Entretien Exclusif avec Pauline MODRIE, Conseillère en développement durable au Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur de Belgique

Le secteur sanitaire contribue à hauteur d’environ 4,4 % aux émissions mondiales de CO2, émettant ainsi environ 2 milliards de tonnes chaque année. Ce secteur contribue aussi à diverses formes de pollution environnementale.

Pour comprendre la nouvelle approche éco-conçue des soins de santé, nous recevons dans cet entretien exclusif, Pauline MODRIE, Bio-Ingénieure et Conseillère en Développement Durable au Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur de Belgique.

Journal Santé Environnement : Pauline MODRIE, dites-nous, être conseillère en développement durable pour un centre hospitalier, ça consiste à quoi ?

Pauline MODRIE : Il consiste à regarder tout en prodiguant des soins de qualité, avoir des soins qui impactent moins l’environnement. Des soins qui sont plus respectueux de l’environnement, des patients de l’hôpital et qui produisent aussi moins de gaz à effet de serre.

Journal Santé Environnement : Qu’en est-il de l’application de l’écoconception des soins ?

Pauline MODRIE : Quand on veut aller vers la qualité des soins, c’est surtout une question de gestion des risques pour le patient. Il y a des choses qu’on peut faire autrement par exemple l’énergie solaire, mais aussi concevoir les soins avec moins de matériels à usage unique quand c’est possible. Rechercher ce qu’il y a de mieux pour le patient en matière de qualité des soins et avoir moins de plastique.

Journal Santé Environnement : Quelle est l’expérience du CHU Namur de Belgique dans cette dynamique ?

Pauline MODRIE : Avec le CHU Namur, nous avons commencé par bien expliquer à tous les professionnels de la santé, pourquoi, c’est important de faire de l’écoconception des soins et d’avoir des soins moins impactant sur l’environnement.
Alors c’est important pour trois choses, on ne veut pas dégrader les conditions de vie de nos patients, de nos infrastructures hospitalières. La deuxième chose, c’est une question d’éthique, quand on revient au principe de déontologie. Avant tout, ne pas nuire. Enfin troisième chose, en Belgique les soins de santé, c’est un secteur qui impacte l’environnement avec les pollutions atmosphériques, le rejet des gaz à effet de serre. C’est également un secteur qui est important au niveau de l’emploi et de l’économie donc on veut y veiller.

De plus, ce qui se passe à l’hôpital est aussi un modèle pour les citoyens. Faire les choses autrement permet aussi d’engager la population vers plus de développement durable.

Pauline MODRIE

C’est pourquoi, au CHU Namur, on travaille à l’écoconception des soins. Nous formons les professionnels en les sensibilisant en regardant tout ce qu’il faut faire autrement. Mieux trier les déchets, utiliser moins de plastique toujours dans la meilleure qualité des soins.

Journal Santé Environnement : Pensez-vous qu’on peut appliquer cette nouvelle approche dans un pays en développement, comme le Bénin ?

Pauline MODRIE : Certainement pas de la même façon qu’on l’applique en Europe parce que le contexte est différent. Je pense que dans les pays comme ici, il y a le potentiel par exemple à avoir de l’énergie propre. En Belgique, il y a des panneaux solaires sur les toits des hôpitaux. Ça permet d’avoir un accès plus facile à l’énergie.

Pour le reste des problématiques, je pense qu’il faut d’abord développer la qualité des soins en intégrant la dimension du respect de l’environnement.

Face au changement climatique, à la dégradation de la biodiversité et à toutes les pollutions environnementales, le développement durable doit être intégré dans la dynamique des soins de santé pour des soins de meilleure qualité pour les patients.

Pauline MODRIE

Journal Santé Environnement : Dans ce sens, quel message avez-vous l’endroit des pouvoirs publics ?

Pauline MODRIE : C‘est important d’avoir le soutien des pouvoirs publics pour aller dans la même direction pour savoir aussi ce qu’on doit faire, avoir des guidelines pour faire les meilleures choses possibles tout en gardant en tête la meilleure qualité des soins.

Journal Santé Environnement : Le développement durable, c’est quand même trois piliers, le social, l’économie et l’environnement. En-dehors de l’environnement comment pouvez-vous décrire l’interaction avec le social et l’économie ?

Pauline MODRIE : Ce sont des thématiques qui se rejoignent parfaitement parce que quand on est plus respectueux de l’environnement, c’est aussi l’environnement de travail des travailleurs, utiliser des produits qui polluent moins le milieu de travail des travailleurs. C’est aussi du social. Et quand on recommande une meilleure utilisation des ressources, c’est pour plus d’efficience et plus d’efficacité des soins. Mais on est aussi dans un cercle qui peut être vertueux en économie.

Je pense que les enjeux de la qualité des soins sont extrêmement importants. Les échanges que j’ai eus aujourd’hui démontrent que la dimension du développement durable peut être parfaitement intégrer puisse qu’elle est logique pour tout le monde pour de meilleurs soins de qualité.

Propos recueillis et traités par Megan Valère SOSSOU




Lancement officiel de la 3e édition des Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin

La troisième édition des Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin s’est ouverte officiellement ce vendredi 05 mai 2023 à Benin Atlantic Beach Hôtel de Cotonou. Une rencontre de haut niveau organisée par l’Association des Cliniques Privée du Bénin en vue de se pencher sur l’amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins dans le secteur sanitaire et plus précisément dans le secteur privé et accroître le niveau de satisfaction des patients dans les établissements de santé.

À l’ouverture, Latif MOUSSE, Président de l’Association des Cliniques Privée du Bénin (ACPB) a accueilli les participants et remercié les différents partenaires et sponsors pour leur soutien constant aux actions du secteur sanitaire. Grâce aux différentes compétences réunies, il nourrit l’espoir que les échanges seront  fructueux entre congressistes et experts.

La vice-présidente de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé, Béatrice RADJI dans son allocution a rappelé le rôle crucial que joue le secteur sanitaire privé à travers les cliniques privées pour l’accès des populations béninoises aux soins de santé.

Les avancées constatées au niveau du secteur sanitaire privé rejoignent l’engagement de l’ASBL Solidarité Coopération Médicale de Belgique (SOCOMED). Il s’agit pour l’ASBL SOCOMED de coopérer et de manifester de la solidarité envers ceux qui en ont besoin pour améliorer un système de santé. Son Président, Georges LAWSON, recommande à « faire chez nous et avec nous ce dont la population a besoin pour mieux se porter ».

Benoît-Yves LIBERT, Directeur Général du Centre Hospitalier Universitaire UCL Namur de Belgique est heureux de participer à une troisième fois aux nouvelles Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin. « À chaque mission, nous apprenons et nous revenons avec beaucoup plus de richesse que nous partageons sur place en Belgique. »

À l’en croire, en plus de la problématique liée à la qualité, la démarche du développement durable doit être aussi au centre des préoccupations parce que justifie-t-il, « nous sommes dans un monde qui se développe. Ne pas mettre le développement durable au centre de notre réflexion serait une erreur. »

Nécessité d’accompagner le processus d’investissement en matière d’équipements

Pour Régis Facia, Vice-Président du Conseil National du Patronat du Bénin, les cliniques privées au Bénin, en plus de soigner la population créent de la richesse et des emplois. C’est pourquoi, le patronat du Bénin est fier de participer à cette rencontre.

Il a soulevé la problématique liée à l’insuffisance d’équipements sanitaire et pour cela, il promet de jouer les plaidoyers en faveur de l’accès aux crédits bancaires pouvant faciliter l’achat d’équipement pour une amélioration de la qualité des services de santé au Bénin.

En ouvrant officiellement, les travaux des troisièmes journées nationales des cliniques privés du Bénin, le représentant du Ministre de la Santé, Francis DOSSOU a félicité les organisateurs pour le choix du thème principal qui, à l’en croire entre dans l’actualité des réformes dans le secteur. « La santé est un droit fondamental et constitutionnel, mais l’accès à la qualité optimale et la sécurité en matière de santé est également d’une grande importance. » a-t-il ajouté.

L’ACPB occupe une place importante dans l’exercice de la médecine en clientèle privée

Il n’a pas manqué de saluer l’ouverture et le leadership de toute l’équipe de l’Association des Cliniques Privées du Bénin qui en réalité occupe une place importante dans l’exercice de la médecine en clientèle privé. Car, soutient –il, elle aide à la prise de décisions. À titre illustratif, plusieurs décisions ont été prises avec le concours de l’ACPB sur un certain nombre de politiques en matière de santé. Il a appelé à un engagement plus poussé des acteurs, à cet effet. Les stands garnis de solutions sanitaires ont été visités par les participants à cette rencontre.

Rappelons qu’au cours de cet événement de riches thématiques seront abordées à travers des conférences débats, des jeux concours, une table ronde, des ateliers de formation et symposiums. Il s’agit du concept et déterminants de la qualité et de la sécurité des soins selon l’OMS, l’amélioration de la qualité des soins par la certification des établissements de santé et l’accréditation des professionnels de santé, la qualité des soins et développement durable, l’écoconception des soins de santé, l’hôpital durable : un subtil équilibre entre éthique, compétences et résilience, la recherche dans les formations sanitaires privées.

Megan Valère SOSSOU




Appel à candidature: Bourse africaine en gestion des urgences de santé publique

La lutte contre les nombreuses menaces qui pèsent sur la santé publique sur le continent africain nécessite une main-d’œuvre formée et équipée de manière adéquate. Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC) ont appelé à un nouvel ordre en matière de santé publique qui inclut le développement de la main-d’œuvre, conformément à la vision de l’Union africaine (UA) et à son désir de renforcer les capacités en matière de santé publique par une formation à moyen et long terme dans des domaines identifiés comme étant nécessaires.

Le lancement de la bourse Africa CDC Public Health Emergency Management (PHEM) répondra au besoin urgent d’une main-d’œuvre qualifiée pour diriger et gérer les programmes de gestion des urgences, y compris la détection et la réponse opportunes aux urgences lorsqu’elles se produisent.

Objectif : former un groupe de professionnels africains de la santé publique hautement qualifiés pour coordonner et diriger la préparation et la réponse aux urgences de santé publique en Afrique.

– Fournir aux boursiers des connaissances actualisées sur la gestion des urgences de santé publique et les centres d’opérations d’urgence de santé publique (PHEOC).

– Fournir aux boursiers une exposition approfondie au rôle des PHEOC dans la préparation et la réponse à diverses urgences de santé publique.

– Renforcer les compétences des boursiers dans la gestion des différentes fonctions des PHEOC et dans la conduite de la réponse aux urgences de santé publique.

– Institutionnaliser un programme durable pour les PHEM sur le continent africain.

A. Principes de conception de la bourse

La conception de la bourse tient compte de la nature phénoménale des urgences de santé publique sur le continent et des risques collectifs mondiaux qui pourraient déclencher des perturbations à grande échelle, avec toutefois un impact sur la bourse.

    Résilience de la bourse : Le programme de la bourse est conçu de manière à garantir que les boursiers puissent être déployés à tout moment de la bourse, en cas d’événement majeur de santé publique. Le corps professoral de la bourse explorera en permanence les possibilités d’élargir les flux de financement, avec un financement de base institutionnel.

    Connaissance de l’industrie : programme conçu pour répondre aux situations d’urgence les plus complexes et dispensé par un corps enseignant expérimenté. Les boursiers sont habilités à intervenir aux niveaux stratégique, opérationnel et tactique.

    Modèle évolutif et adaptable : Dans le cadre d’une stratégie de durabilité, un cadre de responsabilisation est mis en place pour assurer une expansion continue et garantir que les progrès et les leçons sont facilement reproductibles aux niveaux régional, national et infranational.

    Tirer parti des systèmes existants : L’objectif de la bourse s’inscrit dans l’objectif plus large de la stratégie de développement de la main-d’œuvre d’Africa CDC en tant que composante du nouvel ordre de santé publique d’Africa CDC, motivé par le désir de réaliser l’agenda 2063 de l’Union africaine.

