7 choses à retenir de la mise en œuvre de l’assurance maladie obligatoire au Bénin

Le gouvernement béninois a tenu sa réunion habituelle du conseil des ministres le mercredi 21 juin 2023. Parmi les sujets abordés par les membres du gouvernement figurait le dossier concernant la mise en place de l\\\’assurance maladie obligatoire. Voici sept (07) choses à retenir de la mise en œuvre de l’assurance maladie obligatoire au Bénin :

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  1. Mise en place de l\\\’assurance maladie obligatoire au Bénin : Le gouvernement béninois a adopté une stratégie d\\\’extension de la protection sociale pour garantir l\\\’accès égal à la santé pour tous les citoyens béninois. Cela s\\\’est concrétisé par la création du projet Assurance pour le Renforcement du Capital humain (ARCH).
  2. L\\\’assurance maladie devient obligatoire : Le Parlement a voté la loi n° 2020-37 qui rend l\\\’assurance maladie obligatoire pour toutes les personnes résidant au Bénin.
  3. Couverture des frais d\\\’adhésion : L\\\’État, les établissements publics et les collectivités territoriales prendront en charge partiellement ou totalement les frais d\\\’adhésion à une police d\\\’assurance maladie couvrant le panier de soins de base pour différents groupes de personnes, y compris les salariés du secteur public, les étudiants bénéficiant d\\\’une allocation de l\\\’État, les retraités, les personnes extrêmement pauvres et les autres personnes pauvres.
  4. Obligations des employeurs : Les employeurs du secteur privé et les organismes publics commerciaux sont tenus de souscrire une assurance maladie couvrant au minimum le panier de soins de base pour leurs employés, conjoints et enfants à charge. Les employeurs doivent prendre en charge au moins 80% de la prime d\\\’assurance.
  5. Responsabilité des travailleurs indépendants : Les travailleurs indépendants et les personnes exerçant leur propre activité doivent souscrire une police d\\\’assurance maladie pour eux-mêmes, leurs conjoints et enfants à charge.
  6. Couverture des soins de base : Le panier de soins de base comprend diverses affections telles que traumatismes, infections, accouchements, chirurgies et soins d\\\’urgence pour différentes catégories d\\\’âge. Les consultations, les examens de laboratoire et les hospitalisations liées aux pathologies du panier de soins de base sont également inclus.
  7. Obligation des employeurs de fournir les polices d\\\’assurance : Tous les employeurs, à l\\\’exception de l\\\’État, doivent fournir à la Caisse nationale de Sécurité sociale les polices d\\\’assurance souscrites pour leurs employés dans un délai de 12 mois à compter de la date de publication du décret au Journal officiel. Ils sont également tenus d\\\’engager le paiement des primes.



2e édition de la Conférence africaine sur la réduction des risques en santé : un rendez-vous majeur au Maroc

La deuxième édition de la Conférence Africaine sur la Réduction des Risques en Santé approche à grands pas, promettant des échanges encore plus enrichissants autour du thème central de la santé en Afrique, axé sur l\\\’eau, l\\\’environnement et la sécurité alimentaire.

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Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette rencontre de haut niveau sera à nouveau co-organisée par le Ministère de la Santé et de la Protection Sociale du Maroc, en collaboration avec l\\\’Association Marocaine des Médecines Addictives et Pathologies Associées (MAPA) et l\\\’African Global Health (AGH).

Pour cette nouvelle édition, le prestigieux Palais des Congrès MANSOUR EDDAHBI à Marrakech ouvrira ses portes du 27 au 29 septembre 2023 pour accueillir cet événement majeur. Plusieurs activités viendront enrichir ces journées, dont des panels captivants qui constitueront le cœur des échanges.

Ces panels aborderont des enjeux cruciaux pour l\\\’Afrique et le monde, à savoir :

  • Réduction des risques – santé et environnement : Qualité de l\\\’air, réchauffement climatique, maladies respiratoires.
  • Sécurité alimentaire en Afrique et dans le monde : Quelle réduction des risques ?
  • Nutrition & éducation alimentaire : Perspectives d\\\’avenir Sud-Sud.
  • Eau potable : Investissement continental et équité.
  • Réduction des risques et écosystèmes de demain : L\\\’équation africaine.

