Art et environnement : l’Association Fenou Art et Culture sensibilise à la protection de l’environnement au moyen de théâtre
La Terre brûle » est la pièce de théâtre organisé par l’Association Fenou Art et Culture, ce vendredi 07 février 2025, à l’Institut Français de Parakou. À travers cette œuvre poignante et captivante, les acteurs alertent et sensibilisent à la protection de l’environnement.
Vivez les grands moments et les émotions qui ont caractérisé cet événement, dans ce reportage de Venance Ayébo TOSSOUKPE du Journal Santé Environnement
Maty Niang nommée Responsable des Programmes Éducatifs de l’ARDN en Afrique
Le Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora (ARDN) a procédé à la nomination de Mme Maty Niang en qualité de Responsable Principale des Programmes pour les Initiatives Éducatives de l’ARDN en Afrique, à compter du lundi 3 février 2025. Dans ce rôle clé, Mme Niang dirigera la mise en œuvre des programmes éducatifs de l’ARDN à travers le continent, en développant des partenariats avec des institutions éducatives, en renforçant les initiatives de renforcement des capacités des jeunes, et en promouvant les Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies, avec un accent particulier sur l’égalité des sexes et l’éducation.
Avec plus de dix ans d’expérience dans les domaines de l’éducation, de la gestion de programmes et de la promotion de l’égalité des sexes, Mme Niang apporte une expertise précieuse et une compréhension approfondie du contexte africain.
Son expérience avérée dans l’établissement des partenariats universitaires, la gestion d’initiatives axées sur les jeunes et la défense de pratiques équitables en matière d’éducation fait d’elle un atout inestimable pour l’équipe de direction de l’ARDN.
Le Dr Djibril Diallo, Président et PDG de l’ARDN, a exprimé son enthousiasme à propos de cette nomination : “L’expérience approfondie de Maty Niang et son engagement indéfectible en faveur de l’éducation et de l’égalité des sexes s’alignent parfaitement avec la mission de l’ARDN. Son leadership sera déterminant pour atteindre notre objectif de lutter contre les discriminations et d’autonomiser les communautés à travers l’Afrique. Nous sommes ravis de l’accueillir dans ce rôle essentiel.”
En tant que Responsable Principale des Programmes, Mme Niang dirigera des initiatives clés, notamment le renforcement des partenariats avec TRACE, une plateforme musicale urbaine mondiale qui promeut la culture, la créativité et le développement communautaire, ainsi que la mise en œuvre du protocole d’accord signé avec la National Association for Equal Opportunity in Higher Education (NAFEO) – une association regroupant des universités historiquement noires (HBCU). Elle se concentrera également sur la mobilisation de ressources, l’organisation d’ateliers et le développement de programmes pour les jeunes abordant des problématiques cruciales telles que la formation professionnelle, le changement climatique et l’équité entre les sexes.
Mme Niang a partagé son enthousiasme à l’idée de rejoindre l’ARDN :
“C’est un honneur de rejoindre le Réseau de la Renaissance Africaine et de la Diaspora pour faire avancer sa mission de promotion de l’éducation et de l’égalité des sexes à travers le continent. Je suis profondément engagée à autonomiser les jeunes et à promouvoir des pratiques inclusives qui créent des opportunités durables pour tous. Je me réjouis de contribuer à la vision transformatrice de l’ARDN.”
Basée à Dakar, au Sénégal, Mme Niang travaillera en étroite collaboration avec l’équipe du bureau de Dakar de l’ARDN et relèvera des Co-Présidents de l’Initiative pour l’Enseignement Supérieur de l’ARDN, sous la supervision du Dr Roger Salla Ntounga, Directeur Régional de l’ARDN pour l’Afrique.
Ce rôle illustre l’engagement de l’ARDN à mobiliser des individus de tous les secteurs de la société pour lutter contre les discriminations et les violences, en particulier à l’encontre des femmes et des filles, comme point d’entrée pour la promotion des Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030, un projet spécial de l’ARDN pour les Nations Unies. La nomination de Mme Niang réaffirme l’engagement de l’organisation à promouvoir un développement durable et à créer un avenir plus équitable.
Inclusion financière au Bénin : Prêt Xpress de MTN MoMo, une solution pour des microcrédits instantanés
Face aux imprévus du quotidien, de nombreux Béninois peinent à accéder au crédit bancaire, Un nouveau service de microcrédit mobile a vu le jour. Une solution accessible en quelques minutes via téléphone mobile, sans garanties ni formalités complexes pensée pour les non-bancarisés.