    Amélioration continue : La bourse se transformera de manière pragmatique en un programme phare institutionnel, en mettant en place des processus de suivi et d’évaluation qui lient les mécanismes de responsabilité et les décisions opérationnelles aux commentaires des participants, des États membres de l’UA et des partenaires techniques.

B. Description de la bourse

La bourse PHEM s’adressera aux professionnels africains de la santé publique en milieu de carrière ayant une expérience de la gestion des PHEOC ou de la direction de programmes de préparation et de réaction aux situations d’urgence dans les États membres de l’Union africaine. Les boursiers bénéficieront d’une formation standardisée, d’un mentorat, d’une expérience pratique et d’un programme d’assistance technique s’inspirant de la conception de la bourse PHEM de l’US-CDC. Au cours de la formation, les boursiers recevront une formation spécialisée dans les fonctions et les opérations de gestion des urgences de santé publique.

Pendant la formation, les boursiers recevront une formation spécialisée dans les fonctions et opérations de gestion des urgences de santé publique, participeront à des voyages d’étude, travailleront au sein du CDC EOC en Afrique, prendront part à des exercices et réponses de santé publique et recevront des conseils de spécialistes mondiaux en gestion des urgences. Une fois leur formation terminée et leur retour dans leur pays d’origine, les boursiers devront faciliter l’expansion des programmes de gestion des urgences de santé publique dans leur pays d’origine et assumer des rôles de direction et de conseil dans les programmes de gestion des urgences de santé publique.

Structure de la bourse

La bourse PHEM durera 24 semaines (six mois). Elle comprendra huit semaines de formation en personne au siège du CDC Afrique en Éthiopie. Au cours de cette période, les boursiers seront également jumelés à des mentors et à des accompagnateurs expérimentés qui les aideront à poursuivre leur expérience d’apprentissage. Les boursiers seront ensuite déployés dans des PHEOC à travers l’Afrique, y compris le PHEOC de l’Africa CDC pendant huit semaines. Les quatre semaines suivantes seront consacrées à des voyages d’étude, chaque boursier ayant la possibilité de visiter un PHEOC en Afrique et un autre en dehors de l’Afrique.

Les quatre dernières semaines seront consacrées à l’apprentissage didactique, à l’achèvement du projet et à la remise du diplôme final.

Pour plus d’informations, veuillez écrire à l’adresse e-mail: journalsantenvironnement@gmail.com pour avoir le prospectus.

La bourse proposée s’appuie sur une approche d’apprentissage mixte qui combine une formation en ligne et en présentiel. Des sessions en personne, des webinaires, des conférences, des études autodirigées en ligne avec des évaluations, des études de cas, des visites d’étude, une formation sur site et un mini-projet individuel seront les éléments qui composent le programme.

Cette formation s’adresse aux professionnels de la santé publique de niveau intermédiaire ayant une expérience en gestion de centres d’opérations d’urgence en santé publique ou dans la gestion de programmes de préparation et de réponse aux situations d’urgence dans leur pays.

Les candidats doivent remplir les critères d’éligibilité suivants :

être citoyens d’un État membre de l’Union africaine,

être titulaires d’un diplôme d’études supérieures en santé publique ou dans un domaine connexe,

avoir une expérience professionnelle pertinente dans tout domaine lié à la santé publique,

occuper un emploi à temps plein dans une institution publique en Afrique,

et être en mesure de démontrer leur capacité à mettre en œuvre des programmes de gestion des urgences de santé publique susceptibles d’avoir un impact positif sur leur pays à leur retour.

La sélection des candidats sera effectuée par un comité indépendant composé d’experts de la Commission de l’Union africaine, de Africa CDC et de partenaires techniques. Le processus de sélection sera basé sur le mérite et mettra l’accent sur une approche d’égalité des chances.

Africa CDC prendra en charge tous les coûts liés à la bourse, y compris les frais de voyage, l’allocation mensuelle et l’assurance pendant les stages résidentiels. Les candidats intéressés doivent fournir une lettre de leur employeur actuel confirmant leur emploi, une déclaration personnelle prouvant leur engagement dans la gestion des urgences de santé publique en Afrique, une brève proposition de projet décrivant un défi potentiel en matière de gestion des urgences, un curriculum vitae actualisé, et soumettre l’ensemble des documents justificatifs à l’adresse africacdceoc@africa-union.org.




Les troisièmes Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin s’ouvrent demain à Cotonou

Les troisièmes journées nationales des Cliniques Privées du Bénin, organisées par l’Association des Cliniques Privées du Bénin en partenariat avec le Centre Hospitalier Universitaire CHU UCL Namur de Belgique, s’ouvrent demain à Cotonou. Cette édition, qui se déroulera du 5 au 6 mai 2023, fait suite au succès des précédentes éditions.

Placées sous le haut parrainage du Ministre de la Santé du Bénin, Benjamin HOUNKPATIN, cet événement rassemble les acteurs du secteur sanitaire privé autour du thème « Amélioration continue de la qualité et de la sécurité des soins ».

Les participants pourront ainsi échanger sur les nouvelles réformes dans le secteur, notamment le processus d’accréditation  des professionnels de la santé et de la certification des structures de soins. De riches activités sont au programme de cette rencontre internationale, avec notamment un atelier pratique sur l’hygiène hospitalière.

Notons que les journées nationales des cliniques privées du Bénin constituent un cadre de concertation annuelle, de mutualisation, de partage d’expérience et de renforcement de capacités entre acteurs du secteur sanitaire privé du Bénin.

Cette édition promet d’être riche en enseignements et en échanges, offrant ainsi une occasion unique de renforcer la collaboration et l’innovation dans le domaine de la santé au Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Défis climatiques et de l’Eau : l’ONG Urgences Développement mobilise les jeunes

L’un des aspects les plus regardants des conférences à l’international, est le respect des engagements pris par les différentes parties prenantes. C’est d’ailleurs cela qui témoigne de la pertinence de l’organisation de ces creusets de réflexions, de promotion et de valorisations des bonnes pratiques et innovations, et de partages d’expériences au plan mondial pour des pistes de solutions face aux problèmes affectant la planète. La 27e Conférence des parties (COP 27) et la UN Water Conférence, organisés face à la double crise (celle du climat et celle de l’Eau) ne dérogent pas à cette règle. Dans ce contexte, les jeunes ayant l’occasion de prendre part à ces instances de prise de décisions au plan international, ont un rôle crucial à jouer dans le suivi du respect des engagements pris, mais aussi dans le partage des décisions importantes issues de ces assisses, et enfin le développement d’actions SMART qui contribuent à l’atteinte des objectifs Post-Conférence.Koto Daniel DAGNON, jeune prodige béninois a su prendre part à la COP 27 et la UN Water Conférence, respectivement grâce à l’appui du Ministère du Cadre de Vie et des Transports chargé du Développement Durable, l’UNICEF Bénin, l’UNFPA Bénin et Global Actions ; et l’UN DESA.De retour et afin de l’accompagner à faire profiter la jeunesse béninoise des nombreuses acquis de ces participations, mais surtout de créer d’autres émules au sein de la jeunesse et de développer des réseaux de jeunes pour des actions encore plus durables en faveur de l’environnement et du climat, l’ONG Urgences Développement organise l’initiative « l’Après cop 27 : quels défis et engagements par les jeunes pour le climat en matière d’écogestes et de solutions fondées sur la nature », avec l’accompagnement des partenaires que sont l’UNICEF Bénin, le Secrétariat International de l’Eau (SIE) , le Laboratoire d’Innovation Social (LABIS), le Réseau Béninois du Parlement Mondial de la Jeunesse pour l’Eau (RB/PMJE) , SOS Biodiversity, la Société Jésuton, l’ONG JAPAF et le Journal Environnement et santé.L’atelier a eu lieu ce vendredi 28 Avril 2023 au siège du LABIS à Porto Novo, et a connu la participation de plus d’une vingtaine de jeunes représentants des organisations de la société civile œuvrant pour la lutte contre les changements climatiques et basés à Porto Novo et environs, ainsi que la présence de deux jeunes instituteurs représentants les deux groupes pédagogiques de l’école primaire de Koutongbé associée à la phase terrain de cette initiative afin garantir l’implication des enfants et le suivi des plants mis en terre. Au niveau de l’activité de plantation d’arbre, une centaine d’élèves et les deux directrices se sont joints de façon active au déroulement de toutes les activités.

Photo de famille

Venue de différentes organisations de la société civile, la trentaine de participants a eu droit à une rencontre faite de communications diverses, les unes aussi intéressantes que les autres. Les thématiques abordées au cours de cet atelier sont entre autres : les mécanismes fondés et non fondés sur le marché Carbone ; les opportunités d’engagements et d’implications des jeunes au Bénin face à la crise climatique et la crise de l’Eau ; l’implication des jeunes dans les instances de prise de décisions sur l’Eau au niveau international. Ces thématiques seront suivies d’une activité de reboisement et des travaux de groupe sur la déclaration de la coalition des organisations de jeunes sur l’Eau et le Climat.

Dans sa communication, Daniel Koto Dagnon, Consultant Junior en Eau et Changement Climatique, Responsable de la cellule Stratégie et Développement de l’ONG Urgences Développement est revenu sur les aspects importants à prendre en compte pour comprendre le fonctionnement du marché Carbone. A l’en croire, le marché Carbone implique trois éléments à savoir : le crédit Carbone, le marché volontaire de Carbone et la méthodologie de démonstration des efforts de réduction des émissions notamment du CO2.

Daniel Koto DAGNON

Le Consultant Junior a aussi abordé la question relative aux négociations sur le marché Carbone. « Les négociations sur le marché Carbone se font sur la base des articles 6.2 et 6.4 de l’accord de Paris. A l’en croire, le Bénin dispose d’un arsenal juridique bien fourni pour aller sur le marché Carbone.

En tout cas, sur cette thématique, Daniel Koto Dagnon peut se frotter les mains, car le message est visiblement bien passé au niveau des participants. « Cet atelier nous a permis d’avoir plus d’éclaircissement sur l’article 6 de l’accord de Paris relatif au marché Carbone », a confié Cédric Agbessi, Maire des Jeunes de Covè, venu participer à l’atelier.

Le panel relatif à l’implication des jeunes dans les instances de prise de décisions sur l’Eau au niveau international a également retenu l’attention des participants. Par visio-conférence, Elysa Vaillancourt, Chargée de programme Jeunesse au Secrétariat International de l’Eau, a animé ce panel et a permis aux participants de comprendre les défis et enjeux liés à la crise de l’Eau ainsi que les messages clés portés par les jeunes lors de la UN WATER CONFERENCE, tenue à New York en mars 2023. A en croire la panéliste, le message est clair : « Il s’agit de mettre l’Eau au service de la santé, du développement, de la coopération et de dégager une décennie d’action pour l’Eau », peut-on l’entendre dire.

Fèmi Tankpinou est Entrepreneur et Fondateur de ‘’EcoZem Bénin’’. Il a partagé ses expériences dans le domaine de l’entrepreneuriat vert avec les participants. Pour Fèmi Tankpinou, tout projet d’entrepreneuriat vert doit avoir pour finalité de préserver l’environnement, de le sauvegarder et de le protéger.

Reboisement à l’EPP Koutongbé

Initiation aux éco-gestes, l’étape pratique de l’atelier

L’atelier de ‘’l’Après COP 27’’ ne s’était pas seulement tenu entre les quatre murs. En effet, l’ONG Urgences Développement et ses hôtes se sont rendus à l’EPP KOUTONGBE, où les apprenants ont été sensibilisés et initiés au reboisement. À l’occasion, plus d’une dizaine d’arbres fruitiers ont été mis en terre. Des arbres qui promettent les écoliers, seront suivis et entretenus. « Je dis merci à l’ONG Urgences Développement. Je promets de prendre soin des arbres qu’on vient de planter », a promis Catherine Hounouho, écolière au Cours Moyen 2e année.

