2e édition de la Conférence Africaine sur la Réduction des Risques en Santé au Maroc: Modèle de coopération internationale et intersectorielle pour la santé en Afrique

Le lancement officiel de la 2e édition de la Conférence Africaine sur la Réduction des Risques en Santé a eu lieu ce 28 septembre 2023 au palais des congrès Mansour Eddahbi de Marrakech.

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Un événement honoré par la présence du Chef du Gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, du Ministre de la Santé et de la Protection Sociale, le Pr Khalid Ait Taleb, ainsi que du Ministre de l\\\’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Durable et des Eaux et Forêts, le Pr Mohammed Sadiki.

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Aziz Akhannouch

Dans un discours d\\\’ouverture plein de conviction, Aziz Akhannouch, Chef du Gouvernement marocain, a exprimé son profond respect pour l\\\’engagement des pays africains en matière de réduction des risques pour la santé. Il a souligné la nécessité de la stratégie de prévention et de réduction des risques pour faire face aux défis de l\\\’insécurité alimentaire, de la qualité des ressources en eau et de la crise climatique. Il n’a pas manqué d’appeler à la synergie d\\\’efforts et à la mise en valeur des expertises africaines pour relever ce défi.

Une préoccupation partagée également par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) lors de sa 72e Assemblée Générale, mettant en avant la nécessité d\\\’une collaboration intersectorielle pour la protection du secteur de la santé et la promotion des pratiques écologiques.

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Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus

C’est pourquoi, le Directeur Général de l\\\’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exprimé son soutien à cette initiative du Maroc. Par le biais d\\\’une vidéo projetée aux parties prenantes à la conférence, il a déclaré : \\\ »J\\\’encourage vivement l\\\’initiative du Maroc visant à fournir une plateforme multisectorielle africaine pour la santé publique et la prévention des risques.\\\ »

Cette conférence internationale rassemble de nombreuses personnalités éminentes d\\\’Afrique et d\\\’autres régions du monde, notamment des ministres, des ambassadeurs, des experts, des personnalités scientifiques et politiques, ainsi que des représentants d\\\’organisations internationales non gouvernementales. Elle offre une plate-forme exceptionnelle pour l\\\’échange d\\\’informations, d\\\’expériences et de perspectives en matière de réduction des risques pour la santé, tout en abordant les enjeux liés à l\\\’eau, à l\\\’environnement et à leur impact sur la sécurité alimentaire et la santé en Afrique.

Pour rappel, cette conférence vise à créer un cadre africain solide, basé sur les expériences des nations africaines et les idées d\\\’experts en santé publique. Elle se concentre sur la mise en place de mesures préventives efficaces pour atténuer les effets des crises humaines, sociales, politiques et économiques, avec pour objectif ultime le développement d\\\’une politique de santé commune pour faire face aux risques et aux crises émergents.

Megan Valère SOSSOU




6ème édition du Forum Galien Afrique : l\’Afrique en première ligne contre les Maladies Non-Transmissibles

L\\\’Afrique se prépare à accueillir la 6ème édition du Forum Galien Afrique, un événement scientifique majeur, du 3 au 7 octobre 2023, au Centre de Conférences du King Fahd Palace à Dakar, sous le parrainage de Son Excellence, Monsieur Macky SALL, Président de la République du Sénégal.

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Le coup d\\\’envoi de ce forum scientifique exceptionnel aura lieu le 6 octobre 2023 à 08h30 précises, dans la somptueuse Salle BC12 du King Fahd Palace, avec une mise en place dès 08h00. Le Forum scientifique sera précédé par un Forum des Jeunes et un Forum des Femmes. Depuis 2018, le Forum Galien Afrique est devenu le rendez-vous incontournable pour les échanges de haut niveau et le partage d\\\’expériences sur des questions de santé publique cruciales. Pendant près d\\\’une semaine, Dakar deviendra la capitale africaine de la santé, de la recherche et de l\\\’innovation.

