Catégorie : Information

  • Awards des REMAPSEN: Plusieurs journalistes récompensés à Dakar

    Le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), en partenariat avec Brands on a Mission (BOAM), a récompensé les meilleurs journalistes et les meilleures coordinations nationales lors de la clôture de son forum tenu du 4 au 6 décembre 2024 à Dakar, au Sénégal. Ces distinctions, dénommées « Prix Michel Sidibé », ont célébré l’engagement des médias dans la promotion de la santé et de l’environnement.

    L’engagement des médias dans les domaines de la santé et de l’environnement a été récompensé par le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), avec le soutien financier de Brands on a Mission (BOAM). Les prix, portant le nom de Michel Sidibé, ancien directeur exécutif de l’ONUSIDA, visent à reconnaître et encourager les efforts des journalistes ainsi que des coordinations nationales du réseau.

    Deux types de récompenses ont été attribués :

    • Prix pour les journalistes : huit distinctions au total, réparties à égalité entre les thématiques de la santé et de l’environnement, couvrant les catégories presse en ligne, presse écrite, radio et télévision.
    • Prix pour les meilleures coordinations nationales : trois distinctions récompensant les initiatives les plus dynamiques et structurées.
    Awards des REMAPSEN : Madina Belémviré de bulletin santé lauréate du 1er « Prix  Michel Sidibé » presse en ligne

    Cette initiative reflète l’importance de l’implication des médias africains dans la sensibilisation et la promotion de ces thématiques cruciales pour le développement durable et le progrès social.

    Au total, sept journalistes ont été primés, parmi lesquels notre consœur Madina Belémviré de Bulletin Santé, qui s’est vu décerner le 1er Prix Michel Sidibé dans la catégorie santé, presse en ligne. Membre du bureau REMAPSEN du Burkina Faso, c’est la deuxième fois qu’elle est distinguée, après avoir remporté le 3e prix l’année dernière. Cette reconnaissance témoigne de sa détermination et de son engagement à contribuer à la promotion des droits en matière de santé sexuelle et reproductive.

     Les autres  lauréats pour la thématique santé sont  Idrissa Niassy (Sénégal) pour la presse écrite, Jules Elobo (Cameroun) pour la radio, et Constance Mananga (RDC) pour la télévision.

    Les lauréats  en environnement sont composés de  Wilfrid Diankabakana (Congo Brazzaville) pour la presse en ligne, Mireille Siapje (Cameroun) pour la presse écrite, et Cécile Goudou (Bénin) pour la radio. Aucun lauréat n’a été désigné pour la télévision dans cette catégorie.

    L’ancien directeur exécutif, de l’ONU Sida, Michel Sidibé remettant le prix de la meilleure coordination

    En ce  qui concerne  le Prix de la meilleure coordination nationale, les critères sont entre autres, la légalité de l’existence, l’organisation des initiatives de sensibilisation médiatique sur la santé et l’environnement dénommées les « Rendez-vous du REMAPSEN » et la production des rapports d’activités réguliers.

    Le Madagascar  a remporté le 1er  prix Michel Sidibé  coordination pays, le 2e et le 3e  sont revenus respectivement  à la Guinée équatoriale et au Benin.

    Les prix varient de 200 000 à 50 000fcfa. Le président du REMAPSEN, Youssouf Bamba, a remercié le parrain des awards du REMAPSEN, Michel Sidibé qui a assisté himself  à la remise des prix mais aussi  au partenaire Brands on a Mission (BOAM), représenté par M Tobi Onabolu.

    Remise du prix spécial au Président sénégalais

    Michel Sidibé, ancien directeur exécutif de l’ONUSIDA et envoyé spécial de l’Union africaine pour le médicament, s’est déclaré honoré par l’institutionnalisation du « Prix Michel Sidibé des meilleures coordinations pays » du REMAPSEN.

    « Ce prix, a-t-il affirmé, ne célèbre pas uniquement mon parcours de plus de 40 ans au service de la santé en Afrique. Il met également en lumière le rôle essentiel des médias dans notre combat collectif pour le progrès social. »

    Tout comme le représentant du ministre en charge de la communication, Amadou Kanouté, et la représentante résidente d’ONU Femmes, Arlette Mvondo, Michel Sidibé a souligné l’importance incontournable des médias dans le changement social.