Participants et organisateurs satisfaits

Après plus de huit heures d’horloge, les participants sortis de l’atelier ont exprimé leur satisfaction.
Marcel Kpoffon est participant et membre de l’ONG Save Our Planet. « Je tiens à remercier le Directeur Exécutif de l’ONG Save Our Planet, monsieur Megan Valère Sossou, de m’avoir délégué pour participer à cet atelier », a-t-il déclaré. « Grâce à cet atelier, je suis désormais conscient des défis à relever pour sauver la planète », a ajouté Marcel Kpoffon.

« Nous ne pouvons que dire merci à l’ONG Urgences Développement et souhaiter qu’elle continue sur cette même lancée, afin d’impacter d’autres jeunes à travers cette initiative », a laissé entendre Arsène Sodegnon, participant et membre de l’ONG Environnement Vert pour un Développement Durable (EVDD ONG).

Imelda Hounkanrin, quant à elle, dit avoir retenu quelque chose de fondamental. « Je retiens que les jeunes doivent davantage s’impliquer dans la lutte pour la protection de l’environnement », a-t-elle fait savoir tout en décernant un satisfecit à l’ONG Urgences Développement pour avoir réussi à organiser l’atelier malgré ses moyens limités. De son côté, Cédric Agbessi, Maire des Jeunes de Covè s’engage à partager les connaissances reçues avec sa communauté.

« Nous prenons l’engagement de faire une restitution dans nos communautés, pour informer les nôtres sur l’urgence d’agir face à la crise climatique et sur la nécessité d’adopter des gestes, éco-citoyens pour préserver la nature », a-t-il promis.

C’est l’occasion pour Johnny Codo, Président de l’ONG Urgences Développement, de saluer l’engagement de tous les participants venus nombreux à l’atelier. « J’ai noté un engagement infaillible au niveau des jeunes. D’autres sont même venus de Parakou », s’est-il réjoui. Pour monsieur Johnny Codo, la suite après cet atelier est déjà connue.

« Les perspectives qui se dégagent à la suite de cet atelier, c’est déjà la mise en place d’une coalition des jeunes et la préparation prochaine de la journée de l’arbre qui sera consacrée au reboisement dans la ville de Porto-Novo et ses environs », a-t-il annoncé. Il en a également profité pour remercier tous les partenaires qui ont accompagné l’ONG Urgences Développement dans l’organisation dudit atelier.

Pour rappel, les partenaires qui ont accompagné l’ONG Urgences Développement dans l’organisation de l’atelier sont : LABIS, RB/PMJE, SOS BIODIVERSITY, Journal Santé Environnement, UNICEF Bénin, GIZ et l’Ambassadeur des Pays-Bas près le Bénin.

Que sait-on de l’ONG Urgences Développement ?

Faut-il le préciser, l’ONG Urgences Développement est basée au quartier TOKPOTA dans la ville de Porto-Novo, la capitale du Bénin. Créée en 2019, l’ONG Urgences Développement œuvre pour le développement durable notamment la protection de l’environnement et la promotion des droits humains fondamentaux des populations rurales, péri-urbaines et urbaines en vue de leur bien-être social.

Elle intervient dans la formation et dans l’autonomisation des jeunes, dans le domaine de l’Eau et de l’Assainissement, du Climat, de l’Environnement, des infrastructures et de la Sécurité alimentaire. Sa devise est « Changer aujourd’hui le monde de demain ». Les valeurs cardinales que partage l’ONG Urgences Développement sont : la Performance, la Transparence et le Développement.

L’organisation dispose d’un Conseil d’Administration et de plusieurs autres organes. L’ONG Urgences Développement est nationale et collabore avec plusieurs organisations de la société civile aussi bien au niveau national qu’au niveau international.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




À Parakou, l’Association Palmier Bénin renforce les capacités des vulcanisateurs

Réunis au sein de l’Association des Vulcanisateurs Unis de Parakou (AVUP), les techniciens en pneumatiques, communément appelés ‘’Vulcanisateurs’’, ont bénéficié d’une session de formation sur les nouvelles technologies de la pneumatique. C’est une initiative de l’Association Palmier Bénin et de son partenaire Palmier Suisse. La cérémonie officielle de remise des attestations a eu lieu ce mercredi 26 avril 2023 au centre de l’AVUP au quartier Albarika dans le 1er arrondissement.

Photo de famille

L’objectif selon les initiateurs est de renforcer les capacités des vulcanisateurs sur les nouvelles technologies de la pneumatique, afin de les rendre plus performants et plus épanouis dans leur métier. Et pour ce faire, l’expertise internationale a été sollicitée pour assurer cette formation. Rodrigue De Carvalho, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est l’expert commis à cette formation. Venu de la Suisse, l’expert international a entretenu les participants sur les bonnes pratiques du métier de pneumaticien.

« On a d’abord cherché à comprendre les besoins des participants. Ensuite, nous avons commencé à travailler sur un module de base qui consiste à faire une remise à niveau commercial par rapport aux bonnes pratiques, tout ce qui est lié à l’accueil du client, à la mise en confiance du client et à l’entretien du cadre de travail », a précisé l’expert formateur, Rodrigue De Carvalho. À l’en croire, d’autres modules seront encore concoctés au profit des participants dans les tous prochains mois.

Mais pour ce qui est de cette première session de formation, l’expert en pneumatique se dit très satisfait de l’engouement noté du côté des participants. « Ils ont eu une excellente approche, ils ont été très participatifs. On a été assez impressionné de leur capacité à absorber l’information, à la transformer et la rendre aisément », s’est réjoui Rodrigue De Carvalho. Dans le rang des participants, la joie est aussi manifeste.

Entretien avec les participants
Grande joie des bénéficiaires à l’endroit de Palmier Bénin

Du côté des bénéficiaires, les mots sont confondus aux remerciements, et la joie est exprimée à travers des tonnerres d’applaudissements, des rires et des sourires incessants. « Je ne sais pas si le mot ‘’merci’’ suffirait pour exprimer ce que je ressens au plus profond de moi. Vous avez accepté nous accompagner. À notre tour, que faut-il faire ? Il faut rire jusqu’à déchirer la bouche », a exprimé Boni Sanni Imorou, président de l’AVUP. Mireille Agbassou, la vingtaine, est la seule femme ayant pris part à cette formation. « Je suis la seule femme qui fait partie des participants.

Remise d’attestation

Nous avons appris beaucoup de choses et, aujourd’hui, je puis vous rassurer que je suis davantage fière d’avoir choisi le métier de la vulcanisation », a-t-elle laissé entendre. Ezéchiel Guinhou, un autre participant, se fait plus précis : « Nous avons appris comment accueillir les clients, comment connaître l’âge et les dimensions des pneus, comment organiser et entretenir le garage », a-t-il précisé.

Pour les bénéficiaires, cette initiative de Palmier Bénin est exceptionnelle et salutaire du fait de la dévalorisation et du désintéressement dont fait l’objet le métier de la vulcanisation au Bénin et plus particulièrement à Parakou. « Beaucoup ne considèrent pas notre métier. Mais Palmier Bénin et Palmier Suisse nous ont accordé un grand intérêt en nous offrant cette formation. C’est pourquoi je les remercie infiniment », a exprimé le participant Hyppolite Hountondé.

Mais au-delà de l’euphorie, Sanni Fidèle Sinagourigui, président de Palmier Bénin, invite les participants à faire preuve de pragmatisme une fois retournés dans leur atelier respectif. « Qu’ils mettent en pratique toutes les connaissances qu’ils ont eues à bénéficier au cours de la formation, afin qu’ils puissent se perfectionner et s’épanouir davantage dans leur métier », a-t-il exhorté.

Photo des participants attestés

Faut-il le préciser, la formation a réuni une cinquantaine de participants répartis en quatre catégories : les patrons de vulcanisateurs, les apprentis vulcanisateurs en fin de formation, les apprentis vulcanisateurs en cours de formation et les formateurs qui prendront le relais une fois le retrait de l’expert formateur. La formation s’est déroulée au centre de l’AVUP, construit et équipé par Palmier Bénin depuis 2019, avec l’appui de Palmier Suisse.

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Projet de Transformation Globale des Forêts pour les Peuples et le Climat : le trait d’union entre le Bénin et le Togo

Le Bénin a accueilli le comité de pilotage du projet de Transformation Globale des Forêts pour les Peuples et le Climat, qui a pour focus l’Afrique de l’Ouest. Sous la présidence du Ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, Monsieur José TONATO, cette réunion a été lancée le mardi 25 avril 2023.

Ce projet, initié par l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), vise à améliorer la connaissance de l’état et la dynamique des écosystèmes forestiers de la sous-région, soutenir la revue et éventuellement la réforme des cadres juridiques forestiers, démontrer et partager les meilleures pratiques durables de gestion communautaire des forêts dans la région.

Le Ministre a profité de l’occasion pour apprécier les efforts du gouvernement en matière d’intégration de la politique forestière béninoise, dont l’ambition écologique ne laisse personne indifférent. En effet, le projet s’inscrit parfaitement avec la vision de la nouvelle politique forestière 2023-2032 du Bénin, qui vise à restaurer, conserver et gérer durablement les espaces forestiers du pays pour remplir leurs multiples fonctions en faveur de l’économie, de la société, de l’environnement et du climat, ce qui valoriserait une durabilité environnementale.

La FAO pour une gestion participative, communautaire et transfrontalière des écosystèmes

Lors de cette cérémonie, le ministre a salué la gestion participative et la coopération transfrontalière à travers le dessein « Soutien aux initiatives communautaires endogènes de gestion de la forêt sacrée de Badjamè dans l’espace frontalier Sud Bénin-Sud Togo », inscrit dans le projet.

Cette initiative rehausse la collaboration entre les deux peuples frontaliers pour une gestion participative, communautaire et transfrontalière des écosystèmes qui ne connaissent ni frontière, ni nationalité, traduisant ainsi la force des liens entre Béninois et Togolais.

Le représentant résident de la FAO Bénin, Monsieur Isaias Angue OBAMA OYANA, a exprimé sa reconnaissance aux partenaires et au Bénin pour l’intérêt accordé à ce projet. Il a précisé que l’approche de gestion communautaire des écosystèmes est l’une des composantes phares du projet et s’articule avec les priorités de la CEDEAO et des Nations Unies.

Des priorités qui s’orientent vers la valorisation du savoir-faire des cultures ancestrales, des communautés locales et autochtones, particulièrement riches dans la gestion des écosystèmes et la conservation de la biodiversité. Les intervenants ont convergé dans le même sens en relevant la pertinence de ce projet. L’évènement s’est achevé par une descente sur le terrain à la rencontre des communautés de la forêt sacrée de Badjamè, dans la zone frontalière Bénin-Togo.

Megan Valère SOSSOU




La crampe menstruelle : Comment soulager les douleurs ?

C’est une expérience commune et souvent désagréable pour de nombreuses femmes. Il s’agit des crampes menstruelles. Elles sont généralement ressenties comme une douleur dans le bas-ventre ou dans le dos, et peuvent être accompagnées d’une sensation de tension ou de pression dans la région pelvienne.

Bien que les crampes menstruelles puissent varier en intensité et en durée, elles sont souvent décrites comme des douleurs lancinantes et ennuyeuses qui peuvent rendre les activités quotidiennes difficiles pendant les jours de menstruation. Les spécialistes expliquent les crampes menstruelles par des contractions de l’utérus qui se produisent pendant la menstruation. Ces contractions sont déclenchées par des niveaux élevés de prostaglandines, des hormones produites par l’utérus qui aident à stimuler les contractions musculaires nécessaires pour éliminer le sang menstruel.

Cependant, lorsque les niveaux de prostaglandines sont trop élevés, cela peut causer des contractions plus intenses et plus douloureuses. Selon Florence ADOHINZIN, Sage femme, les femmes qui souffrent des crampes menstruelles se plaignent fréquemment des courbatures, des douleurs au niveau de l’estomac, du bas de dos et au niveau des cuisses.

En effet, les symptômes des crampes menstruelles peuvent varier d’une femme à l’autre, mais certains signes courants comprennent des douleurs dans le bas-ventre ou dans le dos, une sensation de gonflement ou de ballonnement, des nausées et des vomissements, des maux de tête et des vertiges. Ces symptômes peuvent également varier en intensité, allant d’une légère douleur à une douleur intense qui peut empêcher les femmes de vaquer à leurs occupations quotidiennes.

