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Cotonou : le REMAPSEN Bénin restitue les enseignements du Forum des Médias de Dakar
La Coordination Bénin du Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (Remapsen Bénin) a tenu, le samedi 12 avril à Cotonou, un atelier de restitution du Forum des Médias de Dakar, organisé en décembre 2024. Soutenue par le ministère des Affaires sociales et de la Microfinance (MASM) et l’organisation Speak Up Africa, cette rencontre a rassemblé de nombreux acteurs à savoir : des représentants gouvernementaux, des experts, des journalistes membres de la coordination et des militants des droits humains.
Participants en pleine séance A l’ouverture, Michaël Tchokpodo, coordonnateur du Remapsen Bénin, a rappelé que cette restitution répond à une recommandation issue du Forum de Dakar, organisé avec l’appui technique et financier de l’ONU Femmes et des Fonds français Muskoka. Ce forum, tenu du 4 au 6 décembre 2024, portait sur le thème : « Élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique : respect des droits humains et autonomisation ».
« Cette rencontre a mis en lumière les multiples visages de la violence que subissent les femmes et les filles, qu’elle soit physique, psychologique, économique ou institutionnelle. Elle a également rappelé que l’autonomisation des femmes est l’un des leviers essentiels pour briser le cycle des violences », a-t-il souligné, saluant par la même occasion les efforts du gouvernement béninois, à travers le MASM, dans la lutte contre les violences basées sur le genre.
Speak Up Africa en soutien au REMAPSEN Bénin
Prenant la parole à son tour, Franz Okey, conseiller régional de Speak Up Africa, a mis en avant la collaboration stratégique entre son organisation et le Remapsen. « Le premier réseau des médias avec lequel nous travaillons à amplifier notre projet ‘‘Voix EssentiElles’’ est le Remapsen », a-t-il déclaré en précisant que ledit projet vise à combler le manque d’attention et de financement pour les organisations de la société civile, en particulier celles dirigées par des femmes.
Cérémonie d’ouverture Franz Okey a également lancé un appel clair à l’endroit des professionnels des médias : « La gent féminine reste un maillon essentiel dans notre action au quotidien… Au-delà de la restitution, vous devez travailler véritablement à amplifier l’action publique mais aussi à aller vers des spécificités dans vos productions médiatiques pour que l’action soit plus commune et holistique… »
Représentant la ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, Anice Gambari Adam Akpékou, directrice générale de la Promotion de la Femme et du Genre, a félicité le Remapsen Bénin pour cette initiative. Elle a souligné la pertinence du thème, en lien avec les enjeux actuels au Bénin.
Une initiative qui vient à point nommé
« Au cours des cinq dernières années, le Bénin a réalisé des avancées significatives en matière de promotion des droits des femmes, de l’égalité de genre, et de l’autonomisation », a-t-elle affirmé. Elle a aussi mis l’accent sur le rôle des médias dans l’éradication des violences faites aux femmes et dans la construction d’une société plus juste. La directrice n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à l’endroit des partenaires ayant contribué au succès du forum de Dakar, notamment l’ONU Femmes et les Fonds français Muskoka.
Vue d’ensemble des participants Les participants ont par la suite pris connaissance des principales recommandations du forum de Dakar ainsi que deux distinctions décrochées par le Bénin : le prix de la « Meilleure journaliste radio » et le troisième prix de « Meilleure coordination ».
Une communication sur « les avancées du Bénin en matière d’autonomisation des femmes et des filles », présenté par Anice Gambari Adam Akpékou, a permis de découvrir les efforts entrepris au Bénin en matière de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles. Le panel de discussion qui a suivi a porté sur le rôle des médias et des organisations de la société civile dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Plusieurs experts ont contribué aux échanges partageant des connaissances et expériences avec le public présent.
Les différentes parties prenantes ont pris connaissance des résultats des travaux du forum de Dakar et ont échangé sur les voies et moyens pour maintenir le cap dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles tout en œuvrant pour leur autonomisation.
Megan Valère SOSSOU
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Don d’infrastructures sociocommunautaires à l’EPP Dakpararou : l’association Palmier Bénin accompagne le développement local à Parakou
Dans le cadre du projet Amélioration des conditions sanitaires et de l’accès à l’eau potable, l’association Palmier Bénin soutenue par l’association Palmier Suisse, a doté le public scolaire de Dakpararou de plusieurs ouvrages d’hygiène et d’assainissement. La réception desdits ouvrages a eu lieu ce vendredi 11 avril 2025 dans l’enceinte de l’Ecole Primaire Publique Dakpararou à Nikki kpérou, dans le 3ème arrondissement de Parakou. Elle a connu la présence de l’équipe projet, d’une délégation de la Mairie avec à sa tête le maire Inoussa Chabi Zimé, et des bénéficiaires qui sont massivement sortis pour exprimer leur gratitude envers les donateurs.
