Soutenance de thèse à l’université de Parakou : Le journaliste Ernest Agbota décroche un doctorat en Sociologie des Ressources Naturelles

Le cercle des docteurs de l’université de Parakou s’élargit. Ce jeudi 25 juillet 2024, l’École Doctorale des Sciences Agronomiques et de l’Eau de l’université de Parakou a enregistré un nouveau docteur parmi ses étudiants. Ernest Agbota, puisqu’il s’agit de lui, a soutenu sa thèse de doctorat sur le thème « Accessibilité des informations et services agro météorologiques aux producteurs périurbains de vivriers à Parakou ».

Ernest Agbota

L’objectif, selon l’impétrant, est d’analyser les modes d’accessibilité des producteurs périurbains de vivriers aux informations et services agro météorologiques, afin de proposer aux acteurs impliqués des mesures pour une meilleure diffusion et accessibilité des informations et des services agro météorologiques, indispensables à la résilience des producteurs face au changement climatique. Pendant plus de trois heures, Ernest Agbota a brillamment défendu sa thèse sous le regard critique et admiratif d’un jury composé de six éminents professeurs dont deux étaient en ligne.

Il s’agit de Jean Bosco Kpatindé VODOUNOU, Président du jury, Professeur Titulaire à l’université de Parakou, de Julien Comlan HADONOU, Directeur de thèse, Maître de Conférences à l’université de Parakou, de Yvette Doubogan ONIBON, Examinatrice, Professeure Titulaire à l’université de Parakou, de Charles Lambert BABADJIDE, Examinateur, Professeur Titulaire à l’université d’Abomey-Calavi, de Tatongueba SOUSSOU, Examinateur, Maître de Conférences à l’université de Kara au Togo, et de Rodrigue Sèdjrofidé MONTCHO, Examinateur, Maître de Conférences à l’université de Parakou.

Pour le professeur Tatongueba SOUSSOU, examinateur venu de l’université de Kara au Togo, l’impétrant a obtenu des résultats satisfaisants, reposant sur une méthodologie adéquate. Sur la base de la qualité de la présentation, de la pertinence du sujet traité et des résultats de recherche jugés très satisfaisants, le jury présidé par le professeur Jean Bosco Vodounou a décerné à l’impétrant la mention « très honorable ». Une délibération qui a fortement réjoui les parents et amis d’Ernest Agbota, venus nombreux soutenir le désormais docteur en Sociologie des Ressources Naturelles.

Pour Ernest Agbota, c’est le couronnement de plusieurs années de recherche sur un sujet très préoccupant pour les producteurs agricoles, surtout dans le contexte actuel du changement climatique. À l’en croire, l’agriculture urbaine et périurbaine n’est pas souvent prise en compte dans les politiques de développement agricole, et donc les producteurs des milieux urbains ne sont pas suffisamment accompagnés par les services compétents en matière d’informations et de services agro météorologiques.

Il souligne que les savoirs écologiques endogènes, qui autrefois permettaient aux agriculteurs de s’adapter aux aléas climatiques, sont en voie de disparition alors que les services fournis par la météo moderne ne couvrent pas suffisamment les besoins réels des producteurs. Toutes ces choses rendent vulnérables les agriculteurs face à la crise climatique.

« Cette thèse se positionne donc comme une orientation pour les politiques visant à améliorer l’accès des producteurs aux informations et services agro météorologiques, indispensables pour une résilience efficace du secteur agricole face au changement climatique », a-t-il clamé. En perspective, le journaliste envisage de poursuivre ses recherches sur les enjeux de l’agriculture de précision au Nord Bénin.

Faut-il le préciser, la thèse soutenue par Ernest Agbota a été dirigée par le professeur Julien Comlan Hadonou, Maître de Conférences des universités du CAMES.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




INCIVISME ESTUDIANTIN A L’UNIVERSITE D’ABOMEY – CALAVI: UN CRI D’ALARME POUR PRESERVER L’ENVIRONNEMENT

Des déchets jonchent les alentours des poubelles, témoignant du manque de considération pour la propreté des lieux. Plus inquiétant encore, certains étudiants se livrent à des actes d’exhibitionnisme en vidant leur vessie à proximité des salles de classe du MIRD, sans se soucier des regards indiscrets. Le constat est d’autant plus frappant que les toilettes, soit inaccessibles en raison de fermetures inexpliquées, soit disponibles mais payantes, semblent pousser certains à aggraver la situation environnementale en refusant de payer les frais minimes de 25f pour y accéder.