Le thème central de l\\\’édition 2023 du Forum Galien Afrique est \\\ »Maladies Non-Transmissibles : L\\\’Afrique en lutte !\\\ ». Parmi les sous-thèmes abordés, on retrouve notamment :

  • Les maladies cardiovasculaires
  • Les accidents vasculaires cérébraux
  • Les cancers
  • Le diabète
  • Les affections respiratoires chroniques
  • La santé mentale

L\\\’objectif principal de ces discussions est d\\\’établir un bilan et de formuler des recommandations visant à améliorer la lutte contre les maladies non transmissibles (MNT). Cela inclut des domaines tels que la prévention, le dépistage, l\\\’accès aux services de soins et aux médicaments, ainsi que l\\\’innovation en santé. En effet, les MNT, telles que les maladies cardiovasculaires, les cancers, le diabète et les affections respiratoires chroniques, sont la principale cause de mortalité dans le monde, responsable de 74 % des décès. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, elles continuent de poser un problème majeur de santé publique.

Plus de 3000 participants sont attendus du monde entier, allant des lauréats du Prix Nobel aux leaders politiques, en passant par les experts, les chercheurs, les étudiants, les leaders communautaires, les médecins, les socio-anthropologues, les biologistes, les innovateurs, les investisseurs, les organisations internationales, la société civile, le secteur privé, et bien d\\\’autres encore. Ils pourront suivre en mode hybride (présentiel et virtuel) les interventions d\\\’experts internationaux sur les différentes thématiques.

Le Prix Galien Afrique, décerné lors de cet événement prestigieux, vise à récompenser l\\\’excellence et l\\\’innovation. Il mettra à l\\\’honneur les chercheurs, les institutions et les industries pharmaceutiques du secteur public ou privé ayant développé des initiatives, des services, des produits pharmaceutiques, biotechnologiques, de phytothérapie, de diagnostic, des dispositifs médicaux et des solutions digitales récemment introduits sur le marché africain. Cette 6ème édition sera également l\\\’occasion de décerner pour la troisième fois le Prix Galien Afrique, une reconnaissance majeure dans le domaine de la santé.

Le Forum Galien Afrique 2023 promet d\\\’être un événement inoubliable, réunissant les esprits les plus brillants et les innovateurs les plus passionnés pour aborder un défi majeur de notre époque : la lutte contre les maladies non transmissibles en Afrique et dans le monde. Restez connectés pour en savoir plus sur cet événement crucial pour la santé et l\\\’innovation en Afrique.

Megan Valère SOSSOU




Recrutement de 105 fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse au Bénin

Le Directeur Général des Eaux, Forêts et Chasse lance un concours de recrutement de 105 fonctionnaires des Eaux, Forêts et Chasse dont 95 gardes forestiers, 05 contrôleurs et 05 conservateurs. Plus d\\\’informations ici

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Pont Titirou-Banikanni à Parakou : Le tombeau à ciel ouvert désormais fermé

Le mercredi 10 mai 2023, l’équipe de l’organe de presse le Journal Santé Environnement s’était rendue sur le pont reliant les quartiers Titirou et Banikanni dans le 1er arrondissement. L’objectif était de constater et d’alerter sur l’état de dégradation de l’ouvrage de franchissement. Le constat était désolant.

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Le pont s’était effondré profondément, créant une grande fosse, tel un tombeau à ciel ouvert. « Quand je passe par là, j’ai souvent peur surtout la nuit ». « Je demande au Maire de faire venir les maçons pour réparer le pont, afin qu’on puisse circuler en toute quiétude sur la voie ». Ce sont là les propos d’Aurèle Singbé et d’Esmelle Souroukou, deux jeunes élèves qui se prononçaient sur la situation du pont.

Des cris de cœurs qui semblent avoir reçu un écho favorable de la part des autorités municipales de Parakou. En tout cas, du constat fait ce jeudi 20 juillet 2023, la béante fosse, objet de toutes les inquiétudes est désormais fermée au bonheur des usagers, qui circulent désormais sur cette voie avec plus d’assurance et de sécurité.

La preuve que le Maire Inoussa Chabi Zimé et son équipe ne sont pas toujours insensibles aux cris et peines des populations de Parakou. Toutefois, de véritables travaux d’aménagement méritent encore d’être faits sur les infrastructures routières à Parakou, car, même ce qui est fait sur le pont Titirou-Banikanni actuellement n’est qu’une solution palliative qui ne va certainement pas durer dans le temps. 