bty La grande satisfaction observée dans le rang des bénéficiaires est à la hauteur des réalisations : construction d’un bloc de latrines à quatre (04) cabines VIP, construction d’une cantine scolaire, réfection d’un bloc de latrines à quatre (04) cabines VIP, réalisation d’un forage équipé de pompe à motricité humaine, mise en place d’un jardin potager, dotation de quatre (04) dispositifs de lave main, réalisation d’un bloc composé de deux (02) latrines et deux (02) douches, pour ne citer que celles-là. Des réalisations qui viennent mettre fin aux mauvaises conditions de vie et de travail des acteurs de cette école où des latrines et cantine étaient construites en matériaux précaires, ne répondant à aucune norme d’hygiène et d’assainissement.
Après avoir parcouru les différents ouvrages, le maire Inoussa Chabi Zimé n’a pas caché sa satisfaction. Le premier citoyen de la ville de Parakou a, au nom du Conseil municipal, témoigné sa reconnaissance à l’association Palmier Bénin et son partenaire qui, à travers ces réalisations, accompagnent ainsi les efforts de développement au niveau local. « La Mairie à elle seule ne peut pas répondre aux attentes des populations. Il faut l’accompagnement des bonnes volontés comme l’Association Palmier Bénin, pour qu’ensemble nous puissions subvenir aux besoins de nos populations », a-t-il laissé entendre.
Cantine avant / Cantine après (Palmier Bénin) Pour Fidèle Sanni Sinagourigui, président de Palmier Bénin, ce projet vise à accompagner le développement du Bénin en général et de la commune de Parakou en particulier. « Ce qui a été réalisé répond à notre devise : parler moins, agir plus ! » a-t-il clamé. « C’est l’occasion pour nous de remercier nos partenaires, en particulier l’association sœur Palmier Suisse, qui nous accompagne dans la plupart des actions que nous menons au Bénin » a-t-il ajouté. Fidèle Sanni Sinangourigui rassure que des comités de gestion seront mis en place pour assurer le suivi des différents ouvrages.
Le maire Inoussa Chabi Zimé a invité les responsables de l’école, ainsi que les apprenants et parents d’élèves à faire bon usage des ouvrages qui leur ont été réalisés car, prévient-il, c’est la seule condition de bénéficier à nouveau de la confiance des partenaires et de nouvelles autres réalisations surtout que des attentes restent encore à combler. Mais Yacoubou Soumanou, directeur de l’Ecole Primaire Publique Dakpararou, rassure : « Nous vous promettons de faire bon usage de toutes ces infrastructures ».
Equipe Palmier Bénin et le Maire de Parakou A travers ces dons, l’association Palmier Bénin et son principal partenaire Palmier Suisse contribuent non seulement au développement local à Parakou, mais aussi à l’atteinte des objectifs de développement durable, notamment l’accès à une éducation de qualité, à une bonne santé, à l’eau potable et l’assainissement.
Venance Ayébo TOSSOUKPE
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Amélioration de la nutrition à travers l’augmentation des rendements agricoles : le projet CASCADE change les pratiques de production des communautés béninoises.
A Tanguiéta dans le département de l’Atacora, les acteurs de la filière riz ont désormais de quoi se réjouir. Avec l’introduction de nouvelles techniques et outils propres à l’approche Farmers Field Business School (FFBS), les estimations en termes de tonnage ont largement augmenté grâce au projet CASCADE;. Plus de quatre (04) tonnes à l’hectare au cours de la campagne 2024 contre deux (02) tonnes par le passé.
Champ d’expérimentation de l’approche FFBS de la coopérative des producteurs de riz de Sonta, commune de Tanguiéta L’Atacora est l’un des départements d’intervention du projet CASCADE, réputé pour la production du riz local. Ce riz riche en nutriments et prisé par les populations, est devenu de plus en plus rare sur le marché. Cet état de chose est dû aux facteurs tels que les variations climatiques et les techniques de production désuètes. Avec l’avènement du projet CASCADE, le secteur rizicole dans l’Atacora renait de ses cendres, avec l’approche FFBS. Farmers Field Business School (FFBS) est une approche d’apprentissage par la pratique qui intègre pratiques d’agriculture durable, engagement sur le marché, genre, sécurité alimentaire et nutritionnelle, autonomisation des groupes vulnérables ainsi que le suivi et l’évaluation.
En 2024, la coopérative villageoise des producteurs de riz du village Sonta a adopté l’approche FFBS avec la mise en application de ses outils et techniques. Selon Pascaline KOUENE, secrétaire de la coopérative « cette première expérience est très positive. Les membres de notre coopérative sont satisfaits parce que nous avons augmenté le rendement et notre bien-être grâce à l’approche FFBS du projet CASCADE ».
