Médecins du Monde Suisse au Bénin pour le respect des droits en Santé sexuelle et reproductive des adolescentes et jeunes

Un atelier visant à élaborer un plan de formation du personnel des institutions de santé intégrant les besoins en Santé Sexuelle et Reproductive (SSR) des adolescents et des jeunes s\\\’est tenu les mardi 30 et mercredi 31 mai 2023 à la salle de conférence Pharmacie 7 de la faculté des sciences de la santé de Cotonou.

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Cet atelier a particulièrement pris en compte les besoins des adolescents et des jeunes en situation de vulnérabilité et de marginalisation. Le plan de formation ainsi élaboré servira principalement à renforcer les compétences du personnel de santé dans les zones sanitaires ciblées par le projet RESPECT.

Des représentants des autorités sanitaires des zones sanitaires de Cotonou 6 dans le Littoral, d\\\’Abomey Agbangnizoun-Djidja dans le Zou et de Parakou N\\\’dali dans le département du Borgou ont participé à l\\\’atelier et ont validé les résultats issus de la collecte des données sur les besoins en formation en SSR du personnel de santé. Grâce aux données recueillies lors de la collecte, aux travaux de groupe et aux sessions plénières, chaque zone sanitaire a pu établir son propre plan de formation avec un budget défini.

Il convient de souligner que cet atelier s\\\’inscrit dans le cadre du programme RESPECT des Santé et Droits Sexuels et Reproductifs (SDSR), mis en œuvre par Médecins du Monde Suisse au Bénin, avec le soutien technique et financier d\\\’Affaires mondiales Canada.

Megan Valère SOSSOU




Marie-Line ANSEL, une femme passionnée des bienfaits de l’artémisia contre le paludisme

Dans la quête incessante d\\\’une alternative naturelle et efficace pour lutter contre le paludisme, une femme au remarquable parcours a découvert les vertus de l’artémisia, une plante utilisée depuis des milliers d\\\’années dans la médecine chinoise.

« J’ai fait trois jours de coma. J’ai failli mourir. Je me suis rétabli heureusement sans aucune séquelle. »

Marie-Line Ansel

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D’origine française, Marie-Line Ansel habite au Bénin depuis plus de cinq ans. Lorsqu\\\’elle a déménagé au Bénin, elle s\\\’est rapidement renseignée sur les mesures de prévention du paludisme dans cette nouvelle région où le taux d’infection au paludisme est élevé.

Étant déjà férue de la médecine chinoise, l’Opticienne de profession et Entrepreneure dans la fabrication des savons fera la découverte d’une plante qui marie heureusement ses aspirations médicales. Soucieuse des effets indésirables des médicaments pharmaceutiques et du poids psychologique de les prendre à vie, elle s\\\’est tournée vers l’artémisia, préconisé par la médecine chinoise pour le traitement du paludisme.

L\\\’élément qui a mis le feu aux poudres dans sa détermination à se servir de l’artémisia, c’est quand elle a contracté le paludisme. Son cas fut d\\\’autant plus critique puisqu\\\’elle a développé la forme la plus grave du paludisme qui l\\\’a plongée dans un coma pendant trois jours. Elle s\\\’en est sortie sans séquelles, mais cet épisode dramatique a renforcé sa détermination à se servir de l’artémisia comme une solution alternative et naturelle pour prévenir les crises de paludisme.

Convaincue par les nombreuses études qui témoignent des bienfaits de l’artémisia, notre protagoniste a aussi constaté que cette plante est un puissant anti-inflammatoire et peut également jouer un rôle stabilisateur dans certaines formes de cancer. Une prise de conscience qu’elle ne cesse de partager avec les autres.

L’artémisia, une option sérieuse dans la lutte contre le paludisme

Selon Marie-Line, l’artémisia est une plante merveilleuse, car elle peut être utilisée à la fois en traitement curatif et en prévention. Il suffit de prendre un verre d\\\’infusion tous les matins pour éviter le paludisme.

Le fait que le gouvernement béninois ait reconnu l’artémisia comme plante médicinale constitue un énorme avantage pour la population locale. Notre protagoniste souhaite ardemment que le plus grand nombre de Béninois développe cette plante chez eux ou en consomme régulièrement, plutôt que de se précipiter tardivement vers les centres de santé et de dépenser des fortunes dans des traitements médicaux.

