L’ASCINB ET LES MEDIAS : LE MARIAGE PARFAIT POUR L’INTENSIFICATION DE LA NUTRITION AU BENIN

Après son lancement officiel, le dimanche 15 octobre 2023, la Campagne Nationale de Plaidoyer pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin (CaNPIN), enregistre déjà une forte adhésion des médias à travers une mobilisation significative.

Des hommes et femmes des médias venus des quatre coins du Bénin et réunis en atelier à Grand-Popo les 17 et 18 octobre 2023, sur l’initiative de l’Alliance de la Société Civile pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin (ASCINB) dans le cadre du projet CASCADE.

Les Hommes des médias

L’objectif de cet atelier était de sensibiliser et de mobiliser les médias en faveur de la Campagne Nationale de Plaidoyer pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin. Au cours de ces deux jours, les participants ont été familiarisés avec les notions de base du plaidoyer et ses différentes étapes, la campagne et son déroulement. L’atelier a été un cadre pour les acteurs des médias qui ont collaboré et défini des actions concrètes à entreprendre dans le cadre de cette campagne pour la nutrition au Bénin.

L’un des points forts de l’atelier a été l’engagement des médias à soutenir activement l’ASCINB à travers son projet CASCADE pour garantir le succès de la Campagne Nationale de Plaidoyer pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin. Pour le Président de l’ASCINB, Aurélien ATIDEGLA, il est essentiel que cette campagne atteigne toutes les régions du pays, avec une attention particulière portée à la sensibilisation des jeunes filles en âge de procréer et les enfants.

C’est pourquoi, ajoute-il, les médias doivent jouer un rôle essentiel dans la diffusion de l’information, en organisant des interviews et des débats sur des questions liées à la nutrition.

Au nom du Réseau des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat (RAMEC), Antoinette SAGBO a chaleureusement salué l’ASCINB pour son initiative. Elle a souligné que l’atelier a le mérite de renforcer les compétences des journalistes sur un sujet de grande importance comme la nutrition.

En ce qui concerne le projet CASCADE, il est mis en œuvre au Bénin dans 20 commune et vise à renforcer l’efficacité des politiques nationales de nutrition existantes, dans le but d’améliorer la sécurité alimentaire et de contribuer à la réduction de la malnutrition. Il mérite d’être mentionné que ce projet est financé par le ministère des affaires étrangères des Pays-Bas.

La mobilisation des acteurs étant une étape cruciale dans la lutte contre la malnutrition et l’amélioration de la santé nutritionnelle, l’ASCINB et les médias font donc le mariage parfait pour réussir cette Campagne Nationale de Plaidoyer pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Coup d’envoi officiel de la Campagne nationale de Plaidoyer pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin

Placée sous le sceau de la Journée Internationale des Femmes Rurales, célébrée sous le thème « Les femmes rurales cultivent la bonne nourriture pour toutes et tous, » la conférence de presse consacrée au lancement officiel de la campagne nationale de plaidoyer pour l’intensification de la nutrition a eu lieu ce Dimanche 15 octobre 2023 à Cotonou.

Cette initiative portée par l’Alliance de la Société Civile pour l’Intensification de la Nutrition au Bénin (ASCINB) dans le cadre du projet CASCADE, visant à sensibiliser les autorités et l’opinion publique nationale et internationale sur les défis liés à la nutrition, en particulier dans les zones rurales du Bénin. Cette campagne a pour objectif principal d’influencer les politiques et stratégies actuelles et celles qui seront adoptées dans le futur fin qu’elles créent un environnement favorable pour l’atteinte des objectifs stratégiques de CASCADE.

Lancement officiel de la CaNPIN

Dans son message de lancement officiel, Aurélien ATIDEGLA, Président du Conseil d’Administration de l’ASCINB a déclaré que la campagne se veut une occasion unique de mettre en lumière le rôle essentiel des femmes rurales dans la nutrition et le développement durable. Et pour cela, explique-t-il, cette Journée Internationale des Femmes Rurales offre une plateforme exceptionnelle pour sensibiliser sur les défis auxquels sont confrontées les femmes rurales et pour plaider en faveur de politiques et programmes adaptés. Il convient de noter que l’ASCINB collabore activement avec Care International Benin Togo et Gain pour la mise en œuvre du projet CASCADE. Ce projet a pour ambition pour objectif de renforcer l’efficacité des politiques nationales de nutrition existantes en vue de l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la contribution à la réduction de la malnutrition des femmes en âge de procréer et des enfants.