Placée au cœur de tous les efforts, l’amélioration de la nutrition des femmes en âge de procréer et des enfants de 0 à 10 ans, est l’objectif principal poursuivi par le projet CASCADE. Par le passé, les producteurs ont tendance à brader presque toute leur production et faire face à des pénuries en période de soudure. Mais le projet CASCADE prône la priorisation de la consommation des produits par le producteur lui-même et la conservation d’une part pour la vente à un meilleur prix sur le marché. Pascaline KOUENE et sa coopérative ont pris conscience de cette nécessité et témoignent : « Les partenaires du projet CASCADE nous ont longtemps sensibilisé sur la nécessité pour nous de manger le riz que nous produisons au lieu d’aller tout vendre au marché à vil prix. D’ailleurs notre riz est de très bonne qualité et nous et nos familles devons en consommer ».
« La mise en œuvre de l’approche FFBS est une expérience réussie pour le projet CASCADE. Elle permet de regrouper les femmes autour du concret tout en renforçant leur capacité à mieux produire, à mieux vendre et à s’auto-suffire » témoigne Fiacre ALLADAYE, Chargé de projet CASCADE au sein de l’ONG ERAD, partenaire de CARE Bénin/Togo dans la mise en œuvre du projet. Des hommes bien outillés pour une meilleure applicabilité des principes de l’approche qu’a introduit le projet CASCADE, mais c’est aussi une synergie bien structurée entre différents acteurs de la filière : « Nous avons mis en place un dispositif de pérennisation qui regroupe tous les acteurs à savoir : la DDAEP, l’ATDA/CCeC, les structures agréées en conseil agricole, les producteurs et les bénéficiaires qui sont les groupements de femmes…En dehors de cette organisation technique, le projet CASCADE a également mis à la disposition des unités de démonstration (UD), tous les intrants agricoles nécessaires à la production. Toutes les activités notamment l’application des innovations, le déroulement des modules de formation et la définition des stratégies de réplication de l’approche, se sont déroulées sous le leadership des responsables de la DDAEP Atacora, de l’ATDA Pôle 3 et de ERAD ONG » a rajouté le Chargé de projet à ERAD ONG.
Pour bien se nourrir, la disponibilité des aliments est l’un des piliers importants. Renforcer ce pilier de la sécurité alimentaire, est devenu un défi important pour l’équipe du projet CASCADE. C’est ce qui fonde les partenariats avec les structures gouvernementales comme l’Agences territoriales de Développement Agricole (ATDA). Au sein de cette structure, les résultats obtenus à travers l’approche FFBS témoignent de la qualité de la synergie d’action. Selon Taofik TAPE BATTA, Chef de la Cellule Communale de Tanguiéta, l’approche FFBS est une approche innovante que l’ATDA a découverte. Il témoigne : « Nous sommes satisfaits par rapport aux résultats obtenus. Dans la zone, l’état des lieux montrait un rendement moyen qui tournait autour de deux (02) tonnes à l’hectare. Et lorsqu’on a mis en œuvre cette approche au niveau de la parcelle vulgarisée, nous sommes allés à quatre (04) tonnes à l’hectare. »
L’approche FFBS a été également appliquée dans d’autres communes du Bénin. A Nikki dans le Borgou et à Toviklin dans le Couffo, plusieurs groupements ont appliqué les techniques de cette approche, avec des résultats positifs enregistrés dans la production des fruits et légumes, de même que la production du niébé.
L’adoption des approches innovantes en termes de production agricole par les communautés leur ouvre ainsi les portes sur un avenir plus prometteur en termes de disponibilité alimentaire pour l’amélioration de la nutrition au sein des ménages Béninois. Chaque ménage s’engage donc à dupliquer l’approche pour la disponibilité alimentaire.
Bamidélé LAOUROU
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Sécurité des soins au Bénin : l’ARS et Amnesty International œuvrent pour une charte des droits et devoirs des patients
L’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS), avec l’appui financier d’Amnesty International, a organisé un atelier de co-construction et de pré-validation de la charte des droits et devoirs des patients au Bénin. Cet événement, qui a démarré le 11 mars et s’est achevé le 14 mars 2025, a rassemblé divers acteurs : société civile, professionnels de la santé, médias, associations de défense des droits humains et experts.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la campagne d’éducation aux droits à la santé suivie de plaidoyer institutionnel conduite par Amnesty International. Selon Eric-Orion Biao, coordonnateur Éducation aux Droits Humains à Amnesty International, ce projet de charte faisait déjà partie des priorités de l’ARS dans son programme de renforcement du dispositif de sécurité des patients au Bénin. « Amnesty International nourrissait une profonde ambition pour sa concrétisation », a-t-il souligné avant d’expliquer que cette charte aura pour objectif de faire des patients et patientes des acteurs et actrices actifs et actives de leur propre santé.
