Accidents de la route : l’OMS veut diviser de moitié le nombre de décès

A travers le monde, chaque année, environ 1,3 millions de personnes perdent la vie suite à des accidents de la route. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient d’organiser deux journées dédiées à la sécurité routière. Le thème était « la sécurité routière à l’horizon 2030 : garantir une décennie d’action et de réalisation ». Explications.
accidents de la route
La sécurité routière constitue un enjeu majeur de santé publique au niveau mondial. En effet, plus de 90 % des décès surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Ces derniers jours, les Etats membres de l’OMS se sont engagés à réduire de moitié le nombre de morts et de blessés sur les routes du monde, à l’horizon 2030. Un engagement fort pour la décennie à venir.
A travers le monde, depuis l’invention de l’automobile, les routes ont provoqué plus de décès que la Première Guerre Mondiale ou que nombre de pandémies. Chez les enfants et les jeunes adultes, les accidents de la route représentent l’une des principales causes de mortalité. Si les pays développés ont tous mis en place des politiques de sécurité routière plus ou moins efficaces, les pays en voie de développement ne parviennent pas à endiguer la mortalité sur les routes.
Diviser par deux le nombre de décès à l’horizon 2030
Pourtant, le transport routier constitue un axe vital pour le développement, en assurant :
Le trajet pour aller travailler ;
Le trajet pour emmener les enfants à l’école ;
Le trajet pour aller faire les courses ;
Le trajet pour accéder aux soins ;
Etc.
A l’échelle mondiale, il est capital d’instaurer et de mener des actions visant à réduire le nombre de décès sur les routes. Un plan d’actions pour la décennie avait déjà été publié en octobre 2021 et cette fois les Etats s’engagent à le mettre en œuvre. Ce plan comprend notamment :
Une amélioration continue de la conception des routes et de la sécurité des véhicules ;
Un renforcement de la législation routière ;
Une amélioration des soins d’urgence vitaux ;
Un développement de mode de transport doux et respectueux de l’environnement.
Preuve que c’est possible, la ville de Bogota, qui a mis en œuvre ce plan, est parvenue à réduire de moitié le nombre de décès sur ses routes.
Les pays d’Afrique feront mieux d’adopter de telle stratégie pour réduire le nombre d’accidents.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *