Publié le: 23 janvier 2021 Par: Journal Santé Environnement Commentaire: 0

Trouver du sang dans ses urines n’est jamais rassurant. Pour le commun des béninois, c’est probablement un envoûtement sorcier mais le phénomène est d’autant plus technique reconnaissent les spécialistes.

La plupart du temps, la présence de sang dans les urines est le signe d’une infection ou d’un calcul urinaire selon les spécialistes. Mais, chez les personnes âgées et les fumeurs, des examens complémentaires s’imposent recommandent ils.
Quels examens sont réalisés ?
La présence de sang dans les urines (hématurie) n’est considérée comme anormale qu’au-delà de 10 000 globules rouges par millilitres de sang. Pour le déterminer, on trempe une bandelette réactive dans un flacon d’urine. Cet examen est d’autant plus important que la présence de sang n’est pas toujours visible à l’œil nu.

Le test est pratiqué, par exemple, lors d’une consultation de médecine du travail. Un résultat positif peut orienter vers un diagnostic de diabète ou d’insuffisance rénale.

Si les traces de sang sont visibles, il ne faut pas s’affoler pour autant.

La plupart du temps, c’est le signe d’une infection des reins (pyélonéphrite), de la prostate ou des voies urinaires (cystite). Pour le vérifier, un examen cyto-bactériologique des urines (ECBU) est proposé.
Mais la présence de sang peut aussi révéler des calculs urinaires (coliques néphrétiques). Ils vont dans ce cas apparaître à l’échographie. D’autres causes, plus rares, peuvent également être invoquées.
Quand faut-il s’inquiéter ?
L’hématurie est plus inquiétante chez les personnes âgées et chez les fumeurs. Elle peut, en effet, être le symptôme d’une tumeur du rein ou de la vessie. Il faut savoir que, chez les fumeurs, le cancer de la vessie est quatre fois plus fréquent que chez les non-fumeurs. Pour lever le doute, des examens doivent être pratiqués : échographie, dosage sanguin, cystoscopie (endoscopie des voies urinaires et de la vessie).

La coloration rouge des urines peut être due, tout simplement, à la consommation de choux rouge, de betteraves ou de rhubarbe. Certains médicaments peuvent également être en cause : rovamycine ou érythromycine (antibiotiques), ibuprofène (anti-inflammatoire), laxatifs ou vitamine B12.

Et voilà qui lève toutes inquiétudes sur le sujet.

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