Au Bénin, l’opérateur de téléphonie MTN Mobile Money S.A., en partenariat avec Ecobank Bénin et la société technologique Optasia, a lancé « Prêt Xpress ». Ce service basé sur le système de paiement instantané et inclusif, MTN Mobile Money vise à offrir aux travailleurs informels, aux petits entrepreneurs et aux étudiants un accès rapide et simplifié au crédit. Chaque matin, Jonas K., un conducteur de taxi-moto à Bohicon transporte des clients à travers les rues animées de la ville carrefour, des apprenants pressés de se rendre à l’école aux commerçantes chargées de marchandises. Mais un matin, tout bascule. En tentant de démarrer sa moto, Jonas réalise que le moteur refuse de s’allumer.
« La veille, j’avais remarqué un bruit bizarre, mais je pensais pouvoir tenir encore quelques jours », raconte-t-il. Sans argent de côté et incapable de travailler, Jonas risque de perdre une journée de revenus cruciale pour subvenir aux besoins de sa famille.
C’est alors qu’un collègue lui parle du Prêt Xpress de MTN MoMo. Sans hésiter, Jonas compose le 880# sur son téléphone, suit les instructions et, en moins de deux minutes, reçoit 5 000 FCFA sur son compte mobile money. Une somme modeste, mais suffisante pour réparer sa moto et reprendre son activité. « J’étais soulagé. Le mécanicien a changé la pièce défectueuse et j’ai pu travailler comme d’habitude », confie-t-il.
Cette réalité, de nombreux Béninois la vivent au jour le jour et peinent à accéder au crédit bancaire. Prêt Xpress se présente comme une réponse adaptée aux besoins de ces travailleurs informels.
Selon Serge Soglo, Directeur général de MTN Mobile Money S.A., Prêt Xpress a été conçu pour offrir une solution de financement aux personnes exclues du système bancaire traditionnel. Il permettra aux citoyens, quels que soient leurs conditions et statut de disposer d’une source de financement rapide et accessible, sans les lourdeurs administratives des banques. Il s’agit des particuliers, des professions libérales, des micros et petites entreprises non bancarisées ou sous-bancarisées du Bénin. « Ce produit répond au bien-être social», a-t-il insisté.
Prêts variant de mille à cent mille francs
Le service fonctionne de manière simple : un utilisateur disposant d’un compte MTN MoMo actif depuis au moins six mois peut demander un prêt en composant *880# sur son téléphone portable. Les intérêts sont en fonction du type de prêt choisi. Quant aux frais de mise en place, ils sont très compétitifs. Pour Brice Médo, chef de la Division produits à Ecobank Bénin, « Les intérêts sont de 11 % contrairement à ce à quoi on est habitué sur le marché ». Le montant des prêts varie de 1 000 F à 100 000 F suivant le profil de l’abonné dans le système a-t-il indiqué. Trois options de remboursement sont proposées : journalier, hebdomadaire ou mensuel.
« C’est un produit accessible, disponible dans tous les coins et recoins du pays et vous pouvez faire du prêt sans dossier », a déclaré Lazare Noulékou, Directeur général d’Ecobank Bénin. Pas besoin de remplir de formulaires ni de fournir des garanties pour faire des prêts à travers Prêt Xpress.
Si pour de nombreux Béninois, l’accès au crédit est un casse-tête, depuis mars 2024, la solution Prêt Xpress apporte une réponse adaptée à ce problème. Worou Bagnan, vendeur de fruits et légumes à N’dali, témoigne, « Avant, quand j’avais un besoin urgent d’argent, je devais emprunter auprès d’amis ou de prêteurs informels à des taux exorbitants. Maintenant, avec Prêt Xpress, j’obtiens fréquemment de petits prêts en quelques minutes et acheter mes marchandises sans stress avec mon téléphone. Je rembourse toujours ».
Pour les étudiants, Prêt Xpress représente une alternative intéressante en cas de dépenses imprévues. Merveille Agbetossou, étudiante à l’Université de Parakou, explique, « Parfois, je dois acheter des documents. Prêt Xpress m’aide à gérer ces situations sans devoir solliciter ma famille tout le temps. »
Si Prêt Xpress est perçu comme une innovation qui intéresse plus d’un, il n’en demeure pas moins que des défis subsistent. L’un des principaux risques est le surendettement. Pour Jean Prosper Danzabe, Manager Banktech à MTN MoMo, le taux d’intérêt est de 0,288 %. Mais des pénalités sont prévues en cas de non-respect des engagements. Ces pénalités sont de 10,00 %, indique-t-il. Car, certains utilisateurs pourraient être tentés d’emprunter de manière excessive sans un plan de remboursement.
Toutefois, au-delà des risques de surendettement, Prêt Xpress présente également un fort potentiel d’inclusion financière, notamment en milieu rural. Selon Apollinaire Sogbo, économiste spécialiste en inclusion financière, cette solution pénètre déjà les milieux ruraux car avec un téléphone classique à touche, toute personne peut accéder facilement à ce service grâce au code USSD (Unstructured Supplementary Service Data). Le grand défi demeure l’éducation financière. « Il faut accompagner les utilisateurs avec des formations pour leur apprendre à mieux gérer leur budget et éviter les pièges de l’endettement » a recommandé le spécialiste.
