L’amélioration des outils de calcul a permis à des scientifiques français d’affiner et de produire de nouvelles simulations. Leur conclusion : le réchauffement climatique sera bien plus radical que ne le prédisent les modèles actuels. Parmi les scénarios, qui serviront de base au Giec, le plus optimiste exige d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060 sur l’ensemble de la Planète.
Les scientifiques français ont produit deux modèles climatiques différents, ensuite soumis à plusieurs scénarios socio-économiques. « Dans le pire des scénarios considérés, la hausse de température moyenne globale atteint 6,5 à 7 °C en 2100 », selon une présentation.
Autrement dit, en français facile, si la température moyenne est à 35°C de nos jours, elle sera selon les prévisions actuelles de 42°C (35°C + 7°C=42°C) à l’an 2100. Ce scénario repose sur une croissance économique rapide alimentée par des énergies fossiles.
Comment éviter le pire pendant que le débat s’est clairement déplacé du terrain scientifique sur le terrain politique. Les débats ont bien montré les réticences des uns et des autres, ainsi que les points qui font mal. D’ailleurs le rapport du GIEC a été trop optimiste pour ne pas fâcher de plus.
Mais, est ce le moment d’émettre une émotion? L’heure est à l’action. Que faisons nous pour la neutralité carbone au Bénin? Quand cesserons nous de priser en ces temps difficiles de la terre les énergies fossiles ? Où allons nous avec l’idéologie climato-scepticisme qui se développe en sourdine au niveau de nos gouvernements ?
Des réponses favorites à l’urgence climatique seront les bienvenues pour qu’ensemble et activement la cible soit atteinte. On ne le dira jamais assez.
Et voilà qui doit faire appel à l'action