Par Megan Valère SOSSOU
Le Bénin à l’instar des autres pays du monde, a marqué la journée mondiale du nettoyage par de fortes actions dans toutes ses villes. Cette journée qui s’est inspirée d’un mouvement née en Estonie a rafflée assez de monde pour la cause environnementale. Ce petit pays balte comptant seulement 1.3 millions d’âmes, agit concrètement pour la planète. C’est un des événements internationaux les plus réussis et rassembleurs.
Si nous sommes convaincus que les villes du monde en général et africaines en particulier sont souvent confrontées à des problèmes d’assainissement et de propreté alors cette journée est la bienvenue.
Pour 2019, la date retenue est le 21 septembre, si les organisateurs ont gagns le pari de l’évènement, ce n’est pas le cas au niveau des vieux politiciens restés incessement dans une gestion bancale du pays. En effet, ces derniers ont tentés de justifier de manière irrationnelle le manque d’outils pour exécuter un travail volontaire et plus bénévole. C’est désolé pour un pays comme le Bénin.
Bref, une participation de nos gouvernants par la mise à diposition des outils de nettoyage serait encore plus un ingrédient de bon goût pour la réussite de cet évènement. Chacun est donc appelé, quelle que soit sa nationalité, sa position ou son lieu de résidence, à se remonter les manches et à se joindre à l’effort commun les prochaines fois.
Comment associer plaisir et ramassage des déchets, c’est l’idée de cette nouvelle pratique « sportive ». Peut on se satisfaire des seuls resultats de cette journée? La réponse est Non, car rien qu’une série d’action ecocitoyenne et quotidienne peut transformer l’insalubrité en propriété garantissant ainsi un bonne santé à toutes les formes de vie sur terre et assurant un équilibre écosystémique. Non seulement cela renforce la conscience citoyenne mais la planète s’en sort forcément beaucoup plus propre que jamais.