5e édition du Forum Galien Afrique à Dakar : accélérateur de la marche africaine vers la couverture sanitaire universelle
La cinquième édition du Forum Galien Afrique s’est tenue du 06 au 09 décembre 2022 à Dakar au Sénégal. Axée sur le thème \\\’\\\’Accélérer la marche de l\\\’Afrique vers la couverture sanitaire universelle\\\ », elle s’est ouverte le vendredi 06 décembre devant un parterre d’homme et de femmes scientifique, politiques et de la société civile africaine. Il s\\\’agit d\\\’une plateforme annuelle instituée il y a cinq ans qui travaille au renforcement de la recherche et du développement durable, par le partage d’expériences, pour résoudre les problèmes majeurs de santé publique en Afrique.
C’est non seulement un rendez-vous scientifique continental qui vise le renforcement de la recherche et le développement durable mais aussi une occasion de présenter les innovations et de rencontrer des investisseurs tout en assistant aux conférences du forum.
En ouvrant les travaux, le ministre-secrétaire général de la présidence de la République du Sénégal, Oumar Samba Bâ, a souligné que l\\\’objectif de son pays était \\\ »de parvenir d\\\’ici les dix prochaines années à la couverture sanitaire universelle\\\’\\\’.
Rappelant les dernières statistiques à ce sujet, il a révélé que le taux de couverture sanitaire de la population, \\\ »tous régimes confondus, est actuellement de 53%\\\’\\\’.
\\\’\\\’Les défis restent élevés, notamment ceux relatifs à l\\\’universalité et l\\\’intensification des interventions qui doivent être de qualité\\\ », a toutefois souligné M. Bâ. Il a ajouté que pour faire face à ces défis, le président sénégalais Macky Sall avait préconisé de changer de terminologie, en misant désormais sur le concept de couverture sanitaire universelle.
La santé, qui est plus que jamais \\\ »un droit fondamental et précieux pour chaque personne\\\ », demeure \\\ »une impérieuse nécessité pour protéger nos populations et, surtout, préserver la stabilité et la sécurité mondiale\\\ », a conclu M. Bâ.
Les différents participants à cette rencontre de haut niveau sont convaincus d’une seule chose, une couverture de santé universelle passe par l’accès équitable à des soins de de santé de base et de qualité.
Il convient de rappeler qu’à cette nouvelle édition ont pris part des milliers de personnes constituées par des délégations en provenance de divers pays dont le Bénin.
Cette année le prix Galien qui vise à primer les chercheurs, institutions et industries pharmaceutiques qui, à travers leurs produits et services améliorent les conditions de vie des populations, n’a pas été décerné. Un fait qui justifie la rigueur et le sérieux du processus de sélection.
Récapitulatif de toutes les opportunités du mois
Appel à candidatures : Recrutement d\\\’un.e Consultant.e / Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) Afrique
<< Soutenir la mise en œuvre du sous-bureau de l\\\’IPPF pour l\\\’Afrique de l\\\’Ouest et du Centre >>
✔️ Tu as de l\\\’expertise en relations diplomatiques ?
✔️ Tu as de l\\\’expertise en rédaction de documents de haut niveau ?
✔️ Tu as de l\\\’expertise en planification ?
✔️ Tu as de l\\\’expertise en communication stratégique ?
Cette opportunité pourrait t\\\’intéresser.
Le.la Consultant.e sera chargé.e de concevoir le plan d\\\’action de haut niveau pour la mise en œuvre du bureau d\\\’Afrique de l\\\’Ouest et du Centre.
La durée du Contrat est de 21 Jours avec des horaires de travail flexibles. Il exercera :
◽ 10 jours de ses activités à distance
◽ 11 jours à Abidjan (Côte d\\\’Ivoire)
La Fédération Internationale pour la Planification Familiale (IPPF) est un prestataire mondial de services de santé sexuelle et reproductive (SSR) et l\\\’un des principaux défenseurs de l\\\’accès universel à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (SDSR) pour tous.tes.
L\\\’ IPPF s\\\’engage à protéger et à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes vulnérables et attend de l\\\’ensemble du personnel, des bénévoles, des entrepreneur.e.s, des partenaires qu\\\’ils.elles partagent cet engagement.
L\\\’ IPPF est un réseau mondial d\\\’organisations nationales, appelées \\\ » associations membres \\\ » qui travaillent avec et pour les individus et les communautés. Le bureau de l\\\’IPPF comprend :
◽ 01 bureau à Londres
◽ 06 bureaux régionaux
En Afrique du Centre et de l\\\’Ouest :
🔹 64% de la population est actuellement âgée de moins de 24 ans
🔹 La population des adolescent.e.s âgé.e.s de 10 à 19 ans devrait augmenter de
37% d\\\’ici 2030, passant de 120 à 164 Millions de personnes
🔺 NB : L\\\’ IPPF est un employeur qui offre l\\\’Égalité des chances.