Y a t-il des solutions ?

A en croire les spécialistes, il existe plusieurs moyens pour les femmes de soulager les crampes menstruelles. L’un des moyens les plus courants est de prendre des analgésiques en vente libre tels que l’ibuprofène ou l’acétaminophène. Ces médicaments peuvent aider à réduire l’inflammation et à soulager la douleur. Les femmes peuvent également essayer de se détendre en prenant un bain chaud, en utilisant une bouillotte ou un coussin chauffant, ou en pratiquant des exercices de relaxation tels que le yoga ou la méditation.

Florence ADOHINZIN, recommande aux femmes de faire attention à leur alimentation et à leur hydratation pendant la menstruation. « Je leur conseillerais d’être moins stressées, de contrôler leur alimentation quand elles tendent vers cette période « .

Les aliments riches en graisses saturées et en sel peuvent contribuer à l’inflammation et aggraver les crampes menstruelles. Les femmes doivent donc privilégier les aliments riches en nutriments tels que les fruits, les légumes et les grains entiers, ainsi que boire suffisamment d’eau pour rester hydratées.

Toutefois, les crampes menstruelles peuvent être un signe d’un trouble médical sous-jacent tel que l’endométriose ou des fibromes utérins. Si les crampes menstruelles sont sévères, récurrentes ou accompagnées d’autres symptômes tels qu’une fièvre ou une douleur intense, les femmes doivent consulter leur médecin pour un examen et un diagnostic appropriés.

Évelyne KADJA




Célébration de la Journée Mondiale de la Terre: la séduisante surprise de TikTok

La Journée Mondiale de la Terre qui a débuté il y a plus de 50 ans, est devenue un événement annuel et international réunissant 193 pays, avec des manifestations et des actions en faveur de la protection de l’environnement organisées dans le monde entier.

A l’édition 2023, la plateforme chinoise de vidéos courtes, TikTok, annonce une nouvelle politique de lutte contre la désinformation environnementale. Face aux nombreuses fausses informations qui circulent sur sa plateforme, TikTok prend ses responsabilités et décide de lutter contre la désinformation en particulier sur le sujet du changement climatique. Cette nouvelle politique implique le bannissement des utilisateurs qui propagent des informations erronées sur les questions environnementales et l’authentification des contenus pertinents.

TikTok s’engage contre la désinformation climatique

Selon un communiqué de la société, « nous mettons en place une nouvelle politique de lutte contre la désinformation sur le changement climatique. Elle consiste à retirer les mauvaises informations qui remettent en cause le consensus scientifique établi, par exemple les contenus qui nient l’existence du changement climatique ou les facteurs qui y contribuent ». Les contenus niant des faits scientifiques établis sur l’environnement sont désormais interdits et les utilisateurs qui ne respectent pas ces nouvelles règles risquent de voir leurs vidéos supprimées et d’être bannis.

Pour assurer la mise en œuvre de ces nouvelles règles et lutter contre les fake news, TikTok travaillera « avec des partenaires indépendants de fact-checking qui valideront la pertinence d’un contenu ». La plateforme souhaite ainsi redorer son image et montrer sa bonne foi en matière de lutte contre la désinformation.

Avec cette annonce, TikTok tente de se donner une image plus « verte » et estime « avoir un rôle important à jouer en donnant de l’importance aux discussions relatives au climat ». La plateforme prévoit également de mettre en avant les comptes d’influenceurs engagés dans la protection de l’environnement.

Cependant, il est important de rappeler que TikTok est régulièrement pointé du doigt pour les fausses informations qui circulent sur son site, notamment à propos du climat. Cette nouvelle politique de lutte contre la désinformation environnementale sera donc scrutée de près par les utilisateurs et les experts du climat.

Megan Valère SOSSOU




Journée mondiale des luttes paysannes: La défense des droits fondamentaux des paysans

La Journée mondiale des luttes paysannes est célébrée chaque année le 17 avril pour mettre en avant les luttes et les revendications des paysans et des travailleurs ruraux pour leurs droits fondamentaux, notamment le droit à la terre, à l’eau, à la nourriture et à la souveraineté alimentaire.

La journée commémore le massacre de 19 paysans brésiliens qui protestaient pacifiquement pour l’accès à la terre en 1996. Depuis, elle est devenue un événement annuel pour sensibiliser l’opinion publique sur les luttes des paysans et des travailleurs ruraux à travers le monde.

Les paysans et les travailleurs ruraux sont souvent confrontés à des défis tels que l’accaparement des terres, l’exploitation, la pauvreté, la marginalisation et la violence. La Journée mondiale des luttes paysannes vise à mettre en évidence ces problèmes et à promouvoir la prise de conscience et la solidarité envers les communautés paysannes et rurales.

La souveraineté alimentaire est un aspect clé des droits des paysans. Elle signifie que les communautés paysannes ont le droit de définir et de contrôler leurs propres systèmes alimentaires, en produisant des aliments sains et nutritifs de manière durable, et en ayant accès aux ressources nécessaires pour le faire. La Journée mondiale des luttes paysannes met en évidence l’importance de la souveraineté alimentaire pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et pour renforcer la résilience des communautés paysannes face aux changements climatiques et aux crises alimentaires.

En résumé, la Journée mondiale des luttes paysannes est une occasion importante pour célébrer les contributions des paysans et des travailleurs ruraux à la production alimentaire, et pour promouvoir leurs droits fondamentaux à la terre, à l’eau, à la nourriture et à la souveraineté alimentaire.

Megan Valère SOSSOU




Lutte contre les Maladies Tropicales Négligées et le paludisme: Yacine Djibo justifie l’engagement de Speak Up Africa

Le 12 avril 2023, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement a organisé un webinaire sur les Maladies Tropicales Négligées (MTN). Yacine Djibo, Directrice Exécutive de l’ONG Speak up Africa basée à Dakar, était l’invitée de cette rencontre.

« Il faut un changement de politique à tous les niveaux pour améliorer la santé publique en Afrique de manière durable. »

L’enjeu est de taille en ce qui concerne la lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées. C’est pourquoi elle s’est engagée avec son organisation « Speak Up Africa » afin d’apporter sa pierre à l’édifice.

Cet engagement de Speak up Africa est également motivé par un défi d’équité. Car ces maladies sont évitables et traitables, ce qui facilite l’accès équitable aux soins de santé et permet d’être plus résilients, a noté Yacine Djibo.

Speak Up Africa et ses interventions

Speak Up Africa intervient dans des domaines allant du paludisme à l’égalité des genres, en passant par les MTN, la vaccination et l’assainissement. Elle compte sur la mobilisation des citoyens et sur l’engagement des médias, qu’elle considère comme des leviers de changement puissants, pour atteindre ses objectifs.

Cette organisation continentale travaille aussi pour la mise en œuvre des directives de l’Union Africaine et travaille en collaboration avec les médias pour le changement des politiques. Dans son dynamisme, elle renforce les capacités des organisations de la société civile afin qu’elles puissent faire le plaidoyer pour l’obtention de plus de ressources aussi bien publiques que privées. Les gouvernements sont tenus redevables de leurs engagements, et Speak up Africa suit en effet la bonne utilisation des financements.

Pour ce faire, Speak up Africa adopte une politique de proximité en étant le plus proche possible des populations. Tous les financements mobilisés sont redistribués aux organisations de la société civile.

Au cours de ses échanges avec les journalistes du REMAPSEN, Yacine Djibo a répondu à toutes les interrogations et affirmé avoir pris bonne note de toutes les propositions jugées constructives. Elle a félicité le réseau pour son professionnalisme et a promis d’explorer les pistes de coopération voire même de partenariat avec Speak up Africa.

Megan Valère SOSSOU




Recrutement de 64 profils dans la zone sanitaire Bèmbèrèkè – Sinendé

Dans le but de renforcer l’effectif de la zone sanitaire Bembèrèkè – Sinendé en personnel qualifié, suffisant et disponible, le bureau de zone lance le recrutement de 64 personnes. Il s’agit des Commis de Pharmacie, de caisse, des Aides-Soignantes, Secrétaires des services Administratifs, des statisticiens épidémiologistes, technicien de laboratoire, Infirmiers, sage-Femme et Médecin diplômé d’Etat.

Les dossiers de candidature sont attendus au Secrétariat du Bureau de Zone de Bèmbèrèkè – Sinendé au plus tard le vendredi 24 Avril 2023.




Interruption Volontaire de Grossesse au Bénin: le gouvernement fixe les conditions

Le Conseil des ministres du Bénin a pris une décision importante en ce qui concerne l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) lors de sa réunion du mercredi 12 avril 2023. Un décret régissant les conditions d’application de cette pratique a été adopté. Désormais, seuls les médecins, les sages-femmes et les infirmiers dûment habilités pourront pratiquer l’IVG dans des formations sanitaires publiques ou privées. Les établissements du secteur privé devront être agréés par le ministre de la santé et remplir des conditions techniques spécifiques.

En outre, le décret impose aux établissements de santé de fournir une prise en charge psychologique et sociale de la patiente avant et après l’intervention. Le secret professionnel est également requis pour tous les intervenants dans le traitement des demandes, et la clause de conscience est garantie pour ceux dont les convictions religieuses ou philosophiques les empêchent de participer à cette pratique.

Le décret exige également que les risques associés à chaque procédure abortive soient exposés à la patiente, quelle que soit la raison de la demande d’IVG. Le consentement éclairé, libre et renouvelé de la patiente est également requis avant toute intervention.

Le ministre de la santé a pour mission de faire une bonne vulgarisation de ce décret afin d’assurer une application efficiente de cette pratique. Cette décision représente un pas important vers la garantie de la santé reproductive des femmes au Bénin.

Megan Valère SOSSOU




Lancement officiel de Bénin Santé 2023 par le ministre de la Santé, Benjamin HOUNKPATIN

La troisième édition de Bénin Santé a été officiellement lancée ce vendredi 14 avril 2023 au palais des congrès. Une grande rencontre à laquelle prennent part d’importantes personnalités et acteurs du monde sanitaire du Bénin, de la sous-région et de l’Europe. Le lancement officiel a été prononcé par le ministre de la Santé, Professeur Benjamin HOUNKPATIN, Parrain de l’évènement.

C’est un rendez-vous exceptionnel post covid-19 de donner et du recevoir à en croire la Vice-présidente de la PSSP dans son mot de bienvenue aux participants et aux invités de marque. En exhortant les différentes parties prenantes à passer en beauté les prochains jours avec plus de participation dans les ateliers, master class, formation pour un partage d’expérience optimal, elle n’a pas manqué de remercier les différents partenaires et sponsors de l’événement.

Dr Clare OMATSEYE, Présidente de la Fédération Ouest Africainedes Alliances du Secteur Privé de la Santé s’est montrée très émue de la forte mobilisation des acteurs du secteur sanitaire du privé et du public Béninois. Elle n’a pas manqué d’adresser ses félicitations et encouragements à l’endroit de la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé (PSSP) pour le succès dans l’organisation de Bénin Santé 2023.

La Représentante Résidente de l’OMS au Bénin Dr Renée Tania BISSOUMA-LEDJOU a quant à elle, appelé les acteurs à une franche et transparente collaboration entre acteurs du secteur sanitaire privé et avec les acteurs du secteur public. Elle a réaffirmé la disponibilité permanente de son institution à être du côté du gouvernement, de la PSSP pour atteindre la couverture sanitaire universelle.

L’importante annonce de l’Ambassadeur des États-Unis près le Bénin

Tout comme l’OMS, l’USAID fait partie des fidèles partenaires de Bénin Santé, une initiative qui offre de nombreuses opportunités aux acteurs du secteur sanitaire privé et public pour accroître la résilience à travers le renforcement du système sanitaire béninois. Dans ce cadre et en étroite collaboration avec la PSSP, l’USAID a mis en place un réseau de jeunes logisticiens qui œuvrent au quotidien pour le renforcement de la chaîne d’approvisionnement au niveau communautaire.