Procédures simplifiées
Le gouvernement béninois, à travers son programme microcrédit Alafia, cherche lui aussi à renforcer l’inclusion financière. La ministre du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, voit en Prêt Xpress une initiative complémentaire avec le microcrédit Alafia. En évoquant «le pouvoir de l’innovation» qui se traduit par la facilité d’accès au prêt sans se déplacer, des procédures simplifiées, elle a exhorté Mtn Momo S. a et Ecobank à prêter une grande attention aux femmes et aux jeunes, souvent les plus touchés par l’exclusion financière.
Avec son approche innovante et sa simplicité d’utilisation, Prêt Xpress reste l’alternative pour emprunter de l’argent afin de contourner des difficultés financières ponctuelles. Toutefois, sa durabilité dépendra de plusieurs facteurs dont l’éducation financière de ses utilisateurs.
Cet article est rédigé dans le cadre de la bourse du Programme de journalisme sur les Infrastructures Publiques Numériques (IPN) de la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) en collaboration avec Co-Develop.
Megan Valère SOSSOU
Partenariat REMAPSEN – SPEAK UP AFRICA: Des journalistes formés sur le rôle des médias dans la recherche, le développement et l’innovation en santé en Côte d’ivoire
Du 30 janvier au 1er février derniers, une trentaine de journalistes ivoiriens ont participé à un atelier de formation à Abidjan sur le rôle des médias dans la Recherche-Développement et l’innovation en santé.
Organisé par Speak Up Africa, en partenariat avec le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), cet événement avait pour objectif de fournir aux journalistes les outils nécessaires pour mieux comprendre l’importance de la recherche -développement et de l’innovation dans l’amélioration des systèmes de santé en Afrique. Animé par Mme Yaye Sophiétou Diop, Directrice du Partenariat et du Développement de Speak Up Africa, et Roxane Fian, Chargée de programmes, l’atelier a permis aux participants d’approfondir leurs connaissances sur les maladies tropicales négligées, des pathologies encore sous-estimées malgré leur impact considérable sur les populations vulnérables.
Un plaidoyer pour un financement accumulé de la recherche en santé
Lors de son intervention, Mme Yaye Sophiétou Diop a mis en avant l’importance d’un financement adapté pour la recherche médicale en Afrique. « Il est crucial que les pays africains disposent de solutions financières incitatives adaptées, afin de maintenir leurs experts sur place et de garantir un plateau technique approprié pour la santé de leurs populations », a-t-elle déclaré. Elle a également souligné que le financement de la recherche en santé en Côte d’Ivoire reste insuffisant, avec seulement 0,07 % du PIB alloué à la RD&I depuis 2016.
En 2020, les dépenses publiques de santé représentaient 5,7 % du budget national, un chiffre bien inférieur aux 15 % recommandés par l’OMS dans la Déclaration d’Abuja. Malgré cette situation, la Côte d’Ivoire dispose d’atouts majeurs, notamment l’Institut Pasteur de Côte d’Ivoire (IPCI), l’Institut National de Santé Publique (INSP) et son implication dans des programmes régionaux et internationaux dédiés à la recherche et le développement en santé.
Le rôle clé des médias dans la sensibilisation Les journalistes présents ont pris des engagements concrets pour produire du contenu médiatique visant à soutenir les efforts de plaidoyer pour un financement accumulé de la recherche et du développement. Bamba Youssouf, président du REMAPSEN, a insisté sur la nécessité pour les médias d’exercer pleinement leur rôle de sensibilisation : « Par vos productions et articles, vous devez tirer la sonnette d’alarme de manière collective pour attirer l’attention des gouvernants, du secteur privé et de la communauté.»
Un engagement durable pour la santé en Afrique
À l’issue de l’atelier, les participants ont reçu des certificats de participation, témoignant de leur engagement à promouvoir une couverture médiatique plus engagée et responsable sur les questions de santé en Afrique. Cette initiative marque une étape essentielle dans la mobilisation des médias en faveur d’un meilleur financement de la recherche et du développement en santé, contribuant ainsi à des politiques publiques plus efficaces et adaptées aux réalités du continent. Une cinquantaine de journalistes africains ont participé de façon virtuelle à cet atelier qui a aussi permis à Speak Up Africa de présenter ses domaines prioritaires.
Dix cadres du ministère de la santé certifiés pour renforcer la lutte contre le paludisme au Bénin
La salle de réunion du cabinet du ministère de la Santé a abrité, ce jeudi 30 janvier 2024, la cérémonie de remise de certificats aux lauréats de la première cohorte du programme de renforcement des compétences en leadership, management et gouvernance pour l’éradication du paludisme (ALAMIME). Dix cadres du ministère ont ainsi été formés à travers un parcours alternant formations en ligne et en présentiel.