    « Les médias africains ne sont pas de simples relais d’information. Ils sont des bâtisseurs de conscience, des architectes du changement. Leur travail connecte les décideurs aux réalités des populations, inspire l’action, sauve des vies et donne une voix à ceux qui, souvent, ne sont pas entendus », a-t-il déclaré avec conviction.

  • Forum des Médias du REMAPSEN à Dakar : Brands on a Mission récompense l’engagement des jeunes pour la SDSR

    Lors de la cérémonie de clôture, vendredi dernier à Dakar au Sénégal, du Forum des Médias organisé, par le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), partenaire de Brands on a Mission (BOAM), les lauréats de la première édition des Fatima TV Youth Media Awards ont été dévoilés. Ces prix, qui célèbrent des récits novateurs portés par de jeunes Africains, s’inscrivent dans le cadre du projet African Voices de BOAM.

    C’est M. Tobi Onabolu, représentant de BOAM au Bénin, qui a eu l’honneur d’annoncer les résultats. Le grand prix a été attribué à Boris-Kaloff Batata, 29 ans, du Cameroun, pour son documentaire audio, « l’abus sexuel » dans le monde du handicap, une œuvre poignante qui met en lumière les défis spécifiques rencontrés par les personnes handicapées face aux violences sexuelles.

    Deux prix de distinction ont également été attribués à Uche Odiri, 35 ans, du Nigeria, pour son article « Briser le cycle : Comment les difficultés économiques menacent la santé maternelle et infantile à Lagos ». Et à Akamé Toké Bennet, 32 ans, du Cameroun, pour son documentaire sur « l’éducation, le genre et la communauté musulmane » dans l’Est du Cameroun.

    Ces récompenses marquent une étape importante dans l’engagement des jeunes africains à utiliser les médias pour aborder les questions de Santé et de Droits Sexuels et Reproductifs (SDSR), de justice sociale et d’égalité des sexes.

    Une soirée dédiée aux récits et à l’innovation

    La cérémonie, tenue dans une ambiance conviviale et rythmée par des prestations artistiques, a également mis en lumière Fatima, influenceuse virtuelle pré-adolescente créée par BOAM. Reflétant les expériences des jeunes filles africaines, Fatima est une figure centrale du projet African Voices, conçu pour promouvoir des discussions ouvertes et intergénérationnelles sur des sujets souvent stigmatisés.

    Dans son discours, Tobi Onabolu a cité la professeure Myriam Sidibé, fondatrice de BOAM, qui a souligné que : « Ces prix illustrent le pouvoir des récits pour transformer les perceptions et mobiliser des actions autour des enjeux critiques de notre continent. Les jeunes Africains ont démontré qu’ils peuvent être des leaders du changement. »

    Le Forum des Médias du REMAPSEN, véritable plateforme d’expression pour les professionnels et acteurs du développement, a ainsi conclu ses travaux sur une note optimiste, mettant en avant le rôle des médias et de la jeunesse dans la construction d’un avenir équitable et inclusif.

  • La reine d’Oussouye : une voix forte contre les violences faites aux femmes et aux filles

    « Il faut briser le silence pour mieux lutter contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique » la reine du royaume d’Oussouye.

    Parmi les intervenants au Forum des Médias sur l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique figurent des leaders communautaires tels que la reine Ahan Kalidji Béatrice, une figure emblématique de la défense des droits des femmes et des filles.

    Ahan Kalidji Béatrice

    Très engagée aux côtés de d’ONU Femmes pour la lutte contre les mariages précoces et les mutilations génitales féminines, elle a co-animé un panel à la deuxième journée du forum. Il s’est agi du partage de son expérience dans la lutte contre des violences faites aux femmes et aux filles.