⏳ Délai : 09 Septembre 2022
Bonne chance
Plus d\\\’informations ici : https://africa.ippf.org/about-us/jobs-and-opportunities/consultancy/soutenir-la-mise-en-oeuvre-et-louverture-du-sous-bureau
Appel à candidatures : Programme de bourses d\\\’études UE-CEDEAO sur l\\\’énergie durable / British Council, Union Européenne (UE), Communauté Économique des États d\\\’Afrique de l\\\’Ouest (CEDEAO)
◽ Tu es ressortissant.e d\\\’un État membre de la CEDEAO ou de la Mauritanie ?
◽ Tu résides dans un État membre de la CEDEAO ou en Mauritanie ?
◽ Tu as au moins une Licence avec Mention ?
◽ Tu as entrepris des études au moins au niveau Licence en génie électrique,
génie mécanique, énergie et environnement (y compris les énergies
renouvelables et l\\\’efficacité énergétique), droit économie, finance et/ou
planification ?
◽ Tu as une expérience de travail dans le secteur de l\\\’énergie en Afrique de
l\\\’Ouest (un Atout. Cependant, la Bourse est ouverte aux candidat.e.s qui
travaillent et ne travaillent pas ) ?
◽ Tu t\\\’engages à publier au moins une recherche axée sur la pratique avant la
fin du Programme ?
◽ Tu t\\\’engages à commencer des stages dans le cadre de la formation ?
◽ Tu as au moins une admission dans un programme d\\\’études ?
Cette opportunité pourrait t\\\’intéresser.
Le programme de bourses UE-CEDEAO sur l\\\’énergie durable offre des bourses pour des diplômes de maîtrise dans des universités spécialisées d\\\’Afrique de l\\\’Ouest (Cap-Vert, Côte d\\\’Ivoire, Ghana, Nigéria, Sénégal, Togo) au profit d\\\’étudiant.e.s impliqué.e.s dans le secteur de l\\\’énergie :
🔸 Gestion de l\\\’énergie
🔸 Réglementation
🔸 Énergie renouvelable
🔸 Efficacité énergétique
Le programme vise à :
🔹 Améliorer l\\\’accès à une formation de haute qualité dans le secteur de
l\\\’énergie durable en Afrique de l\\\’Ouest
🔹 Permettre aux diplômé.e.s d\\\’acquérir le profil requis pour répondre à la
demande croissante de spécialistes au plus haut niveau dans le domaine de
l\\\’énergie durable
🔹 Promouvoir la bonne gouvernance de ce secteur en Afrique de l\\\’Ouest
Les 02 types de bourses disponibles sont :
◾ Les bourses mobiles
Les boursier.e.s sont sélectionné.e.s pour terminer leur programme de
maîtrise dans des établissements d\\\’enseignement supérieur situés à
l\\\’extérieur de leur pays de résidence. La Bourse mobile comprends :
✔️ Les frais de scolarité
✔️ Les frais de subsistance
✔️ Les frais de voyage
✔️ Les frais de recherche
✔️ Les frais d\\\’assurance et de visa
◾ Les bourses fixes
Les boursier.e.s sont sélectionné.e.s pour terminer leur programme de
maîtrise dans des établissements d\\\’enseignement supérieur situés dans leur
pays de résidence. La bourse fixe comprends :
✔️ Les frais de scolarité
✔️ Les frais de recherche
Délai : 11 Septembre 2022 à 18h (Heure d\\\’Afrique de l\\\’Ouest)
Bonne chance
Plus d\\\’informations ici : https://www.britishcouncil.com.sn/programmes/education/bourses-d-etude-ue-cedeao
Appel à candidatures : Bourses d\\\’études de Bachelor Technologique Maintenance et Gestion de Parcs de Matériels de Travaux Publics / Partenariat Sogea Satom _ Institut International d\\\’Ingenierie de l\\\’Eau et de l\\\’Environnement (2iE)
◾ Tu es ressortissant.e d\\\’un pays d\\\’Afrique Subsahérienne Francophone ?
◾ Tu es titulaire d\\\’un BTS, d\\\’un DUT ou tout autre diplôme dans les domaines
Dans le cadre du partenariat avec Sogea Satom, 2iE lance un appel à candidatures pour le recrutement de 02 étudiant.e.s.
Cette formation vise à former des technicien.ne.s de niveau Bac+ 03 dans le domaine de la maintenance et de la Gestion de Parcs de Matériels de Travaux Publics.
À l\\\’issue de la formation, les étudiant.e.s seront doté.e.s de compétences avérées en :
◽ Moteur, hydraulique et pneumatique
◽ Stratégies et politiques de maintenance
◽ Diagnostics, Management
◽ Gestion de stocks
◽ Hygiène, Sécurité, Environnement (HSE)
◽ Etc.
