Crise du carburant au Bénin : voici les opportunités écologiques qui s offrent aux béninois

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Le transport routier represente 17 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Des solutions alternatives telles que la marche, le vélo et les transports en commun vont aider à réduire la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre au Bénin.

C’est le seul secteur qui a connu une augmentation depuis 1990. 
A cet effet, ce transport polluant doit prendre part à la bataille du climat. C’est justement ce que j’observe dans cette crise du carburant qui s’est invitée parmi celle politique, sociale et économique que vit le peuple béninois. En effet, depuis un certains moments, le peuple béninois majoritairement à faible source de revenu, subit les retombées négatifs de la fermeture de la frontière Nigéria Bénin avec comme conséquence une flambée vertigineuse du prix du carburant. Comme on a tendance à le dire en quelque chose malheur est bon.
Ainsi, dans cette difficile situation, s’offre une opportunité écologique aux béninois de tourner dos à la complicité d’usage de combustible fossile observée avec le voisin de l’Est, le  Nigéria en ces temps de rude lutte contre le rechauffement climatique. Il est évident que nous cherchons ensemble des alternatives à la mobilité urbaine.
Quelles opportunités écologiques s’offrent dans cette crise du carburant?
Le covoiturage plus q’un réflexe est la solution adéquate à la mobilité dans nos villes (Cotonou, Porto-Novo, Bohicon, Abomey, Lokossa, Pobè, Dassa Zounmè, Parakou, Djougou, Kandi, Natitingou et…) aujourd’hui. 
L’avez vous déjà éssayé? Partager la même voiture en communauté devient de nos jours une évidence. C’est une alternative de transport en commun efficace et durable avec cofinancement du prix du carburant. Ceux qui en ont fait leur affaire faute de moyens témoignent du caractère convivial, écologique et bénéfique de cette forme de transport face à la conjoncture actuelle.
A cela s’ajoute le vélo,  c’est faciles aujourd’hui de transporter des gens et même un bagage à vélo, ce sont donc des qualités qui rendent le vélo attractif. En plus, aller à vélo réduirait une certaine quantité d’émission de gaz à effet de serre. C’est donc un moyen écologique, efficace et passionnant d’aller à vélo.
En effet, l’opportunité n’est pas que écologique mais aussi sanitaire pendant que  les professionnels de santé sont fortement préoccupés par les effets néfastes de la pollution de l’air sur la santé avec des plaintes régulières à l’augmentation des allergies, des maladies respiratoires et autres pathologies liées à la qualité de l’air. 
Que doit faire l’Etat béninois, qui paraît hypocrite sur la question?
Pour être réaliste, je proposerais à l’Etat central de s’efforcer pour que toutes les stations services sur toute l’étendue du territoire national puissent être approvisionnées et opérationnelles y comprises celles de la moribonde Sonacop. 

Ensuite, progressivement et sans attendre :
– Accélérer le projet de la mise en place des mini stations services dans nos villes et campagnes.
– Doter les grandes villes de parc à vélo pouvant déservir les populations.
– Mettre en place de vraies politiques d’énergie propre, rentable et durable…
– Encourager la marche ;
– Promouvoir l’usage des transports collectifs et actifs sur toute l’étendue du territoire nationale.
– Décourager l’usage de tous véhicules automobiles en solo partout et en tout temps.
Et enfin, définir un plan de mobilité durable pour toutes les villes du pays.
Il urge de faire diligence à travers l’une de ces approches de solution pour que le Bénin (mécontentement calme pour le moment) ne subisse pas le cas du Haïti où la contestation du peuple contre le pouvoir en place à cause de la hausse du prix du carburant prend de l’ampleur et tourne au vinaigre.
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