Cette situation alarmante interpelle la communauté étudiante et les autorités universitaires à prendre des mesures concrètes pour sensibiliser les étudiants à l’importance de l’écocitoyenneté. Il est essentiel de rappeler que la propreté des espaces publics est une responsabilité partagée, et que le respect de l’environnement est un devoir envers les générations futures.

Face à ce constat préoccupant, il est grand temps de promouvoir des initiatives de sensibilisation sur le campus afin de rappeler aux étudiants leur rôle crucial dans la préservation de l’environnement. Des campagnes d’information et d’éducation sur l’importance de la propreté, ainsi que des mesures incitatives pour encourager le respect des toilettes publiques, pourraient contribuer à inverser cette tendance inquiétante.

En tant que lieu dédié à l’apprentissage, l’Université d’Abomey-Calavi se doit d’être un exemple de civisme et d’engagement pour un environnement plus propre et durable. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour inverser cette situation et préserver notre campus comme un symbole de responsabilité environnementale pour les générations futures.

Alfreda Christiane AKOTEGNON




Les Jardins de l’Espoir recrute pour un projet plusieurs employés et prestataires locaux

Pour le compte de son projet « Promotion des Pratiques Agro-Ecologiques résilientes aux changements climatiques pour l’amélioration du pouvoir économique des filles-mères et femmes vulnérables (ProPAE) » Les Jardins de l’Espoir recrute plusieurs employés et prestataires locaux. Découvrez le TDR ici

TDR RECRUTEMENT EMPLOYES ET PRESTATAIRES LOCAUX SUR LE PROJET « PROMOTION DES PRATIQUES AGROECOLOGIQUES RESILIENTES AUX CHANGEMENTS CLIMATIQUES POUR L’AMELIORATION DU POUVOIR ECONOMIQUE DES FILLES-MERES ET FEMMES VULNERABLES (ProPAE) »

  1. Contexte

Les jardins de l’Espoir est une Organisation Non Gouvernementale basée au Bénin, qui promeut entre autre l’agroécologie et les métiers verts pour un monde durable. Cette Organisation a reçu un financement de SUCO Canada pour dans le cadre du fonds INNOV pour la mise en œuvre du projet ‘’Promotion des Pratiques Agro-Ecologiques résilientes aux changements climatiques pour l’amélioration du pouvoir économique des filles-mères et femmes vulnérables (ProPAE)’’. Pour la réalisation des activités dans le cadre du projet ProPAE, il est lancé le recrutement de quelques agents.

Postes Profils recherchés et conditions à remplir
Être de nationalité béninoise, âgé(e) de moins de 35 ans et titulaire d’un BAC+3 au moins en sciences sociales, gestion de projet, communication, comptabilité, agronomie, suivi évaluation  ou dans une discipline connexe
      Chargé (e) de projet Justifier de compétences en gestion de projet
Avoir au moins trois années d’expériences dans la gestion de projet
Avoir une bonne connaissance dans la conduite de projet
Avoir de bonnes capacités managériales, organisationnelles et rédactionnelles
Etre doué d’un esprit d’équipe
Justifier d’une bonne capacité d’analyse et d’anticipation
      Secrétaire comptable Justifier de compétences en Secrétariat comptable
Avoir au moins trois années d’expériences dans ce domaine
Bonne connaissance des outils bureautique (traitement de texte, tableur…)
Rigueur et Organisation
Etre doué d’un esprit de synthèse
Sens relationnel
Suivi-Evaluateur (rice) Justifier de compétences en gestion de projet
Avoie au moins trois années d’expériences dans le domaine du suivi évaluation
Compétences dans la conception de Programme
Etre doué des techniques de collectes de données quantitatives et qualitatives
Bonne capacité d’analyse de données
Bonne capacité dans la rédaction de rapport
Formateur (rice) en Agroécologie Justifier de compétences dans la formation d’acteurs en agroécologie
Minimum trois années d’expérience dans la formation  d’acteursen agroécologie
Avoir au moins le niveau Master ou d’ingénier agronome
Avoir une bonne pédagogie
Animateur ou Animatrices en Agroécologie Avoir un niveau DEAT ou BAC Agricole
Avoir au moins trois années d’expérience dans l’animation des groupements agricoles
Bonne capacité d’adaptation
Capacité à travailler en équipe
Bonne capacité d’adaptation

