
2ᵉ rencontre sous-régionale francophone de l’ACJC: Les acteurs africains s’unissent pour la justice climatique
L’hôtel Paradisia de Cotonou a abrité, le mercredi 01 octobre 2025, l’ouverture de la deuxième rencontre sous-régionale francophone du Collectif Africain pour la Justice Climatique (ACJC). Co-organisée par ledit collectif et l’organisation Amarre Bénin (Appui pour le Mieux-être et l’Autonomisation d’un monde Rural Responsable et Engagé), cette rencontre a permis de rassembler des représentants d’organisations de la Société Civile, de communautés locales et de mouvements citoyens venus de plusieurs pays d’Afrique francophone afin d’échanger autour des défis climatiques et de renforcer la voix de l’Afrique dans la lutte mondiale pour la justice climatique.

Cette rencontre marque le début d’une série de trois rencontres panafricaines qui s’enchaineront les unes aux suites des autres pendant huit jours, réunissant les ressortissants de 20 pays représentant une trentaine d’organisations à Cotonou pour la justice climatique. Au cours de la cérémonie marquant le démarrage des activités de la rencontre, Rumbidzai Mpahlo, Coordonnatrice du Collectif Africain pour la Justice Climatique (ACJC) a rappelé que « le changement climatique a des impacts concrets et que l’Afrique doit se positionner, répondre et affirmer le rôle des communautés africaines dans ce combat ».
À sa prise de parole, le représentant de Amarre Bénin, Max HONDI ASSAH a tenu à remercier l’ACJC pour sa confiance et insisté sur les raisons cruciales ayant poussé à l’organisation de cette rencontre ainsi que celles qui s’enchaineront à sa suite.. «Depuis quelques années, l’urgence climatique est devenue une préoccupation mondiale, avec évidemment un point d’honneur mis sur les pays africains» a-t-il expliqué, et laissé entendre que ces séries d’activités permettront de «partager des expériences, de réfléchir et d’harmoniser des solutions face aux crises qui nous frappent tous, même si différemment sur le continent».

Dans la même logique que ses prédécesseurs, Setonnougbo Florence, représentant le Maire de la commune d’Abomey-Calavi a elle aussi confié que la question de la lutte contre les changements climatiques tient depuis longtemps à cœur à la mairie. Poursuivant, elle a par sa voix réitérée le soutien du Maire à vouloir accompagner ces actions. «Je voudrais réaffirmer que la mairie reste ouverte à toutes les demandes et initiatives allant dans le sens de la protection de notre environnement et de l’adaptation aux changements climatiques. Notre engagement est clair : accompagner, soutenir et collaborer avec tous les acteurs concernés afin de trouver des solutions durables.»
Interrogé, Jerry TCHIAKPE, l’un des responsables de AMARRE-Bénin a clarifié le contexte de cette rencontre francophone en précisant qu’elle fait suite à une première tenue en 2021 à Abidjan et vise à renforcer la participation et l’engagement des acteurs anglophones au sein du collectifs dans le but d’étendre de façon inclusive les champs d’impacts de l’ACJC.

Quant à Ladislas Ndembet, l’un des participants d’origine gabonaise, il a affirmé qu’il faut « aller au-delà de l’idéalisme, car les problèmes climatiques sont réels et urgents. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. D’où l’importance de ces rencontres : réfléchir, échanger, se questionner et surtout influencer les politiques, aussi bien au niveau national qu’international.» Cette déclaration témoigne de la volonté des acteurs gabonais, à contribuer au renforcement de la voix des francophones dans la lutte pour la justice climatique, d’influencer les politiques internationales. Il n’a pas manqué de rappeler la nécessité de mobiliser les ressources financières, qu’il estime indispensable pour aboutir à de meilleurs résultats.
Laura LEKE
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