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Alerte météorologique au Bénin: Sourires et Précautions pour ce mois d’août

La saison des pluies, bienfaitrice pour les activités agricoles et le moral des populations rurales, peut également se révéler impitoyable lorsque les précipitations deviennent excessives. Ce mois d\\\’août, le Nord du Bénin connaît des pluies particulièrement intenses, entraînant la montée rapide des cours d\\\’eau. Si ces pluies apportent leur lot de bienfaits, elles peuvent aussi susciter des inquiétudes.

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Face à ce risque potentiel, l\\\’Agence Nationale de Protection Civile (ANPC) a pris l\\\’initiative de lancer des alertes préventives. Avec des précipitations fortes et constantes, le spectre des inondations qui ont marqué les années précédentes plane à nouveau. L\\\’ANPC cherche à éviter que ces scénarios se répètent en informant et en sensibilisant la population.

En se basant sur les données météorologiques fournies par METEO Bénin, l\\\’ANPC a identifié plusieurs communes particulièrement à risque. Les communes de Malanville, Karimama, Bonou et Zagnanado sont actuellement en alerte de niveau jaune, signalant un risque accru d\\\’inondations. Ces zones sont sous surveillance, car elles se trouvent dans des bassins hydrographiques sensibles, notamment ceux du Niger et de l\\\’Ouémé.

L\\\’objectif de cette mise en garde est d\\\’inciter chaque citoyen vivant dans ces régions vulnérables à prendre des mesures préventives. Les populations sont encouragées à rester vigilantes et à se préparer en conséquence. Des actions simples, telles que l\\\’évacuation des zones à risque, le stockage de provisions essentielles et la sensibilisation des voisins et des familles, peuvent contribuer à minimiser l\\\’impact potentiel des inondations.

Les autorités locales et l\\\’ANPC travaillent de concert pour mettre en place des mesures d\\\’intervention rapide en cas d\\\’urgence. Des équipes de secours sont prêtes à intervenir pour évacuer les populations en danger et fournir une aide humanitaire si nécessaire.

La saison des pluies, bien qu\\\’offrant une chance de renouveau pour l\\\’agriculture et les régions rurales, nécessite également une approche proactive de prévention des catastrophes. En se préparant en amont et en suivant les recommandations des autorités, les communautés à risque peuvent contribuer à minimiser les pertes humaines et matérielles en cas d\\\’inondations.

Face à la puissance de la nature, la vigilance et la coopération sont les clés pour préserver la sécurité et le bien-être de tous, tout en conservant le sourire même au cœur de la saison des pluies.

Christiane Alfreda AKOTEGNON




7 choses à retenir de la mise en œuvre de l’assurance maladie obligatoire au Bénin

Le gouvernement béninois a tenu sa réunion habituelle du conseil des ministres le mercredi 21 juin 2023. Parmi les sujets abordés par les membres du gouvernement figurait le dossier concernant la mise en place de l\\\’assurance maladie obligatoire. Voici sept (07) choses à retenir de la mise en œuvre de l’assurance maladie obligatoire au Bénin :

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  1. Mise en place de l\\\’assurance maladie obligatoire au Bénin : Le gouvernement béninois a adopté une stratégie d\\\’extension de la protection sociale pour garantir l\\\’accès égal à la santé pour tous les citoyens béninois. Cela s\\\’est concrétisé par la création du projet Assurance pour le Renforcement du Capital humain (ARCH).
  2. L\\\’assurance maladie devient obligatoire : Le Parlement a voté la loi n° 2020-37 qui rend l\\\’assurance maladie obligatoire pour toutes les personnes résidant au Bénin.
  3. Couverture des frais d\\\’adhésion : L\\\’État, les établissements publics et les collectivités territoriales prendront en charge partiellement ou totalement les frais d\\\’adhésion à une police d\\\’assurance maladie couvrant le panier de soins de base pour différents groupes de personnes, y compris les salariés du secteur public, les étudiants bénéficiant d\\\’une allocation de l\\\’État, les retraités, les personnes extrêmement pauvres et les autres personnes pauvres.
  4. Obligations des employeurs : Les employeurs du secteur privé et les organismes publics commerciaux sont tenus de souscrire une assurance maladie couvrant au minimum le panier de soins de base pour leurs employés, conjoints et enfants à charge. Les employeurs doivent prendre en charge au moins 80% de la prime d\\\’assurance.
  5. Responsabilité des travailleurs indépendants : Les travailleurs indépendants et les personnes exerçant leur propre activité doivent souscrire une police d\\\’assurance maladie pour eux-mêmes, leurs conjoints et enfants à charge.
  6. Couverture des soins de base : Le panier de soins de base comprend diverses affections telles que traumatismes, infections, accouchements, chirurgies et soins d\\\’urgence pour différentes catégories d\\\’âge. Les consultations, les examens de laboratoire et les hospitalisations liées aux pathologies du panier de soins de base sont également inclus.
  7. Obligation des employeurs de fournir les polices d\\\’assurance : Tous les employeurs, à l\\\’exception de l\\\’État, doivent fournir à la Caisse nationale de Sécurité sociale les polices d\\\’assurance souscrites pour leurs employés dans un délai de 12 mois à compter de la date de publication du décret au Journal officiel. Ils sont également tenus d\\\’engager le paiement des primes.



