadi, ce lundi 19 septembre 2022. L’hôtel Abel Azur de Grand-Popo sert de cadre à cet atelier de renforcement de capacités sur la gouvernance participative.

Trois jours seulement après la clôture de l’atelier ayant réuni les ONG et OSC à Possotomè sur le financement climatique, la PASCiB a acté un autre atelier, dans l’optique de l’achèvement du processus de plaidoyer pour la mise en place du cadre multi-acteur dans le secteur du développement durable. En effet, ce cadre institutionnel va faciliter la participation inclusive de prise des décisions pour le développement. « Un développement axé sur les problématiques liées aux changements climatiques », a laissé entendre PEDRO Ernest Comlan, le Secrétaire Permanent de la PASCiB. Un pan indispensable du projet Benkadi et de la lutte contre le changement climatique au Bénin. Mais cette fois-ci, le thème et la cible seront tout autre.

Parlant de cibles, Cadres techniques des directions techniques et départementales des ministères ; secrétaires Généraux (SG) des préfectures ; secrétaires Exécutifs (SE) et Responsables du développement local et de la planification (RDLP) des mairies des communes d’interventions de Benkadi Bénin ont répondu présent à l’appel de la PASCiB à Grand-Popo. Cinq jours durant, ils seront outillés et forgés sur la « Gouvernance participative et l’Adaptation basée sur les Écosystèmes (AbE) ». Une approche qui se veut inclusive. D’ailleurs, la présence de ces acteurs clés en témoigne.

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Quant à la thématique, ledit atelier va permettre de passer en revue trois grands volets, à en croire le Président de la PASCiB, Aurélien Atidegla : la gouvernance participative ; l’adaptation basée sur les écosystèmes comme approches de mise en œuvre des actions de Benkadi, pour la lutte contre les effets néfastes du changement climatique ; et toute l’approche de gestion orientée vers les résultats. Passant au crible les thématiques, Dr Yécy Peggy Tohinlo, Experte en développement des capacités du projet Benkadi Bénin ajoute. « Les participants seront renforcés notamment sur la participation citoyenne, le droit du citoyen, les outils et techniques, les méthodes de la participation citoyenne, le dialogue multi acteur, l’approche d’adaptation basée sur les écosystèmes, la cartographie de la vulnérabilité, les prises climatiques etc. ».

Ainsi, l’élaboration des PDC 4 pourra être en cible avec l’AbE et contenir des solutions réellement utiles et les meilleures, pour renforcer la résilience des populations qui vivent ces effets de changement climatiques, ajoute l’experte. Abondant dans le même sens, le Secrétaire permanent (SP) de la PASCiB martèle : « Au terme de ces cinq jours, les participants doivent partir avec des objectifs très clairs sur la façon dont les acquis de cet atelier vont être mis en application dans leurs services respectifs ».

À cet effet, il promet qu’ils seront accompagnés avec un plan d’action prioritaire qui va être adopté au terme des travaux. Ces exhortations ne sont pas rentrées dans les oreilles de sourds.

Des participants qui s’engagent

Conscients de l’enjeu, les participants ont le flair d’être suffisamment outillés afin de s’engager stratégiquement dans la lutte contre les effets des changements climatiques. « Ledit atelier vient donc à point nommé », s’est réjoui Arnaud Agon, SG du département du Mono qui accueille d’ailleurs les hostilités. Tout comme lui, d’autres cadres ont exprimé leur gratitude avant de projeter les actions qui seront les leurs les jours à venir.

« Au sortir de cet atelier, je prends l’engagement au nom de Mme le préfet de répercuter ces acquis, aussi bien dans les deux communes concernées (Aguégués et Dangbo) par le projet que les autres communes du département de l’Ouémé », a notifié Jean-Baptiste Akpamagbo, SG de l’Ouémé. Bernadette Ahouangbe Fanou, Directrice départementale du cadre de vie et du développement durable des départements du Mono et du Couffo quant à elle, insiste sur la prise en compte des préoccupations des communautés à la base, en matière de gestion des risques et catastrophes liés aux inondations et à la maîtrise de l’eau. À cet effet, elle s’engage à travailler en synergie avec toutes les parties prenantes pour agir sur l’AbE. « On peut faire plus et mieux quand on est ensemble », a-t-elle laissé entendre.