Cette conférence s\\\’annonce comme un moment clé pour partager des idées, des perspectives et des solutions liées à ces défis majeurs en matière de santé, d\\\’environnement et de sécurité alimentaire.

Du succès de la précédente édition

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Il est important de rappeler le succès de la première édition de cette conférence, qui s\\\’est tenue du 16 au 18 novembre 2022. Cette première édition a rassemblé des experts nationaux et internationaux ainsi que des représentants de différents pays, créant ainsi une plateforme africaine d\\\’échange d\\\’idées fructueuses dans le domaine de la santé publique et de la prévention des risques.

Cette conférence pionnière a ouvert la voie à une collaboration renforcée en Afrique en vue d\\\’améliorer la santé publique et de réduire les risques sanitaires. Elle a été une étape essentielle pour faire progresser la vision d\\\’une Afrique plus unie et résiliente face aux défis de la santé.

Restez à l\\\’écoute pour plus d\\\’informations sur cet événement qui s\\\’annonce incontournable pour tous les acteurs de la santé en Afrique et au-delà.

Megan Valère SOSSOU




Dégradation des infrastructures routières à Parakou : le pont Titirou-Banikanni, un véritable tombeau à ciel ouvert

Dans la ville de Parakou, la dégradation des voies et infrastructures routières constitue un véritable problème pour la circulation des personnes et des biens. Circuler sur certaines voies à Parakou relève d’un véritable parcours de combattant. Sur ces ‘’chemins de croix’’, les riverains sont obligés de redoubler d’ardeur et de vigilance. La vigilance, c’est ce que doivent désormais observer les usagers de la voie reliant le quartier Titirou à Banikanni dans le 1er arrondissement de Parakou.

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En effet, suite aux premières pluies enregistrées depuis quelques jours, le pont reliant les quartiers Titirou et Banikanni s’est à nouveau effondré. À en croire les riverains, ce pont avait fait objet d’aménagement, il y a environ un an. Selon Ganiou Abdou, habitant du quartier Titirou, les travaux qui avaient été faits sur cet ouvrage ont manqué d’efficacité. C’est ce qui explique que le pont soit à nouveau effondré, a-t-il déploré.

Avec l’état actuel de l’ouvrage, les usagers ne cachent pas leur inquiétude. « Quand je passe par là, j’ai souvent peur surtout la nuit », a laissé entendre Aurelle Singbé, élève au CEG Titirou rencontrée à la sortie des classes. Sa camarade Esmelle Souroukou lance, quant à elle, l’appel que voici : « Je demande au maire de faire venir les maçons pour réparer le pont, afin qu’on puisse circuler en toute quiétude sur la voie », a déclaré la jeune élève.

Les appels comme celui d’Esmelle ne sont pas les premiers que l’on entend au sujet des voies à Parakou, et il est fort probable que ce ne soit non plus le dernier, à moins que les choses s’améliorent avant que l’on ne finisse de lire cet article.

Ce qui est tout de même évident, c’est que la situation n’est pas méconnue des autorités. Reçu par nos confrères de Fraternité FM à Parakou, le Maire Inoussa Chabi Zimé, évoquant la question de l’aménagement des voies, a dit être très conscient de l’impraticabilité des voies à Parakou. À en croire l’autorité municipale, les démarches sont en cours et quelque chose sera fait dans les tous prochains jours pour rendre plus praticables les voies concernées.

Cette situation soulève néanmoins plusieurs inquiétudes liées à l\\\’attribution des marchés publics de construction des infrastructures routières, le respect des normes de construction des infrastructures routières et l\\\’entretien des ces infrastructures.

Faut-il le préciser, toutes nos tentatives, pour échanger avec le chef quartier Titirou afin d’en savoir davantage sur le cas spécifique du pont Titirou-Banikanni sont restées malheureusement vaines. En attendant que la promesse faite par le Maire soit concrétisée, si ce n’était pas une promesse ‘’bon débarras’’, les usagers du pont Titirou-Banikanni devront, quant à eux, redoubler de vigilance pour ne pas se voir enterrer dans ce tombeau à ciel ouvert.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




L’Association des ORL Libéraux du Bénin a tenu son 3e enseignement post-universitaire

L\\\’Association des Oto-Rhino-Laryngologistes (ORL) Libéraux du Bénin (AOLB) a organisé le samedi 13 mai 2023 au Millénium Popo Beach Hotel de Grand-Popo, son troisième enseignement post-universitaire. La thématique centrale était axée sur la Méatotomie moyenne et ethmoïdectomie par voie endoscopique endonasale. Elle a été animée par deux principaux conférenciers, le Professeur Basilide TÉA et le Docteur Adjobi KOUASSI.