 Les personnes intéressées par cet avis doivent déposer leurs dossiers composés d’une lettre de motivation, d’un CV détaillé, des copies des diplômes, certificats et attestations de bonne fin d’exécution à l’adresse: espoir.jardins@gmail.com au plus tard le 02 Août 2023.

Pour toute information complémentaire, prière contactez le : +229 95938287 et le 58 17 17 59




Promotion de l’excellence en milieu universitaire : Grand succès de la 4e édition du concours Be The Best

Encourager la recherche scientifique de qualité et promouvoir l’excellence dans les Facultés et Écoles d’Agronomie des universités publiques du Bénin, tel est l’objectif du concours Be The Best, organisé par l’Unité de Recherche en Biologie forestière et en Modélisation Écologique (UR-BioME) du Laboratoire d’Écologie, de Botanique et de Biologie végétale (LEB) de la Faculté d’Agronomie de l’université de Parakou.

La finale de la 4e édition de ce prestigieux concours a eu lieu ce mercredi 15 février 2023 dans l’amphithéâtre Solidarité de l’Université de Parakou. Elle a connu la présence des autorités rectorales de l’Université de Parakou, des autorités de la Faculté d’Agronomie de l’Université de Parakou, des étudiants et bien évidemment des heureux lauréats.

Pour la Présidente des prix Be The Best, Dr. Eméline Sêssi Pélagie Assédé, la 4e édition du concours Be The Best fait suite à trois autres précédentes éditions qui ont vu primer les étudiants de Licence et de Master de la Faculté d’Agronomie des universités publiques du Bénin. À l’en croire, la finale de cette 4e édition du concours est l’occasion de distinguer les trois finalistes, tous étudiants en Master dans les Facultés d’Agronomie de l’Université de Parakou et de l’université d’Abomey-Calavi.

Dr. Eméline ASSEDE, Président du concours Be The Best
Prof. Yvette ONIBON DOUBOGAN, 3ème Vice-Rectrice/UP et Marraine du concours Be The Best

À l’occasion, la 3e vice-Rectrice de l’université de Parakou et marraine de la 4e édition du concours Be The Best, la Professeure Yvette Onibon Doubogan a entretenu les étudiants sur la thématique « Innovation de la recherche universitaire comme levier pour l’employabilité des alumni de l’Université de Parakou ». Dans sa communication, elle a reconnu que l’insertion professionnelle des étudiants demeure un défi majeur pour l’université de Parakou. À l’en croire, la principale difficulté de l’employabilité des étudiants réside dans le choix de la filière d’études qui est une phase capitale et complexe. C’est pourquoi, ajoute-t-elle, l’université de Parakou a mis en place des centres d’orientation et d’incubation pour orienter et renforcer les capacités des étudiants dans leur domaine d’expertise.

Les lauréats connus

À sa suite, les finalistes ont été appelés à se présenter devant un jury bien constitué. Le challenge étant de présenter l’essentiel du contenu de leur mémoire de Master en 180 secondes. À la fin de cette étape qui a connu la participation du public à la notation des candidats, s’en est suivie l’étape des questions surprises. À l’arrivée, c’est Michée Adjacou, étudiant en Master à la Faculté d’Agronomie de l’Université de Parakou qui remporte le 1er prix de la 4e édition de ce concours d’excellence.

Le jeune agronome a mené ses recherches sur « L’évaluation de la diversité phénotypique, génétique et impact du changement climatique sur Afzelia africana Sm au Bénin ». Il sera suivi de Mirabelle Gandji de l’Université d’Abomey-Calavi et de Hidirou Orou de l’Université de Parakou, qui repartent respectivement avec le 2e et le 3e prix. Par ailleurs, le prix de la meilleure communicatrice a été décerné à Mirabelle Gandji, pour avoir été plus séduisante au challenge des 180 secondes.