Pour rappel, ledit atelier de renforcement de capacités des cadres techniques du gouvernement s’inscrit dans le cadre du projet Benkadi, un projet sous régional qui vise à améliorer qualitativement l’efficacité des politiques publiques sur le changement climatique au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Mali.

Arsène AZIZAHO




La gestion des aires marines protégées de Togbin et Donaten au cœur d’un atelier du projet Benkadi à Grand-Popo

Le 05 janvier 2022, le gouvernement du Bénin a créé à travers le décret n°2022-003, les aires marines protégées (AMP) de Donaten et de la Bouche du Roy (Togbin). Une initiative unanimement saluée par les acteurs de la société civile de protection de l’environnement.

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Pour lancer le processus d’élaboration du plan de gestion et définir les projets d’activités à mettre en œuvre pour la conservation des ressources et l’exploitation judicieuse et durable de ces deux aires marines protégées, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) aux côtés du Centre national de gestion des réserves de faune (CENAGREF) a réuni à l’hôtel Bel Azur de Grand-Popo ce jeudi 22 septembre 2022, plusieurs acteurs de la société civile, des cadres des mairies et des agents de la sécurité publique impliqués dans la protection de ces aires.

« Les travaux doivent nous amener à doter toutes les parties prenantes d’une feuille de route très claire, qui définit l’action concrète à mener, à court, à moyen et à long terme, dans le cadre de la gestion des aires marines protégées de Donaten et de la Bouche du Roy » a déclaré Aurélien Atidégla, Président de la PASCiB à l’ouverture, indiquant qu’un plan de suivi et de mise en œuvre des recommandations de l’atelier sera également élaboré.

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Constant Houndénou est le Conseiller technique au développement durable et représentant le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable à cette rencontre. Il rappelle que les aires marines protégées créées, permettront d’une part de sécuriser la mangrove et les ressources halieutiques disponibles dans ces écosystèmes et d’autre part, de générer des bénéfices socio-économiques pour les populations riveraines.

Cet atelier initié dans le cadre du projet Benkadi au Bénin vient à point nommé acter le processus d’élaboration du plan de gestion des deux aires marines protégées concernées, dira Abdel-Aziz Baba Moussa, Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF). Car une chose est de créer, mais une autre est de gérer. Le tout n’est pas d’avoir ces documents, mais il faut pouvoir les mettre en œuvre a-t-il laissé entendre.

Approche participative pour la gestion des aires marines protégées au Bénin

La diversité des participants à cet atelier justifie l’approche participative de ce processus qui bénéficie de la disponibilité et de l’accompagnement du ministère du cadre de vie et du développement durable rassure le Conseiller, Constant Houndénou avant de lancer officiellement les travaux dudit atelier.

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Sans doute, les acteurs sont engagés à mutualiser leurs efforts pour la conservation des aires marines protégées. Selon Joséa Dossou Bodjrenou, Directeur de l’ONG Nature Tropicale, la rencontre permettra à chaque acteur de savoir le rôle à jouer et comment jouer sa participation pour l’atteinte des objectifs escomptés par le gouvernement en créant les aires marines protégées.

Dans le même sens, Alexine Atioukpe, Chef division eau et assainissement à la mairie de Cotonou est aussi convaincu. « Au terme de cet atelier, le service environnement de la mairie de Cotonou va s’approprier des résultats de cet atelier afin d’accompagner au mieux la protection des tortures marines, au niveau de l’aire marine protégée de Donaten », a-t-elle confié.

Pour rappel, les aires marines protégées au cœur de ces échanges, regorgent d’une riche diversité biologique menacée ou en voie d’extinction, à savoir, les tortures marines, les lamantins d’Afrique, les baleines et les dauphins et diverses espèces de poissons et de crustacés, etc.