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Dr Serge KPANOU, Président de l\\\’AOLB, a accueilli les médecins participant à cette rencontre en les invitant à profiter de cette occasion unique de partage d\\\’expériences et de convivialité. Une invitation qui a donné place à la première conférence présentée par le Docteur Basilide TEA, Professeur titulaire d\\\’ORL et de chirurgie cervico-faciale, et Président de la Fondation ORL en Côte d\\\’Ivoire, sur la Méatotomie moyenne et ethmoïdectomie par voie endoscopique endonasale.

Dans ses échanges avec les participants, le Professeur TEA a souligné l\\\’importance de se tenir à jour et de s\\\’adapter aux dernières avancées pour offrir aux patients des soins de qualité, accessibles et moins coûteux. Il a expliqué les éléments clés d\\\’une intervention chirurgicale endonasale, tels que la nécessité d\\\’effectuer des analyses préalables, de préparer préchirurgicalement le patient et d\\\’utiliser un matériel adéquat.

Il a également rappelé l\\\’importance de demander de l\\\’aide à un collègue plus expérimenté plutôt que de risquer de nuire au patient en effectuant une chirurgie endonasale mal maîtrisée. Une vidéo pratique illustrant une intervention chirurgicale endonasale a été visualisée et appréciée par les participants.

La deuxième communication qui a suivi, était axée sur la tarification des actes en ORL. Elle a été conduite par le Docteur Josias SOHINTO et le Docteur Christelle YEDE, spécialistes ORL et membres du Bureau Exécutif de l\\\’AOLB. Dans leurs différentes interventions, ils ont fait savoir la nécessité d’adapter les tarifs en vigueur aux réalités des coûts de la vie et des exigences actuelles de la médecine moderne, tout en harmonisant les tarifs pour éviter la concurrence déloyale entre confrères. Selon les médecins participants à ce troisième enseignement post-universitaire, cette communication est venue à point nommé.

Notons que l\\\’événement a été sponsorisé par la firme PHARMA 5, qui a rappelé aux médecins présents les différents produits pharmaceutiques disponibles pour lutter contre les rhinites allergiques et autres affections ORL, notamment les antibiotiques.

Megan Valère SOSSOU




Adjohoun: l\’ODDB ONG engage les élèves à la protection de la biodiversité

(Une quinzaine de participants membres du club nature et sport du CEG Azowlissè aguerri sur la protection de la biodiversité).

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Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de promotion du football féminin pour la protection de l\\\’environnement au Sud du Bénin, l\\\’ONG ODDB s\\\’est résolument engagée à faire des élèves filles de véritables activistes pour la cause de la protection de la biodiversité. C\\\’est la raison d\\\’être de la séance d\\\’éducation environnementale animée dans l\\\’après-midi du vendredi 17 février 2023 au profit des élèves filles membres du club nature et sport du CEG Azowlissè dans la commune d\\\’Adjohoun.

Animée par Alfred OGA, l’animateur du projet en présence de Célestine BOKO, prof d\\\’EPS et encadreur des classes sportives du collège, la séance a permis de dérouler la leçon numéro 1 au profit des participantes. Vidéoprojecteur à l\\\’appui, des images sont projetées contre le tableau pour mieux expliquer les notions de la biodiversité. Toutes en tenue de sport, mais loin du terrain de sport et disposées sur les tables et bancs de l\\\’une des salles de classe Terminale D du CEG, les élèves filles présentes se sont montrées assidues et intéressées par les enseignements sur la biodiversité et son importance avec des exemples concrets.

La biodiversité, dans un \\\’\\\’français facile\\\’\\\’ comme on peut le dire, leur a été définie comme étant \\\’\\\’ l\\\’ensemble des êtres vivants qui vivent, qui respirent, grandissent et meurent\\\’\\\’. Elle est importante pour la vie de l\\\’homme sur terre car d’elle nous avons : les fruits, légumes, poissons et viande pour l\\\’alimentation ; la médecine pour la santé ; les bois pour les meubles, la construction des maisons, la fabrication de charbon, le fagot pour la cuisine ; l\\\’air et l\\\’ombrage pour le climat pour ne citer que ces éléments d\\\’importance de la biodiversité.