Au regard de l’importance que revêt le concours Be The Best pour la promotion de l’excellence en milieu universitaire, de grandes attentes sont exprimées pour les prochaines éditions. Dans son allocution, le Doyen de la Faculté d’Agronomie de l’université de Parakou, le Professeur Valérien Zinsou souhaite voir s’étendre le concours Be The Best à d’autres entités de formation. « Je voudrais qu’on aille au-delà pour étendre ce concours au reste des entités de formation de l’université de Parakou », a-t-il exprimé.

Tout en félicitant le comité d’organisation du concours, le Recteur de l’Université de Parakou, le Professeur Bertrand Sogbossi a exhorté les initiateurs à ne pas s’arrêter en si bon chemin. Mais pour la Présidente Eméline Assédé, les ambitions sont très grandes pour ce qui concerne les prochaines éditions. « Nous voudrions étendre cette initiative à la sous-région ouest africaine », a-t-elle déclaré.  Faut-il le rappeler, la 4e édition du concours Be The Best a été une réussite grâce à la collaboration avec plusieurs partenaires dont l’ONG Save Our Planet.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Entretien avec Dr Frédéric KOMBIÉNI

En marge de la journée de sensibilisation au reboisement organisée par la Compagnie du Groupe d’Installation et d’Aménagement des Sites Agricoles (GIDASA) de  » La Cité Fidèle  » ce samedi 18 juin 2022 à l’Université de Parakou, le Docteur Frédéric KOMBIÉNI, parrain de l’événement, a accordé une interview à Venance TOSSOUKPE du Journal Santé Environnement.

Journal Santé Environnement : Dr. Frédéric KOMBIÉNI, pouvez-vous vous présenter plus amplement à nos lecteurs ?

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : Merci monsieur le journaliste. Je suis Frédéric KOMBIÉNI, Enseignant-Chercheur au département de Géographie et Chef département de Géographie et Aménagement du Territoire à la FLASH à l’Université de Parakou.

Journal Santé Environnement : L’Université de Parakou vient de bénéficier d’une activité de sensibilisation et de reboisement de la part de la Compagnie GIDASA, qui a offert et mis en terre une centaine de plants pour l’Université. Une activité que vous avez parrainée. Alors, dîtes nous, une activité du genre était-elle nécessaire pour l’Université de Parakou ?

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : Oui. Au regard des temps que nous traversons avec les changements climatiques, les excès de sécheresse et d’inondation, je pense qu’une activité du genre était plus que nécessaire. L’Homme doit chercher à corriger ses actions sur l’environnement. Et l’une des actions à faire pour corriger les torts que nous causons à l’environnement, c’est de replanter tout au moins les arbres que nous avons détruits par nos propres actions.

Journal Santé Environnement : Peut-on dire que cette activité est venue couvrir tous les besoins de l’Université de Parakou en matière de reboisement ? Ou bien avez-vous encore un appel à lancer aux organisations ou personnes de bonne volonté qui voudraient emboîter les pas de la Compagnie GIDASA ?

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : Oui, nous lançons un appel à toute structure ou personne de bonne volonté qui souhaiterait nous accompagner dans ce sens. Ce n’est pas encore suffisant pour nous. C’est vrai que de loin on pense qu’il y a suffisamment d’arbres, mais on peut toujours en planter puisqu’il y a encore suffisamment d’espaces vides que nous aimerions reboiser. Et même s’il s’agit des activités de grande envergure, nous pouvons les accueillir vu que l’Université dispose de plusieurs autres sites, dont celui de Baka par exemple.

Journal Santé Environnement : Quel mot avez-vous à l’endroit de la Compagnie GIDASA qui vous a offert et mis en terre ces plants ?

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : La Compagnie GIDASA est un groupe de jeunes très dynamiques que je salue beaucoup. Je leur demande de ne pas relâcher, car ils sont sur le bon chemin. Ils donnent le bon exemple et j’espère que d’autres jeunes vont suivre leurs pas. Je leur demande également de continuer par réfléchir pour initier d’autres activités, toujours dans le sens de la préservation de l’environnement.