Dans le cadre de la lutte contre le paludisme au Bénin, dix cadres du ministère de la Santé ont reçu, ce jeudi 30 janvier 2025, leurs attestations après avoir suivi une formation intensive en leadership, management et gouvernance. Cette initiative, portée conjointement au Benin par le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) et l’Institut Régional de Santé Publique (IRSP), vise à doter les acteurs clés de compétences renforcées pour atteindre l’objectif national d’élimination de la maladie d’ici 2030. Elle s’inscrit dans le cadre du projet ALAMIME incluant 13 pays africains francophones et anglophones mis sous le leadership de l’université de Makekere en Ouganda.
Présent à la cérémonie, la coordonnatrice du projet au Benin, le professeur Colette AZANDJEME, enseignante-chercheure a l’IRSP a salué la persévérance des participants et demandé que toutes les notions acquises soient maintenant utilisées pour des actions concrètes sur le terrain par la mise en œuvre des plans élaborés. Elle a exhorté les 36 nouveaux participants de la deuxième cohorte du Benin à prendre le pas et donner le meilleur d’eux même dans la riche expérience qui est prévue pour eux dans la formation qui va commencer au cours du mois de février.
A sa suite, le Directeur de la formation, le professeur Ghislain SOPOH, enseignant-chercheur à l’IRSP et représentant du directeur de l’IRSP a rappelé le contexte de la formation, ses objectifs et son déroulement. Il a ensuite proclamé les résultats. Les impétrants ont alors reçu leurs certificats.
Germain PADONOU, Directeur du Centre de Recherche Entomologique de Cotonou, a salué l’engagement des lauréats. « Chers participants, chers lauréats, c’est un grand plaisir pour nous de vous encourager dans cette démarche qui suscite notre engagement formel dans la lutte contre le paludisme. Félicitations à vous et courage aux prochaines cohortes ! », a-t-il déclaré.
Le Dr Rock AÏKPON, mentor de la formation et coordonnateur national adjoint du PNLP, a souligné l’importance de ce programme. « Il s’agit d’une formation très riche, alternant apprentissages en ligne et sessions en présentiel à Lomé. Les lauréats ont été suivis dans leur stage et leur rédaction de mémoire. Aujourd’hui, nous sommes heureux de voir cette première cohorte couronnée de succès », a-t-il affirmé.
Pour M. Toumadougou, DPAF du ministère, représentant le ministre de la sante, c’est une réelle fierté que de voir de telle initiative de renforcement de capacite des professionnels de la sante visant à réduire l’impact néfaste d’une maladie qui nuit à tous.
Parlant au nom des lauréats, Saka Iréné AMOUSSOU, chef du service Partenariat et Interventions à base communautaire du PNLP, a insisté sur l’impact des compétences acquises. « Aller vers l’élimination du paludisme d’ici 2030 nécessite des compétences solides. Ces cadres joueront un rôle clé au sein du ministère de la Santé pour atteindre cet objectif. »
Il a exprimé la satisfaction et l’engagement de tous les lauréats à mettre en pratique les connaissances acquises. Cette initiative marque une étape importante dans le renforcement des capacités des acteurs de la santé publique et témoigne de la détermination du Bénin à éradiquer le paludisme.
Opportune AHITCHEME
Accès aux soins de santé au Bénin : Go Médical, une application pour la prise de rendez-vous et la gestion des dossiers médicaux
« Go médical », une application de prise de rendez-vous et de gestion des dossiers médicaux facilite les soins de santé aussi bien par les médecins que pour les patients…
Dans la clinique Citadelle du cœur à Parakou, le jeune médecin cardiologue nommé Dr. Dakpo Marius scrute son téléphone portable. Non pas pour vérifier ses messages, mais pour consulter un dossier médical électronique via Go Médical, une plateforme qui redéfinit l’accès aux soins médicaux au Bénin. « Avant Go Médical, nous passions des heures à chercher les dossiers imprimés des patients. Maintenant, tout est à portée de main », explique-t-il avec enthousiasme. « Avant, pour les soins de notre Papa, je devais passer des heures dans des files d’attente avant de prendre un rendez-vous et de payer les frais de consultation. » témoigne Sylvestre Adiba, résident à Parakou. Quand à Dame Modoukpe, elle raconte sa mésaventure avec son carnet de soin : « Lors d’un voyage de Abomey – Calavi pour Bohicon, j’avais oublié de garder sur moi mon carnet de soin. Pour un malaise exigeant à faire des analyses médicales. J’avais le choix d’aller chercher mon carnet de soin à Calavi ou à refaire les analyses. Finalement, j’ai dû refaire certaines analyses médicales avec les coûts redondants. »
Comme eux, nombreux sont ces patients à se plaindre des files d’attentes interminables et les difficultés liés à la gestion des dossiers médicaux. Des réalités auxquelles, Go Médical apporte des solutions pratiques. Depuis son lancement le 24 novembre 2017 par le jeune Gilles Kounou, Ingénieur en génie logiciel et système d’informations et fondateur de la société Open SI, Go Médical, transforme progressivement l’accès aux services de santé au Bénin. L’objectif de cette infrastructure publique numérique selon Gilles est de faciliter l’accès aux soins de santé en rapprochant le patient de son médecin. En effet, cette plateforme e-santé disponible en version mobile et web est utilisée à la fois par les patients ou accompagnants, les médecins et agents administratifs du secteur.