Son témoignage est porteur d\\\’espoir et incite à une réflexion sur les alternatives naturelles et abordables pour prévenir et traiter le paludisme. Cette maladie qui pèse lourdement sur le système de santé et constitue un frein au développement socioéconomique du Bénin.

Megan Valère SOSSOU

Pour mieux comprendre pourquoi la médecine naturelle est reléguée au second rang, nous vous invitons à suivre ce reportage de France 24 Malaria business : les laboratoires contre la médecine naturelle ?




Soins de santé primaires au Bénin : La politique Nationale de Santé Communautaire lancée officiellement à Nikki

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Le Bénin s\\\’engage résolument dans la promotion des soins de santé primaires en mettant l\\\’accent sur la prévention, la promotion de la santé, ainsi que la mise en place d\\\’un système d\\\’alerte communautaire permanent. Le vendredi 9 juin 2023, la commune de Nikki a servi de cadre au lancement de la politique nationale de santé communautaire. Le Ministre de la Santé, Monsieur Benjamin HOUNKPATIN, et sa collègue en charge du Numérique et de la Digitalisation, Madame Aurélie ADAM SOULÉ ZOUMAROU, ont rehaussé l\\\’événement de leur présence.

Cet événement marque ainsi le point de départ de cette ambitieuse initiative qui place l\\\’individu au cœur des priorités en matière de santé. La première phase du projet cible six communes : Nikki, Kalalé, Banikoara, Bembèrèkè, Sinendé et Malanville.

Au total, 1 500 agents de santé communautaires qualifiés et 37 relais communautaires ont été déployés pour la mise en œuvre de cette politique novatrice.

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Lors de cette occasion, le Ministre de la Santé a rappelé les missions assignées à ces acteurs de terrain. \\\ »Un relais communautaire sera responsable en moyenne de 200 ménages. Sa mission consistera à rendre visite à tous les foyers de sa zone de couverture au moins une fois par semaine afin de détecter les problèmes de santé, de fournir des conseils et orientations, de distribuer des fournitures médicales et de faciliter la référence des cas nécessitant une prise en charge. L\\\’agent de santé communautaire qualifié, quant à lui, relèvera de la municipalité. Il supervisera tous les relais communautaires de son arrondissement, s\\\’occupera des cas courants, orientera et référera les personnes vers les structures de santé appropriées pour une prise en charge adéquate\\\ », a-t-il déclaré. Il a également appelé toutes les parties prenantes à s\\\’engager pleinement pour la réussite de ce projet ambitieux en cours de déploiement.

De son côté, Madame Aurélie ADAM SOULÉ ZOUMAROU, Ministre du Numérique et de la Digitalisation, a exhorté la population à soutenir cette initiative gouvernementale qui contribuera à l\\\’amélioration qualitative de leur état de santé.

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Le Maire de la commune de Nikki, Monsieur Roland Lafia GOUNOU, le Préfet du département du Borgou, Monsieur Djibril MAMA CISSE, ainsi que les représentants des partenaires techniques qui se sont succédé à la tribune, ont tous félicité le Gouvernement pour cette vision qui, sans aucun doute, dynamisera les indicateurs de santé.

La cérémonie a rassemblé les autorités politiques, administratives et sanitaires, et a reçu la bénédiction de SINAN DOUN WIROU, Premier Ministre de la Cour Impériale, représentant son Altesse SERO TOROU TOUKO SARI, Empereur de Nikki.

Megan Valère SOSSOU




Drépanocytose au Bénin : Une lutte sans relâche contre une maladie inguérissable

Elle a fait de son existence, un combat acharné contre la drépanocytose. Marilyne Bango, la regrettée, a souffert de la forme la plus sévère de la drépanocytose. Une maladie génétique qui affecte les globules rouges. Cette jeune femme qui n’a pas demandé à naître avec cette maladie, a vécu constamment dans une douleur insoutenable et avait développé de graves complications.

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Des forces majeures qui ont eu un impact dévastateur sur sa vie sociale, la forçant à abandonner ses études supérieures et son emploi. Sa mère, son unique soutien, a épuisé toutes ses économies pour assurer les frais d\\\’hospitalisation de sa fille, qui était en proie à des souffrances inimaginables.

Malheureusement, Marilyne Bango a perdu la vie dans cette bataille. Elle a profondément marqué le cœur des Béninois. L’histoire de cette jeune dame rappelle la nécessité de lutter contre la drépanocytose au Bénin, où le mal est devenu une préoccupation majeure de santé publique.