Son gestionnaire, Gisèle DENOU SABOU a au cours de la conférence de presse souligné l’importance de la synergie d’action entre les parties prenantes au plan local et l’implication du collectif des consommateurs dans la réalisation des objectifs du projet CASCADE au profit des femmes et des enfants.

De plus, selon Pascal DJOHOSSOU, Trésorier Général de l’ASCINB, au cours de cette Campagne Nationale de Plaidoyer pour l’Intensification de la Nutrition, des bonnes pratiques en matière de nutrition seront mises à la disposition des populations et diffusées. Ce plaidoyer tiendra compte à l’en croire de tous les enjeux actuels liés à la nutrition à savoir l’adaptation au changement climatique, l’entreprenariat et bien d’autres.

En ce qui concerne la contribution des médias, Mesmin DJEDJI, RMM/ ASCINB a pris l’engagement à travers l’ASCINB de mettre à la disposition des médias des contacts de personnes ressources déjà disponibles pour renforcer la production de riches contenus liée à la nutrition tout au long de la campagne.

La campagne, lancée ce 15 octobre 2023, s’étendra jusqu’à décembre 2026 rappelle Calixta D’Almeida, Secrétaire Générale de l’ASCINB, exprimant le souhait que les médias et les autres  acteurs puissent continuer à jouer un rôle essentiel tout au long de cette période et au-delà pour atteindre les objectifs fixés.

Parlant des autres acteurs, le secteur privé préoccupe Aubierge FLENON, représentante du partenaire GAIN à cette rencontre. Elle a mis l’accent sur le rôle du secteur privé dans la production et la transformation des produits alimentaires pour les consommateurs et a souligné l’importance de garantir que le secteur privé soit adéquatement pris en compte dans les politiques de nutrition au Bénin.

A noter que plusieurs activités sont prévues cette semaine, notamment la participation de la Campagne Nationale de Plaidoyer pour l’Intensification de la Nutrition (CaNPIN) à la Journée Mondiale de l’Alimentation ce 16 octobre 2023 à Savalou, ainsi qu’un atelier de sensibilisation et de mobilisation des médias pour une meilleure appropriation de la campagne par les médias et acteurs alliés.

Encore faut-il rappeler que le lancement de la campagne a été rendu possible grâce à la précieuse collaboration du Réseau des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat (RAMEC), de la Fédération Nationale des Femmes Agricultrices du Bénin (FENAFAB) et de la FERCAB.

Cette campagne marque le début d’une série d’activités de sensibilisation et de plaidoyers de l’ASCINB à travers le projet CASCADE, soutenu par Care International Benin Togo, le Royaume des Pays-Bas, Gain, et le gouvernement du Bénin, en faveur de la nutrition au Bénin. Elle démontre l’engagement résolu de l’ASCINB à créer un environnement favorable à la nutrition et au bien-être des femmes et des enfants dans les zones rurales du pays.

Megan Valère SOSSOU




Semaine africaine de l’eau 2021 : l’AMCOW sacrifie à la tradition

La Semaine africaine de l’eau 2021, s’ouvre ce lundi 22 Novembre 2021 et prend fin le vendredi 26 novembre 2021. Cet évènement qui réunit conjointement la 8e Semaine africaine de l’eau (AWW) et de la 6e Conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan) va se dérouler uniquement en ligne en raison du contexte sanitaire actuel. C’est ce qui ressort du point de presse tenu virtuellement le 17 novembre 2021 par les organisateurs avec les Hommes des médias.

La semaine africaine de l’eau, est un programme conjoint qui a pour objectif de partager des informations en vue de poser des actions pour améliorer les moyens de subsistance et la croissance économique selon les explications des responsables du comité d’organisation.
Organisée par l’AMCOW en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le gouvernement de Namibie, ainsi que d’autres partenaires de développement, cette rencontre se donne pour but de fournir une plateforme de dialogue, de partage des connaissances et de développement des plans d’action sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène en vue de la réalisation de l’ODD 6 en Afrique.
La 8e Semaine africaine de l’eau (AWW) et de la 6e Conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan) constituent ainsi un engagement politique de haut niveau pour pallier les problématiques liées à l’eau et à l’assainissement. Ces deux évènements qui seront déroulés en un ont respectivement pour thème, « La sécurité de l’eau pour la santé publique et le développement humain » et « Accélérer l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sûres en Afrique à l’aune de plus de 5ODD et Covid-19 avec au total, neuf sous-thèmes.