« J’avais besoin qu’un médecin dermatologue pour un mal. Go Médical m’aide à mieux gérer mon temps. Une fois les rendez-vous enregistrés, la plateforme envoie automatiquement des alertes aux patients pour leur rappeler leur consultation 24 heures à l’avance. Elle offre également la possibilité aux patients de choisir eux-mêmes leur créneau, ce qui simplifie les choses. » a expliqué Challa Laetitia, secrétaire principale à la clinique Baguidi-Parakou.
Aujourd’hui, Go Médical compte plus de 10 000 utilisateurs, il met à disposition des patients un éventail de services qui simplifient leur parcours en cas de soins. Il comporte l’annuaire des médecins spécialistes et généralistes du Bénin avec plus de 300 profils de plus de 60 centres de santé.
Grâce au carnet numérique de santé, les antécédents médicaux des patients sont stockés en ligne. Ce qui permet un suivi optimal, même en cas de changement de centre de santé. Romaric Agbodjanto, agent commercial et superviseur d’équipe, explique : « L’application permet de consulter l’annuaire des médecins et de prendre rendez-vous depuis chez soi en payant les frais de consultation pour soi ou pour de tiers.»
Impact sur la réduction des inégalités
Pour les professionnels de santé, la plateforme optimise la gestion des rendez-vous. Selon Dr. Philippe Emmanuel Johnson, directeur de la clinique Les Grâces à Cotonou, « Go Médical fluidifie la gestion des consultations et les rappels de rendez-vous par SMS incitent les patients à respecter leurs engagements. » Le cardiologue Dakpo Marius ajoute, « En fin de journée, je peux consulter les statistiques des patients rencontrés et ceux programmés pour le lendemain, ce qui facilite mon organisation. »
Il est difficile d’avoir un rendez-vous avec un médecin spécialiste en raison de leur effectif pour lequel ils devraient se déplacer en permanence d’un Hôpital à un autre à travers le pays.
Pour Emmanuel Gbavou, développeur mobile et web, l’amélioration de la qualité des soins dans le secteur sanitaire au Bénin passe par la mise en place d’un système automatisé de gestion des dossiers patients, une solution essentielle pour moderniser et rendre favorable les services de santé.
A Go Médical, en plus de la prise de rendez-vous et la gestion des dossiers médicaux, il est possible de se géo localiser par rapport aux pharmacies de garde et de connaitre le prix des produits pharmaceutiques.
L’une des fonctionnalités phares de Go Médical est la téléconsultation, qui permet aux médecins d’offrir des avis à distance, une avancée cruciale pour les patients vivant dans des zones reculées. Des initiatives de ce type reçoivent le soutien du ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin. Lors d’une rencontre de haut niveau à Cotonou, avait indiqué que les technologies de l’information et de la communication (TIC) possèdent un potentiel considérable pour améliorer la qualité, l’accès et la sécurité des soins de santé au bénéfice des patients.
Cependant de nombreux défis restent encore à relever selon les acteurs. Il s’agit des difficultés liées à la connectivité et l’analphabétisme numérique qui continuent de freiner l’utilisation massive de la plateforme. Le Bénin compte 12 535 929 d’habitants selon le RGPH 2021. Pour cette taille de population, il n’y a qu’un médecin pour 13 913 habitants selon les dernières données recueillies au Service de gestion du système d’information partagées par la Direction de la programmation et de la perspective du ministère de la santé. De 6 769 914 à 10 008 749 respectivement en 2002 et en 2013, le Bénin a connu une croissance de sa population de plus de 3 500 000.
Selon le rapport 2021 de la Direction de la programmation et de la perspective du ministère de la santé, 12 535 929 béninois se partagent 803 centres de santé publique sans oublier les cliniques privées installées avec une meilleure organisation chaque béninois pourra avoir accès aux soins de santé.
Avec la croissance démographique, il est vrai que les hôpitaux ou centres de santé connaissent une affluence mais il est irréfutable de se servir du numérique pour contenir le flux d’usagers.