Selon les estimations, près de 25 % de la population béninoise porte le gène de la drépanocytose, et environ 2 % des nouveau-nés sont atteints de la maladie. Pourtant, la drépanocytose reste souvent méconnue et négligée par le grand public, ainsi que par les autorités sanitaires.

Un système de santé handicapé

Au Bénin comme dans de nombreux pays africains, les systèmes de santé sont fragiles et présentent des défis considérables. Les ressources limitées, les infrastructures médicales insuffisantes et le manque de sensibilisation rendent la lutte contre la drépanocytose encore plus difficile. Les familles touchées par la maladie sont souvent confrontées à des difficultés financières pour accéder aux soins médicaux et aux traitements nécessaires.

Comme Marilyne, ils sont nombreux ces patients atteints de drépanocytose à endurer une vie de souffrance et d’invalidité. Les crises vaso-occlusives, qui provoquent des douleurs intenses sont débilitantes et récurrentes. Quant aux enfants atteints de drépanocytose, ils ont un risque accru de retard de croissance, de retards scolaires et d\\\’infections. La maladie a également un impact économique important, car elle entraîne une diminution de la productivité et un fardeau financier accru pour les familles.

Malgré ces nombreux défis, le gouvernement du Bénin a entrepris des actions pour améliorer la prise en charge de la drépanocytose. Des centres spécialisés ont été mis en place dans différentes régions du pays pour fournir des soins médicaux et un soutien psychosocial aux patients. Des programmes de dépistage néonatal ont également été lancés pour identifier les nouveau-nés atteints de la maladie dès les premiers jours de leur vie.

Poursuivre le combat de Marilyne

Avant sa mort, Marilyne n’avait pas perdu le courage à sensibiliser ses proches. Elle partage son histoire avec réalisme et ouverture d’esprit. Une marque qu’elle a imprimée de son vivant. La sensibilisation et l\\\’éducation sont des éléments essentiels pour lutter contre la drépanocytose qu’elle prônait.

Rappelons qu’il existe des organisations non-gouvernementales et des associations de patients qui travaillent activement pour faire connaître la maladie, réduire la stigmatisation et fournir un soutien aux familles touchées. Il est donc crucial de continuer à investir dans la sensibilisation, les services de santé et la recherche pour apporter un soulagement à ceux qui vivent avec la drépanocytose et espérer un avenir meilleur pour les générations futures.

Megan Valère SOSSOU




La crampe menstruelle : Comment soulager les douleurs ?

C’est une expérience commune et souvent désagréable pour de nombreuses femmes. Il s’agit des crampes menstruelles. Elles sont généralement ressenties comme une douleur dans le bas-ventre ou dans le dos, et peuvent être accompagnées d\\\’une sensation de tension ou de pression dans la région pelvienne.

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Bien que les crampes menstruelles puissent varier en intensité et en durée, elles sont souvent décrites comme des douleurs lancinantes et ennuyeuses qui peuvent rendre les activités quotidiennes difficiles pendant les jours de menstruation. Les spécialistes expliquent les crampes menstruelles par des contractions de l\\\’utérus qui se produisent pendant la menstruation. Ces contractions sont déclenchées par des niveaux élevés de prostaglandines, des hormones produites par l\\\’utérus qui aident à stimuler les contractions musculaires nécessaires pour éliminer le sang menstruel.

Cependant, lorsque les niveaux de prostaglandines sont trop élevés, cela peut causer des contractions plus intenses et plus douloureuses. Selon Florence ADOHINZIN, Sage femme, les femmes qui souffrent des crampes menstruelles se plaignent fréquemment des courbatures, des douleurs au niveau de l\\\’estomac, du bas de dos et au niveau des cuisses.

En effet, les symptômes des crampes menstruelles peuvent varier d\\\’une femme à l\\\’autre, mais certains signes courants comprennent des douleurs dans le bas-ventre ou dans le dos, une sensation de gonflement ou de ballonnement, des nausées et des vomissements, des maux de tête et des vertiges. Ces symptômes peuvent également varier en intensité, allant d\\\’une légère douleur à une douleur intense qui peut empêcher les femmes de vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Y a t-il des solutions ?