2e édition de la Conférence africaine sur la réduction des risques en santé : un rendez-vous majeur au Maroc

La deuxième édition de la Conférence Africaine sur la Réduction des Risques en Santé approche à grands pas, promettant des échanges encore plus enrichissants autour du thème central de la santé en Afrique, axé sur l\\\’eau, l\\\’environnement et la sécurité alimentaire.

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Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette rencontre de haut niveau sera à nouveau co-organisée par le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale du Maroc, en collaboration avec l\\\’Association Marocaine des Médecines Addictives et Pathologies Associées (MAPA) et l\\\’African Global Health (AGH).

Pour cette nouvelle édition, le prestigieux Palais des Congrès MANSOUR EDDAHBI à Marrakech ouvrira ses portes du 27 au 29 septembre 2023 pour accueillir cet événement majeur. Plusieurs activités viendront enrichir ces journées, dont des panels captivants qui constitueront le cœur des échanges.

Ces panels aborderont des enjeux cruciaux pour l\\\’Afrique et le monde, à savoir :

  • Réduction des risques – santé et environnement : Qualité de l\\\’air, réchauffement climatique, maladies respiratoires.
  • Sécurité alimentaire en Afrique et dans le monde : Quelle réduction des risques ?
  • Nutrition & éducation alimentaire : Perspectives d\\\’avenir Sud-Sud.
  • Eau potable : Investissement continental et équité.
  • Réduction des risques et écosystèmes de demain : L\\\’équation africaine.

Cette conférence s\\\’annonce comme un moment clé pour partager des idées, des perspectives et des solutions liées à ces défis majeurs en matière de santé, d\\\’environnement et de sécurité alimentaire.

Du succès de la précédente édition

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Il est important de rappeler le succès de la première édition de cette conférence, qui s\\\’est tenue du 16 au 18 novembre 2022. Cette première édition a rassemblé des experts nationaux et internationaux ainsi que des représentants de différents pays, créant ainsi une plateforme africaine d\\\’échange d\\\’idées fructueuses dans le domaine de la santé publique et de la prévention des risques.

Cette conférence pionnière a ouvert la voie à une collaboration renforcée en Afrique en vue d\\\’améliorer la santé publique et de réduire les risques sanitaires. Elle a été une étape essentielle pour faire progresser la vision d\\\’une Afrique plus unie et résiliente face aux défis de la santé.

Restez à l\\\’écoute pour plus d\\\’informations sur cet événement qui s\\\’annonce incontournable pour tous les acteurs de la santé en Afrique et au-delà.

Megan Valère SOSSOU




Les jeunes filles du CEG Adjohoun gagnent le tournoi interclubs nature et sport de l’ODDB ONG

Lancé officiellement le jeudi 26 janvier 2023 à la mairie d\\\’Adjohoun le projet de promotion du football féminin pour la protection de l\\\’environnement au Sud Bénin renforce davantage la voix des jeunes filles des Collèges d\\\’Enseignement Général de Bonou et Adjohoun en faveur de la protection de l’environnement.

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L\\\’une des principales activités de ce projet, le tournoi interclubs \\\ »Nature et Sport\\\ », a pris fin dans l\\\’après-midi du vendredi 24 juin 2023 au stade omnisport d\\\’Adjohoun. La finale opposait les jeunes filles du CEG Dèmè à celles du CEG Adjohoun. Les jeunes filles du CEG Adjohoun ont remporté le trophée avec un score final de 2 buts à 0.