Go Médical envisage d’intégrer un service de livraison de médicaments à domicile, ce qui répondrait aux besoins des patients les plus vulnérables. Avec une adoption croissante et des fonctionnalités toujours plus performantes, cette plateforme est un exemple prometteur de la manière dont la technologie peut améliorer les systèmes de santé en Afrique.
Cet article est rédigé dans le cadre de la bourse du Programme de journalisme sur les Infrastructures Publiques Numériques (IPN) de la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) en collaboration avec Co-Develop.
Megan Valère SOSSOU
Les Jardins de l’Espoir outille les femmes à la logistique agricole et aux normes qualité agro écologique
Dans le cadre de ses projets « Assurance qualité et maîtrise financière des systèmes agroécologiques paysans » (AQSAEP) et Promotion des Pratiques AgroEcologiques (ProPAE), l’ONG Les Jardins de l’Espoir a organisé une formation du 7 au 9 janvier 2025 au profit des femmes des communes de Tori – Bossito, de So – Ava, d’Abomey – Calavi, de Ouidah et de Sèmè – Kpodji.
Formation à la gestion de la logistique agricole
S’adressant principalement aux femmes, aux jeunes filles mères et aux femmes vulnérables du département de l’Atlantique, ce projet place la femme au cœur de ses activités. « Les femmes jouent un rôle important dans l’alimentation des ménages. Elles ont besoin d’être mieux outillées pour augmenter leurs revenus et devenir autonomes financièrement », a expliqué la présidente de Les Jardins de l’Espoir, Raoudath Bouraima. Elle a souligné que cette formation s’inscrit dans le cadre d’une série d’ateliers destinés à promouvoir l’agroécologie, gage d’une bonne santé et d’un environnement sain.
Cet atelier de formation était axé sur la gestion logistique des produits issus des fermes agroécologiques, de la production à la vente.
Avec une approche basée sur la participation interactive, les différents formateurs ont su susciter l’intérêt des femmes et maintenir leur implication tout au long des trois jours.
Marthe Kinigbé est une participante à la formation. Elle déclare « C’est une excellente initiative. Produire, c’est bien, mais savoir conserver est important pour éviter les pertes. Grâce à cette formation, je suis mieux préparée pour préserver mes produits et les commercialiser efficacement. »
Une initiative qui change la donne
« Ces formations nous permettent d’éviter les pertes post-récolte et d’augmenter nos revenus. Par exemple, moi je plante de la patate douce sans la mettre sous terre, et je produis des engrais naturels en plus. Je compte appliquer les connaissances acquises dans mes activités pour rentabiliser. Je remercie Les Jardins de l’Espoir et ses partenaires pour cet appui, » a souligné Agballia Yolande, venue de la commune de Ouidah.
Du côté des formateurs, l’approche pédagogique a été pensée pour maximiser l’engagement et l’apprentissage des participantes.
Pour le formateur Serge Koutchoro, spécialiste en renforcement des capacités et conservation sociale, cette formation contribue à l’atteinte des objectifs du développement durable. Il s’est agi d’amener les femmes à changer leurs approches en matière de collecte, stockage et conservation des produits pour une meilleure valorisation sur le marché.
L’autre volet de l’atelier, assuré par la formatrice Ezéchielle Bouet Kouanou, ingénieure en contrôle qualité des aliments et produits de santé, a porté sur les normes de qualité agroécologique des produits et les méthodes de conservation.
À ce niveau, les participantes ont appris plusieurs techniques, notamment l’entreposage des produits, l’accès aux clients, ainsi que l’essentiel à maîtriser avant, pendant une récolte et au cours de l’acheminement vers les consommateurs.
Un suivi de terrain pour pérenniser les acquis
Au-delà de la formation, le projet AQSAEP prévoit un accompagnement continu pour s’assurer de l’application des connaissances sur le terrain. Des animateurs de terrain sont chargés de ce suivi.
Nicherolle Larissa Aissi, est animatrice à Tori-Bossito. Elle se réjouit : « Les échanges ont été interactifs et les femmes se sont montrées très motivées à appliquer les connaissances acquises. »
Vue d’ensemble des participantes
Les Jardins de l’Espoir n’attend pas moins des bénéficiaires. « Nous attendons que les bénéficiaires non seulement maîtrisent la logistique agricole et le mécanisme de stockage et de conservation, mais aussi le transport des produits vers le marché fermier pour une meilleure valorisation des efforts consentis, » a laissé entendre Noël Obognon, Directeur exécutif de Les Jardins de l’Espoir.
« Depuis quelques mois, nous bénéficions d’un accompagnement précieux. Je partage ces nouvelles connaissances avec mes collègues et espère voir ces sessions devenir permanentes, » a confié Houézé Pauline, saluant la qualité des formations.
