Gestion des Aires Marines Protégées du Bénin : Nature tropicale ONG et ses partenaires outillent les communautés locales

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Dans sa démarche de sauvegarde des espèces migratrices menacées dans les Aires Marines Protégées du Bénin, Nature Tropicale ONG a organisé le mardi 26 Avril 2022, une visite d’échange et de découverte sur la biodiversité marine et côtière. C’était au Musée des Sciences Naturelles et au Centre des Tortues Marines de Tokplégbé à Cotonou. Objectif, amener les populations à prendre conscience des nouveaux statuts des espaces marines devenues Aires Marines protégées et à s’impliquer davantage dans leur gestion.

Les participants à cette rencontre ont eu droit à une visite guidée et dirigée par Joséa DOSSOU BODJRENOU, Directeur Exécutif de Nature Tropicale ONG. A travers des échanges riches, ils ont découvert pas à pas les résultats palpables de l’expérience de Nature Tropicale ONG.

Une vingtaine d’année d’expérience prouvée par la présence d’un musée qui vis et respire la diversité biologique du Rez-de-chaussée à la dalle en passant par les différents étages. Des squelettes de baleine, des aquariums en eau douce et ceux en eau de mer, du palmier cultivé sur la dalle, des maquettes de différentes espèces réalisées en résigne polyester sont entre autres témoins vivants de l’approche séduisante de cette organisation. Ils sont une quarantaine de participants au nombre desquels des éco gardes, des femmes mareyeuses et des cadres des mairies venus de Abomey-Calavi, de Dangbo, des Aguégués, de Ouidah, et de Sèmè-Kpodji et ayant pris à l’activité au Centre des Tortues Marines de Cotonou.

Mais avant, les éco gardes s’étaient retrouvés plus tôt sous le leadership habituel de Nature Tropicale ONG pour une séance de recyclage. Il s’est agi à cet effet d’un renforcement de capacité sur la gestion des tortues, la gestion des œufs et des bébés tortues, les techniques baguages des tortues. Des éco gardes et femmes dotés en matériels

Pour mener à bien cette mission, plusieurs matériels ont été remis aux éco gardes et aux femmes. Des matériels pouvant permettre à ces derniers de jouer convenablement leur rôle selon les dispositions légales.

Au nombre des matériels, il est à retrouver des gangs, des imperméables, des téléphones portables Android, des lampes torches, des bagues, des pinces, des bottes et des gilets de sécurité offerts par Nature Tropicale ONG, elle-même soutenue par le RAMPAO, le CEBIOS, l’UICN-PACO, la Convention d’Abidjan et le Ministère du Cadre de Vie du Développement Durable.

Aussi, faut-il le rappeler, toutes les mairies concernées par cette lutte ont eu droit à des posters pour sensibiliser les populations à la protection des espèces marines dans leur milieu respectif.« Vous devez travailler avec ces matériels dans le respect des dispositions légales en matière de gestion des espèces marines », a rappelé Joséa DOSSOU BODJRENOU tout en invitant les autorités politico administratives des communes concernées à mieux collaborer avec les éco gardes en vue d’atteindre les objectifs fixés.

Très ému, Bienvenu DJOSSOU, jeune éco garde et brigadier de la salubrité à la plage de Tokplégbé se dit encouragé davantage par cet acte posé par Nature Tropicale ONG. Même sentiment noté chez Romain KOFFI pêcheur et éco garde. Comme Bienvenu et Romain, tous les bénéficiaires de ces matériels se sont engagés à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Pour Ambroise GBEDAN du service technique de la mairie de Sèmè-Kpodji, c’est impressionnant le travail fait par Nature Tropicale ONG et les éco gardes pour la sauvegarde des espèces marines. Il promet sans doute rendre compte à l’autorité communale pour davantage d’actions en faveur de la protection des espèces marines.

A en croire Marie DJEHOUNGUE, Chargée de Programmes à Nature Tropicale ONG, la même action sera répliquée au niveau de Grand-Popo au profit des autres éco gardes sans oublier également toutes les autres femmes engagées à leurs côtés.

Rappelons que les éco gardes accompagnés par Nature Tropicales ONG sont des bénévoles engagés qui participent à la sauvegarde de la diversité biologique marine le long des 125 km que compte la côte béninoise. Un engagement sans faille qui augure d’un lendemain meilleur et durable pour les espèces des nouvelles Aires Marines Protégées du Bénin.

Megan Valère SOSSOU

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