A en croire les spécialistes, il existe plusieurs moyens pour les femmes de soulager les crampes menstruelles. L\\\’un des moyens les plus courants est de prendre des analgésiques en vente libre tels que l\\\’ibuprofène ou l\\\’acétaminophène. Ces médicaments peuvent aider à réduire l\\\’inflammation et à soulager la douleur. Les femmes peuvent également essayer de se détendre en prenant un bain chaud, en utilisant une bouillotte ou un coussin chauffant, ou en pratiquant des exercices de relaxation tels que le yoga ou la méditation.

Florence ADOHINZIN, recommande aux femmes de faire attention à leur alimentation et à leur hydratation pendant la menstruation. \\\ »Je leur conseillerais d\\\’être moins stressées, de contrôler leur alimentation quand elles tendent vers cette période \\\ ».

Les aliments riches en graisses saturées et en sel peuvent contribuer à l\\\’inflammation et aggraver les crampes menstruelles. Les femmes doivent donc privilégier les aliments riches en nutriments tels que les fruits, les légumes et les grains entiers, ainsi que boire suffisamment d\\\’eau pour rester hydratées.

Toutefois, les crampes menstruelles peuvent être un signe d\\\’un trouble médical sous-jacent tel que l\\\’endométriose ou des fibromes utérins. Si les crampes menstruelles sont sévères, récurrentes ou accompagnées d\\\’autres symptômes tels qu\\\’une fièvre ou une douleur intense, les femmes doivent consulter leur médecin pour un examen et un diagnostic appropriés.

Évelyne KADJA




Les troisièmes Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin s’ouvrent demain à Cotonou

Les troisièmes journées nationales des Cliniques Privées du Bénin, organisées par l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin en partenariat avec le Centre Hospitalier Universitaire CHU UCL Namur de Belgique, s\\\’ouvrent demain à Cotonou. Cette édition, qui se déroulera du 5 au 6 mai 2023, fait suite au succès des précédentes éditions.

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Placées sous le haut parrainage du Ministre de la Santé du Bénin, Benjamin HOUNKPATIN, cet événement rassemble les acteurs du secteur sanitaire privé autour du thème \\\ »Amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins\\\ ».

Les participants pourront ainsi échanger sur les nouvelles réformes dans le secteur, notamment le processus d\\\’accréditation  des professionnels de la santé et de la certification des structures de soins. De riches activités sont au programme de cette rencontre internationale, avec notamment un atelier pratique sur l\\\’hygiène hospitalière.

Notons que les journées nationales des cliniques privées du Bénin constituent un cadre de concertation annuelle, de mutualisation, de partage d\\\’expérience et de renforcement de capacités entre acteurs du secteur sanitaire privé du Bénin.

Cette édition promet d\\\’être riche en enseignements et en échanges, offrant ainsi une occasion unique de renforcer la collaboration et l\\\’innovation dans le domaine de la santé au Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Appel à candidature: Bourse africaine en gestion des urgences de santé publique

La lutte contre les nombreuses menaces qui pèsent sur la santé publique sur le continent africain nécessite une main-d\\\’œuvre formée et équipée de manière adéquate. Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont appelé à un nouvel ordre en matière de santé publique qui inclut le développement de la main-d\\\’œuvre, conformément à la vision de l\\\’Union africaine (UA) et à son désir de renforcer les capacités en matière de santé publique par une formation à moyen et long terme dans des domaines identifiés comme étant nécessaires.

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Le lancement de la bourse Africa CDC Public Health Emergency Management (PHEM) répondra au besoin urgent d\\\’une main-d\\\’œuvre qualifiée pour diriger et gérer les programmes de gestion des urgences, y compris la détection et la réponse opportunes aux urgences lorsqu\\\’elles se produisent.

Objectif : former un groupe de professionnels africains de la santé publique hautement qualifiés pour coordonner et diriger la préparation et la réponse aux urgences de santé publique en Afrique.

– Fournir aux boursiers des connaissances actualisées sur la gestion des urgences de santé publique et les centres d\\\’opérations d\\\’urgence de santé publique (PHEOC).

– Fournir aux boursiers une exposition approfondie au rôle des PHEOC dans la préparation et la réponse à diverses urgences de santé publique.

– Renforcer les compétences des boursiers dans la gestion des différentes fonctions des PHEOC et dans la conduite de la réponse aux urgences de santé publique.

– Institutionnaliser un programme durable pour les PHEM sur le continent africain.