    Intronisée à l’âge de 14 ans en août 2000, Ahan Kalidji Béatrice, qui venait tout juste de réussir son examen d’entrée en 6e, codirige aujourd’hui les 17 villages de son royaume aux côtés de son époux, le roi Sibilumbaï Diédhiou. Bien que ses rêves de poursuivre ses études aient été contrariés par les traditions royales, elle s’est imposée comme une ardente militante des droits des femmes.

    Son engagement l’a menée à remettre en question certaines pratiques du royaume. Traditionnellement, chaque village envoyait une jeune fille et un jeune garçon à la cour royale, mais la reine a insisté pour que ces enfants restent dans leurs familles et poursuivent leur scolarité.

    Une reine engagée contre les violences faites aux femmes et aux filles

    Aujourd’hui ambassadrice d’ONU Femmes, Ahan Kalidji Béatrice milite contre les mariages précoces et les mutilations génitales féminines, qu’elle considère comme des traditions néfastes pour les jeunes filles.

    Parlant de la violence physique, il est inacceptable qu’un homme frappe sa femme dans le royaume d’Oussouye«Dans le royaume d’Oussouye, il est formellement interdit à un homme de lever la main sur son épouse. Si vous frappez votre femme, c’est comme si vous frappiez votre mère », rappelle-t-elle fermement. Cependant, la forme verbale des violences faites aux femmes et aux filles serait plus grave. Son rôle de médiatrice entre les hommes et les femmes de son royaume lui a permis de comprendre les profondes cicatrices laissées par ces formes de violence.

    C’est pourquoi, chaque année, lors de la fête annuelle du royaume, une journée est consacrée à la dénonciation des violences, notamment les vols, les viols et autres abus. La reine invite sa communauté à briser le silence et à s’exprimer sur ces problématiques.

    Ayant elle-même été victime d’un mariage précoce, la reine d’Oussouye fait de cette lutte son cheval de bataille. À travers des campagnes de sensibilisation et d’éducation soutenues par ONU Femmes, elle œuvre pour l’éradication de ces pratiques.

    Son intervention au Forum des Médias a résonné comme un appel à l’action. « Le silence alimente la perpétuation des violences », a-t-elle déclaré, invitant les participants à unir leurs efforts pour construire une Afrique où les femmes et les filles peuvent vivre sans crainte ni oppression.

    Le Forum, qui s’achève ce vendredi 6 décembre 2024, a permis de savoir que des voix comme celle d’Ahan Kalidji Béatrice sont essentielles pour faire progresser la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles sur le continent.

    Megan Valère SOSSOU

  • Forum des Médias à Dakar : Le cri d’alarme de Dr Dieynaba Ndao contre les violences faites aux femmes et aux filles en Afrique

    Le Forum des Médias sur l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique, actuellement en cours à Dakar, Sénégal, offre une plateforme de partage de connaissances et d’expériences pour plusieurs acteurs et experts engagés dans cette lutte.

    Dr Dieynaba Ndao, Chargée de projets Genre et Santé Sexuelle et Reproductive au Bureau régional Afrique de l’Ouest et du Centre d’ONU Femmes, a dressé un tableau préoccupant de la situation des femmes et des filles dans ces régions. Les données présentées lors de son intervention mettent en lumière une réalité alarmante.

    « Quarante femmes sur cent en Afrique de l’Ouest ont subi une forme de violence, contre soixante-neuf sur cent en Afrique centrale », a-t-elle révélé. Une part de cette violence se manifeste désormais sur les réseaux sociaux, où quarante-cinq utilisatrices de Facebook et Twitter sur cent ont rapporté avoir été victimes de violences basées sur le genre.

    Les filles ne sont pas épargnées a-t-elle déclaré, « trente-neuf d’entre elles sur cent sont mariées avant l’âge de dix-huit ans ». Par ailleurs, la prévalence des mutilations génitales féminines (MGF) atteint des niveaux alarmants, touchant vingt-huit femmes sur cent, avec des pics allant jusqu’à quatre-vingt-quinze sur cent dans certains pays.

    Selon Dr Ndao, les violences à l’égard des femmes et des filles revêtent de multiples formes, notamment la violence exercée par un partenaire intime (physique, sexuelle ou émotionnelle), la violence économique, les mariages forcés et précoces, les mutilations génitales féminines, la traite des êtres humains, les crimes d’honneur, ainsi que les violences facilitées par les technologies numériques.