Pour Brian SHUKAN, Représentant des États-Unis près le Bénin, cet engagement aux côtés des acteurs du secteur sanitaire privé au Bénin témoigne de la disponibilité du gouvernement américain à accompagner le renforcement le système de santé du Bénin. C’est pourquoi il annonce le gouvernement américain sélectionne actuellement des institutions financières au Bénin pour fournir un garanti de prêt bancaire de 20 millions de dollars US pour faciliter l’achat des équipements dans le secteur privé de la santé en garantissant la moitié du prêt aux petites entreprises qui fournissent des solutions renforçant le système de santé pour le rendre plus résiliente.

En lançant officiellement les hostilités de la troisième édition de Bénin Santé, le ministre de la Santé dit reconnaître le rôle du secteur sanitaire privé sur l’échiquier national pour l’offre des soins aux populations en zone urbaine, périurbaine et rurale.

« Nous appréhendons à sa juste valeur toute la chance que notre système de santé a d’avoir un peu plus de la moitié des besoins en soins de santé des populations comblés par le secteur privé. » C’est une force dont il faut saisir la portée, dit-il en invitant à la veille d’optimisation en s’assurant davantage de la qualité et de la sécurité des soins.

Comptant sur la volonté des acteurs, il espère des travaux de Bénin Santé 2023 que les acteurs puissent sortir plus ragaillardis, plus combatifs, plus motivés pour un accès équitable des béninois à des soins de qualité. La coupure symbolique du ruban a marqué l’ouverture officielle du salon médical, l’une des quatre activités au menu de cette nouvelle édition de Bénin Santé.

Megan Valère SOSSOU




L’OMS Bénin et le Ministère de la Santé organisent une vaste campagne de dépistage du diabète et de l’hypertension artérielle

Pour commémorer les 75 ans de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le bureau de l’OMS au Bénin et le Ministère de la Santé ont collaboré pour mettre en place une vaste campagne de dépistage du diabète et de l’hypertension artérielle, ainsi que d’autres facteurs de risque, dans trois départements du Bénin : l’Atacora, la Donga et le Mono. Cette campagne se déroulera du 11 au 15 avril 2023 et vise à encourager la population à se rendre dans les centres de santé, les centres de jeunes et les espaces publics pour bénéficier de ces services gratuits.

Megan Valère SOSSOU




Changements climatiques : L’association Ouest-Africaine de climatologie se préoccupe de ses effets dans la sous-région

Pour sa première sortie pour le compte de 2023, l’AWAclim, l’Association Ouest-Africaine de climatologie a réuni, en ligne ses membres de la sous-région, les chercheurs et les différents acteurs du climat autour du thème, « Le changement climatique une menace réelle pour la planète : Etat des lieux, impacts et conséquences ». C’est son Président le Professeur Expédit Wilfrid Vissin qui a animé cette conférence. Il s’agit de partager avec les participants les connaissances sur les changements climatiques, d’aider à cerner ses impacts et conséquences du phénomène et d’indiquer quelques solutions identifiées par l’AWAclim. C’est l’une des salles de cours du bâtiment MIRD, Master Intégration Régionale et Développement qui a servi de cadre à cette activité.

La conférence a démarré par le partage de quelques notions, notamment sur le temps, le climat, la météorologie, la climatologie, la variabilité climatique, l’atténuation et l’adaptation au climat, le changement climatique, la résilience, auxquels il faut ajouter les aléas climatiques, les impacts climatiques et les risques climatiques. Une fois, ces notions clarifiées, Expédit Wilfrid Vissin, le conférencier a dressé le tableau des facteurs responsables des changements climatiques. Il s’agit de l’homme et de ses activités, à savoir : l’industrie, le bâtiment, la déforestation, le transport.

Ces dernières ont modifié, selon le Président de l’AWAclim l’effet de serre naturel, dont le rôle est de maintenir la stabilité climatique. Conséquence, la terre se réchauffe et ses répercussions vont toucher tous les domaines de la vie socio-économique. Ainsi, les modifications des régimes pluviométriques vont impacter l’agriculture, les ressources en eau. Elles feront aussi le lit à la sècheresse. Le régime océanique sera modifié lui aussi. Les côtes seront en souffrance et les villes côtières en grande difficulté. Il va falloir mieux gérer la crise climatique, sinon, d’ici 2050-2100, tout va changer autour des hommes, reconnait le conférencier.

Quelles sont les solutions ?

Les Pays africains doivent cesser avec les conférences sur le climat, telles qu’elles sont organisées aujourd’hui. Il faut, selon le Professeur Expédit Wilfrid Vissin, que les africains organisent des conférences sur le climat « à l’africaine », qui permettent de sortir des décisions à opposer aux pays riches, responsables du réchauffement climatique. Il s’agit donc pour les africains de mutualiser leurs efforts en vue d’influencer les décisions liées au changement climatique, insiste le conférencier. Mais en attendant, il propose quelques mesures. Il s’agit de :

– Renforcer les connaissances sur les changements hydroclimatiques ; 

– La prise en compte de façon objective de la variabilité climatique et du changement climatique ;

– La gestion traditionnelle des risques climatiques ;

– La mise en œuvre effective de la GIRE, la Gestion Intégrée des ressources en eau ;

– Améliorer le changement de comportement. 

Une brève présentation de l’AWAclim et de l’Association Internationale de la Climatologie est venue clôturée l’intervention du Professeur. Les débats ouverts par la suite ont permis aux participants du Bénin, du Togo, du Niger, de la Côte-d’Ivoire et du Mali d’avoir des éclaircissements sur certains points clés de la conférence auxquels le Président de l’AWAclim a apporté des réponses. Il est prévu, à l’avenir des rencontres régulières pour aborder tous les problèmes liés aux impacts des changements climatiques, annonce le Président de l’AWAclim  satisfait de cette première sortie de son association.

Didier Hubert MADAFIME




Bénin Santé 2023 : la PSSP annonce une troisième édition riche en activités

En prélude à l’organisation de la 3e édition de Bénin Santé 2023, la Plateforme du Secteur Sanitaire Privé du Bénin (PSSP) a tenu ce mardi 11 avril 2023, une conférence de presse à son siège. L’objectif est de donner un avant-goût des activités qui vont meubler cette nouvelle édition de l’initiative lancée depuis 2019.

La troisième édition de Bénin Santé se déroulera du 13 au 15 avril à Cotonou au palais des congrès. Organisée avec le soutien du gouvernement à travers le ministère de la santé cette édition sera axée autour du thème, Contribution du secteur sanitaire privé au renforcement du système sanitaire pour accroitre la résilience : par quels piliers commencer ?

A l’ouverture de la conférence de presse, Béatrice Radji, Présidente de la PSSP, a rappelé l’importance de la création de cette organisation faitière qui s’est donnée pour mission de défendre les intérêts du secteur privé de la santé et d’être un interlocuteur valable auprès du ministère de la Santé. La collaboration public-privé est nécessaire pour améliorer le système de santé béninois a-t-elle souligné.

Latif MOUSSE, Président de l’ACPB en tant que président du comité scientifique est revenu sur les tenants et aboutissants du thème retenu. Il a pour sa part invité à une grande mobilisation pour le renforcement du système sanitaire privé du Bénin en particulier celui du système sanitaire privé.

Trois jours pour quatre grandes activités

Plusieurs activités sont au menu de ce grand rendez-vous, il s’agit selon Pascal Fafeh Secrétaire Exécutif de la PSSP, d’abord  d’un symposium qui regroupe les communications scientifiques relevant du domaine de la santé. Ensuite, les formations Master Class, initiées pour renforcer la capacité des acteurs du secteur privé, public et autres acteurs paramédicaux. Puis, le salon médical pour la promotion des équipements médicaux et enfin le Hackathon qui servira de cadre dans la promotion des start-ups en santé et le développement des solutions technologiques.

“Bénin Santé est un évènement qui offre beaucoup d’opportunités pour beaucoup de communication a t-il souligné en ajoutant que l’évènement abrite aussi un atelier spécifique avec les centres de formation universitaire sur l’importance de l’introduction de la logistique de santé dans le curriculum de formation en matière de logistique en génréral.

Des activités alléchantes qui ne se feront pas sans la contribution de l’Association des Professionnels de la Dristribution des Dispositifs Médicaux. Elle entend exposé de nouvelles solutions liées aux problemes de santé dans le but d’améliorer le plateau technique des hôpitaux et la qualité des soins de santé.

Francis DEGBELO, Trésorier Général de la PSSP, n’a pas manqué de remercier les partenaires, les donateurs, les contributeurs en particulier le gouvernement du Bénin à travers le Ministère de Santé, l’USAID à travers la structure PSHPA, MTN Bénin et Bénin Santé Plus.

Rappelons que plus de 300 participants et 1000 visiteurs venus du Bénin, de la France et des autres pays d’Afrique sont attendus à ce carrefour, symbole de la réussite du partenariat public-privé promu au Bénin par la PSSP. Elle invite à cet effet, à une participation massive des acteurs du secteur privé et public ainsi que de la population béninoise.

Evélyne S. KADJA




La PASCiB amorce le processus d’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des Réserves de Biosphère de l’Ouémé et du Mono

Face aux menaces anthropiques et naturelles que subissent les réserves de biosphère du Mono et de l’Ouémé, la PASCiB à travers le projet Benkadi en étroite collaboration avec le Centre National de Gestion des Réserves de Faune (CENAGREF) a organisé un atelier multi-acteur afin de résoudre la problématique de l’intégration des dimensions Changements climatiques et Genre dans la gouvernance des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono. C’était le 06 avril 2023 à Grand Popo.

L’objectif était d’échanger avec les parties prenantes et de valider la méthodologie proposée par les consultants pour l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion (PAG) des réserves pour une durée de dix ans, en intégrant la problématique du genre et du changement climatique grâce à l’intégration des mesures concrètes d’adaptation basée sur l’environnement (AbE).

Selon Yécy Peggy TOHINLO, représentante du Chef projet Benkadi, cet atelier marque le démarrage d’un processus très participatif et inclusif. Elle a réitéré à cette occasion, toute la gratitude de la PASCiB aux différentes parties prenantes pour leur disponibilité et leur engagement dans la préservation et la gestion durable des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono.

Des efforts déployés au quotidien au profit des populations, a reconnu Cyrillia YEBE, Secrétaire Exécutive de la commune de Grand Popo, qui au nom du maire de la commune, a également félicité et encouragé les acteurs et la PASCiB.

La qualité des acteurs conviés à l’atelier laisse présager la qualité de la méthodologie qui sera retenue pour résoudre la problématique de l’intégration de l’adaptation au changement climatique et du genre dans les outils de planification et de gestion des réserves, selon le Directeur Général du CENAGREF, Abdel Aziz Baba Moussa. Si les premiers Plans d’Aménagements et de Gestion n’avaient pas pris en compte ces dimensions, c’est parce que le problème n’était pas aussi critique, a-t-il ajouté.

Outre l’intégration de l’adaptation au changement climatique et de l’égalité des genres dans la gestion des réserves, le Directeur Général du CENAGREF espère échanger aussi sur la nécessité d’intégrer de nouvelles ACCB dans les réserves de biosphère. Il s’agit de l’ACCB de Deve, de Togbadji, de la mare aux crocodiles de Tannou et d’autres sites dans la réserve de la basse vallée de l’ouémé.

AGONZAN Marcel, Premier Adjoint au Maire de la commune de Bopa, en lançant officiellement les travaux de l’atelier, a souhaité que les résultats soient à la hauteur des attentes.

Les différentes communications qui ont suivi ont permis aux acteurs présents de prendre connaissance de la gouvernance des réserves de biosphère et la méthodologie proposée pour l’intégration des aspects du genre et des changements climatiques.

Aussi, ont-ils appréhendé les enjeux actuels en matière de conservation des réserves de biosphères de la basse vallée de l’Ouémé et de la réserve de biosphère du mono.

