Changement climatique : les rumeurs face à une réalité convaincante

Depuis des décennies, le débat sur le changement climatique a alimenté les conversations à travers le monde. Ces derniers temps, cette discussion s\\\’est intensifiée, notamment grâce à la diffusion virale d\\\’informations sur les médias sociaux et sur Internet. Mais qu\\\’en est-il réellement de cette rumeur persistante selon laquelle le changement climatique n\\\’est pas scientifiquement prouvé ?

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Un monde engagé contre les changements climatiques

Il est indéniable que les opinions divergent quant à l\\\’ampleur et aux causes du changement climatique. Cependant, il est important de souligner que la grande majorité des scientifiques s\\\’accordent sur le fait que le climat de la Terre est en train de changer et que les activités humaines y contribuent de manière significative.

Le Groupe d\\\’experts intergouvernemental sur l\\\’évolution du climat (GIEC), un organisme international composé de milliers de scientifiques, a produit de nombreux rapports qui confirment l\\\’existence du changement climatique d\\\’origine humaine.

Malgré les diverses interprétations, il existe un consensus scientifique solide sur le fait que les températures mondiales augmentent, entraînant des conséquences telles que la fonte des glaciers, l\\\’élévation du niveau de la mer et des événements météorologiques extrêmes.

Une étude publiée dans la revue scientifique \\\ »Proceedings of the National Academy of Sciences\\\ » a analysé 11 944 articles scientifiques sur le climat publiés entre 1991 et 2011, et a constaté que 97,1 % des articles exprimaient un consensus sur le fait que le changement climatique est d\\\’origine humaine.

Les preuves du changement climatique sont soutenues par des données empiriques, y compris des observations sur le terrain, des relevés satellitaires et des modèles climatiques sophistiqués, qui montrent une corrélation entre les émissions de gaz à effet de serre et l\\\’élévation des températures. Le National Aeronautics and Space Administration (NASA) des États-Unis collecte des données satellitaires et des observations de terrain qui confirment l\\\’augmentation des températures et d\\\’autres indicateurs du changement climatique.

Ignorer le changement climatique et ses effets potentiels sur notre planète et sur les générations futures pourrait avoir des conséquences désastreuses sur l\\\’environnement, l\\\’économie et la santé humaine. Le rapport spécial du GIEC sur les conséquences d\\\’un réchauffement planétaire de 1,5 °C met en évidence les impacts graves et irréversibles du changement climatique sur les écosystèmes, les ressources en eau, la sécurité alimentaire et la santé humaine.

Les réseaux sociaux favorisent la propagation de fausses informations sur le climat mais ils sont très peu à mettre en place des mesures pour lutter contre la désinformation climatique. Une étude réalisée en août 2023 démontre que le réseau social X n\\\’a pratiquement pas de mesure pour lutter contre les fake news.

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En résumé, les preuves scientifiques soutiennent l\\\’existence du changement climatique et son lien avec les activités humaines. Les études, les observations et les rapports des principaux organismes scientifiques internationaux confirment que le changement climatique est une réalité à laquelle nous devons faire face de manière urgente. Ignorer cette crise pourrait avoir des conséquences irréversibles pour notre planète et pour l\\\’ensemble de l\\\’humanité.

Megan Valère SOSSOU




Agriculture Durable: JVE Bénin forme des producteurs et productrices à l\’agroécologie à Djougou

Les 15 et 16 mars 2024, la Maison des Jeunes de Djougou a servi de cadre à un atelier de formation dédié aux producteurs et productrices des villages de Sérou, Soubroukou et Barienou, dans la commune de Djougou. Cet événement, axé sur l\\\’Agroécologie et les pratiques agricoles durables face au climat, a été organisé par l\\\’ONG JVE Bénin dans le cadre de son projet Djougou Green Resilience, soutenu par le fonds de résilience de l\\\’ambassade des États-Unis.

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Photo de famille après remise des attestations

L\\\’objectif principal de ce projet est double : offrir des opportunités économiques durables aux habitants des villages concernés et renforcer la résilience des communautés locales face à l\\\’insécurité et à l\\\’extrémisme violent dans la commune de Djougou. L\\\’atelier a été inauguré par le représentant du Fonds de Résilience de l\\\’ambassade des États-Unis, Monsieur José De Souza, en présence du Directeur Exécutif de JVE Bénin, M. Carin ATONDE, du premier adjoint au maire de Djougou, Monsieur Djibril Amadou, et du président de l\\\’union communale des producteurs de Djougou, M. Koriko Soulemane.