    Ces violences, qui affectent des millions de femmes et de filles chaque année, trouvent leurs racines dans des structures patriarcales, des normes sociales discriminatoires et un accès limité à la justice.

    Organisé par le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), avec l’appui technique et financier d’ONU Femmes et des Fonds français MUSKOKA, ce forum s’achèvera ce vendredi 6 décembre 2024. Il se positionne comme un appel à une mobilisation renforcée pour un avenir où les femmes et les filles pourront vivre libres de toute forme de violence.

  • PAS II : Renforcer la communication des statistiques officielles pour une Afrique plus éclairée

    Le Programme Panafricain de Statistiques II (PAS II) a clôturé aujourd’hui ses rencontres stratégiques sur la communication des statistiques officielles à Casablanca, qui ont réuni durant deux jours près de 70 participants venus de toute l’Afrique. Experts en communication, représentants des Instituts Nationaux de Statistique (INS) et partenaires techniques ont partagé leurs expériences et leurs idées pour renforcer la diffusion et l’utilisation des données statistiques sur le continent.

    « Vers une Afrique mieux informée : améliorer la communication des statistiques officielles pour renforcer la transparence et la gouvernance »Ces rencontres, organisées dans le cadre du partenariat stratégique entre l’Union Européenne et l’Union Africaine, avaient pour objectif principal de renforcer les capacités des INS africains en matière de communication et de diffusion des données statistiques. Dans un monde où les données sont essentielles à la prise de décision éclairée, il est crucial que les statistiques officielles soient accessibles, compréhensibles et utilisées efficacement par tous.

     Des recommandations concrètes pour des accessibles statistiques plus Les participants ont formulé des recommandations concrètes pour améliorer la communication statistique en Afrique, axées sur sept points clés :

    • Renforcer la collaboration entre statisticiens et communicateurs au sein des INS.

    • Améliorer les ressources et les capacités des unités de communication.

    • Développer et mettre en œuvre des stratégies de communication partagées.

    • Promouvoir la simplification et l’accessibilité des données.

    • Investir dans des outils numériques modernes.

    • Adopter une approche de communication centrée sur l’utilisateur.

    • Promouvoir la sensibilisation et la culture statistique.« Les statistiques, un outil essentiel pour les décideurs et les citoyens. »

    Ces recommandations visent à transformer la communication des statistiques officielles en Afrique, en rendant les données plus accessibles, compréhensibles et exploitables par les décideurs, les chercheurs et le grand public. Un appel à la collaboration pour une Afrique plus éclairée STATAFRIC et le PAS II appellent les INS et leurs partenaires a s’engager activement dans la mise en œuvre de ces recommandations.

    « la communication statistique n’est pas qu’un uniquement un défi technique, mais une responsabilité partagée aux implications profondes pour la transparence, la gouvernance et le progrès social » a déclaré M. Adoum Gagoloum, Chef de la division des statistiques Economiques, STATAFRIC.

    Prochaines étapes et perspectives d’avenir

    « Les idées et stratégies développées ici doivent désormais être traduites en actions concrètes qui façonneront l’avenir de la communication statistique à travers l’Afrique » M. Adoum Gagoloum, Chef de la division des statistiques Economiques, STATAFRIC.

    « Avec STATFRIC et nos partenaires, nous allons prendre en compte les résultats de cette rencontre et identifier les plans et actions possibles pour appuyer les Instituts Nationaux de nos Etats Membres pour l’amélioration de la communication des informations statistiques dans nos Etats Membres ». a souligné M. Adoum Gagoloum, Chef de la division des statistiques Economiques, STATAFRIC.

    Le PAS II remercie chaleureusement l’Union Européenne, Eurostat, Expertise France et tous les participants, les partenaires et les organisateurs qui ont contribué au succès de ces rencontres stratégiques.