L’atelier a vu la participation des acteurs des municipalités, des acteurs de la société civile, de certains cadres ministériels et experts. La PASCiB et le CENAGREF sont rassurés de la qualité de la démarche méthodologique d’actualisation des PAG et se félicitent de la grande mobilisation de toutes les intelligences en la matière.

Un outil d’aide à la décision en éclosion

Cet atelier enrichissant assorti des recommandations élaborées à l’endroit des différentes parties prenantes est le premier d’une série d’ateliers qui se penchera sur l’actualisation des Plans d’Aménagements et de Gestion et qui va accoucher d’un outil d’aide à la décision.

Constant HOUNDENOU, Conseiller technique au Développement durable du Ministre du Cadre de vie et du Développement durable est convaincu de cette démarche conforme aux grands idéaux du Programme d’Action du Gouvernement et des programmes d’action au niveau sectoriel.

En ce qui concerne le ministère du cadre de vie et du développement durable, il a rassuré que toute initiative légale allant dans le sens de l’accompagnement des communautés au niveau décentralisé serait la bienvenue. Il a pour finir invité à la territorialisation de l’intégration des changements climatiques.

Dans son engagement à actualiser les Plans de Gestion de l’ACCB Bouche du Roy et le lac Toho, la Coordination pour la Recherche et le Développement en Environnement ONG (CoRDE ONG), se servira des résultats de cet atelier a confié Ebenezer HOUNDJINOU, son coordonnateur.

Rappelons que la révision et l’actualisation des Plans d’Aménagement et de Gestion des réserves de biosphère de l’Ouémé et du Mono à travers l’intégration des dimensions, Changements climatique et Genre, participent au renforcement de la résilience des communautés riveraines.

Carmel Espéro LOKOSSOUDJIN




Santé communautaire au Bénin: Recrutement d’agents enquêteurs

La nouvelle politique Nationale de la Santé Communautaire adoptée par le gouvernement du Bénin est mise en œuvre par la Mairie de Dangbo, avec l’appui financier du Projet de Préparation et de Riposte à la COVID-19 au Bénin (PPRC). Dans ce cadre, la mairie a lancé un appel à candidatures pour le recrutement de 28 agents enquêteurs chargés de recenser les ménages dans les sept arrondissements de la commune de Dangbo.




Accès à l’eau potable au Bénin: les faux pas de la SONEB qui retardent l’atteinte de l’ODD 6

Depuis 1960, qu’elle a été créée dans le but de fournir de l’eau potable à la population béninoise, la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) rencontre de nombreux problèmes qui entravent sa mission et la qualité des services qu’elle fournit. Malgré ses efforts pour améliorer la situation, de nombreuses zones rurales et urbaines continuent par exemple de souffrir d’un manque d’eau potable. Avec ses infrastructures souvent vétustes et mal entretenues, elle peine à répondre promptement aux alertes de dépannage.

A Abomey-Calavi, la cité-dortoir au sud Bénin, il fera bientôt deux mois que l’eau potable de la SONEB coule à flots dans la nature après une défaillance du matériel dans une maison avant le restaurant Grand Café en venant de Cotonou. Les multiples démarches engagées à l’endroit de la Société Nationale des Eaux du Bénin, service de Calavi pour résoudre la situation sont restées stériles. La réponse qui a été servie témoigne du manque de professionnalisme longtemps décrié au sujet de cette société nationale.

Les agents rencontrés avouent n’avoir pas les matériels nécessaires pour résoudre le problème. Un fait qui suscite bien des questionnements que seules les autorités du secteur peuvent apporter des réponses adéquates. Ces agents ont préféré utiliser du caoutchouc pour arrêter sans y arriver, la fuite des eaux du tuyau. Un vrai gâchis aux yeux des riverains alors que dans d’autres contrées du Bénin, des populations doivent courir d’après l’eau potable, et même d’après l’eau souillée stagnante dans des creux de terre aux allures minières.

C’est le cas des populations de Sakabansi dans la commune de Nikki où dans une vidéo publiée sur le réseau social Facebook, on peut voir des populations, malgré elles, à la recherche de l’eau malpropre. Au Bénin, les problèmes liés à la disponibilité de l’eau en quantité et en qualité ne se posent pas qu’en milieu rural.

À Sèmè-Kpodji en février 2023, il y a eu fréquemment des ruptures d’eau potable. Cette commune, pas les moindres au Bénin en termes d’industrie est régulièrement privée d’eau par la SONEB. Une triste réalité qui perdure depuis des années. La SONEB s’est toujours montrée incapable même avec un petit message de communiquer avant, pendant et après sur les causes de telles coupures intempestives.

Eau potable ! Absente !

En mars 2023, c’était le comble au niveau des consommateurs de la SONEB. Pendant que le ministre, le Directeur Général et certains cadres du secteur de l’eau étaient présents à la Conférence des Nations Unies sur l’eau à New York, aux États-Unis, l’eau par contre était absente dans les robinets de certaines populations du Bénin.

C’est le cas dans les résidences universitaires, à l’Université d’Abomey-Calavi où l’eau n’était pas présente. Comme à l’accoutumée, aucune note de la SONEB n’a annoncé une absence d’eau.

Le 23 mars, Christ Boris M. dénonçait une privation d’eau potable au lendemain de la célébration de la journée mondiale de l’eau. À Cotonou, à Calavi en passant par Dassa Zoumè, Parakou et Djougou, le mois de mars a été profondément perturbé dans la fourniture d’eau potable aux populations.

Ni la célébration de la journée mondiale de l’eau, ni la participation du Bénin à une grande rencontre internationale sur l’eau n’ont motivé les agents de la SONEB à fournir de l’eau en quantité et en qualité aux populations.

Selon des consommateurs que nous avions interviewés, la SONEB est l’une des sociétés Nationales entièrement à part au Bénin. « Quand on leur doit des factures, leurs services coupures connaissent bien nos adresses et viennent nous couper. Mais pas, quand il faut faire diligence pour dépanner » explique Marc K. Des faits pour lesquels la SONEB commence à gagner des trophées du bon mauvais élève.

Selon le Rapport Statistiques et Investigations du mois de février 2023 de l’Association Béninoise Eau et Énergies- ABEE, les statistiques ne sont pas favorables à la SONEB en matière de communication et de fourniture d’eau potable. Le rapport signale le silence coupable des diverses autorités sur la question des coupures d’eau, de compteurs volés et de mauvaise qualité de l’eau à des endroits donnés.

Du professionnalisme du personnel à la qualité des services proposés, il ressort que la SONEB est loin de satisfaire les engagements en matière d’atteinte de l’objectif 6 du développement durable. Alors pour résoudre ces problèmes, la SONEB doit améliorer la qualité de ses infrastructures et former ses employés pour améliorer la qualité des services fournis. Elle doit également garantir que l’eau potable soit accessible à tous conformément aux engagements pris par le gouvernement béninois à l’issue des grandes rencontres internationales auxquelles les cadres du secteur se pressent toujours à se présenter.

Megan Valère SOSSOU




Lutte contre la tuberculose: l’inquiétante augmentation des cas au Bénin

La tuberculose est une maladie infectieuse qui touche principalement les poumons, mais qui peut également affecter d’autres parties du corps. Bien que la tuberculose soit curable et que des traitements efficaces soient disponibles, elle reste une maladie majeure en Afrique, où elle est souvent associée à la pauvreté, à la malnutrition et à des conditions de vie insalubres.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Afrique est la région du monde la plus touchée par la tuberculose, avec environ 2,8 millions de cas de tuberculose signalés chaque année. Les pays les plus touchés sont l’Afrique du Sud, le Mozambique, la Tanzanie, l’Ouganda et le Kenya. De plus, la tuberculose est souvent associée à d’autres maladies infectieuses, telles que le VIH/sida, qui peuvent affaiblir le système immunitaire et rendre les personnes plus vulnérables à la tuberculose.

La situation de la tuberculose en Afrique est complexe et multifactorielle. Les facteurs de risque comprennent la pauvreté, la malnutrition, les mauvaises conditions de vie, l’exposition à la fumée de bois, la faible utilisation des services de santé et le manque de financement pour les programmes de prévention et de traitement de la tuberculose.

En réponse à cette situation, les gouvernements africains et les organisations de santé travaillent à renforcer les programmes de prévention et de traitement de la tuberculose. Des efforts sont également en cours pour renforcer les systèmes de santé et améliorer l’accès aux soins de santé de qualité pour les personnes touchées par la tuberculose.

L’état de la lutte au Bénin

Au Bénin, quelques 4.184 cas de tuberculose, toutes formes confondues, ont été dépistés en 2022 selon les déclarations du ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin. S’exprimant à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, Benjamin Hounkpatin a fait observer que ce nombre de cas de tuberculose dépistés en 2022 était en augmentation de 11 % et de 5 % respectivement par rapport à 2021 et 2020.

Par ailleurs, a-t-il expliqué, 96 % des patients tuberculeux ont été testés pour le VIH en 2022, avec 14 % revenus séropositifs dont 97 % mis sous antirétroviraux. Toutefois, a-t-il poursuivi, le taux de décès reste stationnaire à 6 % parmi les patients tuberculeux de façon générale.

Rappelons que la politique du gouvernement béninois dans la lutte contre la tuberculose vise, entre autres, à optimiser le dépistage de la tuberculose notamment parmi les populations les plus vulnérables que sont les personnes vivant avec le VIH, les diabétiques, les personnes privées de liberté, les enfants et les femmes enceintes.

Enfin, il est également important de souligner que la tuberculose est souvent stigmatisée dans la plupart des pays africains, ce qui peut décourager les personnes touchées de chercher un traitement. Pour lutter contre cette stigmatisation, il est important de sensibiliser l’opinion publique à la tuberculose et d’encourager la participation communautaire dans la lutte contre la maladie. Sans quoi, la tuberculose restera une maladie majeure en Afrique, avec ses conséquences sanitaires et économiques importantes.

Megan Valère SOSSOU




1ère Revue annuelle du Programme RESPECT : Médecins du Monde Suisse au Bénin fait un bilan d’étape

La salle Borgou de l’Hôtel Bel Azur de Grand-popo sert de cadre depuis le mardi 28 mars 2023 à la revue annuelle 1 du programme RESPECT des Droits en Santé Sexuelle et Reproductive des adolescent.e.s et jeunes. Cet atelier regroupe les cinq OSCs partenaires de mise en œuvre à savoir Terres Rouges, CIPCRE, Thakamou Culture Arts, Croix Rouge et Roajelf Bénin et aussi les acteurs étatiques.

La cérémonie officielle du lancement a été présidée par le représentant du ministre de la santé Dr FATEMBE Polycarpe avec à ses côtés la Coordinatrice Générale par intérim de Médecins du Monde Suisse au Bénin Dr Nadège AHOLOUKPE et le Coordonnateur du programme RESPECT au Bénin Dr Prosper SILEMEHOU

Pendant trois jours, les participant.e.s auront à présenter les progrès réalisés (activités, résultats et indicateurs atteints) ; à rechercher de manière participative des solutions aux difficultés éprouvées dans la mise en œuvre ; à tirer les leçons et capitaliser les meilleures pratiques afin d’assurer la planification de l’an 2 du programme. A noter que ce programme a recu le soutien financier et technique de Affaires Mondiales Canada.

Rappelons que Médecins du Monde Suisse au Bénin est une association médicale de solidarité internationale faisant partie du réseau Médecins du Monde. Elle fournit l’accès durable à la santé aux personnes en situation de vulnérabilité, en Suisse et à travers le monde.

Au Bénin, Médecins du Monde Suisse travaille depuis 2019 sur trois thématiques principales, avec un fort accent sur la promotion de la santé et la sensibilisation de la population. Il s’agit de la santé de l’enfant, de la santé des adolescent.e.s et des jeunes et des violences basées sur le genre.




Health in the world: Let’s not be afraid

Three years ago, the year 2020 seemed quiet and the bell had just rung for the last time in the achievement of the seventeen (17) Sustainable Development Goals by the year 2030. The world was suddenly weakened by an infectious disease, Covid-19, which appeared like a thunderclap in a serene sky.