Un document consensuel et participatif
Durant trois jours d’échanges, de communications et de travaux de groupe, les participants ont identifié 16 droits et 8 devoirs pour le projet de charte, ainsi qu’un plan national de vulgarisation.
Pour Enock Boni, juriste expert en droit de la santé à l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé (ARS), « le patient a des droits, mais il a aussi des devoirs. Or, la plupart des citoyens ignorent leurs droits en matière de soins de santé, ce qui limite leur capacité à les faire valoir. »
Selon lui, l’initiative vise à doter les établissements de santé d’une charte unique, harmonisée et standardisée. Ainsi, les droits des patients resteront identiques dans tous les centres de santé du pays, garantissant un traitement équitable et respectueux. « Posséder un droit sans le connaître, c’est presque ne pas l’avoir », a-t-il insisté.
Dagbeto Dieudonné, directeur exécutif d’Amnesty International Bénin, est revenu sur les motivations de cette initiative lors de la pré-validation des documents. Il explique : « Amnesty International a commandité en 2023 une étude qui a révélé plusieurs situations peu reluisantes, notamment une relation parfois tendue entre certains patients et certains professionnels de la santé, ce qui impacte la qualité des soins offerts. » Amnesty International Bénin reste engagé à poursuivre les prochaines étapes, notamment la finalisation, la signature et la vulgarisation de la charte pour la sécurité des patients au Bénin.
Pour Elisée Sessi Kinkpé, chargée de mission et représentant le ministre de la Santé, cette charte constitue un outil indispensable pour améliorer l’offre de soins de santé au Bénin.
Depuis le 28 mars 2024, un dispositif de sécurité des patients a été déployé dans tous les établissements de santé au Bénin par l’ARS. Son président, le Pr Lucien Dossou-Gbèté, a salué l’engagement des parties prenantes dans l’élaboration de cette charte : « Vous apportez la preuve de la bonne compréhension et de l’importance que revêt la sécurité des patients. (…) C’est ensemble que nous pouvons enrichir ce projet de charte et garantir qu’il réponde aux besoins et aux aspirations des parties prenantes. »
Une implication nécessaire des professionnels de santé
L’un des participants, Odelvis Camille Santos, médecin généraliste et membre de la commission d’écoute client de l’hôpital Saint-Martin de Papane à Tchaourou, a appelé les professionnels de santé à voir cette charte non pas comme une contrainte, mais comme un levier pour améliorer la qualité des soins. Il les invite à s’approprier son contenu afin d’en assurer une mise en œuvre efficace.
L’atelier de co-construction et de pré-validation de la charte des droits et devoirs des patients a permis d’élaborer une charte et un plan national de vulgarisation, deux outils qui contribueront à renforcer la protection des patients et à promouvoir un accès équitable à des soins de qualité au Bénin.
La balle est désormais dans le camp des autorités et des acteurs de la santé pour assurer la mise en application effective de cette charte dans tout le pays après sa validation définitive.
Megan Valère SOSSOU
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Sécurité des soins au Bénin : Une charte pour garantir les droits et devoirs des patients
L’Autorité de Régulation du Secteur de la Santé (ARS), avec le soutien d’Amnesty International, a organisé un atelier pour co-construire et pré-valider une charte des droits et devoirs des patients au Bénin. Ce document vise à harmoniser les droits des patients dans tous les établissements de santé et à renforcer leur rôle actif dans leur propre prise en charge.
Ecoutez le reportage de Venance Ayébo Tossoukpe, prise de sons Megan Valère SOSSOU
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Lancement du programme Voix EssentiELES au Bénin : une nouvelle ère pour l’inclusion et le leadership des femmes
Ce mercredi 12 mars 2025, la Salle Cèdre de l’hôtel Golden Tulip de Cotonou a accueilli le lancement de la deuxième phase du programme Voix EssentiELLES au Bénin, initié par Speak Up Africa avec le soutien financier du Fonds Mondial et de la Fondation CHANNEL. Placée sous le signe d’une solidarité renforcée entre partenaires, cette nouvelle phase vise à amplifier l’impact du programme au Bénin, au Togo et en Côte d’Ivoire.
Frantz Oke, Coordonnateur de Speak Up Africa Bénin, a ouvert la rencontre en souhaitant la bienvenue aux partenaires, aux bénéficiaires et aux représentants des médias. Il a ensuite présenté Speak Up Africa, une organisation engagée dans la transformation sociale et le renforcement du leadership des femmes et des filles en Afrique francophone.
L’introduction de Voix EssentiELLES au Bénin met un accent particulier sur la voix, la prise de décision et le leadership des femmes, des éléments clés de leur autonomisation. L’objectif est de garantir une participation significative des femmes et des filles dans toutes les sphères de prise de décision.
