Voici le discours épatant du Président Suisse Ueli Maurer au Sommet des Nations Unies sur l’Action pour le Climat

Retranscrit par Megan Valère SOSSOU 
Plusieurs discours ont été tenu au sommet des nations unies mais celui du Président suisse, l’un des pays véritablement engagé dans le soutien des projets verts en Afrique de l’ouest reste très épatant. En voici le contenu.
En tant que pays alpin, la Suisse est particulièrement touchée par le changement climatique. Une hausse de un degré de réchauffement planétaire se traduit par plus de deux degrés en Suisse. Les glaciers qui disparaissent, la neige qui ne tombe plus, les éboulements fréquents en montagne, c’est une part de notre identité, de notre tradition, qui s’éteint. Le changement climatique menace donc notre mode de vie. Nous devons le prendre au sérieux. La Suisse ne peut, à elle seule, contenir le changement climatique. Aucun pays ne le peut. C’est pourquoi le cadre international créé par l’Accord de Paris est primordial. Je salue donc aujourd’hui l’initiative du Secrétaire Général, qui nous incite à nous réinventer.
Les deux préoccupations de Ueli M’aider
La question du changement climatique me cause deux préoccupations: d’un côté, le climat change, il fait de plus en plus chaud. D’un autre côté, le battage médiatique et politique autour du climat empêche toute analyse lucide de la situation. Nous devons essayer d’élargir notre horizon de planification au siècle tout entier.
À cet égard, il y a deux défis auxquels nous devons faire face : Le premier concerne les mesures que nous pouvons prendre pour ralentir le réchauffement climatique. C’est un problème en suspens. La Suisse veut atteindre le zéro émission nette de CO2 d’ici à 2050. Nous nous engageons concrètement pour y parvenir – même si le travail qui nous attend est difficile.
Des questions qui taraudent l’esprit 
L’ampleur du deuxième défi me semble encore sous-estimée : Quelles sont les mesures à engager aujourd’hui pour survivre dans un climat plus chaud? Où et comment vivrons-nous dans 50 ans? Comment nos aliments seront-ils produits? Qu’en sera-t-il des ressources telles que l’eau et l’énergie? Quels arbres devons-nous planter aujourd’hui et à quel endroit pour que nous puissions profiter de leurs fruits dans 50 ans?
Pour trouver des réponses et des solutions, nous devons investir davantage et de manière plus ciblée dans la recherche et le développement. Nous avons besoin d’innovations, de nouvelles technologies ainsi que de systèmes et de processus respectueux du climat. Le défi est de taille. Les hautes écoles ont besoin d’un cadre propice et de ressources pour tester de nouvelles approches. La mise en œuvre nécessitera de débloquer des milliards pour investir dans les nouvelles technologies.
De l’apport financier 
La place financière suisse avec son rayonnement mondial, sa longue tradition et son expertise assume cette mission. Et grâce à notre place financière, nous favoriserons cette prise de conscience. A cet égard, la Suisse a lancé avec les Pays-Bas une initiative qui soutient les pays et les institutions financières souhaitant évaluer l’impact et l’alignement de leurs flux financiers avec les objectifs de l’Accord de Paris. Nous souhaitons inviter tous les pays présents à se joindre à ces efforts.
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