La Bourse d\\\’une durée de 12 Mois prends en compte :
🔹 Les frais de scolarité
🔹 Les frais d\\\’inscription
🔹 Les frais d\\\’assurance
🔹 L\\\’hébergement
🔹 Les frais de subsistance
Bonne chance
Plus d\\\’informations ici : https://www.2ie-edu.org/download/partenariat-sogea-satom-institut-2ie-offres-de-deux-02-bourses-detudes-de-bachelor-technologique-maintenance-et-gestion-de-parcs-de-materiels-de-trvaux-publics/
Appel à candidatures : Programme \\\ » Orange Knowledge \\\ » _ Bourses de formation professionnelle au Royaume des Pays-Bas / Ministère des Affaires Étrangères du Royaume des Pays-Bas
◽ Tu es un.e professionnel.le en milieu de carrière ?
◽ Tu résides dans l\\\’un des pays suivants : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Égypte,
Mauritanie, Namibie, Niger, Ouganda, République Centrafricaine, République
Démocratique du Congo, République du Congo, Rwanda, Sénégal, Seychelles,
Sierra Léone, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, Tanzanie, Tchad, Togo,
Zambie et Zimbabwé ?
◽ Tu es disposé.e à participer aux 02 programmes d\\\’Ashinaga qui se
déroulent sur une année, préalables à l\\\’entrée en Université ?
◽ Tu t\\\’engages à retourner dans ton pays ou un autre pays d\\\’Afrique
Subsahérienne, afin de contribuer au développement de l\\\’Afrique ?
◽ Tu n\\\’as pas de personne à charge susceptible d\\\’interférer avec la poursuite
de leurs études poursuites ?
◽ Tu parles couramment Français, Anglais, Portugais ?
L\\\’initiative \\\ » Ashinaga \\\ » pour l\\\’Afrique (IAA) est un programme international de leadership visant à développer la prochaine génération de leaders qui pourront contribuer au développement de l\\\’Afrique Subsahérienne.
L\\\’initiative \\\ » Ashinaga \\\ » pour l\\\’Afrique (IAA) donne accès à un soutien financier complet pour étudier à l\\\’université à l\\\’international qui inclut :
🔹 Les frais de scolarité
🔹 Les frais de voyage
🔹 Les frais de logement
🔹 Les autres frais nécessaires
Le programme comporte 03 phases :
🔸 Camp d\\\’études et camp préparatoire
◾ Le camp d\\\’études se tiendra en Ouganda (pour les boursier.e.s
Anglophones) et au Sénégal (pour les boursier.e.s francophones) de
Juillet à Décembre 2023
◾ Le camp préparatoire se tiendra d\\\’Avril à Juin 2024
🔸 La phase d\\\’études supérieures
Ashinaga n\\\’accepte pas les candidatures initiales d\\\’étudiant.e.s à la poursuite
d\\\’un 02ème diplôme ou d\\\’un diplôme de Master.
🔸 La phase d\\\’après obtention du diplôme
Les boursier.e.s s\\\’engagent à retourner dans leur pays d\\\’origine ou un pays de
la région d\\\’Afrique Subsahérienne dans les 04 ans suivant l\\\’obtention de leur
diplôme afin de contribuer au développement du pays et/ou de la région, et ce,
en y résidant pendant au moins une année. Les boursier.e.s sont tenu.e.s de
rester en contact avec Ashinaga…..
Délai pour les Lusophones : 14 Octobre 2022
Délai pour les Anglophones et les Francophones : 20 Janvier 2023
Bonne Chance
Plus d\\\’informations ici : https://ashinaga.smapply.io/
Megan Valère SOSSOU
Promotion de l\’égalité du genre en milieu sanitaire : la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin célèbre la Femme
Dans leur démarche de promotion de l’égalité du genre dans le secteur sanitaire au Bénin, la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin (PSSP) et l’Association des Cliniques Privés du Bénin (ACPB) soutenues par l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID), ont célébré la femme en leur sein. C’était dans la soirée du vendredi 01 Avril 2022 à Bénin Royal Hôtel de Cotonou.
PSSP/JF-SSP/2022
Cette célébration qui a réuni les acteurs du secteur sanitaire privé en majorité des femmes, a pour objectif d’une part de faire comprendre les efforts déjà faits pour tenir compte du genre dans les politiques et programmes du secteur de la santé au Bénin et d’autre part de prendre connaissance de la nécessité de l’implication de tous, surtout des femmes pour plus de résultats. Convaincue de la forte représentativité de la femme dans le secteur sanitaire, l’USAID ne s’est pas réservée d’accompagner l’évènement. Jean-Placide AGBOGBA, représente l’USAID à cet évènement. A l’en croire, cette célébration va de pair avec l’intervention de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) au Bénin aux côtés du secteur privé.