En assurant une inclusion effective des femmes et des filles dans toute leur diversité, Voix EssentiELLES s’attache à influencer positivement les politiques et programmes de santé en Afrique de l’Ouest et du Centre a rappelé Marielle Montcho.
Un programme pour l’autonomisation et la prise de décision des femmes
Les organisations et réseaux locaux impliqués dans cette deuxième phase ont ensuite présenté leurs thématiques de travail et leurs zones d’intervention. Speak Up Africa collabore avec 15 organisations au Burkina Faso, 12 en Côte d’Ivoire et 10 au Bénin, en partenariat avec des réseaux médiatiques comme le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN).
Au Bénin, une dizaine d’organisations bénéficient du programme, parmi lesquelles : ROAJELF, FADEC ONG, ICONE 360, Fondation des Jeunes Amazones pour le Développement, Réseau des Féministes du Bénin, Fondation Reine Hangbé, Bénin Women Alumni Association, Fondation de la Reine Natabou de Toviklin, et bien d’autres.
“Ces organisations vont travailler d’arrache pied pour mettre en place des plaidoyers efficaces qui visent à obtenir soit des lignes budgetaires, soit des changements de politique au niveau local et national pour l’amélioration de l’accès au service de santé pour les femmes dans leurs communautés” a laissé entendre Christiane Yelibi, Coordonnatrice Voix Essentielles.
Tout en saluant les projets portés par les bénéficiaires, Dr Odjè Adeichan, secrétaire permanent de l’instance Nationale de Coordination des Ressources du Fonds Mondial a invité à une gestion transparente des ressources à allouer.
Victorine Kemonou Djitrinou, Présidente de la Fondation Reine Hangbe se réjouit de l’appui de Speak Up Africa pour relever le défi des droits à la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles dan la ville de Porto-Novo.
Comme elle, sa majesté Adjignon Natabou, Présidente de la Fondation Reine Adjignon Natabou est convaincue que l’accompagnement de l’initiative Voix Essentielles permettra de conduire une communication stratégique pour la lutte contre le paludisme dans la zone sanitaire Klouekanme-Toviklin – Lalo avec l’implication des leaders religieux et traditionnels.
La Présidente du Caucus des Femmes Parlementaires du Bénin, He Djamilatou Sabi Mohamed, et l’Honorable Aké Natondé ont exprimé leur enthousiasme quant à la participation du Bénin à ce programme, soulignant l’implication des parlementaires béninois dans la réussite de Voix Essentielles.
Rappelons que depuis 2021, Voix Essentielles a permis à plus d’une vingtaine d’organisations et de réseaux locaux de femmes et de filles Burkina Faso, au Sénégal et en Côte d’Ivoire de jouer un rôle actif dans le changement des paradigmes sociaux.
Mahougnon Josué Tchagnonsi
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Retrait des États-Unis de la santé mondiale : une menace pour la recherche et les populations vulnérables
L’Académie nationale de médecine exprime une prise de position officielle. L’Académie dans sa séance du mardi 11 mars 2025, a adopté le texte de ce communiqué par 62 voix pour, 8 voix contre et 8 abstentions.
Les récentes mesures des États-Unis : des conséquences délétères pour la santé mondiale et la recherche médicale internationale En participant aux activités de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), à la mise en action de ses différentes résolutions, à la gestion des crises pandémiques successives, les États-Unis ont ces dernières années massivement investi dans le financement et la gouvernance de la santé mondiale où ils jouent un rôle prédominant.
Ce pays a fourni ainsi avec 12,4 Mds$ en 2023 plus de 40 % de l’aide publique au développement en santé dans le monde, sur un total de 23 Mds$ (1). Les récentes décisions de la gouvernance américaine de se désengager de ses actions en faveur de la santé mondiale, et de supprimer la plupart de ses dépenses s’y rapportant, marquent une profonde rupture, qui aura des conséquences délétères pour les populations, dans l’équilibre des efforts menés.
Ces décisions concernent :
- La restructuration de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) avec une réduction drastique du personnel et une baisse significative des fonds alloués aux programmes humanitaires et sanitaires (2). Ceci bouleverse les approvisionnements en médicaments, les infrastructures de santé et les réponses d’urgence aux crises humanitaires (3).
- Le gel du Plan d’urgence pour la lutte contre le SIDA/VIH (PEPFAR), compromettant des initiatives cruciales dans plus de 50 pays et mettant en péril les avancées réalisées dans la réduction de la transmission du VIH/SIDA (4).
- La réduction du financement du National Institute of Health (NIH) et des projets associés de recherche médicale (plafonnement à 15 % des coûts indirects) (5) qui impacte les recherches sur les vaccins, les traitements contre les maladies infectieuses et non transmissibles, compromettant le développement de nouveaux traitements (6) (7). De nombreux essais cliniques internationaux et recherches collaboratives risquent ainsi d’être suspendus, les accès aux bases de données de programmes ciblés (VIH/SIDA, recherches en lien avec le genre, données climatiques etc.), supprimés. Ces coupes budgétaires vont affecter l’ensemble de la recherche médicale aujourd’hui mondialisée.