Arsène AZIZAHO




BENKADI-Bénin : la PASCiB forme les ONG partenaires et les CSPDL des communes concernées

Dans la matinée de ce lundi 20 juin 2022 à l’Hôtel Bel Azur de Grand Popo s’est ouvert un atelier de formation organisé par la Plateforme des Acteurs de la Société Civile du Bénin (PASCiB) à travers le projet BENKADI. Cet atelier réuni une quarantaine de participants issus des Organisations Non Gouvernementales, recrutées dans le cadre des Conventions de partenariats PASCiB-BENKADI et les Chefs des Services de Planification et Développement Local (CSPDL) des dix (10) communes d’intervention du projet, à savoir Karimama, Malanville, Dassa Zoumè, Aguégués, Dangbo, Grand Popo, Ouèssè, Athiémé, Ouinhi et Za-kpota.

L\\\’objectif est de renforcer les capacités techniques aussi bien des agents mis à la disposition par les ONG sélectionnées que des CSPDL des communes d’intervention du projet BENKADI. Elle porte sur la participation citoyenne, le plaidoyer, le lobbying, l’approche basée sur les Ecosystèmes et les enjeux actuels.
Pour le Président du Conseil d’Administration de la PASCiB, Dr. Ir Aurélien ATIDEGLA à l’ouverture, cette rencontre est très déterminante pour le projet BENKADI. Parce que, justifie-t-il, elle réunit à la fois des acteurs stratégiques et opérationnels qui vont prendre connaissance des enjeux, des résultats attendus afin de pouvoir travailler efficacement dans leurs communautés respectives. Il espère que les participants partent mieux aguerris et puissent renforcer leurs structures de base avant de remercier le soutien des partenaires dans la lutte contre le changement climatique au Bénin. Cette rencontre, a-t-il conclu, permettra de prendre un départ assez musclé pour affronter les défis liés à la mise en œuvre du projet BENKADI.

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Tout en ouvrant officiellement l’atelier de formation, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Dossa AGUEMON, n’a pas manqué, à son tour, d’inviter les participants à se décomplexer pour mieux apprendre. « Vous êtes sur un chantier extrêmement plein d’enjeux, et dont l’avenir tient le monde, va-t-il lancer. Il a pour finir invité, formateurs et participants à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que les objectifs du projet soient atteints.

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C\\\’est donc parti pour quatre jours de riches travaux aux termes desquels, les organisations non gouvernementales partenaires et Chefs Services de Planification et Développement Local seront en mesure, une fois dans leurs différentes communes, de travailler efficacement avec les autres acteurs de la société civile locale, des acteurs publics et privés.
D\\\’ailleurs, pour le chargé du Projet BENKADI, Sagbo Damien DJODJO KOUTON, cette activité est une suite logique des enjeux échangés à la Cop 15 Abidjan sur la désertification. Pour l’atteinte des objectifs de cette rencontre, il se rassure de la rigueur qui a abouti à la sélection des Organisations Non Gouvernementales qui sont nanties d’expérience en matière de facilitation, de développement communautaire à la base.

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Mais, en dehors du renforcement de capacité, du plaidoyer, du suivi évaluation, le projet BENKADI intègre également le genre et l’inclusion dans son approche, dira, Marie Odile COMLANVI HOUNTONDJI, Experte Genre et Inclusion du projet BENKADI.
Toutefois, précise-t-elle, les Organisations Non Gouvernementale étant la cheville ouvrière du projet BENKADI, elles contribueront à intégrer les besoins et les priorités des femmes, des jeunes et des personnes handicapées dans le Plan de Développement Communal et l’approche basée sur les Écosystèmes.
Rappelons que les différents appels lancés à l’endroit des bénéficiaires se résument à un engagement franc afin de travailler ensemble dans la même direction au sens étymologique du mot BENKADI.

Megan Valère SOSSOU




Projet BENKADI : La PASCiB pour une gouvernance Concertée des Aires Marines Protégées au Bénin

Analyser l’implication des Organisations de la Société Civile dans la gouvernance des réserves naturelles et des aires marines protégées, tel est l’objectif de l’atelier ouvert à Grand Popo, ce mardi 28 juin 2022 et qui réunit des acteurs de la société civile, des élus locaux et le ministère du cadre de vie et du développement durable.