La capitaine de l\\\’équipe victorieuse exprime sa joie et sa gratitude envers l\\\’ODDB ONG pour cette expérience enrichissante combinant nature et sport. Elle déclare : \\\ »Nous avons beaucoup appris. Nous savons désormais que les êtres vivants dans la nature sont comme nous. Nous devons les protéger car ils jouent un rôle crucial dans l\\\’équilibre naturel.\\\ » Elle considère également cette occasion comme une opportunité pour  démontrer leur capacité à jouer le football au même titre que les hommes.

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Chrystelle DAKPOGAN HOUNGBEDJI, Directrice Exécutive de l\\\’ODDB ONG, est satisfaite de la grande mobilisation de la population en soutien aux jeunes filles ambassadrices de la protection de l\\\’environnement. Elle estime que cet événement est non seulement une célébration du football féminin, mais aussi un creuset de sensibilisation pour la préservation de la biodiversité et la lutte contre le changement   climatique. Elle exprime également son émotion face à la performance des deux équipes.

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En ce qui concerne les connaissances environnementales acquises, la Directrice Exécutive est convaincue que les jeunes filles bénéficiaires du projet ont été bien préparées et ont suivi des cours sur divers aspects liés à la protection de l\\\’environnement. Les thématiques abordées étaient entre autres la notion de biodiversité, le changement climatique, les techniques de production de plants,  la mise en place d’une pépinière, le reboisement, etc. Elle ne doute pas de leur capacité à  être des modèles au sein de leurs communautés respectives en ce qui concerne la protection de l’environnement et à mettre en pratique les notions reçues. Elle constate également que ce projet a stimulé l\\\’épanouissement des jeunes filles et leur a permis de s’exprimer librement lors des différentes activités mise en œuvre.

La joie manifestée par les deux équipes à la fin du match final démontre qu’il n’y a pas eu de perdant. Elle témoigne de la richesse des connaissances acquises sur la biodiversité et le climat. Ces ambassadrices, outillées par l\\\’ODDB ONG, seront désormais des sentinelles de l\\\’environnement où qu\\\’elles se trouvent.

Megan Valère SOSSOU




Alerte en Afrique de l\’Ouest et Centrale : Insécurité alimentaire au plus haut niveau en une décennie

Une récente étude des Nations Unies a révélé une situation alarmante en Afrique de l\\\’Ouest et Centrale, où l\\\’insécurité alimentaire aiguë atteint son niveau le plus élevé en une décennie. Cette expansion inquiétante de l\\\’insécurité alimentaire touche particulièrement les pays côtiers et les régions en conflit du Burkina Faso et du Mali, ce qui entrave considérablement les efforts d\\\’aide humanitaire.

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Selon l\\\’analyse basée sur le Cadre harmonisé de mars 2023, environ 45 000 personnes dans la région du Sahel seront confrontées à des niveaux de faim catastrophiques, se situant juste avant le seuil de la famine. Parmi elles, 42 000 se trouveront au Burkina Faso et 2 500 au Mali. Les facteurs combinés, tels que les conflits, les impacts climatiques, la pandémie de COVID-19 et les prix élevés des denrées alimentaires, exacerbent la faim et la malnutrition.

Cette détérioration de la sécurité alimentaire se traduit également par une augmentation significative de la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de 5 ans en cette année 2023, avec une hausse de 83% par rapport à la moyenne de la période 2015-2022. Environ 16,5 millions d\\\’enfants seront touchés, dont 4,8 millions souffriront de formes sévères débilitantes. Les incidents de sécurité dans la région, en hausse de 79% entre 2019 et 2023, provoquent des déplacements massifs de population, perturbant l\\\’accès aux terres agricoles et aux ressources nécessaires.

Malgré une amélioration des précipitations en 2022, l\\\’accès et la disponibilité des denrées alimentaires restent préoccupants. La région dépend toujours des importations alimentaires nettes, mais la dépréciation monétaire et l\\\’inflation élevée font grimper les coûts d\\\’importation. De plus, des défis économiques et fiscaux entravent les initiatives visant à stimuler la production alimentaire locale.

Face à cette crise, les organisations internationales lancent un appel à une action collective. Il est impératif d\\\’investir dans le renforcement des capacités des communautés à faire face aux chocs et de promouvoir des solutions locales et durables pour la production, la transformation et l\\\’accès aux denrées alimentaires, en particulier pour les groupes vulnérables.