Docteur Pierre M’PELE KILEBOU

We had entered without prior warning into an unprecedented crisis, not because of a third world war, even if today it is mentioned in the ‘lodges’ that govern us because of the Russia-Ukraine war, nor because of a new stock market crash, nor even because of American-Sino-Russian rivalries, but because of a virus. A « small » virus, in fact, is always small, coming from the land of the rising, in the city of Wuhan, now famous and known to all, in the province of Hubei in China.

This virus had sent the world into a pandemic. The world was gripped by panic, nations cowering to more sovereignty, and international organizations, including the UN, were stunned. The political and socio-economic impacts were severe and are still felt today with rising poverty. They are due less to the virus itself, but to the selfish management of the crisis.

The vaccine, which should have been a blessing for humanity, was developed in less than a year. A record in the history of medical research. This achievement triggered another battle, one that has become a tussle for power and money. The competition has been fierce between the powerful and the great powers. This vaccine has been controversial and the future will soon tell because the results of clinical studies will surely be known in 2023 as to its effectiveness on transmission, morbidity, and mortality.

Let’s get together

In a world that is weakened, divided, distraught, and lacking in kindness, inclusive diversity is becoming an emergency for everyone, here and elsewhere. Exclusion, an evil of our society, was mentioned in its social use in the post-industrial 1980s. The response in the 2000s gave rise to the concept of inclusive diversity. This concept is increasingly being taken over by the private sector and governments, who are competing for leadership and marking their footprints with labels and charters as if it were a ‘Fashion Week’.

Beyond the indispensable need for inclusive diversity related to race, gender, disability, generational, and culture, various minorities including the LGBT community and beyond, all those in their family, their community, their society, their country, and in the world who are, by looking at them or by pointing a finger, relegated to the second rank for reasons related to a difference

Inclusive diversity must therefore be a profound consideration of differences, equal opportunities, shared spaces, opportunities, and responsibilities. This is the greatest wealth of humanity and inclusion is an opportunity for the positive evolution of our species because it allows each person to be who he or she is and to give the best of him or herself.

In this great global village, the common mode of operation acceptable to everyone must be beneficial to all in « togetherness » in a globalized social bond with our common mother, planet earth.

This social bond which encompasses inclusive diversity must be considered as a collective responsibility because each individual must be regarded, not as a target for the actions and directives of those in power, of the strongest and richest groups, of the « dominant », but as a social actor in a more united, more fraternal world to be built together, today and tomorrow, with respect for differences.

The WHO is slowly announcing the end of the Covid-19 pandemic, but we must remain vigilant, because the world is still facing other challenges, including that of a more responsible way of life in order to feed humanity, live and age in good health, succeed in the ecological and energy transition, to preserve and share the wealth and, above all, to live together as equals, free and brothers.

Let’s fight for Equity and dignity

Our world is characterized by a crisis of confidence between each other, a crisis of fraternity, a crisis of solidarity between those who have and those who survive each day, a crisis of belonging to the same Nation, to the same Planet, a spiritual crisis in faith in Man, in the Republic and in God. First and foremost, we must work together to bridge the gap that is widening every day between us, through respect for the dignity of others. A crisis is a turning point of a cycle, almost always temporal, even if it can lead to dramatic consequences for man and society.

Let us look together in the same direction, put our energies together and invest together in solving the ills that plague our society and we will find the means to overcome all the challenges, including conflicts, wars, crises of all kinds, racism, exclusion, poverty, violence against women and children, so that we can live together in a world that is suitable for all to live.

It’s all about you and I together fulfilling Martin Luther King’s dream of being able to transform the glaring discords into a beautiful symphony of brotherhood. Inclusive diversity can only be achieved if we all, here and elsewhere, put love and humility into being Men and Women equal and free in a world of peace. From Kant to Hugo to Rousseau, they described and identified a common feature of all conflicts: the exclusion and, above all, the latent contempt of others as another « self ». Saint Exupéry said, « He who differs from me, far from harming me, enriches me ».

A better world can only be created if diversity, equity and inclusion are at the heart of our collective ambition to belong to one world and one human species. It is by bringing together our different cultures, backgrounds, and perspectives that we will succeed in providing innovative solutions in many areas of men and women’ lives, including health, health for all is a fundamental condition for world peace and security; it depends on the closest cooperation of individuals and states according to the WHO constitution of 1946.

Thus, the fight for global and African health is a mission and the challenge today is to mobilize the world’s leaders. It is also a challenge for all that access to surgical, obstetric and anesthetic care is affordable, safe, and of high quality for five billion people. The challenge is even greater in Africa, for example, where 93% of the population has no access to surgery because the majority of basic hospitals lack electricity, running water, oxygen, staff, and internet in the 21st century. This exclusion is unacceptable in a resourceful world. We must give ourselves every opportunity to develop and release human potential for the good of humanity.

Docteur Pierre M’PELE KILEBOU


Santé dans le monde : N’ayons pas peur, rassemblons-nous

Il y a trois ans, l’année 2020 s’annonçait tranquille et la cloche du dernier tour de piste venait de sonner dans la réalisation d’ici à l’an 2030 des dix-sept (17) Objectifs du Développement Durable. Le monde s’était subitement affaibli par une maladie infectieuse, la Covid-19 apparue comme un coup de tonnerre dans un ciel serein.

Nous étions entrés sans avoir été prévenus dans une crise sans précédent, pas à cause d’une troisième guerre mondiale, même si aujourd’hui, on l’évoque dans les ‘loges’ qui nous dirigent du fait de la guerre Russie – Ukraine, ni d’un nouveau krach boursier, ni même à cause des rivalités américano-sino-russes, mais à cause d’un virus. Un « petit » virus, en réalité, il est toujours petit, venu du pays du levant, dans la ville de Wuhan, aujourd’hui célèbre et connue de tous, dans la province du Hubei en Chine.

Ce virus a fait entrer le monde dans une pandémie. Le monde touché était pris de panique, les Nations recroquevillées à plus de souveraineté, les organisations internationales, y compris l’ONU tétanisées. Les conséquences politiques et socio-économiques ont été considérables et sont encore ressentis aujourd’hui avec un accroissement de la pauvreté. Elles sont moins dues au virus lui-même, mais à la gestion égoïste de la crise.

Le vaccin, qui aurait dû être un bien de l’humanité a été mis au point en moins d’une année. Un record dans l’histoire de la recherche médicale. Cet exploit a déclenché une autre bataille dans celle devenue une question de pouvoir et d’argent. La concurrence a été ardue entre les puissants et entre les puissances. Ce vaccin a été l’objet de controverses et l’avenir nous le dira bientôt parce que les résultats des études cliniques seront sûrement connus en 2023 quant à son efficacité sur la transmission, sur la morbidité et la mortalité.

Rassemblons-nous

Dans ce contexte d’un monde affaibli, divisé, désemparé et en panne de bienveillance, la prise en compte de la diversité inclusive devient une urgence pour chacun et pour tous, ici et ailleurs. L’exclusion, un mal de notre société, est évoquée dans son usage social dans les années 1980 post industrielles. La riposte a engendré, dans les années 2000, le concept de diversité inclusive. Ce concept est vite accaparé par le secteur privé et les gouvernements qui se disputent le leadership et marquent leur empreinte avec des labels et des chartes comme s’il s’agissait d’une ‘Fashion Week’.

Au-delà, de l’indispensable nécessité de la diversité inclusive liée à la race, au genre, au handicap, au générationnel, au culturel, aux diverses minorités notamment à la communauté LGBT et au-delà, de tous ceux qui dans leur famille, leur communauté, leur société, dans leur pays et dans le monde sont, par un regard ou pointer du doigt, relégués au second rang pour des raisons liées à la différence.

La diversité inclusive se doit donc être une considération profonde des différences, l’égalité des chances, le partage des espaces, des opportunités et des responsabilités. C’est d’ailleurs la plus grande richesse de l’humanité et l’inclusion est une chance d’évolution positive de notre espèce parce qu’elle permet à chacun d’être qui – il ou elle – est, et de donner le meilleur de soi.

Dans ce grand village planétaire, le mode de fonctionnement commun acceptable par chacun se doit être profitable à toutes et à tous dans le « vivre ensemble » dans un lien social globalisé auprès de notre mère nourricière, commune à tous, la planète terre.

Ce lien social qui intègre la diversité inclusive doit être considéré comme une responsabilité collective parce que chaque individu doit être considéré, non pas comme la cible des interventions et des directives des gouvernants, des groupes des plus forts, des plus riches, des « dominants » mais comme un acteur social d’un monde plus solidaire, plus fraternel à construire ensemble, aujourd’hui et demain, dans le respect des différences.

L’OMS annonce à petits pas la fin de la pandémie de la Covid-19, nous devons rester vigilants, car le monde demeure néanmoins confronté à d’autres défis dont celui d’un mode de vie plus responsable pour nourrir l’humanité, vivre et vieillir en bonne santé, réussir la transition écologique et énergétique, préserver et partager la richesse et surtout vivre ensemble égaux, libres et frères.

Luttons pour l’équité et la dignité

Notre monde se caractérise par une crise de confiance entre les uns et les autres, une crise de fraternité, une crise de solidarité entre ceux qui ont et ceux qui survivent chaque jour, une crise d’appartenir à une même Nation, à une même Planète, une crise spirituelle dans la foi en l’Homme, en la République et en Dieu. Nous devons avant tout, ensemble, œuvrer à combler le fossé qui s’agrandit chaque jour entre nous, par le respect de la dignité de l’autre. Une crise est un moment de retournement d’un cycle, presque toujours temporel, même si cela peut entrainer des conséquences dramatiques sur l’Homme et la société.

Regardons ensemble dans la même direction, mettons ensemble nos énergies et investissons tous ensemble à résoudre tant de maux qui minent notre société et nous trouverons les moyens de relever tous les défis, y compris les conflits, les guerres, les crises de toutes sortes, le racisme, l’exclusion, la pauvreté, les violences faites aux femmes et aux enfants, afin de vivre ensemble dans un monde dans lequel il peut faire bon vivre pour chacun et pour tous.

Il s’agit pour nous, vous et moi, tous ensemble, de concrétiser le rêve de Martin Luther King, celui d’être capables de transformer les discordes criardes en une superbe symphonie de fraternité.

La diversité inclusive ne saurait se réaliser que si nous mettons chacun et tous, ici et ailleurs, de l’amour et de l’humilité afin d’être des Hommes et les Femmes soient égaux et libres dans un monde de paix.

De Kant à Hugo en passant par Rousseau, ils ont écrit et cerné un point commun à tous les conflits : l’exclusion et surtout le mépris latent d’autrui comme un autre « soi ». Saint Exupéry a dit « celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit ».

Un monde meilleur ne peut se créer que si diversité, équité et inclusion sont au cœur de notre ambition collective d’appartenir à un même monde et à même une espèce humaine. C’est en rassemblant nos cultures, nos origines et nos modes de pensées différents que nous allons réussir à fournir des solutions innovantes dans plusieurs domaines de la vie des Hommes et des Femmes, notamment dans la santé, celle de tous les peuples est une condition fondamentale de la paix du monde et de la sécurité ; elle dépend de la coopération la plus étroite des individus et des Etats selon la constitution de l’OMS de 1946.

C’est ainsi que le combat pour la santé dans le monde et en Afrique est un sacerdoce et le challenge d’aujourd’hui est celui de mobiliser les leaders de ce monde. C’est aussi un défi pour tous que l’accès des soins chirurgicaux, obstétricaux et anesthésique soient abordables, sûrs et de qualité pour cinq (05) milliards d’habitants. Ce défi est encore plus grand en Afrique où 93 % des populations n’ont pas accès à la chirurgie parce que la majorité des hôpitaux de base manquent d’électricité, d’eau courante, d’oxygène, de personnels, d’internet en ce 21e siècle. Cette exclusion-là est inacceptable dans un monde riche. Il nous faut nous offrir toutes les opportunités pour mettre en valeur et libérer le potentiel humain pour le bien de notre humanité.