Comme elle, Jeannette Anoumou et Donatienne Dansou, venues de So-Ava, ont également témoigné de l’efficacité de la formation. Pour les différents acteurs, les trois jours d’atelier ont eu le mérite de combler les attentes.
Avec le soutien continu de ses partenaires, Les Jardins de l’Espoir, à travers ce projet, amorce la transformation des systèmes agricoles traditionnels en des modèles résilients, durables et équitables. Il promeut une agroécologie inclusive, respectueuse de la santé et de l’environnement, tout en contribuant à l’autonomisation des femmes rurales. Pour rappel, cet atelier de formation a été effectif grâce à Agroecology Fund et SUCCO à travers le projet ProPAE.
Edwige B. BINAZON
Menace sur une aire marine protégée au Bénin : Un député au cœur de la controverse
Malgré l’existence de dispositifs légaux visant à protéger les ressources marines, notamment le décret 003-2022 du 05 janvier 2022 portant création des aires marines protégées de Donaten et de la Bouche du Roy en République du Bénin, une affaire suscite une vive indignation dans les localités de Hiyo et Hounmanse.
Un député est accusé d’avoir acquis 24 hectares de mangrove dans une aire marine protégée (AMP), un espace pourtant classé comme patrimoine naturel à préserver. Selon les informations recueillies, le député aurait acheté ces terres à des individus ne disposant d’aucun titre légal de propriété sur cette zone. Située sur un bras de la lagune côtière, au cœur de l’AMP, cette transaction aurait été conclue pour une somme dont une grande partie aurait déjà été versée. Il s’agit d’un projet d’extraction de sable dans l’aire marine protégée.
Carte AMP Bouche du Roy
Une communauté indignée
La mangrove, essentielle pour la biodiversité et la lutte contre les changements climatiques, est protégée par des lois nationales et internationales. Cette vente illégale constitue une violation flagrante du décret 003-2022, qui interdit toute exploitation ou appropriation privée des aires marines protégées.
Au cours d’une audience publique tenue le samedi 4 janvier 2025, les populations locales ont exprimé une opposition catégorique à cette transaction. Habitants, pêcheurs, et défenseurs de l’environnement se sont mobilisés pour dénoncer cet acte qu’ils qualifient de pillage environnemental.
Les populations demandent à rencontrer le promoteur pour exiger des explications. Une résolution qui unanime appelle à l’annulation immédiate de la transaction et à des sanctions à l’encontre des auteurs de cette vente illégale.
Un enjeu environnemental et juridique majeur
Cette affaire témoigne des défis persistants liés à la protection des écosystèmes fragiles au Bénin. Les aires marines protégées, notamment les mangroves, jouent un rôle crucial dans la régulation du climat, la préservation de la biodiversité et la protection des moyens de subsistance des communautés locales.
Selon des experts environnementaux, si cette transaction est entérinée, elle pourrait ouvrir la voie à d’autres violations et menacer la survie de cet écosystème vital.
Face à cette situation, les organisations de la société civile et les défenseurs de l’environnement appellent à une enquête urgente pour faire la lumière sur cette affaire. La restauration intégrale des terres à l’état naturel et l’application stricte des dispositions du décret 003-2022.
Megan Valère SOSSOU
Protection de l’environnement et numérique : le casse-tête des déchets électroniques
L’essor du numérique et la digitalisation des activités humaines nécessitent des équipements devenus indispensables ; mais, usés, ces équipements deviennent d’énormes déchets souvent mal gérés.
« Quand mon ancien téléphone s’est arrêté de fonctionner, je ne savais pas où le jeter. Aucun point de collecte n’était disponible dans mon quartier. Je l’ai gardé à la maison, comme beaucoup de gens le font ici », raconte Serge Toassegnitche, Directeur d’école primaire à Zakpota. Comme lui, des milliers de Béninois se retrouvent confrontés à un dilemme lorsqu’un appareil électronique arrive en fin de vie.
Selon le rapport Global E-waste Monitor en 2020, 53,6 millions de tonnes de déchets électroniques ont été produites à l’échelle mondiale en 2019. Le Bénin quant à lui, a généré 9 200 tonnes de déchets électroniques la même année. Ces déchets d’équipements électriques et électroniques représentent le flux de déchets solides qui connaît la croissance la plus rapide au monde en raison du développement numérique.
Ces déchets d’équipements électriques et électroniques générés au Bénin constituent une menace silencieuse selon Géraud Koudakpo, spécialiste de l’assainissement à l’ONG Save Our Planet. « Ces déchets, classés comme ‘’déchets chimiques’’, contiennent des substances toxiques comme le plomb et le cadmium, qui, une fois libérées dans la nature, contaminent les sols, les eaux et l’air », a-t-il déclaré.