- La réintroduction du « Global Gag Rule » qui empêche tout financement des ONG internationales qui diffusent des informations et aident à l’interruption volontaire de grossesse entraînant une baisse significative des financements destinés à la santé reproductive et maternelle, notamment en Afrique et en Asie, impactant l’accès aux soins prénataux et aux contraceptifs (8).
- Le retrait du financement de l’OMS et celui progressif du personnel américain, qui privera l’organisation d’environ 20 % de son budget, affectant les campagnes de vaccination, la coordination des réponses sanitaires et la surveillance des pandémies, désormais sans lien avec les Centers for Disease Control (9) (10) (11) (12), ainsi que la surveillance des maladies non transmissibles.
- Le retrait des États-Unis de plusieurs organisations multilatérales internationales et de ses contributions à des institutions-clés comme l’UNESCO et le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU (UNHRC), qui affectera les populations les plus vulnérables (13).
Ces mesures peuvent encore faire l’objet de révisions ou d’annulations, de dérogations ou de limitation dans le temps. Cependant, compte tenu du rôle et de l’importance de la contribution américaine à la santé mondiale, elles remettent en question non seulement la coordination, le financement de ces actions mais aussi la recherche et l’innovation dans ce domaine (14), au détriment des populations les plus vulnérables.
Face à ces décisions aux conséquences potentiellement délétères pour la santé mondiale, l’Académie nationale de médecine de France estime essentiel de :
– Maintenir un engagement collectif dans la santé mondiale, en garantissant l’accès aux soins et aux services des personnes directement affectées par l’arrêt brutal des programmes d’aides sanitaires, en exprimant une solidarité envers les chercheurs et personnels de santé concernés par ces restrictions, en renforçant les collaborations en cours et à venir.
– Repenser l’architecture et la gouvernance de la santé mondiale, en précisant notamment le rôle de l’OMS ainsi que la contribution respective des financements internationaux et des fonds domestiques.
– Affirmer un « leadership » européen avec une position commune et proactive définissant une volonté de coordination participative face au retrait américain. La France devrait se donner les moyens d’y jouer un rôle majeur et emporter l’adhésion de ses partenaires à ces nouvelles ambitions.
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Journée Internationale de la Femme 2025 : La PASCiB engagée au renforcement des droits, de l’égalité et de l’autonomie de la femme et de la fille
À l’occasion de la Journée Internationale de la Femme 2025, sous le thème retenu par l’ONU, « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB) réaffirme son engagement à promouvoir les droits humains, l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles. Ce thème, en phase avec les actions entreprises par le programme Benkadi, souligne l’importance de l’égalité entre les sexes pour aller vers un avenir durable et résilient face aux défis mondiaux actuels, en particulier ceux liés aux changements climatiques.
Le nom « Benkadi » que porte le programme vient de la langue bambara et signifie « travailler ensemble dans la même direction ». Ce nom « Benkadi » est également celui du consortium de mise en œuvre du programme, formé par quatre (4) plateformes d’organisations de la société civile (OSC) ouest africaines que sont : la Plateforme des Acteurs de la Société Civile au Bénin (PASCiB), le Secrétariat Permanent des ONG (SPONG) au Burkina-Faso, la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI) en Côte d’Ivoire et le Secrétariat de Concertation des ONG nationales du Mali (SECO-ONG).
Le programme Benkadi, qui bénéficie de l’appui technique de l’ONG néerlandaise Woord en Daad et celui financier du Ministère des Affaires Étrangères (MoFa) du Royaume des Pays Bas, est un programme de plaidoyer et d’influence des politiques publiques en faveur des groupes vulnérables (femmes, jeunes et personnes handicapées) dans le domaine agricole et de lutte contre les effets néfastes des changements climatiques.
Cette déclaration révèle quelques acquis du programme en lien avec le thème retenu pour cette année et appelle à des actions plus soutenues dans la poursuite des efforts que la PASCiB effectue avec l’appui de ses partenaires.
- Acquis du Programme Benkadi et leur impact sur les femmes et les filles
Le programme Benkadi, lancé en 2021, met l’accent sur la résilience des communautés vulnérables face aux effets néfastes des changements climatiques, avec une attention particulière pour les femmes, les jeunes et les personnes handicapées.
Ce programme a permis de :
• Renforcer le rôle des femmes dans l’adaptation au changement climatique : Grâce à des actions de sensibilisation, de formation et de plaidoyer, les femmes ont acquis une meilleure compréhension des enjeux climatiques et ont participé activement aux décisions locales, notamment en ce qui concerne les Plans de Développement Communal (PDC) de 4ème génération.