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A l\\\’ouverture de l\\\’atelier de formation

La formation visait à renforcer les connaissances et les capacités des producteurs et productrices des communautés de Sérou, Soubroukou et Barienou sur les techniques et pratiques agricoles durables, notamment l\\\’agroécologie et l\\\’agriculture intelligente face au climat. Les modules de formation, présentés en français et en langues locales Dendi, Yom et Lokpa, étaient interactifs et participatifs, favorisant ainsi un échange riche d\\\’expériences entre les plus de 75 participants représentant diverses filières agricoles.

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Formateurs et participants en séance

À la clôture de l\\\’atelier, les participants sont repartis avec des outils concrets pour mettre en pratique les enseignements reçus et transformer leurs exploitations en modèles de durabilité et de résilience. Une phase d\\\’expérimentation pratique de ces méthodes sera bientôt lancée par JVE Bénin pour assurer un réel transfert de compétences au niveau local en matière d\\\’Agroécologie.

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Vue d\\\’ensemble

En somme, ces ateliers de renforcement de capacités marquent une importante étape dans le développement agricole de Djougou, ouvrant la voie à une agriculture plus verte et plus résiliente comme l\\\’indique le nom du projet \\\ »Djougou Green Resilience.

Megan Valère SOSSOU




Les cliniques privées du Bénin unies pour le bien-être de ses professionnels

Les projecteurs se braquent une fois de plus sur les Cliniques Privées du Bénin à l\\\’occasion des 4èmes Journées Nationales. Pour le compte de cette année 2024, c’est la salle de conférence du ministère du travail et de la fonction publique à Cotonou qui sert de cadre aux travaux desdites journées. Un événement capital qui se tient au lendemain de la fête du travail axé sur le bien-être des professionnels de la santé : État des lieux et Enjeux. L’objectif est d’améliorer les connaissances des professionnels de la santé sur la notion de qualité de vie ou de bien-être au travail et proposer des solutions.

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Photos des officiels

Si cette année les professionnels de la santé ont souhaité réfléchir sur leur bien-être c’est bien parce qu’ils font face à d’énormes difficultés. Dans son allocution de bienvenue aux participants, Dr Yasmine Eyisse Kpossou, Secrétaire Générale Adjointe de l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin, porte-parole du comité d\\\’organisation a souligné l\\\’importance de cette initiative dans un contexte où les professionnels de la santé font face à des défis de taille.

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Dr Yasmine Eyisse Kpossou, Secrétaire Générale Adjointe de l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin

Au nombre de ces défis, a-t-elle noté, se trouvent l’angoisse pour la survie de l’entreprise, la sécurité sociale, la retraite, la pression fiscale et les contraintes réglementaires qui semblent de plus en plus pesantes pour le privé, les plans de carrière et les possibilités de l’épanouissement professionnel.

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Pr Latif Mousse, Président de la Plateforme du Secteur de la Santé Privé (PSSP)

Des problématiques qui tiennent à cœur au Président de la Plateforme du Secteur de la Santé Privé (PSSP), Pr Latif Mousse. Il se réjouit de la tenue de cette nouvelle édition de l’initiative portée par l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin reconnaissant l\\\’importance de s\\\’intéresser aux conditions de travail des acteurs du secteur privé de la santé. Il exprime sa gratitude au nom de la Plateforme du Secteur de la Santé Privé à l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin.

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Comlan Vidéhouénou Agossou, représentant le Président du Conseil National de l’Ordre National des Médecins du Bénin

Comlan Vidéhouénou Agossou, représentant le Président du Conseil National de l’Ordre National des Médecins du Bénin, a souligné la responsabilité collective de garantir des conditions de travail optimales pour les professionnels de la santé.

Dans le même sillage, le Pr Francis Moïse Dossou, Directeur Général de la Médecine Hospitalière et de l’Exploration Diagnostique, représentant du ministère de la santé, témoigne de l\\\’engagement du gouvernement à améliorer le bien-être des professionnels de la santé. Il cite Jean Bodin pour rappeler que « Il n’est de richesse que d’homme » soulignant ainsi l\\\’importance de chaque maillon de la chaîne dans le secteur de la santé.

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Pr Francis Moïse Dossou, Directeur Général de la Médecine Hospitalière et de l’Exploration Diagnostique

« Depuis le vigile jusqu’au chirurgien qui opère dans le secret des blocs opératoires en passant par le secrétaire, l’aide-soignant, le technicien de laboratoire, l’administrateur. Chaque maillon de la chaîne est important et parfois le maillon le plus fragile se révèle être le plus important, il importe donc de prendre en compte le bien-être de chacun. »

En ouvrant officiellement les 4èmes Journées Nationales des Cliniques du Bénin, la ministre Adidjatou Mathys a indiqué que l’accessibilité aux conditions de travail décentes pose encore de nombreux problèmes dont la sécurité et la santé au travail.

La ministre exprime son soutien total à toute initiative visant à améliorer la sécurité et la santé au travail des professionnels de la santé.