    Megan Valère SOSSOU

  • Élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique : un engagement collectif des médias en Afrique

    Du 4 au 6 décembre 2024, le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN), avec l’appui technique et financier d’ONU Femmes et des Fonds français MUSKOKA, organise le Forum des Médias sur l’élimination des violences faites aux femmes et aux filles en Afrique : Respect des droits humains et autonomisation ».

    Cette rencontre de haut niveau réunit une diversité d’acteurs à savoir des acteurs des médias africains, acteurs de la société civile et des experts engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, pour l’égalité des genres et l’autonomisation des femmes.

    Une mobilisation médiatique pour les droits des femmes

    Selon le Président du REMAPSEN, Bamba Youssouf, « ce forum constitue un point de départ d’un engagement collectif des médias en Afrique » avec à la clé  « le renforcement des productions médiatiques de sensibilisation et de plaidoyer en vue de toucher toutes les cibles notamment les plus reculées pour un monde sans violences envers les femmes. »

    A la question,  « Que peuvent réellement apportés les médias à cette lutte » contre les violences faites aux femmes et aux filles, le Président du REMAPSEN, Bamba Youssouf, a répondu que « les médias peuvent éduquer, sensibiliser, influer sur les comportements et mobiliser l’opinion et les décideurs pour orienter les débats politiques et inciter à des actions concrètes en faveur de la femme. »

    « Les médias peuvent éduquer, sensibiliser, influer sur les comportements et mobiliser l’opinion publique ainsi que les décideurs, afin d’orienter les débats politiques et inciter à des actions concrètes en faveur des femmes », a-t-il souligné.

    Dans une région encore confrontée à des crises politico-militaires, Bamba Youssouf a insisté sur le rôle crucial des médias : « Ils deviennent un outil puissant pour assurer la continuité des services de prévention et promouvoir la prise en charge des violences dans divers domaines de la vie sociale. »

    Un forum sous le signe des 16 jours d’activisme

    Organisé en plein cœur des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes, ce forum s’inscrit dans une dynamique internationale. Bamba Youssouf a tenu à remercier ONU Femmes et les Fonds français MUSKOKA pour leur soutien essentiel dans l’organisation de cette rencontre, avant de saluer la présence du représentant du ministre de la Famille, une preuve, selon lui, de l’engagement du gouvernement sénégalais pour la cause féminine.

    Arlette Mvondo, Représentante Résidente d’ONU Femmes au Sénégal, a lancé un appel vibrant en faveur d’un engagement médiatique accru pour protéger les droits des femmes et des filles. Représentant le Directeur régional d’ONU Femmes pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, elle a insisté sur le rôle des journalistes et des communicants : « chaque reportage, chaque article, chaque image peut contribuer à bâtir un monde où les femmes et les filles ne sont plus réduites au silence par la peur et la violence, mais où leurs droits et leurs dignités sont protégés et respectés. »

    Présent à cette rencontre, Oumar Samb, conseiller technique et représentant de la ministre de la Famille et des Solidarités, Mme Maïmouna Dieye, a souligné la nécessité de renforcer la mobilisation collective. « Les violences basées sur le genre, qu’elles soient physiques, psychologiques ou économiques, représentent une violation grave des droits humains.»

    C’est pourquoi, en lançant officiellement, il invite les médias à être des alliés actifs de ce combat, car l’accès à l’éducation, à un emploi décent, à la santé, à la justice, au financement, entre autres, demeure des droits universels pour tout être humain.

    Pour rappel, ce rendez-vous s’inscrit dans la continuité des précédents forums organisés par le REMAPSEN. En 2022, à Dakar, l’accent avait été mis sur l’impact de la COVID-19 sur les programmes de prévention et de prise en charge du VIH en Afrique de l’Ouest et du Centre. En 2023, à Lomé, la santé infantile et la nutrition étaient au cœur des discussions.

    Avec cette nouvelle édition, le REMAPSEN ambitionne de renforcer la mobilisation médiatique contre les violences basées sur le genre, pour un continent africain où les droits des femmes sont pleinement respectés et leur autonomie assurée.

    Megan Valère SOSSOU

  • Pollution & Gaspillage : les fêtes de fin d’année sont elles écolo?