A. Principes de conception de la bourse

La conception de la bourse tient compte de la nature phénoménale des urgences de santé publique sur le continent et des risques collectifs mondiaux qui pourraient déclencher des perturbations à grande échelle, avec toutefois un impact sur la bourse.

    Résilience de la bourse : Le programme de la bourse est conçu de manière à garantir que les boursiers puissent être déployés à tout moment de la bourse, en cas d\\\’événement majeur de santé publique. Le corps professoral de la bourse explorera en permanence les possibilités d\\\’élargir les flux de financement, avec un financement de base institutionnel.

    Connaissance de l\\\’industrie : programme conçu pour répondre aux situations d\\\’urgence les plus complexes et dispensé par un corps enseignant expérimenté. Les boursiers sont habilités à intervenir aux niveaux stratégique, opérationnel et tactique.

    Modèle évolutif et adaptable : Dans le cadre d\\\’une stratégie de durabilité, un cadre de responsabilisation est mis en place pour assurer une expansion continue et garantir que les progrès et les leçons sont facilement reproductibles aux niveaux régional, national et infranational.

    Tirer parti des systèmes existants : L\\\’objectif de la bourse s\\\’inscrit dans l\\\’objectif plus large de la stratégie de développement de la main-d\\\’œuvre d\\\’Africa CDC en tant que composante du nouvel ordre de santé publique d\\\’Africa CDC, motivé par le désir de réaliser l\\\’agenda 2063 de l\\\’Union africaine.

    Amélioration continue : La bourse se transformera de manière pragmatique en un programme phare institutionnel, en mettant en place des processus de suivi et d\\\’évaluation qui lient les mécanismes de responsabilité et les décisions opérationnelles aux commentaires des participants, des États membres de l\\\’UA et des partenaires techniques.

B. Description de la bourse

La bourse PHEM s\\\’adressera aux professionnels africains de la santé publique en milieu de carrière ayant une expérience de la gestion des PHEOC ou de la direction de programmes de préparation et de réaction aux situations d\\\’urgence dans les États membres de l\\\’Union africaine. Les boursiers bénéficieront d\\\’une formation standardisée, d\\\’un mentorat, d\\\’une expérience pratique et d\\\’un programme d\\\’assistance technique s\\\’inspirant de la conception de la bourse PHEM de l\\\’US-CDC. Au cours de la formation, les boursiers recevront une formation spécialisée dans les fonctions et les opérations de gestion des urgences de santé publique.

Pendant la formation, les boursiers recevront une formation spécialisée dans les fonctions et opérations de gestion des urgences de santé publique, participeront à des voyages d\\\’étude, travailleront au sein du CDC EOC en Afrique, prendront part à des exercices et réponses de santé publique et recevront des conseils de spécialistes mondiaux en gestion des urgences. Une fois leur formation terminée et leur retour dans leur pays d\\\’origine, les boursiers devront faciliter l\\\’expansion des programmes de gestion des urgences de santé publique dans leur pays d\\\’origine et assumer des rôles de direction et de conseil dans les programmes de gestion des urgences de santé publique.

Structure de la bourse

La bourse PHEM durera 24 semaines (six mois). Elle comprendra huit semaines de formation en personne au siège du CDC Afrique en Éthiopie. Au cours de cette période, les boursiers seront également jumelés à des mentors et à des accompagnateurs expérimentés qui les aideront à poursuivre leur expérience d\\\’apprentissage. Les boursiers seront ensuite déployés dans des PHEOC à travers l\\\’Afrique, y compris le PHEOC de l\\\’Africa CDC pendant huit semaines. Les quatre semaines suivantes seront consacrées à des voyages d\\\’étude, chaque boursier ayant la possibilité de visiter un PHEOC en Afrique et un autre en dehors de l\\\’Afrique.

Les quatre dernières semaines seront consacrées à l\\\’apprentissage didactique, à l\\\’achèvement du projet et à la remise du diplôme final.

Pour plus d\\\’informations, veuillez écrire à l\\\’adresse e-mail: journalsantenvironnement@gmail.com pour avoir le prospectus.

La bourse proposée s\\\’appuie sur une approche d\\\’apprentissage mixte qui combine une formation en ligne et en présentiel. Des sessions en personne, des webinaires, des conférences, des études autodirigées en ligne avec des évaluations, des études de cas, des visites d\\\’étude, une formation sur site et un mini-projet individuel seront les éléments qui composent le programme.