Docteur Pierre M’PELE KILEBOU




Transformation de noix de karité: Palmier Bénin fait don d’équipements au groupement de femmes SU DOM SE à Parakou

SU DOM SE (Réveillons-nous !), c’est le nom du groupement de femmes transformatrices de noix de karité en beurre installé au quartier Korobororou dans le 2ème arrondissement de Parakou. Ces femmes, fidèles à leur engagement, celui de transformer la noix de karité pour en obtenir du beurre, sont limitées dans leurs tâches malgré leur volonté de satisfaire la demande du marché. Et pour cause, le manque de cadre et d’équipements adéquats pour la transformation des noix. 

Femmes du groupement ‘’ SU DOM SE ’’

Elles en étaient là quand l’association ‘’ Palmier Bénin’’, dans sa vision de contribuer à l’amélioration  des conditions de vie et de travail des populations en général et des groupements de femmes en particulier leur a fait don de plusieurs équipements. La réception officielle des équipements a eu lieu ce Vendredi 24 Mars 2023, en présence des femmes du groupement, du représentant du chef quartier et des membres de l’association ‘’Palmier Bénin’’.

« C’est pour les amener à améliorer leur façon de faire que Palmier Bénin, grâce à l’appui de Palmier Suisse, a décidé d’accompagner ce groupement de femmes, en réfectionnant le local qui abrite leur moulin, en les dotant d’un concasseur pour faciliter le concassage des noix, en les dotant de deux grandes jarres, de deux grosses marmites et de quatre grandes bassines. Tout ceci pour réduire leurs peines », a précisé Sanni Fidèle Sinagourigui, Président de l’association Palmier Bénin. Désormais mieux équipées, les femmes du groupement ‘’SU DOM SE‘’ verront leurs peines réduites et la transformation des noix améliorée. C’est pourquoi elles n’ont pu cacher leur joie.

Remise officielle des équipements

« Nous sommes très contentes de ce que nous venons de recevoir de ‘’Palmier Bénin’’ cet après-midi. C’est comme si c’est de la glace qui est versée sur moi », a laissé entendre Soulé Adama, Présidente du groupement. « Avec ces marmites, jarres, bassines et cette machine, nos peines seront réduites et la transformation des noix sera davantage améliorée », a-t-elle ajouté.

Le représentant du chef quartier, monsieur Justin Chabi Sounon dit, lui aussi, être très content. « Nous sommes très contents que nous ne savons même pas comment exprimer cette joie qui nous anime. Si vous pouvez voir jusqu’à nos cœurs, vous comprendriez la joie qui nous anime », a-t-il laissé entendre. Conscient de ce que la gestion optimale des équipements est nécessaire pour garantir la durabilité des matériels et des activités au sein du groupement, Sanni Fidèle Sinagourigui a exhorté les bénéficiaires à en faire un bon usage.

A ce propos, le représentant du chef quartier, Justin Chabi Sounon dit être confiant. Il rassure : « Vous serez agréablement surpris de l’usage que les femmes feront de ces équipements. Elles vont vous séduire au point où vous serez amenés à les en offrir davantage », a-t-il déclaré. Désormais rassuré, le Président de ‘’Palmier Bénin’’ va procéder à la remise officielle desdits équipements.

Faut-il le rappeler, ce don d’équipements offerts par l’association ‘’Palmier Bénin grâce à l’appui de ‘’Palmier Suisse’’ a reçu le soutien de la mairie de Parakou. Toute chose qui contribue à l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations de la 3ème  ville à statut particulier du Bénin.

VenanceAyébo TOSSOUKPE




Entretien: Fidèle Sanni SINAGOURIGUI nous parle de l’association Palmier Bénin

Contribuer au développement du Bénin à travers l’amélioration des conditions de vie et de travail de ses concitoyens, telle est la mission que s’est assignée Sanni Fidèle Sinagourigui à tarvers son association, ‘’Palmier Bénin’’. Créée en 2020, la jeune association à but non-lucratif d’envergure nationale s’investit dans la protection de l’environnement, l’assainissement, la promotion du genre, l’insertion socio-professionnelle et dans bien d’autres domaines socio-économiques et professionnels.

Votre média en ligne préféré, le Journal Santé Environnement, leader de l’information sanitaire et environnementale en Afrique est allé à la rencontre du Président de ladite association. Il s’agit de monsieur Sanni Fidèle Sinagourigui. Il nous parle de l’association ‘’Palmier Bénin’’, ses objectifs et sa vision, ses actions ou réalisations, ainsi que de ses perspectives pour les prochaines années. Il est au micro de Venance Tossoukpè.

L’intégralité de cette interview ici…..

Journal Santé Environnement : Bonsoir monsieur le Président. Merci de vous présenter.

Sanni Fidèle Sinagourigui : Bonsoir monsieur le Journaliste. Je suis Sinagourigui Sanni Fidèle, Président de l’association ‘’Palmier Bénin’’.

Journal Santé Environnement : Comment êtes-vous arrivé à la création de ‘’Palmier Bénin’’ ?

Sanni Fidèle Sinagourigui : Merci monsieur le Journaliste. D’abord, je voudrais préciser que ‘’Palmier Bénin’’ est une association régie suivant les dispositions de la loi 1901. ‘’Palmier Bénin’’ a été officiellement créé à l’issue d’une Assemblée Constitutive tenue le 16 mai 2020. En ma qualité d’ancien Directeur de la prospective, de la programmation, du développement et des relations extérieures à la mairie de Parakou, j’avais pour mission de collaborer avec des partenaires techniques et financiers au niveau national, régional et international.

C’est dans cet exercice que j’ai rencontré l’association ‘’Palmier Suisse’’, basée à Genève, avec laquelle je suis entré en collaboration. Par l’intermédiaire de cette association, j’accompagnais, à titre personnel, un certain nombre de groupements. Mais par la suite, je me suis dit qu’il serait plus utile de mettre en place une association, pour davantage impacter efficacement ma communauté. C’est ainsi que, à l’image de ‘’Palmier Suisse’’, j’ai créé l’association ‘’Palmier Bénin’’ pour pouvoir accompagner de façon plus efficace, aussi bien les groupements de femmes, de jeunes que de sages. Nous menons des actions en direction des groupements, mais prioritairement en direction des groupements de femmes. Voilà comment est née l’association ‘’Palmier Bénin’’.

Journal Santé Environnement : Quels sont les domaines d’action de ‘’Palmier Bénin’’ ?

Sanni Fidèle Sinagourigui : Nous appuyons et renforçons les capacités de nos cibles dans plusieurs domaines. ‘’Palmier Bénin’’ intervient notamment dans le domaine de la protection de l’environnement, de l’hygiène et assainissement, de la promotion du genre, de la réinsertion socio-professionnelle des jeunes et dans l’organisation des activités culturelles et artistiques.

Journal Santé Environnement : Alors, à la date d’aujourd’hui, quelles sont les actions ou les réalisations qu’on peut mettre à l’actif de ‘’Palmier Bénin’’ ?

Sanni Fidèle Sinagourigui : Merci monsieur le Journaliste. Bien avant que ‘’Palmier Bénin’’ ne soit officiellement créé, nous menions plusieurs activités. Déjà en 2019, dans le domaine de l’hygiène et de l’assainissement de base, la mairie de Parakou avait mis en place une politique d’abonnement systématique à la pré-collecte des ordures ménagères. Pour accompagner cette initiative, l’association ‘’Palmier Bénin’’ avait renforcé les capacités des associations et ONGs qui se sont mises dans un collectif, le Collectif Communal des Associations et ONGs de Ramassage des Ordures Ménagères. Nous avons renforcé leurs capacités sur la structuration de leur association, nous avons réfectionné et équipé leur bureau en mobiliers et en matériels bureautiques. Nous les avons également accompagnés avec des petits matériels d’assainissement à savoir : les pelles, les brouettes, les bottes, etc. Nous les avons accompagnés aussi à élaborer des sketchs de sensibilisation, à mener des activités de communication pour un changement de comportement au niveau des ménages, afin de susciter l’abonnement à la pré-collecte.

Toujours en 2019, l’association Palmier Bénin a accompagné la mairie de Parakou à travers la réfection de 3 blocs de latrine, à raison d’un bloc de latrine à 4 cabines à l’EPP Tourou C dans le 1er arrondissement, d’un bloc de latrine à 4 cabines au profit de l’EPP Banikanni I dans le 2ème arrondissement et d‘un bloc de latrine à 4 cabines au profit de l’EPP Thian dans le 1er arrondissement.

En 2020, ‘’Palmier Bénin’’ a accompagné l’Association des Vulgarisateurs de Parakou, à travers la construction d’un atelier de formation et la mise à disposition de certains équipements. En 2021, l’association ‘’Palmier Bénin’’ a réalisé un forage de pompe à motricité humaine au profit du village Damanga au quartier Gounin dans le 1er arrondissement. En 2022, nous avons accompagné le groupement des femmes transformatrices de l’igname en cossette, à travers la réfection du local qui abrite leur moulin et de celui de leur entrepôt d’igname. Nous avons également fait la même chose au profit d’un groupement de femmes à Gamia, dans la commune de Bembèrèkè.

Toujours en 2022, nous avons réalisé 2 blocs de latrines à Damanga, au quartier Gounin à Parakou, et réfectionné 2 blocs de latrines dans deux écoles primaires publiques, toujours au quartier Gounin. Cette année 2023, nous venons de réaliser un biodigesteur relié à un bloc de latrines à 3 cabines au profit de l’EPP Gomboko, toujours au quartier Gounin dans le 1er arrondissement. Toujours pour le compte de cette année, nous accompagnons actuellement un groupement de femmes transformatrices de noix de karité en beurre au quartier Korobororou, où nous sommes en train de réfectionner le local qui abrite leur moulin, et de les doter d’un concasseur et d’autres petits matériels tels que les marmites, les bassines, les jarres, etc. Et cette année, nous avons comme projet la prospection des activités à réaliser en 2024. Voilà de façon précise ce que nous avons déjà fait comme réalisations.

Journal Santé Environnement : A vous suivre, on se rend compte que, malgré votre existence aussi récente, vous avez déjà mené assez d’activités et pas des moindres. D’où vous viennent les financements ?

Sanni Fidèle Sinagourigui : Merci monsieur le Journaliste. ‘’Palmier Bénin’’ est soutenu par son partenaire privilégié, ‘’Palmier Suisse’’, basée à Genève, qui nous accompagne beaucoup dans la plupart des réalisations que nous faisons. Il y a également des cotisations que nous faisons au sein de l’association, qui nous permettent de réaliser toutes ces différentes actions.

Journal Santé Environnement : Quelles sont les perspectives de ‘’Palmier Bénin’’ pour les prochaines années ?

Sanni Fidèle Sinagourigui : Pour ce qui concerne les perspectives, c’est de continuer à mettre en œuvre notre vision, celle d’amener le plus grand nombre de jeunes à pouvoir s’insérer dans la vie socio-professionnelle, continuer à organiser et à accompagner les groupements, aussi bien de femmes que de jeunes, à promouvoir l’égalité du genre, à protéger l’environnement et à assainir le cadre de vie. Nous continuerons donc à travailler pour ces causes partout où le besoin se fera sentir.

Journal Santé Environnement : ‘’Palmier Bénin’’, voudrait-il collaborer avec d’autres associations ou partenaires ?

Sanni Fidèle Sinagourigui : Bien sûr ! Vu que nous sommes une association, nous sommes ouverts à toute collaboration. Nous sollicitons l’accompagnement d’autres partenaires pour qu’ensemble, nous puissions aider notre communauté et accompagner le développement de notre pays.

Journal Santé Environnement : Qu’avez-vous à dire pour conclure cet entretien ?

Sanni Fidèle Sinagourigui : Je voudrais remercier notre partenaire privilégié, l’association ‘’Palmier Suisse’’, qui ne cesse de nous soutenir dans nos différentes actions. Je voudrais demander aux autorités à divers niveaux et surtout à la mairie de Parakou de nous accompagner, puisqu’à travers ce que nous faisons, nous contribuons à la mise en œuvre du Plan de Développement Communal de la ville.