Face à ces constats inquiétants, certains acteurs, tant privés que citoyens, commencent à prendre des initiatives pour limiter les impacts de ces déchets.
Responsabilités sociétales et citoyennes
En 2021 à Cotonou, l’Entreprise Ericsson et le réseau de téléphonie mobile MTN Bénin se sont associés pour recycler les équipements électroniques et électriques en fin de vie, dans le cadre d’une initiative dénommé Ericsson Product Take-Back Program. Une collaboration qui a permis la collecte, la mise hors service, le transport et le recyclage de plus de 123 tonnes métriques de déchets d’équipements électriques et électroniques. « Chez MTN, nous croyons aux bienfaits d’une planète saine et nous nous sommes engagés à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2040. Nous reconnaissons notre devoir d’atténuer les effets négatifs du changement climatique et de soutenir la préservation de l’environnement… », avait déclaré, Uche OFODILE, PDG de MTN Bénin dans un communiqué de presse.
À Porto-Novo, des jeunes réunis au sein de l’ONG Voix et Actions Citoyennes organisent des campagnes de sensibilisation et des ateliers pour une meilleure gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques. Elias Guivi est l’un d’entre-deux. Il est activiste pour l’économie circulaire. « Nous avons initié Blodothon qui signifie littéralement Marathon de réparation. Un atelier collaboratif qui promeut la réparation, la customisation des déchets d’équipements électriques et électroniques… » a-t-il confié.
En l’espace d’une année, plus de 30 ateliers collaboratifs ont été organisés avec à la clé des centaines d’équipements électroniques réparés. Près de 500 apprenants appartenant à plus de 20 groupes pédagogiques ont été sensibilisés à l’utilisation durable des appareils électriques et électroniques.
Des initiatives louables mais qui restent insuffisantes face au défi que posent ces déchets au quotidien pour de nombreux acteurs du secteur.
« Après plusieurs réparations, beaucoup de clients préfèrent acheter de nouveaux téléphones et abandonnent parfois les anciens chez moi. Voici, je me retrouve avec de plus en plus de déchets électroniques », raconte Yves Atonhonton, Maintenancier électronique à Bohicon.
C’est pourquoi, Sahoudatou Orèdola PIO, Juriste spécialiste de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) pense que les entreprises qui fournissent des équipements électriques et électroniques doivent collaborer avec les entreprises de réparation pour une meilleure gestion des déchets. Cependant, les efforts des entreprises et des initiatives citoyennes ne suffisent pas à eux seuls. L’Etat a un grand rôle de veille à jouer.
Responsabilité de l’Etat
Le Ministère du cadre de Vie, des transports en charge du développement durable à travers la Direction Générale du Climat et de l’Environnement (DGEC) multiplie les séances de sensibilisation à l’endroit des acteurs locaux sur l’utilisation de ces déchets.
Dans le même temps, la loi n° 2017-20 portant code du numérique en République du Bénin en son Article 32 oblige tout équipementier, opérateur, importateur et distributeur à respecter les normes environnementales. « Le Bénin ne dispose pas d’une politique claire sur la gestion des déchets électriques et électroniques. Ce manque d’encadrement pousse les utilisateurs et fournisseurs de services à adopter des méthodes d’élimination inappropriées avec des conséquences sur la santé communautaire et l’environnement. », déplore la spécialiste RSE.
Pourtant, au plan international le Bénin est signataire de plusieurs conventions sur les déchets électriques et électroniques reconnus comme dangereux. Il s’agit des conventions de Rotterdam, de Bamako, de Stockholm et de Bâle.
Pulchérie Donoumassou Simeon, Point Focal de la Convention de Bâle au Bénin à la DGEC, pense que les défis sont encore nombreux et entiers en ce qui concerne les méthodes de gestion des déchets électriques et électroniques au Bénin.
« Il n’existe pas encore de procédure formellement établie par les textes… mais il serait très important que l’Etat mette en place une procédure en termes d’accompagnement des personnes qui importent ces équipements. » Il y va de la santé des populations et de la protection de l’environnement a-t-elle indiqué.
Dans le cadre de la formalisation du secteur, il est envisagé le recensement des acteurs et la coordination des importations des équipements électriques et électroniques a-t-elle expliqué en soulignant que les techniciens réparateurs seront des maillons essentiels.
Le Bénin dans son élan pour le développement numérique doit veiller aux impacts environnementaux. Il s’agira de développer des solutions pour gérer les déchets électroniques de manière responsable.
Pour y arriver, il est essentiel que les pouvoirs publics, les entreprises, et les citoyens s’unissent pour relever ensemble ce défi environnemental, sans quoi, la transition numérique ne peut être durable.
Cet article est rédigé dans le cadre de la bourse du Programme de journalisme sur les Infrastructures Publiques Numériques (IPN) de la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA) en collaboration avec Co-Develop.