• Promouvoir l’autonomisation économique des femmes : À travers des projets innovants comme la transformation de la jacinthe d’eau en biofertilisants et biopesticides, les femmes maraîchères ont, non seulement, renforcé leur résilience face au changement climatique, mais ont également bénéficié de nouvelles opportunités économiques, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire et à la durabilité de leurs communautés.
• Soutenir les femmes dans la gestion des ressources naturelles : le programme Benkadi a facilité l’accès des femmes à des terres agricoles pour la production et le reboisement, tout en les élevant au rang d’actrices clés dans la gestion durable des écosystèmes, en particulier dans les réserves des biosphères du Mono et de l’Ouémé.
- Approche Genre et Inclusion dans les Changements Climatiques
Les femmes, en particulier celles vivant en milieu rural, sont les plus vulnérables aux effets du changement climatique. Leur dépendance vis-à-vis des ressources naturelles, leur accès limité à la terre, à l’eau et à l’énergie, exacerbent leur précarité face à ces phénomènes.
La PASCiB, à travers le programme Benkadi, intègre la dimension genre et inclusion dans ses actions d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique, en veillant à ce que les besoins spécifiques des femmes, des jeunes et des personnes handicapées soient pris en compte dans les politiques climatiques. Cette approche de résilience et centrée sur l’adaptation basée sur les écosystèmes (AbE) contribue à l’autonomisation des femmes en leur fournissant les outils nécessaires pour défendre leurs droits et améliorer leurs conditions de vie.
- Objectifs et Engagement pour 2025
À l’occasion de la JIF 2025, la PASCiB, par le biais du programme Benkadi, réaffirme son engagement à :
▪ Promouvoir l’égalité des sexes dans la lutte contre le changement climatique :
Nous appelons les autorités, tant locales que nationales, à prendre des mesures concrètes pour intégrer la dimension genre dans les politiques de développement durable et dans les stratégies d’adaptation et d’atténuation du changement climatique.
▪ Valoriser les actions entreprises par les femmes :
En tant que piliers de la résilience face aux changements climatiques, les femmes doivent être reconnues et soutenues pour leurs contributions essentielles à la durabilité des communautés.
▪ Encourager l’inclusion des femmes et des filles dans les processus décisionnels : Leur participation active à la gestion des ressources naturelles, à la mise en œuvre des Plan de Développement Communal (PDC) et à la définition des stratégies climatiques est cruciale pour garantir l’égalité des chances et l’autonomisation.
4. Appel à l’Action
La PASCiB appelle les gouvernements, les organisations de la société civile, le secteur privé, et toutes les parties prenantes à :
• Renforcer l’accès des femmes aux ressources, aux services et aux opportunités économiques, en particulier dans les secteurs les plus affectés par le changement climatique tels que l’agriculture et les ressources en eau.
• Promouvoir l’éducation et la formation sur les droits des femmes et l’adaptation aux changements climatiques, en intégrant une approche genre dans les programmes et les projets de développement.
• Développer des partenariats stratégiques pour multiplier les impacts du programme Benkadi et d’autres initiatives similaires en vue de renforcer la résilience des communautés vulnérables, en particulier les femmes, les jeunes et les personnes handicapées.
La PASCiB réaffirme son engagement à poursuivre ses efforts pour garantir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes et des filles, en intégrant ces objectifs dans la lutte contre les effets du changement climatique.
À l’occasion de cette Journée Internationale de la Femme 2025, nous réaffirmons que l’égalité des sexes est un impératif pour la construction d’un avenir durable, juste et équitable pour tous.
Nous appelons les autorités et les acteurs de la société civile à poursuivre le travail entamé et à unir leurs forces pour créer un environnement propice à l’épanouissement de toutes les femmes et de toutes les filles.
La PASCiB, à travers son programme Benkadi, continue de soutenir l’engagement de chaque femme et de chaque fille pour un avenir plus juste et résilient face aux défis climatiques.
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Regards croisés d’un chercheur, d’une avocate et d’une jeune activiste
À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, célébrée chaque 8 mars et dont le thème pour cette année est « Pour TOUTES les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation », le Partenariat de Ouagadougou met en lumière les contributions d’une avocate, d’une jeune activiste et d’un enseignant-chercheur, tous engagés pour la promotion des droits des femmes. Leurs actions, bien que spécifiques, se renforcent mutuellement, créant une dynamique de changement et d’émancipation collective.