    EcoCitotens TV se doit de faire une campagne de sensibilisation à une consommation plus sobre et plus raisonnée. Les béninois commencent à consommer de manière exponentielle des produits de tous genres ainsi nous tendons vers une surconsommation pendant que animaux et végétaux disparaissent à un rythme inquiétant, les sols arables s’épuisent, nos déchets polluent l’air, l’eau et le sol, le climat se dérègle au point de menacer la vie un peu partout sur Terre.  Nous devons impérativement réduire notre consommation.
    Nous vous invitons donc à vous inspirer de cette proposition pour un Temps des fêtes sans achat à outrance. Mise en pratique dès maintenant, la simplicité nous épargnera non seulement des vendredis noirs, mais, et surtout, un avenir plus que sombre.

    Les fêtes de fin d’année avec ses atteintes à l’environnement

    Les fêtes de fin d’année vont (très) vite arriver et c’est tant mieux ! Ce sera pour toujours un temps de pause et de retrouvailles avec la famille et les copains, bien ancré dans la tradition. Mais cette année est un peu différente pour moi : j’ai une grosse envie de changement. Depuis un bon temps je m’inquiète beaucoup pour notre avenir, et comme vous le savez, toutes les informations qui passent sur le changement climatique me touchent et je commence à saisir ma propre responsabilité dans ce désastre.
    Alors voilà, mon souhait le plus cher pour cette fin d’année : passer un Noël qui tende le plus possible vers le zéro déchet. Concrètement pour les cadeaux que vous ne manquerez pas de vous offrir, ça implique : zéro cadeau en plastique, zéro produit du bout du monde, zéro piles, zéro emballage.

    Avec le flot de l’offre commerciale en ces temps ci, il y a toujours le choix entre payer et acheter, faire des sorties sport ou culture, des produits locaux, utiles et éthiques.
    Vous me connaissez bien et vous vous dites que j’exagère, que je veux certainement être en première ligne de la transition écolo et que je devrais balayer devant ma porte avant de faire la morale aux autres. Vous avez entièrement raison et je suis loin de la perfection, c’est pour ça justement que j’ai besoin de vous ! Nous pouvons prendre le temps d’en reparler ensemble en particulier.
    Il faut tourner le dos à l’achat de nourriture non nécessaire qui finira probablement aux poubelles et de produits qui ne seront utilisés que rarement et qui seront oubliés au fond du garde-manger ou du réfrfêtes
    teur.

    Gaspillage et pollution pendant les fêtes

    Par ailleurs, pour aller plus loin dans la lutte au gaspillage et à la pollution, il faut viser une meilleure efficacité de nos terres en se tournant vers une alimentation à base de végétaux et la plus près de nous possible. D’abord, c’est selon moi un non-sens d’utiliser autant de ressources (eau, nourriture, surface agricole, carburant pour le transport, etc) pour élever du bétail. Une alimentation à base de plantes utilise les ressources d’une manière beaucoup plus efficace et celle-ci s’inscrit donc mieux dans la philosophie minimaliste. De plus, s’approvisionner via des sources locales diminue le transport associé aux aliments et permet une plus grande proximité avec le producteur et donc, une moins grande dépendance aux aliments importés. L’alimentation dans la sobriété permet donc d’économiser, d’être en meilleure santé et d’avoir un impact environnemental plus faible. Sur ce, EcoCitoyens TV vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année.🤗

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  • Santé saine en 2020 : Voici les 10 principes à adopter

    Certaines mauvaises habitudes alimentaires sont dommageables à votre santé. Pour remedier au fait, nous vous proposons  d’éviter certaines habitudes pour que 2020 soit une année de santé pour chacun de vous.

    1.Tous les aliments que vous consommez après 20h sont comme du Poison pour votre corps.

    2.Si vous pouvez suivre la thérapie de l’eau pendant 3 mois religieusement, votre peau, votre corps et vos organes commenceront à fonctionner bien.

    3.Savez-vous que le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée; Si vous devez sauter un repas, ça ne devrait pas être le petit déjeuner.

    4.Savez-vous que trop de viande rouge est très dangereux pour votre santé.