Cette formation s\\\’adresse aux professionnels de la santé publique de niveau intermédiaire ayant une expérience en gestion de centres d\\\’opérations d\\\’urgence en santé publique ou dans la gestion de programmes de préparation et de réponse aux situations d\\\’urgence dans leur pays.

Les candidats doivent remplir les critères d\\\’éligibilité suivants :

être citoyens d\\\’un État membre de l\\\’Union africaine,

être titulaires d\\\’un diplôme d\\\’études supérieures en santé publique ou dans un domaine connexe,

avoir une expérience professionnelle pertinente dans tout domaine lié à la santé publique,

occuper un emploi à temps plein dans une institution publique en Afrique,

et être en mesure de démontrer leur capacité à mettre en œuvre des programmes de gestion des urgences de santé publique susceptibles d\\\’avoir un impact positif sur leur pays à leur retour.

La sélection des candidats sera effectuée par un comité indépendant composé d\\\’experts de la Commission de l\\\’Union africaine, de Africa CDC et de partenaires techniques. Le processus de sélection sera basé sur le mérite et mettra l\\\’accent sur une approche d\\\’égalité des chances.

Africa CDC prendra en charge tous les coûts liés à la bourse, y compris les frais de voyage, l\\\’allocation mensuelle et l\\\’assurance pendant les stages résidentiels. Les candidats intéressés doivent fournir une lettre de leur employeur actuel confirmant leur emploi, une déclaration personnelle prouvant leur engagement dans la gestion des urgences de santé publique en Afrique, une brève proposition de projet décrivant un défi potentiel en matière de gestion des urgences, un curriculum vitae actualisé, et soumettre l\\\’ensemble des documents justificatifs à l\\\’adresse africacdceoc@africa-union.org.




Paludisme : une étude scientifique révèle comment les moustiques choisissent les humains les plus savoureux

Une nouvelle étude scientifique publiée le 21 février 2023 par des chercheurs de Johns Hopkins Medicine explique pourquoi les moustiques choisissent de piquer certaines personnes. Afin de comprendre pourquoi les moustiques peuvent être plus attirés par un être humain que par un autre, les chercheurs de Johns Hopkins Medicine affirment avoir cartographié des récepteurs spécialisés sur les cellules nerveuses des insectes capables d\\\’affiner leur capacité à détecter des odeurs particulièrement « accueillantes » de la peau humaine.

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Selon Christopher Potter, Ph.D., professeur agrégé de neurosciences à la Johns Hopkins University School of Medicine, les récepteurs des neurones des moustiques jouent un rôle important dans la capacité des insectes à identifier les personnes qui présentent une source attrayante de leur repas, le sang. \\\ »Comprendre la biologie moléculaire de la détection des odeurs de moustiques est essentiel pour développer de nouvelles façons d\\\’éviter les piqûres et les maladies onéreuses qu\\\’elles provoquent\\\ », dit-il.

Les moustiques sont donc en mesure de faire la différence entre les animaux et les humains. Par conséquent, les moustiques peuvent faire la distinction entre les animaux et les humains. Ces nouvelles recherches pourraient conduire à la conception de produits plus efficaces pour repousser cet insecte.

Cette percée s\\\’ajoute à des recherches antérieures montrant que les moustiques sont attirés par la température corporelle, le dioxyde de carbone et le groupe sanguin. Par exemple, les femmes enceintes ont une température corporelle plus élevée et exhalent 20 % de dioxyde de carbone en plus, ce qui attire deux fois plus de moustiques. Les personnes de type sanguin A ou O sont plus susceptibles d\\\’être attaquées que les personnes de type B.

Megan Valère SOSSOU




Recrutement: l’Autorité de Régulation du secteur de la Santé recherche 13 profils

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L\\\’Autorité de Régulation du secteur de la Santé est l\\\’organe supérieur du secteur de la Santé. Elle a été officiellement installée le 12 septembre 2022 par le Président de la République. En vue de renforcer son Secrétariat Exécutif, elle lance le présent avis public à candidatures pour pourvoir aux postes ci-après :