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Les espèces animales menacées par l\\\’action de l\\\’homme leur sont également citées images à l\\\’appui telles que les tortues, pangolins, éléphants et les chouettes. Un accent particulier a été mis sur le singe à ventre roux qui est une espèce endémique au Bénin, Togo et une partie du Nigéria. La leçon a pris fin par les actions qu\\\’il importe de mener pour protéger la biodiversité à savoir les sensibilisations, le fait d\\\’éviter les feux de brousse, éviter de couper anarchiquement les arbres dans la forêt et éviter de tuer les insectes qui servent d\\\’alimentation pour les singes dans la forêt et la promotion du reboisement et du tourisme. Prenant la parole, la prof d\\\’EPS, en guise de message à l\\\’endroit des participantes les exhorte à tailler d\\\’importance aux notions reçues qui leur sont par ailleurs d\\\’importance capitale pour les cours d\\\’SVT et de culture générale.

Ajoutons pour finir que dans la matinée de ce même vendredi, la même séance a eu lieu au profit des élèves filles membres du club nature et sport du CEG Démè, toujours dans la commune d\\\’Adjohoun. L\\\’un des objectifs spécifiques du projet est de former dans les deux communes d\\\’intervention (Bonou et Adjohoun) un total de 200 filles membre des clubs nature et sport à la pratique du football féminin et à l\\\’éducation environnementale. Tout ceci converge vers l\\\’objectif global visé qui est de renforcer la conservation de la biodiversité et d’atténuer les impacts du changement climatique par la promotion du football féminin.

Didier AHOUANDJINOU




Bénin: Des pathologies chirurgicales courantes seront prises en charge du 22 au 30 mai

Le Ministère de la Santé est heureux d\\\’annoncer la tenue de la Cinquième Mission Nationale Chirurgicale (Première Phase) dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette mission vise à améliorer l\\\’accès de la population béninoise à des soins chirurgicaux de qualité. Placée sous le Haut patronage du Ministre de la Santé, Prof. Benjamin HOUNKPATIN, cette initiative s\\\’inscrit dans le cadre des efforts soutenus du gouvernement en faveur de la santé et du bien-être de tous les citoyens.

La mission se déroulera du 22 au 30 mai 2023 dans les formations sanitaires suivantes :

  • Centre Hospitalier Départemental (CHD) de Lokossa
  • Hôpital de Zone de Pobè
  • Hôpital de Zone de Djidja
  • Hôpital de Zone de Dassa
  • Hôpital de Zone de Natitingou
  • Hôpital de Zone de Nikki
  • Hôpital de Zone de Kandi

Les équipes médicales spécialisées participantes assureront la prise en charge des pathologies chirurgicales courantes, notamment :

  • Hernies
  • Cicatrices vicieuses
  • Hydrocèle vaginale
  • Tumeurs prostatiques
  • Affections chirurgicales de l\\\’enfant
  • Hémorroïdes, fissure et fistules anales
  • Tumeurs bénignes (lipomes, kystes, sébacés)
  • Autres affections chirurgicales courantes

Afin de bénéficier de ces soins, la population est invitée à s\\\’inscrire dans les services de chirurgie des hôpitaux indiqués. Pour de plus amples informations, les contacts 62969316, 97401490 mis à la disposition de la population.

Le Ministère de la Santé encourage tous les citoyens à profiter de cette occasion exceptionnelle d\\\’accéder à des soins chirurgicaux de qualité, dans le cadre de la Couverture Sanitaire Universelle (CSU). Cette initiative s\\\’inscrit dans l’engagement du ministère de la santé à garantir la santé et le bien-être de chaque Béninois.