Les partenaires humanitaires, de développement et le secteur privé sont également sollicités pour soutenir les gouvernements nationaux dans l\\\’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Les programmes doivent englober des systèmes de santé, d\\\’eau, d\\\’assainissement et d\\\’hygiène, ainsi que des initiatives de protection sociale ciblant les femmes et les jeunes enfants. De plus, les partenariats doivent contribuer à la prévention et au traitement de la malnutrition infantile tout en abordant les défis liés au climat et à la durabilité des ressources naturelles.

En conclusion, la crise alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l\\\’Ouest et Centrale exige une réponse urgente et collective pour atténuer les effets dévastateurs de l\\\’insécurité alimentaire et de la malnutrition dans la région. Les enjeux sont considérables, mais ensemble, nous pouvons apporter un changement significatif et offrir un avenir meilleur aux populations touchées.

Megan Valère SOSSOU




ATTEINTE DES OBJECTIFS DU DEVELOPPEMENT DURABLE: LE BÉNIN UN BON ELEVE EN AFRIQUE ?

Le « Rapport sur le Développement Durable pour le Bénin 2023 », fruit d\\\’une collaboration entre le Gouvernement du Bénin et le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies (SDSN), vient de paraître. Cette deuxième édition du rapport, préparée par le tout nouveau Centre de Transformation ODD du SDSN, met en lumière les performances du Bénin en matière d\\\’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD).

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Dans un contexte marqué par la pandémie de COVID-19, les instabilités géopolitiques et les changements climatiques, le monde fait face à des défis croissants dans la réalisation des ODD. Toutefois, le Bénin s\\\’efforce de poursuivre son développement économique et social tout en veillant à inclure tous les segments de la société. Le rapport souligne les domaines prioritaires du Bénin, qui met l\\\’accent sur le développement du capital humain et la réduction des inégalités. Environ 45,6% du budget national et 49,8% des dépenses de l’Eurobond ODD sont dédiés aux dépenses à dimension sociale.

Selon les conclusions du rapport, le Bénin est à mi-chemin dans la réalisation des ODD, avec un score de 54,4 sur 100, dépassant la moyenne pondérée par la population de la CEDEAO pour l\\\’ensemble des 17 ODD. Les ODD 12 (Consommation et production responsables) et 13 (Lutte contre le changement climatique) semblent en passe d\\\’être atteints. Parmi les domaines montrant des progrès significatifs au Bénin figurent les ODD 8 (Travail décent et croissance économique), 9 (Industrie, Innovation et Infrastructure) et 12 (Consommation et production responsables). Le pays est également en bonne voie pour atteindre l\\\’ODD 10 (Réduction des inégalités), à l\\\’horizon 2030.

Cependant, des défis subsistent, notamment pour les ODD 7 (Énergie propre et d\\\’un coût abordable) et 11 (Villes et communautés durables), qui affichent des tendances décroissantes et nécessitent une attention particulière. Au niveau infranational, le rapport souligne les disparités entre les départements du Bénin en matière d\\\’inégalités de revenus et de richesse, ainsi que d\\\’accessibilité et de qualité des services.

Toutefois, des progrès significatifs sont notables dans l\\\’égalité des sexes et la réduction de la pauvreté. Malgré des données manquantes et des défis statistiques, le rapport témoigne de l\\\’engagement fort du Gouvernement béninois en faveur des ODD, plaçant le pays au 5e rang sur 74 pays à l\\\’échelle mondiale pour son engagement envers l\\\’Agenda 2030.

L\\\’analyse du cadre institutionnel du Bénin montre que le pays dispose des capacités nécessaires pour réaliser les ODD. Depuis 2016, le Bénin a su s\\\’approprier les objectifs et mettre en place des politiques et des législations ciblées pour accélérer les progrès. Ce rapport constitue une source d\\\’information précieuse pour évaluer les performances du Bénin dans l\\\’atteinte des ODD et met en évidence les efforts consentis pour assurer un développement durable et inclusif pour tous.

Le Bénin, conscient des défis qui persistent, reste résolument engagé dans la voie de l\\\’Agenda 2030 et poursuit ses actions pour contribuer à un avenir meilleur pour les générations futures.

Venance Ayébo TOSSOUKPE