Dans son allocution d’ouverture officielle des travaux de la journée, Dr Lucien DOSSOU-GBETE, Médecin Infectiologue et Président de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin a démontré la place primordiale qu’occupent les femmes dans le secteur sanitaire en général. C’est donc pour les offrir l’opportunité de booster leur leadership et de donner plus de visibilité à leurs actions que l’évènement est organisé. Tour à tour, ces acteurs du secteur sanitaire en majorité des femmes ont présenté des thèmes qui ont suscité une attention particulière des participants à cette célébration. Ainsi, des échanges sur la promotion de l’égalité du genre pour un avenir durable à l’état des lieux de la prise en compte du genre dans les politiques et programmes de santé au Bénin, en passant par la relation entre femmes et pathologies cardio-vasculaires, sans oublier le débat autour de l’égalité en milieu obstétrical pour l’offre des soin fondés sur les droits humains, les participantes ont perçus, combien il était important de s’engager pour l’égalité du genre en milieu sanitaire.Et puisqu’il s’agit de l’égalité genre, les hommes aussi ont des besoins spécifiques en santé. C’est pourquoi, le Professeur titulaire d’urologie, Josué AVAKOUDJO est revenu sur certains besoins sanitaires des hommes qui impliquent également le bien-être de la femme à savoir les maladies liées à la prostate, les faiblesses sexuelles, la dépression. D’ailleurs, l’approche genre n’est pas une approche exclusive dira Dr Lucien DOSSOU-GBETE, Médecin infectiologue et Président de la Plateforme du Secteur de la Santé Privé au Bénin, avant de préciser qu’elle doit être inclusive afin de permettre à la femme et à l’homme de se remettre en question résolument. Rebecca GAGNON DOSSOU-GBETE est Psycho-sociologue et Spécialiste du genre. A l’en croire, il existe encore beaucoup de discrimination, de clichés sociaux qui continuent de faire du tort à la femme qu’elle soit patiente ou soignante. Pour y remédier, la spécialiste du Genre propose que des actions soient collectivement menées tout en visant l’équité du genre.Une proposition d’action qui fait chemin avec la lutte de Annick NONOHOU, Sage femme, Juriste pour qui, il faudra améliorer davantage la situation de l’égalité en milieu obstétrical pour des soins fondés sur les droits humains. La Présidente du RSAP recommande que les relations entre soignants et celles entre patients et soignants au Bénin s’établissent de plus en plus sur le droit et la dignité. C’est dans cette ambiance faite de réflexions, d’échanges et de convivialités que ces acteurs ont mis un terme à cette riche célébration espérant une amélioration qualitative en faveur de la femme mais aussi de l’homme.
Espérance OKOOSSI
Conservation des tortues marines en Afrique : RASTOMA, WASTCON et NAST-Net en congrès à Cotonou
Pour mieux faire face aux menaces qui pèsent sur les tortues marines en Afrique, le Réseau des Acteurs de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale (RASTOMA), le West African Sea Turtles Conservation (WASTCON), et le North Africa Sea Turtles Network (NAST-Net), co-organisent un premier congrès sur la conservation des tortues marines en Afrique. L’évènement dirigé de main de maitre par Nature Tropicale ONG, s’est ouvert ce lundi 07 Mars 2022 à Cotonou. Venus de plusieurs pays d’Afrique, les participants sont composés des associations de la société civile, des universitaires, des médias, des populations, des partenaires techniques et financiers.
Photo de famille du 1er Congrès des Réseaux Africains de Conservation des Tortues Marines
L\\\’événement, co-organisé par Nature Tropicale ONG en collaboration avec les Réseaux spécialisé RASTOMA, WASTCON et NAST-Net a pour objectif de déterminer les enjeux les plus saillants en matière de conservation des tortues marines et bâtir les stratégies adéquates pour relever les défis actuels et futurs.
Allocution représentant du Maire de la ville de Cotonou
Dans son mot de bienvenue, le représentant du Maire de la ville de Cotonou à cette circonstance, monsieur Paul SEHOUWE, Conseiller Communal s’est réjouit du choix porté sur Cotonou, ville côtière pour abriter ce congrès. Tout en espérant que de belles propositions sortiront des travaux du congrès, la municipalité de Cotonou s’est engagée à jouer pleinement son rôle aux côtés de tous les acteurs pour la mise en œuvre des recommandations du congrès.
Responsables des trois réseaux (RASTOMA, WASTCON, NAST-Net)
Ravi de cette première rencontre des trois réseaux de protection des tortues marines en Afrique, Alexandre GIRARD du Réseau des Acteurs de la Sauvegarde des Tortues Marines en Afrique Centrale(RASTOMA) qui boucle 10 ans d’expériences cette année est confiant de la qualité des résultats qui sortirons à l’issue du congrès. Il n’a pas manqué de faire part de l’importance du rôle de rapprochement que joue la protection des tortues marines en Afrique. Tout en remerciant le challenge relevé pour l’effectivité du congrès, Tidiane DIABY du WASTCON, créé en 2020 et qui comprends six (06) pays côtiers de l’Afrique de l’ouest, a souhaité que les travaux se déroulent dans une bonne ambiance afin que toutes les actions des différents acteurs puissent réellement contribuer à la sauvegarde des tortues marines en Afrique et par ricochet dans le monde.
Pour Jamel Jrijer du NAST-Net, réseau d’expert de la protection des tortues marines en Afrique du Nord, c’est une rencontre technique qui permettra de renforcer les liens de coopérations entre acteurs de protection des tortues marines en Afrique.