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Trachome au Bénin: « Pour notre pays, l’élimination d’une maladie à cette échelle est une grande réussite. » Pelagie Boko-Collins du Sightsavers

Sightsavers a annoncé dans un communiqué de presse publié le 17 mai 2023 sa grande satisfaction quant à l\\\’élimination du trachome au Bénin. Il s\\\’agit de 3, 4 millions de personnes qui ne sont plus à risque de perdre la vue à cause de cette maladie des yeux, dévastatrices. Pour Pelagie Boko-Collins qui dirige l’équipe de la lutte contre les maladies tropicales négligées (MTN) de Sightsavers, cette prouesse n’a pas été sans le travail acharné, l’engagement et la collaboration des gouvernements, des agents de santé, des bénévoles et des organisations comme Sightsavers. Elle a déclaré : « Pour notre pays, l’élimination d’une maladie à cette échelle est une grande réussite. »

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Avec cette réalisation, le Bénin devient donc le sixième pays africain à éliminer le trachome cécitant en tant que problème de santé publique. Cependant, le trachome reste l\\\’une des premières causes de cécité dans le monde et continue d’affecter les populations de plus de 40 pays, dont la grande majorité se situe en Afrique. Elle touche principalement des communautés rurales et marginalisées.

À ce sujet, Pelagie Boko-Collins estime que « …. Investir dans l’élimination des maladies liées à la pauvreté, c’est renforcer les systèmes qui garantissent l’accès aux soins de santé à tous. Un investissement intelligent visant à éliminer les maladies tropicales négligées pourrait se traduire par des économies à hauteur de plusieurs milliards de dollars par la suite. »

Notons que cette bonne nouvelle avait été annoncée par l’Organisation Mondiale de la Santé 24 h avant, soit le 16 mai 2023. L’élimination de la maladie témoigne de la nécessité d’investir dans la lutte mondiale contre les maladies tropicales négligées comme le trachome.

Selon les récentes statistiques de l’OMS, le nombre de personnes à risque de contracter le trachome a chuté de 92 % au cours des 20 dernières années, passant de 1,5 milliard en 2002 à 125 millions aujourd’hui.

Le communiqué de presse soutient que ce succès est le fruit de plusieurs années d’efforts continus menés par le Gouvernement du bénin et un réseau de soutien auquel l’organisation à but non-lucratif Sightsavers participe par le biais d’actions financées par des donateurs internationaux de grande notoriété tels que la Fondation Bill et Melinda Gates, la Children’s Investment Fund Foundation, la Fondation ELMA et Virgin Unite.

Il renseigne qu’au Bénin, le plan d’élimination du trachome a été soutenu par plusieurs partenaires comme l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), la Family Health International (FHI360), le Research Triangle Institute (RTI) et l’Initiative internationale contre le trachome (ITI). Pfizer Inc a également fait gratuitement don de millions de doses du traitement Zithromax® qui ont été distribuées en porte-à-porte par des bénévoles communautaires.

Quant à Sightsavers, elle est une organisation internationale présente dans plus de 30 pays à revenu faible et intermédiaire où elle lutte contre la cécité évitable. Son objectif consiste à soigner et à éliminer les maladies tropicales négligées, tout en défendant l’égalité des chances pour les personnes en situation de handicap. Aussi faut-il noter que Sightsavers a pour finalité de faire émerger un monde où la cécité évitable n’existe plus et où les personnes souffrant de handicaps font partie intégrante de la société, à égalité avec les autres.

Rappelons que le trachome se caractérise par un retournement des cils vers l\\\’intérieur, frottant sur le globe oculaire et causant des douleurs. Sans traitement, elle entraîne une cécité irréversible.

Megan Valère SOSSOU




Projet BENKADI au Bénin : La PASCiB renforce les OSC à capter des fonds sur les changements climatiques et la biodiversité

Dans le cadre du Projet BENKADI, la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) organise actuellement un atelier de renforcement des capacités des Organisations de la Société Civile (OSC) sur les nouvelles thématiques liées aux changements climatiques et aux canevas du Fond Vert pour le climat. Cette rencontre, qui a débuté officiellement ce 23 mai 2023 à Grand Popo, vise à doter les OSC des outils nécessaires pour accéder aux financements dans ces domaines cruciaux.

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La mise en œuvre des Contributions Déterminées au niveau National (CDN) et du Plan National d\\\’Adaptation (PNA) requiert des ressources financières. Afin de parvenir à cet objectif, il est essentiel de renforcer les capacités des porteurs potentiels de projets d\\\’adaptation et d\\\’atténuation pour accéder aux financements climatiques. C\\\’est dans cette optique que la PASCiB a initié cet atelier de formation pour renforcer les capacités des OSC sur les nouvelles thématiques identifiées et les modalités du Fond Vert pour le climat.