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À l’entame, le Président du Conseil d’Administration de la PASCiB, Aurélien ATIDEGLA, après avoir souhaité la bienvenue aux participants, a rappelé l’engagement de la PASCiB dans sa lutte contre les effets néfastes du changement climatique à travers le projet BENKADI. Elle qui œuvre pour la création des conditions nécessaires au dialogue constructif trouve également important d’élargir le cercle cette action à tous les acteurs étatiques et non étatiques du Bénin.

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Tout en se réjouissant de l’intérêt porté sur la commune de Grand Popo pour abriter ladite rencontre, le Préfet du département du Mono, Bienvenu MILOHIN, dit espérer que chacun des acteurs puisse jouer son rôle pour l’atteinte des objectifs.

Dans son allocution d\\\’ouverture, le Directeur de Cabinet du Ministre de l\\\’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Dossa AGUEMON, n’a pas manqué de remercier la PASCiB et ses partenaires pour leurs différentes actions en faveur de l’environnement. Il a souhaité qu’à la fin des travaux de l\\\’atelier, qu’une charte de responsabilité des acteurs intervenants dans la gestion des Aires Marines Protégées soit définie.

Quant à la Directrice de Cabinet du Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, Jeanne ADANBIOKOU AKAKPO, les écosystèmes marins jouent un rôle majeur dans la vie des populations riveraines. C’est pourquoi il faille les protégées face aux multiples menaces. À cet effet, elle a évoqué le rôle déterminant des acteurs de la société civile aux côtés de l’État qui balise déjà le chemin à travers le cadre juridique.

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À noter que la rencontre est enrichie par plusieurs communications, à savoir : les résultats de l’étude de base sur les habitats et écosystèmes conservés de la bande côtière ; les enjeux de la gouvernance des réserves de biosphères de l’Ouémé et du Mono ; les aires Marines Protégées de Donatin et de la Bouche du Roy et le rôle de la société civile dans la gouvernance participative des Aires protégées.

Des participants apprécient favorablement

Pour Joséa DOSSOU BODJRENOU, Directeur de l’ONG Nature Tropicale, cette initiative de la PASCiB vient à point nommé. Elle peut permettre une gestion concertée des aires marines protégées par tous les acteurs, a-t-il justifié.

Selon le capitaine Major des Eaux, Forêts et Chasse, Alphonse EZIN, cet atelier vient confirmer le fait que la gestion des aires marines protégées n’est pas l’apanage des agents des eaux et forêts. À l\\\’en croire, l’initiative du projet BENKADI allègera la tâche aux agents des eaux et forêts parce que les acteurs auraient compris l’enjeu de la protection des ressources naturelles, assure-t-il.

C’est une démarche salutaire d’associer tous les acteurs intervenant auparavant de façon disparate dans la gestion des aires marines, apprécie Marc GANDONOU, Maire de la Commune des Aguégués. Et pour gagner le pari, l’élu local propose de renforcer la sensibilisation et d’orienter les populations vers d’autres activités rémunératrices de revenus plus respectueuses de l’environnement.

Rappelons pour finir que cet atelier qui prendra fin ce mercredi 29 juin 2022 s’inscrit dans le cadre de l’un des résultats escomptés du projet BENKADI à savoir : les plans de gestion des réserves de la biosphère MAB UNESCO de l’Ouémé et du Mono sont révisés avec l’appui de la PASCiB pour mettre en œuvre des activités concrètes et contribué à la conservation des zones humides et des écosystèmes associés et la conservation d’au moins 4 % des habitats.

Megan Valère SOSSOU




BENKADI-Bénin : la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin échange avec les acteurs stratégiques

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet BENKADI, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin a réuni en atelier d’échange et de concertation les partenaires étatiques, les collectivités locales, les coopérations bilatérales et multilatérales, les 22 et 23 mars 2022 à Dassa-Zoumè.