Représentant du Ministre du Cadre de Vie
Abdel Aziz BABAMOUSSA, Directeur Général du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF), représentant le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable à cette occasion a rappelé dans son allocution de lancement officiel du congrès, les différentes menaces qui pèsent sur les espèces des écosystèmes marins et tout l’arsenal juridique et réglementaire mis en place au Bénin en vue de les protéger. Tout en lançant officiellement les travaux du congrès, le représentant du ministre s’est rassuré au regard de la qualité des acteurs présents que de l’atteinte des objectifs escomptés du congrès afin que la protection des tortues marines soit davantage renforcée en Afrique. Ces différents invités de marque à cette rencontre de haut niveau ont eu le privilège de visiter la mini et riche exposition des posters des participants membres des trois réseaux coorganisateurs du congrès.
Directeur Nature Tropicale ONG
Cette rencontre prévue pour durer six (06) jours sera faite d’Assemblées Générales, d’ateliers techniques, d’ateliers pratique, de table ronde, de réunion d’échange et de partage d’expérience, informe Joséa DOSSOU-BOJRENOU Directeur Exécutif de Nature Tropicale ONG, organisation hôte de cette rencontre. Une organisation qui, depuis plus de 20 ans, lutte pour la protection des tortues marines présentes dans les océans du monde. Bien qu’elles jouent un rôle important dans le maintien de l’écosystème aquatique, les tortues marines qui peuplent les océans depuis plus de 150 millions d’années sont de nos jours menacées de disparition avec plusieurs de leurs espèces classées sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN).
1e édition Café Biodiversité|BIODEV2030 : Eco-Bénin et la DGEFC-Bénin engagent les acteurs sylvicoles
Dans le cadre de la réalisation du projet BIODEV2030 visant à contribuer aux actions de facilitation et d’engagements pour la biodiversité d’ici l’horizon 2030, l’ONG Eco-Bénin et la Direction Générale des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin en partenariat avec l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) ont organisé la première édition du Café Biodiversité, le vendredi 11 Mars 2022 à Cotonou.
Cérémonie d\\\’ouverture
Cette rencontre a réuni une trentaine d’acteurs de l’administration publique de gestion forestière, du secteur privé de l’exploitation forestière et de la société civile autour du thème : Biodiversité et exploitation forestière : cas de la sylviculture. Une première fois qu’un projet de telle envergure réussit à faire asseoir côte à côte des acteurs du secteur privé et celui du public au profit de la biodiversité. Ainsi, après s’être réjouit de la mobilisation de tous les acteurs à cette rencontre, M. Gauthier Koffi AMOUSSOU, Coordonnateur de l’ONG Eco-Bénin dans son mot de bienvenue a rappelé le contexte de mis en œuvre du projet BIODEV2030 et mis l’accent sur les réels objectifs dudit Café Biodiversité.
C’est une bonne occasion d’échanger de la sylviculture en relation avec la biodiversité en présence des différents acteurs du domaine, a fait savoir Faouzi MAAMOURI, Coordonnateur Régional de l’UICN Programme Afrique Centrale et Occidentale. A l’en croire, il est nécessaire pour les acteurs sylvicoles de travailler ensemble pour arriver à concilier le développement économique et la préservation de la biodiversité. C\\\’est en espérant pour sa part de riches échanges qui aboutissent sur de belles propositions pour une sylviculture plus conservatrice de la diversité biologique, que le représentant du Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin à l\\\’occasion, le Lieutenant Colonel, Robert MISSIKPODE a officiellement lancé les activités inscrites au menu de cette première édition du Café Biodiversité.
Ainsi, de la présentation liée à la mobilisation des entreprises en Afrique centrale et occidentale en faveur de la diversité biologique à celle des pratiques sylvicoles dans les entreprises publics et privés, en passant par le zoom sur la sylviculture au Bénin en lien avec la diversité biologique, aucun aspect des thématiques pouvant éclairer la lanterne des participants n’a été occulté par les experts panélistes à cette rencontre de haut niveau.
Communication en coursTravaux de groupe
Cet espace de dialogue enrichi par des communications thématiques, des travaux de groupes et des discussions diverses a permis aux différents acteurs de s’accorder sur des méthodes de conciliation de la biodiversité avec la sylviculture.
Une sylviculture conservatrice de la biodiversité, appelée de tous vœux
Encore faut-il rappeler que cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de facilitation d’engagement pour la biodiversité BIODEV2030 a permis de sensibiliser les acteurs du sous secteur de la sylviculture, à la valeur de la biodiversité et à la façon de mesurer les impacts et les dépendances. Isdeen AKAMBI est Assistant Technique du projet BIODEV2030 à l’ONG Eco- Bénin, à l’en croire, il s’est agi de commencer les prémices d’un dialogue avec le secteur privé qui dans ses activités impactent la biodiversité afin de disposer à terme d’un plan d’action limitant les impacts sur la biodiversité d’ici 2030. Autrement dit, faciliter la compréhension d’un certain nombre de thèmes avec les différents acteurs du secteur privé, du secteur public et de la société civile. Nul n’ignore que la sylviculture est une activité économique qui peut parfois ne pas vraiment aider la biodiversité mais les acteurs forestiers sont unanimes, la dessus. Elle doit participer à la conservation de la diversité biologique d’ici 2030.