Le Chargé de projet du Projet BENKADI, DJODJO KOUTON Sagbo Damien a justifié cette initiative en déclarant lors de la cérémonie d\\\’ouverture : « La PASCiB a souhaité répondre à ce besoin en organisant cette rencontre, à l\\\’issue de laquelle des idées de projets seront analysées afin de présenter des projets accessibles, éligibles et acceptés. »

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ACCROMBESSI Marcelin, Représentant le Ministère du Cadre de Vie et des Transports a souligné l\\\’importance de cette formation, « c\\\’est une opportunité pour chacun de vous de recevoir cette formation et d\\\’accéder ainsi aux connaissances sur le Fond Vert pour le climat. » Il a également encouragé les participants à profiter pleinement des trois jours de l\\\’atelier.

La Vice-Présidente de la PASCiB, Léontine KONOU IDOHOU a appelé les acteurs présents à renforcer les mesures de protection de la biodiversité et du climat. Elle a exprimé le souhait que les acteurs puissent sortir de cette rencontre avec des projets bancables.

L\\\’objectif de cet atelier est de contribuer à la réalisation de projets axés sur les changements climatiques et l\\\’Adaptation fondée sur les Écosystèmes (AbE), portés par les OSC et financés par le Fond Vert pour le climat, dans le cadre de la mise en œuvre des CDN et du PNA. En d\\\’autres termes, il s\\\’agit de fournir aux réseaux d\\\’OSC et d\\\’ONG, représentés par une trentaine d\\\’acteurs de la Société Civile, les compétences nécessaires pour accéder aux financements disponibles pour les projets liés aux changements climatiques et à la biodiversité.

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Pour Dr Yécy Peggy TOHINLO, experte en développement durable, cette rencontre offrira aux OSC des facilités pour soumettre des dossiers de qualité au Fond Vert pour le Climat, afin d\\\’impacter davantage les communautés à la base.

Rappelons qu\\\’aux termes de l’atelier les participants verront leurs connaissances améliorées sur l’accès au Fond Vert pour le Climat et sur les projets d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques. Les capacités des ONG et composantes de la PASCiB seront renforcées en matière d’analyse diagnostique, d’identification de problématique/idée de projet et d’élaboration de théorie de changement d’un projet. Aussi, seront-ils outillés sur l’élaboration de Note Conceptuelle et des documents accompagnant le SAP/projet standard du FVC.

Carmel Espéro LOKOSSOUDJIN




Pêche durable au Bénin : CEMLAWS Africa et CCM à travers ECO BENIN renforcent les capacités des médias et des OSC

Dans le cadre de leur projet intitulé « Promouvoir les capacités locales pour faire face aux impacts déstabilisants des navires de pêche étrangers dans le golfe de Guinée et en Mauritanie », le Centre for Maritime Law and Security Africa (CEMLAWS Africa) et le Centre for Coastal Management (CCM) de l\\\’Université de Cape Coast, en collaboration avec leur partenaire ECO BENIN, ont organisé un atelier de formation le 23 mai 2023 à Cotonou.

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Il s’agit d’un programme de formation et de renforcement de capacités pour les médias, les Organisations de la Société Civile du secteur de la pêche et les acteurs communautaires sur les activités et les impacts des navires de pêche en haute mer.

Le Préfet maritime du Bénin, le capitaine de Verseau Fernand Maxime AHOYO en ouvrant officiellement l’atelier a déclaré « L’atelier que nous entamons représente une occasion unique de rassembler les acteurs clés les médias, les organisations de la société civile et les acteurs communautaires qui jouent un rôle crucial dans la sensibilisation, la mobilisation et la mise en œuvre des mesures concrètes pour lutter contre les effets déstabilisant de la pêche ».

C’est pourquoi, a-t-il souligné, cet atelier ne se limite pas à une rencontre ponctuelle mais qui marque un début de partenariat solide et durable. Il n’a pas manqué d’encourager les participants à établir des liens, à partager leurs expériences et à travailler ensemble pour assurer un avenir marin durable et plus efficace.

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A noter que plusieurs présentations ont permis aux participants de mieux comprendre la situation actuelle de la pêche au Bénin et les défis auxquels elle est confrontée. Les sujets abordés comprenaient le secteur de la pêche artisanale et industrielle au Bénin, la gouvernance et la transparence dans le domaine de la pêche, le cadre juridique international régissant la pêche, ainsi qu\\\’un aperçu de l\\\’administration et de la gouvernance de la pêche au Bénin.