Ils s’appellent Pr Georges Guiella, enseignant-chercheur à l’Institut Supérieur des Sciences de la Population (ISSP) de l’Université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, Me Francine Aka-Anghui, avocate en Côte d’Ivoire, et Oumou Hawa Diallo, une jeune activiste féministe guinéenne. Bien que provenant de milieux et de parcours différents, ces trois acteurs partagent un objectif commun : l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes. Comme l’a mentionné Me Francine Aka-Anghui, « Force est de constater qu’il y a une déperdition des filles au fur et à mesure de l’avancement dans les études ». Ce phénomène souligne la nécessité de garantir une égalité des chances pour toutes les filles, indépendamment de leur contexte social ou économique, et de lutter contre les obstacles qui entravent leur éducation et leur autonomisation.
Pour Me Francine Aka-Anghui, présidente de l’Association des Femmes Juristes de la Côte d’Ivoire, spécialiste des droits de l’Homme et des droits des femmes, les défis pour garantir les droits des femmes sont immenses. Son association plaide pour des réformes législatives et une meilleure application des droits des femmes. « Nous menons des activités de plaidoyer auprès des gouvernements pour améliorer la législation sur les droits des femmes et toutes les questions y afférentes. Nous encourageons aussi le leadership féminin à travers des formations et des activités en réseau », a-t-elle affirmé. La jeune activiste féministe guinéenne, Oumou Hawa Diallo, membre du Club des Jeunes Filles Leaders de Guinée, Coordinatrice du programme « Girls Talk Guinée » et membre du Think Tank Jeunes du Partenariat de Ouagadougou, appelle ses pairs à s’engager pour déconstruire les stéréotypes de genre au niveau communautaire.
Ces deux actions se rejoignent et sont interconnectées car les réformes législatives nécessitent des évolutions des normes sociales pour être véritablement efficaces et l’engagement social bénéficie du soutien législatif pour garantir la protection des droits. En effet, les réformes légales doivent aller de pair avec des changements de mentalités pour que l’égalité de genre devienne une réalité tangible. « Les jeunes peuvent jouer un rôle clé en devenant des ambassadeurs du changement et en militant activement pour les droits des jeunes filles et des femmes, en réalisant des activités communautaires liées aux droits sexuels et reproductifs, à l’égalité de genre et à la lutte contre les violences basées sur le genre », affirme Oumou Hawa Diallo, lauréate du concours photo du coaching Femme Modèle en 2022.
Mme Aka-Anghui, tout comme l’activiste Diallo, mène des activités pour sensibiliser les communautés aux droits des femmes et à l’égalité des droits. Elle organise des formations, des campagnes de sensibilisation et des ateliers sur les droits humains, l’éducation et la santé des femmes, en impliquant aussi les hommes et les jeunes garçons pour changer les perceptions et comportements sexistes, mais surtout les leaders communautaires, les guides religieux, les chefs de villages et de communauté.
Les résultats des recherches du Pr Guiella, conseiller de recherche du Partenariat de Ouagadougou (PO), mettent en lumière l’impact des normes sociales sur l’autonomisation des femmes, et trouvent un écho dans les initiatives d’Oumou Hawa Diallo et de Me Aka-Anghui, qui œuvrent à déconstruire ces normes au niveau local et communautaire.
En termes clairs, les travaux de recherche du Pr Guiella ont montré que l’autonomisation des femmes, en particulier dans le domaine de la santé reproductive, est profondément liée à la prise de décisions individuelles et collectives. Ses recherches ont révélé les obstacles systémiques (normes sociales, domination masculine) qui freinent cette autonomisation. « Depuis 2019, l’ISSP, à travers sa plateforme de recherche PMA (Performance Monitoring for Action), collecte et analyse des données pour étudier le lien entre égalité de genre et autonomisation des femmes, en particulier dans le domaine de la santé et du bien-être des femmes. Ces données, accessibles aux chercheurs, portent, entre autres, sur l’autonomie décisionnelle en matière de santé reproductive, le poids des normes sociales et de genre relatif à la sexualité et à la fécondité, la coercition reproductive, etc. », s’est réjoui le Pr Guiella.
Ces trois acteurs, par leurs approches complémentaires, incarnent l’essence de l’engagement pour l’égalité de genre, de la recherche académique à l’action législative en passant par l’engagement communautaire. La recherche fournit les preuves nécessaires à l’action politique et sociale, tandis que l’engagement pratique des activistes et des juristes participe à l’évolution des politiques publiques et des mentalités. Leurs contributions se croisent et se renforcent pour dessiner un avenir où l’égalité de genre est pleinement réalisée.
À l’endroit de ses pairs, Hawa Diallo a dit ceci : « Vous êtes capables et vous méritez de vivre dans un monde où vos droits sont respectés et vos rêves peuvent devenir réalité. Ne laissez jamais les obstacles ou les normes sociales vous définir. Prenez la parole, osez rêver grand, élevez-vous, et rappelez-vous que l’égalité de genre est un droit, pas un privilège. Votre voix compte, votre avenir est entre vos mains, et ensemble, nous pouvons construire une société plus juste pour toutes les filles et femmes. Ne sous-estimez jamais votre potentiel. »