Pour conserver la biodiversité, le Lieutenant Josué KPETERE, Chef d’Unité Formation Professionnelle et Sport à l’Ecole Nationale des Eaux, Forêts et Chasses du Bénin recommande des comportements écologiques dont la conservation des écosystèmes de certaines espèces, l’adoption d’un protocole de coupe, la constitution des noyaux avec une végétation naturelle et bien d’autres. Car, justifie-t-il, conserver la biodiversité, c’est aidé le sylviculteur à pouvoir rentabiliser son exploitation. « Toute gestion forestière qui ne s’’intègre pas dans une démarche de développement durable peut causer des problèmes de dégradation » pense Faouzi MAAMOUNI, représentant de l’UICN. C’est pourquoi, il importe de diversifier et d’alterner la culture de plusieurs espèces en faune et en flore pour une sylviculture durable au Bénin, préconise-t-il. Car en fin de compte, il s’agira d’une collaboration gagnant-gagnant pour les populations, l’administration en charge de la gestion forestière que pour le secteur privé de l’exploitation forestière.
Des acteurs du secteur privé plus que jamais engagés
Pour Marc EDEY, Secrétaire à ATC Industrie Bois, cette rencontre est venue en soutien aux actions entreprises par le gouvernement béninois dans le secteur du bois. Il est un secret de polichinelle que la matière première que constitue le bois n’est pas naturellement extensive mais il faut pouvoir reboiser pour garantir la ressource les années à venir a t-il reconnu. Dans un même sens d’idée, Bertin AKOUTA, Président de l’Association Nationale des Opérateurs Economiques de la filière Forêts Bois ne perd pas de vue le rôle qui est le scient, à savoir renforcer la sensibilisation des acteurs exploitants au vu des engagements pris par exemple la signature d’une charte environnementale par tous les acteurs exploitants.
Photo de famille
Il est vrai qu’aujourd’hui, l’exploitation reste de plus en plus structurée mais il faut davantage un cadre formel de dialogue comme celui-ci qui brasse l’administration et les exploitants afin d’échanger sur la gestion durable des ressources naturelle dans l’intérêt de la diversité biologique a-t-il poursuivi. Rappelons pour finir que la sylviculture sans doute, d’une grande nécessité pour le développement économique du Bénin doit, à en croire les experts, tenir compte de la préservation de la biodiversité pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable d’ici 2030.
Espérance OKOOSSI
Conservation de la diversité biologique et culturelle en Afrique : le Réseau Africain pour la Biodiversité s’engage
Du 14 au 18 Mars 2022, Nature Tropicale ONG et le CEVASTE ont accueilli l’atelier de validation du projet de conservation de la diversité bio-culturelle et la résilience des communautés locales et des écosystèmes, porté par le Réseau Africain pour la Biodiversité.
Atelier de validation du projet/ABN
Au nombre de quarante, les participants spécialistes de la biodiversité et de la défense des droits des communautés locales africaines venus de 14 pays de l’Afrique à savoir : le Kenya, l’Ethiopie, l’Ouganda, la Tanzanie, le Rwanda, le Gabon, la Centrafrique, le Cameroun, l’Afrique de Sud, le Zimbabwe, le Togo, le Ghana et du Bénin ont pris part à cette rencontre à EcoloJah, Pahou (Ouidah). Objectif, valider le projet de conservation de la diversité bio-culturelle et la résilience des communautés locales et des écosystèmes porté par le Réseau Africain pour la Biodiversité. Au cours de cette rencontre de haut niveau qui s’est tenue dans un cadre typiquement naturel, plusieurs travaux étaient au menu dont le lancement officiel du catalogue des semences locales.
Un nouveau catalogue de semences, pour un monde sans faim
Mère JAH, Présentation du catalogue semencier
Plusieurs publications documentaires sur les semences locales de grande valeur nutritive mais en voie de disparition ont été exposées aux différents acteurs présents. Il s’agit en effet, d’un riche catalogue de semences qui a reçu l’appui technique du Réseau Africain pour la Biodiversité. Partie d’une étude allant de la recherche des semences locales à leur multiplication, le résultat est visiblement d’une grande satisfaction aux communautés.
L\\\’initiative faite sur la base des connaissances traditionnelles avec l’engagement des différentes communautés concernées est le fruit de trois années et demie de dur labeur avec les communautés à la recherche des semences et à leurs multiplication selon les critères de l’agro écologie selon la mère JAH. A l’en croire, de 46, les semences locales identifiées ont été multipliées à 75 et se trouveraient à la banque de semence mise en place dans la commune de Tori. Une marque qui hisse le Bénin au rang du grenier de semences au sein du Réseau Africain pour la Biodiversité. Cependant, elle lance un appel à la jeunesse africaine qui doit s’éveiller dans cette lutte partagée par tous les pays africains, pour défendre son territoire pour la prospérité de sa postérité a-t-elle laissé entendre.