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Photo de famille PASCiB Benkadi Acteurs Stratégiques

L’objectif de cette rencontre est de créer les conditions d’une pleine participation et d’une implication effective des partenaires stratégiques pour mieux faire face aux multiples enjeux liés au changement climatique en Afrique de l’ouest en particulier au Bénin.
Dans son mot de bienvenue à l’ouverture de l’atelier, Aurélien ATINDEGLA, Président du Conseil d’Administration de la PASCiB, convaincu de la nécessité de mutualiser les moyens d’actions ainsi que le renforcement de la synergie et de la complémentarité entre les différents acteurs, a appelé à une synergie d’actions en vue de renforcer la résilience des populations vulnérables au Bénin. 
Le maire de la commune de Dassa-Zoumè, Nicaise FAGNON en se permettant de porter la voix de l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) a félicité la PASCiB d’avoir réussi la territorialisation du projet BENKADI sur dix (10) communes du Bénin qui subissent de pleins fouets les effets néfastes du changement climatique.
Espérant la participation active et inclusive des différents acteurs réunis pour pallier la problématique du changement climatique au sein des communautés du Bénin, Abdoulaye Issa CHABI, Assistant du Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche représentant le Ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche à cette rencontre, a lancé officiellement les travaux dudit atelier.

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Cérémonie d\\\’ouverture

Au nombre d’une cinquantaine, les participants à cet atelier composés d’une part des honorables députés, des cadres techniques de cinq ministères (MCVDD, MEM, MAEP, MDGL, MESRS), et d’autre part des partenaires techniques et financiers comme le PNUD, l’Ambassade des Pays Bas, la GIZ, l’AFD sans oublier les maires des dix (10) communes de la zone d’intervention du projet ont pris connaissance des tenants et aboutissants du projet BENKADI au Bénin.
S’en sont suivies, plusieurs autres présentations et des travaux de groupes qui ont permis non seulement de préparer des actions synergiques dans le cadre de l’identification des effets du changement climatique et les mesures endogènes d’adaptation et d’atténuation, mais aussi de définir des stratégies de mise en œuvre du projet, articulées avec les plans nationaux d’adaptation basés sur les écosystèmes
Rappelons qu’à la fin de ce grand rendez-vous entre la PASCiB, meneur du projet BENKADI au Bénin et les partenaires étatiques, les collectivités locales, les coopérations bilatérales et multilatérales, plusieurs recommandations et une feuille de route ont été validées pour être exécutées.

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Présentation

Un engagement sans cesse des acteurs

Jean Eudes OKOUNDE, Député à l’Assemblée nationale du Bénin, Coordinateur Eau et Assainissement du Réseau des parlementaires béninois et membre du Réseau Climat à l’Assemblée Nationale a pris l’engagement d’un accompagnement sans appel en faisant voter une loi susceptible de rendre pérenne la PASCiB dans sa mission.
Et parce que les femmes occupent une place importante au sein de communautés affectées, Léontine KONOU IDOHOU, Présidente du RIFONGA Bénin et membre de la PASCiB s’est montrée, rassurée que le projet BENKADI, dans sa démarche de renforcement de la résilience des communautés face au changement climatique ait pris en compte les femmes, majoritaires dans les communautés.
Pour Marc GANDONOU, Maire de la commune des Agué-Agués, le projet BENKADI au Bénin est venu à point nommé. Car, justifie t-il, la commune des Agué-Agués est l’une des dix (10) communes repérées par le projet pour bénéficier de l’amélioration de l’efficacité de ses politiques publiques mais aussi du renforcement de la résilience de ses communautés face au changement climatique. Il a promis dès lors de fédérer tous les maires de la Communauté des Communes de l’Ouémé (CCO) à l’initiative de BENKADI.
Il est vrai qu’au Bénin, plusieurs interventions pertinentes existent dans les ministères sectoriels mais elles peinent à renverser la tendance climatique. C’est pourquoi, soutient Sagbo Damien DJODJO KOUTON Chef Projet BENKADI au Bénin, la PASCiB à travers ce projet œuvre pour une mutualisation des actions. A l’en croire, il est nécessaire de travailler avec les collectivités locales et de promouvoir la participation inclusive pour renforcer la résilience des communautés face au changement climatique. Un même espoir nourrit par Ernest Comlan PEDRO, Secrétaire Permanent de la PASCiB précisant le rôle primordial que joue le dialogue dans la mise en œuvre du projet BENKADI exécuté par la PASCiB au Bénin.