1. Un (01) Responsable de la Cellule Administrative et Financière(R/CAF) ;

2. Un (01) Spécialiste en Économie et Statistique de la Santé ;

3. Un (01) Médecin Spécialiste en Santé Publique ;

4. Un (01) Spécialiste en Démarche Qualité et Gestion Documentaire ;

5. Un (01) Juriste, Expert en Droit de la Santé ;

6. Un (01) Spécialiste en Informatique ;

7. Un (01) Spécialiste en Gestion des Ressources Humaines ;

8. Un (e) (01) Secrétaire Particulier (êre) ;

9. Un (e) (01) Chef(fe) du Secrétariat Administratif ;

10. Un (01) Agent Comptable ;

11. Un (01) Chargé du Matériel, de la Logistique et de la Maintenance ;

12. Un (01) Agent de liaison ;

13. Un (01) conducteur de véhicule administratif

N.B. : Le masculin utilisé dans les intitulés ci-dessus est générique et ne signifie pas que les personnes du genre féminin sont exclues.

Ci-dessous la fiche descriptive des différents postes à pourvoir.

Peuvent faire acte de candidature les personnes remplissant les conditions suivantes :

• être de nationalité béninoise ;

• être fonctionnaire de l’Etat (FE) ou Agent contractuel de droit public (ACDP) ; 

• être à plus de cinq ans de la retraite ;

• être de bonne moralité ;

• avoir une bonne connaissance du secteur de la santé ;

• avoir un casier judiciaire vierge ;

• ne pas avoir fait l’objet d’une sanction disciplinaire ou pénale ;

• jouir de ses droits civiques.

Consultez le document d\\\’appel à candidature ici




L’hypertension artérielle et le diabète : deux premières causes de l’insuffisance rénale chronique au Bénin

L\\\’insuffisance rénale chronique (IRC) résulte de la destruction progressive et irréversible des reins. Elle se solde par la mort du patient si aucun traitement n\\\’est appliqué. Ses causes sont diverses et parfois inconnues, mêlant des facteurs génétiques, environnementaux et dégénératifs.

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Dans la plupart des cas, le diabète est la cause d\\\’atteinte rénale la plus fréquente. Le rein est un organe sensible à la glycémie, mais aussi à l\\\’hypertension. Les scientifiques expliquent que lorsque 85 à 90 % de la fonction rénale sont perdues, on parle d\\\’insuffisance rénale au stade terminal, et une dialyse rénale, voire une greffe de rein, s\\\’impose généralement.

Dans une étude intitulée, Insuffisance rénale chronique : prévalence et facteurs associés dans une population rurale au Bénin, il a été démontré que chez les sujets ayant une insuffisance rénale chronique, l\\\’hypertension artérielle et le diabète étaient retrouvés respectivement dans 41,3 et 17,2 % des cas. Une réalité confirmée par les interventions du ministre de la Santé au cours de la célébration de l’édition 2023, de la journée mondiale du rein, le samedi 11 mars 2023.

Les acteurs du secteur sanitaire intervenants dans cette spécialité se sont retrouvés à cette occasion à la place de l\\\’étoile rouge autour du thème retenu pour cette année, ‘’Santé rénale pour tous : se préparer à l’inattendu, soutenir les plus vulnérables’’.

le Bénin face à la maladie

Il est donc à retenir des échanges qu\\\’au Bénin, sept patients sur dix admis à la Clinique Universitaire de Néphrologie Hémodialyse du CNHU-HKM présentent une indication de mise en dialyse en urgence. Une situation à laquelle le gouvernement déploie d’énormes moyens financiers pour soigner les patients insuffisants rénaux chroniques dialysés.

C’est l’occasion non seulement de rappeler le rôle important que jouent les reins dans l’organisme et la nécessité d’en prendre soin, mais aussi d’attirer l’attention sur l’importance du dépistage précoce de cette affection. Car le dépistage précoce permet de stopper la progression de cette affection ou tout au moins de ralentir son évolution.

Le ministre de la Santé, Professeur Benjamin HOUNKPATIN recommande pour conserver une bonne santé rénale de boire suffisamment d’eau (en moyenne 1,5 à 2 litres d’eau par jour), d’éviter les automédications, d’éviter la phytothérapie incontrôlée, d’éviter le tabac et l’alcool, de faire régulièrement un exercice physique d’au moins 30 minutes par jour.

Car l’hypertension artérielle et le diabète sont les deux premières causes de l’insuffisance rénale chronique au Bénin a-t-il signalé. Une bonne hygiène de vie permet toutefois de retarder, voire d\\\’empêcher son apparition.

Megan Valère SOSSOU