    5.Savez-vous les gens qui sourient toujours vivent plus longtemps, ont l’air  plus jeune et sont plus en bonne santé.

    6.Pour chaque bouteille de boisson gazeuse que vous consommez, vous venez de prendre 9 cubes de sucre, et cela prend 7 jours pour que cela sorte de votre corps; Les hommes augmentent leur probabilité d’avoir une crise cardiaque de 20 pour cent.

    7.La viande frite est un tueur, dommageable pour votre corps.

    8.Les personnes qui ne prennent pas le petit déjeuner auront un taux de glycémie inférieur.

    9.Tenir vos urines lorsque vous êtes censé lâcher est une autre façon pour vs vous d’endommager votre foie.

    10. Ajouter du sel dans votre nourriture quand elle est déjà servie est
    Une autre façon de vous empoisonner lentement les organes vitaux.

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  • Projet Educ’Eco de Brunelle Guezodjè : de l’idée à la réalité

    Le projet Educ’ Eco de Brunelle Guezodjè, gagnante du concour Week Eco, a vu le il y a une semaine jour pour jour (lundi 09 décembre).
    La cérémonie de lancement qui a eu lieu à SOS village des enfants de Dassa. Etaient présents, le premier adjoint au maire de Dassa, le chef du 1er arrondissement, le directeur programme de SOS village des enfants, la coordinatrice de SOS Village des enfants, le directeur de l’école Synergie des grâces, le point focal  Ecolo Trip, les enseignants et les enfants.

    Objectif du projet rappelé par Brunelle Guezodjè est de promouvoir le développement durable à travers l’éducation environnementale à la base. Pour les autorités présentes, le projet Educ’Eco est à saluer et à intensifier pour une prise de conscience écocitoyenne à la base. Selon Ludovic Bekou, Formateur et Coach du programme Femme Impact, les gestes les plus basiques et les plus nobles sont celles qui font de notre environnement sain et propre.


     Séance de salubrité en avec les écoliers

    Ainsi, à SOS village des enfants de Dassa, de la sensibilisation à la salubrité en passant par les ateliers de bricolage, de fabrication des papiers à crayon,  à l’organisation d’un concour au profit des enfants excéllents où la remise du prix de l’excellence à Djiwa Farid de l’école Kake 5, l’objectif est globalement atteint.


    De la remise du prix de l’excellence

    Les enfants sont pleinement engagés déjà pour défendre notre environnement. Nous pouvons confirmer que la relève est assurée dxit Brunelle Guezodjè porteuse du projet Educ’Eco. Rappellons que le projet Educ’Eco a couvert les communes de Savalou et de Dassa avec 4 écoles.

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  • Camp des Jeunes Scientifiques du Bénin : Pari gagné pour le Dr Victorien DOUGNON et les siens

    La 1eme édition du camp des jeunes scientifiques du Bénin a eu lieu du 13 au 14 décembre 2019 à l’UAC. Organisée par l’Académie des Jeunes Scientifiques du Bénin, cet évènement a réunit 114 jeunes scientifiques de divers domaines et sélectionnés sur 300 et quelques jeunes. Il a été l’occasion pour les panelistes (Professeurs d’université) de renforcer le niveau des jeunes sur certains aspects de la rédaction scientifique, du leadership scientifique et beaucoup d’autres thématiques.

    A l’issue des échanges, plusieurs recommandations ont été faites pour une jeunesse scientifique au service du développement du Bénin. Le Président Dr Victorien Dougnon et le Sécretaire Général Dr Jean Robert Klotoe à la clôture de l’évènement se sont montrés satisfaits du dynamisme des jeunes et ont pris l’engagement de réediter cette rencontre. Ils ont pour leur part prodiguer des conseils aux jeunes (Se mettre en équipe, aux femmes de s’organiser autrement pour s’autonomiser, de rester humble et surtout d’avoir les qualités d’un leader scientifique).

    Rappellons que, votre serviteur Megan Valère SOSSOU y était en tant que non seulement Jeune chercheur en Agroclimatologie mais aussi au titre de journaliste d’investigation scientifique. Les yeux sont désormais  rivés sur la prochaine édition

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