Il s’agira pour les participants de mettre en place des mécanismes pour faire face aux besoins en eau des populations en élaborant des solutions au regard des problèmes liés à l’eau. Des engagements et propositions seront recueillis et présentées en Mars 2022 lors de la conférence mondiale sur l’eau.
Le Conseil des Ministres Africains chargés de l’Eau (AMCOW), depuis sa création en 2002 a servi de principale plateforme pour réunir les parties prenantes du secteur de l’eau et de l’assainissement sur le continent. Elle a fournit une orientation politique et mène le plaidoyer politique en faveur de la croissance et de l’amélioration du secteur pour une gestion durable des ressources en eau et de l’assainissement du continent.
Rappelons qu’en prélude à cet évènement qui s’ouvre aujourd’hui, un point de presse s’est tenu en ligne et a réunit journalistes et responsables du Conseil des Ministres Africains chargés de l’Eau (AMCOW). Une rencontre à laquelle, le Réseau béninois des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat présidé a pris part.




Révision du code de l’hygiène publique au Bénin : Les journalistes mieux aguerris pour accélérer le processus de plaidoyer

Les acteurs des médias pour l’eau, l’environnement et le climat ont été formés sur les enjeux de la révision du code de l’hygiène publique et la problématique d’une tarification transparente et équitable de l’eau au Bénin. C’était dans la salle de conférence de l’Hôtel les Oliviers à Porto-Novo du 23 au 24 Août 2021.

Dans le cadre du processus de plaidoyer pour le vote de la proposition de loi visant l’actualisation du code de l’hygiène publique et de la problématique d’une tarification transparente et équitable de l’eau au Bénin, conduit par le Cadre de Concertation des Acteurs Non Etatiques de l’eau et de l’assainissement CANEA avec l’appui de Niyel, de la SNV et du Royaume des Pays bas, une vingtaine d’acteurs des médias de la presse écrite, en ligne et audio-visuel ont été réunis à un atelier. Objectif, amener ces derniers à mieux appréhender les enjeux de la relecture de la loi portant Hygiène Publique dans le combat pour l’hygiène et l’assainissement pour tous au Bénin d’une part, et la révision des mécanismes de tarification transparente et équitable de l’eau au Bénin d’autre part.

Dans son allocution de bienvenue à ses pairs, William Apollinaire TCHOKI, Vice Président du Réseau des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat a salué cette volonté d’impliquer les professionnels des médias dans le processus de plaidoyer pour la révision du code de l’hygiène publique avant de rassurer les organisateurs du défi déjà relevé.
A sa suite et ouvrant l’atelier de formation, André ZOGO, Président du Cadre de Concertation des Acteurs Non Etatiques de l’eau et de l’assainissement (CANEA), est revenu sur le contexte de l’organisation de cet atelier. Il a fait cas de la situation difficile dans laquelle se trouve le sous secteur de l’hygiène et de l’assainissement au Bénin. Pour preuve, le Président du CANEA, a pointé du doigt la peine que subissent l’actualisation et le vote de la loi depuis 2010, alors que certaines de ses dispositions sont caduques et inadéquates. Il rajoute qu’il est aussi nécessaire de gérer l’eau en milieu rural et urbain à travers une tarification transparente et équitable.

Une formation riche en informations et en partage d’expérience

Les différents échanges qui ont meublés les deux jours de formation ont été animés par l’ingénieur Eau et Assainissement, Yadjidé A. GBEDO, l’expert Eau et Assainissement, Félix ADEGNIKA, l’expert en gouvernance, Rachad ALIMI et le Président du RAMEC, Alain TOSSOUNON. Ces échanges ont tournés autour des termes du plaidoyer et ses principaux acquis, des enjeux et défis liés à l’hygiène et à l’assainissement de base dans le contexte des ODD. Sans oublier la présentation des insuffisances du code de l’hygiène publique, des innovations proposées dans la loi portant hygiène publique, de la contribution des acteurs des médias dans le plaidoyer pour l’HAB pour tous au Bénin et des enjeux du plaidoyer du CANEA pour une tarification transparente et équitable de l’eau au Bénin. Les travaux de l’atelier se sont achevés à la suite du panel de discussion sur la tarification de l’eau en milieu rural et urbain au Bénin animé par la personne ressource Dr Cyrille ETEKA et l’expert en gouvernance Rachad ALIMI.
En clôturant l’atelier, le Président du CANEA a pour sa part invité les acteurs des médias à être vigilants sur la qualité et le sens des messages qui seront véhiculés prochainement. Rappelons que le CANEA est une plateforme qui rassemble les acteurs Non Etatiques actifs dans le secteur de l’eau et de l’hygiène au Bénin.