Journal Santé Environnement : Quel serait votre mot de la fin à l’endroit de la communauté universitaire de Parakou, les étudiants surtout ?

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : Le message que j’ai à lancer, notamment aux étudiants, c’est de leur demander de bien suivre ces arbres plantés afin que d’ici à deux ou trois ans, ils puissent commencer par bénéficier de leurs ombrages. C’est d’ailleurs pour ça que nous avons préféré planter ces arbres à côté d’un amphithéâtre. C’est pour qu’ils puissent rester à l’ombre aux heures de pause ou à la sortie des cours. C’est donc dans leur intérêt de bien suivre ces plants, et c’est à cela que je les appelle.

Journal Santé Environnement : Dr. Frédéric KOMBIÉNI merci !

Dr. Frédéric KOMBIÉNI : Je vous en prie. Merci également à vous.




Sensibilisation au reboisement pour lutter contre le changement climatique : La Cité Fidèle à travers sa Compagnie GIDASA pose un grand acte à l’Université de Parakou

Dans la matinée de ce samedi 18 juin 2022, la Compagnie du Groupe d’Installation et d’Aménagement des Sites Agricoles (GIDASA) de la « Cité Fidèle » pose un grand acte d’écocitoyenneté à travers la mise en terre d’une centaine de plants d’arbre.

C’est autour du thème : Un arbre, une vie, une nation que les membres de cette organisation, accompagnés de quelques personnalités de l’Université de Parakou, ont célébré l’édition 2022 de l’activité de sensibilisation sur l’importance du reboisement suivie de la mise en terre de plusieurs espèces d’arbres.

À la suite de la présentation de l’ordre du jour de l’activité par le chargé de protocole, Ferdinand EGAH, le Président de la Compagnie GIDASA, Maxime GBOKPANNON s’est réjoui de la présence effective des différents acteurs invités à cet événement. C’est pour nous un réel plaisir de vous voir ici présents pour honorer cette édition de sensibilisation qu’organise la Compagnie GIDASA, a-t-il laissé entendre dans son discours.

A en croire, le Président, l’objectif principal de cette activité est de sensibiliser les populations et de les encourager au reboisement. Car, justifie-t-il, les effets des changements climatiques tels que la mauvaise répartition des pluies, les excès de chaleur et les inondations sont principalement dus à la destruction de nos patrimoines forestiers à travers la déforestation.

Selon le Chef Service Assainissement de ce haut lieu du savoir, Dr. Ichaou Mounirou, cette activité a tout son sens. Nous savons aujourd’hui que l’arbre joue un rôle déterminant dans la vie de l’Homme. Les étudiants au niveau du campus ont besoin des endroits pour respirer de l’air frais aux heures de pause, et c’est pour cela que nous sensibilisons aujourd’hui la jeunesse sur l’importance de l’arbre, a-t-il précisé.

Après le lancement officiel de l’activité par le parrain de l’événement, Dr. Frédéric KOMBIÉNI, Chef Département de Géographie de l’Université de Parakou, les membres et invités de la Compagnie GIDASA ainsi que les autorités universitaires présentes, ont procédé à la mise en terre de la centaine de plants d’arbre prévus à cet effet. Ces plants composés de Gmelina arborea, de Khaya senegalensis, de Ceïba pentadra et en majorité de Terminalia superba, sont plantés sur une superficie de 1600 m².

Cette action écologique de la Compagnie GIDASA traduit son engagement à contribuer à la lutte contre le changement climatique. Un engagement qui mérite d’être encouragé selon le parrain, Dr Frédéric KOMBIÉNI qui trouve que : la Compagnie GIDASA est un groupe de jeunes très dynamiques qui a besoin du soutien de tout le monde. Il a ensuite profité pour rappeler la nécessité de veiller rigoureusement sur les plants mis en terre, afin que les objectifs visés à la suite de cette activité soient atteints.

La Cité Fidèle à travers sa Compagnie GIDASA vient ainsi confirmer sa fidélité à son engagement de lutte contre le changement climatique par le reboisement.

Venance A. TOSSOUKPE