Pour Dr Fassil GEBEYEHU, Coordonateur du Réseau Africain pour la Biodiversité, ce catalogue est le témoin palpable du grand travail abattu et soutenu par le réseau. Ce sont des œuvres vivantes qui sont appelées à être améliorer a-t-il déclaré. Tout en réitérant l’engagement du Réseau Africain pour la Biodiversité, à accompagner les différentes communautés de l’Afrique à la sauvegarde de leur diversité bio-culturelle, le coordonateur du Réseau Africain pour la Biodiversité n’a pas manqué de préciser les actions déployées en accompagnement à cette initiative à savoir les renforcements de capacité liés au compostage et à la gestion de la banque des semences.
Nature Tropicale ONG, pour sauvegarder de la diversité bio-culturelle au Bénin
Convaincu qu’au nombre des problèmes qui minent la biodiversité et les systèmes alimentaires en Afrique se trouvent les effets des changements climatiques et l’invasion des OGM des multinationales, le Réseau Africain pour la Biodiversité souhaite maintenu le cap. C’est pourquoi, à la suite de la validation dudit projet, le Réseau Africain pour la Biodiversité à travers Nature Tropicale ONG au Bénin mettra en œuvre une série d’activités pour impacter les communautés. Pour y arriver, Nature Tropicale ONG, membre actif du Réseau Africain pour la Biodiversité compte, dans cette vision de sauvegarder la diversité bio-culturelle, engager les religions endogènes et étrangères, les jeunes et les femmes en vue d’éliminer les mauvais préjugés et concepts stéréotypes liés à la diversité biologique a confié Marie DJEHOUNGUE DOSSOU BODJRENOU, Chargée de Programme à l’ONG Nature Tropicale.
Coupure des gâteaux
Une dynamique qui rassure les partenaires
La coupure de gâteau qui a suivi, constitue aux yeux des acteurs participant à cette rencontre, un symbole du renforcement du partenariat entre le Réseau Africain pour la Biodiversité et l’Agence Suédoise pour le Développement International en vue d’atteindre les objectifs. Ce projet, soutenu par l’Agence Suédoise de Développement International (SIDA) et de l’Ambassade du Suède à Addis-Abeba (Ethiopie), permettra à tous acteurs de mis en œuvre de sauvegarder la biodiversité mais aussi le caractère culturel des semences dans chacun des pays concernés. Ayele KEBEDE est le représentant du partenaire financier, l’Agence Suédoise pour le Développement International, il s’est montré rassuré au regard du grand travail déployé par le Réseau Africain pour la Biodiversité dans les domaines de la biodiversité et de la culture. C’est pourquoi, justifie-t-il, l’Agence Suédoise pour le Développement International aura toujours une raison de soutenir les actions du Réseau Africain pour la Biodiversité.
Pour rappel, le Réseau Africain pour la Biodiversité, est engagé dans la recherche et la mise en œuvre des solutions africaines aux problèmes africains depuis plus de 20 ans. Il œuvre non seulement au renforcement de la solidarité sur les questions de biodiversité et des droits des communautés africaines mais aussi propose de nombreuses interactions et connaissances autochtones sur son site web ici
Megan Valère SOSSOU
Semaine africaine de l’eau 2021 : l’AMCOW sacrifie à la tradition
La Semaine africaine de l’eau 2021, s’ouvre ce lundi 22 Novembre 2021 et prend fin le vendredi 26 novembre 2021. Cet évènement qui réunit conjointement la 8e Semaine africaine de l’eau (AWW) et de la 6e Conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan) va se dérouler uniquement en ligne en raison du contexte sanitaire actuel. C’est ce qui ressort du point de presse tenu virtuellement le 17 novembre 2021 par les organisateurs avec les Hommes des médias.
La semaine africaine de l’eau, est un programme conjoint qui a pour objectif de partager des informations en vue de poser des actions pour améliorer les moyens de subsistance et la croissance économique selon les explications des responsables du comité d’organisation. Organisée par l’AMCOW en collaboration avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et le gouvernement de Namibie, ainsi que d’autres partenaires de développement, cette rencontre se donne pour but de fournir une plateforme de dialogue, de partage des connaissances et de développement des plans d’action sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène en vue de la réalisation de l’ODD 6 en Afrique. La 8e Semaine africaine de l’eau (AWW) et de la 6e Conférence africaine sur l’assainissement (AfricaSan) constituent ainsi un engagement politique de haut niveau pour pallier les problématiques liées à l’eau et à l’assainissement. Ces deux évènements qui seront déroulés en un ont respectivement pour thème, « La sécurité de l’eau pour la santé publique et le développement humain » et « Accélérer l’accès à l’assainissement et à l’hygiène sûres en Afrique à l’aune de plus de 5ODD et Covid-19 avec au total, neuf sous-thèmes.