Parmi les défis du secteur de la pêche au Bénin, Herman Kasseau GANGBAZO, Chef du Service Aménagement et Gestion des Pêcheries à la Direction de la Production Halieutique, a souligné l\\\’importance de mieux connaître les stocks de poissons, de lutter contre la pêche illicite (INDNR) et d\\\’élaborer des plans d\\\’aménagement et de gestion des pêcheries. Il a également souligné la nécessité d\\\’améliorer le système de suivi statistique des pêches, de renforcer les capacités en matière de sécurité maritime, de surveiller les activités en mer, de contrôler l\\\’accès aux pêcheries artisanales et d\\\’immatriculer progressivement les embarcations.

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Des participants engagés et mieux aguerris pour une pêche transparente et durable

Zéphirin AMEDOME est Secrétaire Général de l’Union Nationale des pêcheurs marins, artisans et assimilés du Bénin. Cet atelier est pertinent à l’en croire car il permet de mieux outiller et bien informer les pêcheurs et assimilés de Kraké à Hilacondji sur les réalités de la pêche afin de freiner la diminution des ressources.

Quant au rôle des médias, Cécile GOUDOU KPANGON, journaliste à l\\\’Office de Radiodiffusion et de Télévision du Bénin (ORTB), a souligné la nécessité d\\\’accéder à l\\\’information et de la rendre disponible à tous les acteurs et à la population.

« Nos auditeurs, nos téléspectateurs et nos lecteurs ont besoin de savoir les ressources halieutiques dont dispose le Bénin, comment est-ce que le secteur se comporte ?, comment est-ce qu’on gère ces ressources ? » a-t-elle laissé entendre avant d’ajouter « c’est aussi un rôle de veille que nous avons à attirer l’attention des gouvernants sur les nécessités d’une meilleure gestion du secteur. »

Les participants à cet atelier ont acquis des compétences et une expertise en matière de lois sur la pêche, ainsi qu\\\’une meilleure compréhension des impacts de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INDNR) et des activités des navires de pêche artisanale. Aux termes de l’atelier des attestations ont été décernées aux participants. Gauthier AMOUSSOU, Coordinateur de l\\\’ONG ECO BENIN, a exprimé son espoir de voir les médias fournir des informations sur la pêche et inonder l\\\’espace public avec ces informations.

Megan Valère SOSSOU




Projet Adapt-WAP au Bénin: Kandi abrite un atelier pour la validation du rapport d’une étude demain

Demain, 25 mai 2023 marquera le début de l\\\’atelier de validation du rapport de l\\\’étude portant sur l’aménagement des corridors de transhumance, des points d\\\’eau et des aires de pâturage en périphérie du Parc W. Cet événement d\\\’envergure rassemblera un large éventail de parties prenantes et se tiendra dans la ville de Kandi.

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Il s’agira de passer en revue et de valider le rapport de l\\\’étude, en intégrant les contributions et les expertises des différentes parties prenantes. Les discussions porteront sur les meilleures approches et les recommandations spécifiques à mettre en œuvre pour la réussite de l’aménagement des corridors de transhumance, des points d\\\’eau et des aires de pâturage autour du parc W, autant de mesures potentielles visant à renforcer la résilience des communautés riveraines.

L\\\’atelier sera l\\\’occasion pour les représentants des communes riveraines, des ministères concernés, des ONG, des agriculteurs, des éleveurs, des pêcheurs, ainsi que des experts du cabinet d\\\’études ECO-CONSULT d\\\’échanger profondément sur l’étude.

Cette rencontre de deux jours bénéficiera de la collaboration étroite des experts de l\\\’Unité Nationale de Gestion du Projet (UGPn), du Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) et de l\\\’African Parks Network. L\\\’atelier sera animé par le bureau d\\\’études ECO-CONSULT, qui a été spécifiquement sélectionné pour mener à bien cette étude d\\\’importance capitale.

Il convient de noter que la réalisation des aménagements identifiés dans le rapport de l\\\’étude contribuera à préserver la biodiversité, à soutenir les activités agricoles et d\\\’élevage, ainsi qu\\\’à renforcer la résilience des communautés riveraines face aux défis climatiques. L\\\’atelier de validation constitue donc une étape cruciale dans le processus de mise en œuvre du Projet Adapt-WAP.

Megan Valère SOSSOU