Il s’agira pour les participants de mettre en place des mécanismes pour faire face aux besoins en eau des populations en élaborant des solutions au regard des problèmes liés à l’eau. Des engagements et propositions seront recueillis et présentées en Mars 2022 lors de la conférence mondiale sur l’eau. Le Conseil des Ministres Africains chargés de l’Eau (AMCOW), depuis sa création en 2002 a servi de principale plateforme pour réunir les parties prenantes du secteur de l’eau et de l’assainissement sur le continent. Elle a fournit une orientation politique et mène le plaidoyer politique en faveur de la croissance et de l’amélioration du secteur pour une gestion durable des ressources en eau et de l’assainissement du continent. Rappelons qu’en prélude à cet évènement qui s’ouvre aujourd’hui, un point de presse s’est tenu en ligne et a réunit journalistes et responsables du Conseil des Ministres Africains chargés de l’Eau (AMCOW). Une rencontre à laquelle, le Réseau béninois des Acteurs des Médias pour l’Eau, l’Environnement et le Climat présidé a pris part.
Assemblée Nationale : La loi portant hygiène publique adoptée
Les députés ont procédé, ce jeudi 20 janvier 2022, au vote de la loi n° 2022-04 portant hygiène publique en république du Bénin. C’est à l’issue de la plénière conduite par le Président de l’Institution Louis Gbèhounou VLAVONOU.
La loi n° 2022-04 portant hygiène publique en république du Bénin aborde les questions relatives entre autres au rôle des collectivités décentralisées dans la promotion de l\\\’hygiène, la politique d’hygiène des bâtiments publics, des établissements des différents ordres de l’enseignement, des établissements sanitaires, des centres de détention. Elle ne fait pas l’impasse sur la gestion des cadavres, la question de l’hygiène menstruelle et la pollution sonore. Le nouveau texte adopté par la majorité des députés votants et représentés aborde aussi le statut des structures chargées de veiller au respect des textes en vigueur.
Megan Valère SOSSOU
Le CHD Zou – Collines recrute 55 agents
Recrutement de 55 agents au profit du Centre Hospitalier Départemental du Zou et Collines
Extraction illicite de sable blanc à Tohouè, commune de Sèmè-Kpodji, un crime environnemental de plus au Bénin
Si l’exploitation de sable est sévèrement encadrée dans les pays développés, tel n’est pas le cas dans les pays en développement. Au Bénin, plusieurs réseaux illicites de trafiquant de sable opèrent sans être inquiétés surtout dans les zones côtières.
C’est le cas dans la commune de Sèmè-Kpodji précisément dans l’arrondissement de Tohouè où depuis quelques jours, une société envisage détruire la réserve naturelle à travers un plan d’extraction illicite du sable blanc au vu et au su des autorités locales. Le site convoité est hébergé par la forêt galerie de Tohouè. De notre réseau d’activistes écologistes, source bien informée, on apprend que la semaine dernière, l’entreprise aurait déjà creusé sur le site. Pire, la machine d’extraction est installée dans la soirée de ce mardi 22 Février 2022 devant le refus catégorique des populations riveraines en majorité autochtones. Des informations reçues de notre source font état de ce que certaines autorités locales soutiennent mordicus ce crime environnemental en cours sous prétexte de pouvoir répondre à la problématique du chômage des jeunes. Si les intentions sont exécutées, cette extraction du sable blanc dans la forêt galerie de Tohouè sera effective à partir ce jour mercredi 23 Février 2022. Une forte pression anthropique qui non seulement affectera profondément les espèces animales et végétales de ce milieu naturel mais aussi s’accélérera la dégradation avancée du sol avec comme conséquence une augmentation des risques d’inondation.
Des cas d’intimidation et de corruption pour asseoir leur besogne
Après l’air et l’eau, le sable est la troisième ressource la plus utilisée de la planète. Il fait illicitement objet de toutes les convoitises bien qu’il joue un rôle primordial dans la construction Bâtiment et des Travaux Publics. Ayants compris les dangers auxquels elles feront face, les populations riveraines se sont insurgées contre cette pratique. Mais, elles se sont retrouvées, intimidées par les acteurs de cette besogne qui leurs ont promis la prison et la mort comme dans un certains cas à Djèrègbé apprend t-on.
Ce bras de fer, en cours, illustre bien à lui seul les défis des Etats de l’Afrique de l’ouest et plus précisément du Bénin, à lutter efficacement contre les crimes environnementaux devenus récurrents. Toutefois, les populations riveraines appellent au secours les autorités, organisations non gouvernementales et scientifiques à une mobilisation pour annuler à jamais ce plan de crime environnemental très imminent qui plane sur la forêt galerie de Tohouè, commune de Sèmè-Kopdji.
Nous vous revenons avec de plus amples informations prochainement sur les tenants et aboutissants d\\\’un tel acte ainsi que les noms et prénoms, mode de trafic des présumés faussaires.