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Adidjatou Mathys, Ministre du Travail et de la fonction publique

« Je me rends disponible ainsi que mes services compétents pour soutenir toute initiative visant à améliorer la sécurité et la santé au travail des professionnels de la santé qu’ils travaillent dans le secteur privé ou public. »

Adidjatou Mathys, Ministre du Travail et de la fonction publique

Elle promet que ses services vont collaborer étroitement avec les acteurs concernés pour élaborer et mettre en œuvre des projets et programmes qui répondent principalement à leurs besoins. Car, ajoute-t-elle, il est de notre devoir de veiller à ce qu’ils exercent dans des conditions optimales.

Convaincue que ces journées seront une opportunité de partage et d’échange pour un secteur de la santé plus résilient et plus inclusif au service de tous les Béninois, la ministre du travail a exhorté les acteurs à mettre en place dans leurs structures respectives les comités d\\\’hygiène et de sécurité au travail et les services de santé au travail qui concourent au bien-être des travailleurs.

Ces 4èmes Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin, placées sous le coparrainage du ministère de la santé et du ministère du travail et de la fonction publique, promettent d\\\’être un tremplin vers un secteur de la santé béninois plus résilient et inclusif. Avec la participation d\\\’acteurs locaux et internationaux, ces journées s\\\’annoncent comme une véritable source d\\\’inspiration et de propositions pour le bien-être des professionnels de la santé au Bénin.

Megan Valère SOSSOU




La fièvre de Lassa : une menace endémique en Afrique de l\’Ouest

La fièvre de Lassa, une maladie mortelle causée par le virus Lassa, continue de sévir en Afrique de l\\\’Ouest, affectant entre 100 000 et 300 000 personnes chaque année, avec un taux de mortalité variant entre 5 000 et 6 000, selon l\\\’Institut Pasteur. Cette maladie, pour laquelle aucun vaccin n\\\’est actuellement disponible, représente non seulement un défi majeur en termes de santé publique mais aussi une menace potentielle pour la sécurité, pouvant être utilisée dans des actes de bioterrorisme.

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Le tableau clinique de la fièvre de Lassa est diversifié, allant d\\\’une infection asymptomatique, présente dans 80% des cas, à une forme hémorragique grave. Les symptômes initiaux incluent fièvre, vomissements, nausées, douleurs abdominales, céphalées, myalgies et asthénie, évoluant parfois vers des complications sévères telles que des saignements et des défaillances d\\\’organes.

Particulièrement dévastatrice pour les femmes enceintes, la fièvre de Lassa entraîne souvent la mort de la mère et du fœtus. Même parmi les survivants, des séquelles peuvent persister, notamment une surdité, temporaire ou permanente, ainsi que des troubles cardiaques.

Le virus Lassa, endémique dans plusieurs pays d\\\’Afrique de l\\\’Ouest, tire son nom de la ville nigériane où il a été identifié pour la première fois en 1969. Principalement transmis par le contact avec les excréments du rongeur Mastomys natalensis, ce virus peut également se propager d\\\’homme à homme, en particulier dans les environnements hospitaliers.

Selon l\\\’Institut Pasteur, bien qu\\\’un traitement antiviral, la ribavirine, soit disponible, son efficacité reste limitée, nécessitant une administration précoce après l\\\’infection. Des efforts de recherche sont en cours pour développer un vaccin efficace contre la fièvre de Lassa, avec plusieurs candidats prometteurs actuellement à l\\\’étude. Ces vaccins, basés sur des vecteurs viraux atténués, ont montré une efficacité chez le primate et offrent un espoir pour contrôler cette maladie mortelle à l\\\’avenir.

Cette maladie continue de poser un défi majeur pour les systèmes de santé en Afrique de l\\\’Ouest et nécessite une action concertée à la fois dans la recherche de traitements efficaces et dans la mise en œuvre de mesures préventives pour limiter sa propagation.

Megan Valère SOSSOU




4èmes Journées Nationales des Cliniques Privées : Un plaidoyer pour le bien-être des professionnels de santé

Les 03 et 04 mai 2024 se sont tenues à Cotonou les 4èmes Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin, un événement annuel organisé par l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin (ACPB), devenu un véritable carrefour d\\\’idées et de réflexions des acteurs de la santé et connexes autour du bien-être et de la performance professionnelle.

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Photo de famille des participants et organisateurs

Cette année, cinq sessions composées de neuf conférences ont été animées par d\\\’éminents spécialistes, témoignant de l\\\’engagement de la communauté médicale envers l\\\’excellence. Une table ronde ainsi que des expositions ont permis d\\\’élargir les horizons et de comprendre les véritables enjeux dans le domaine sanitaire. Cet événement a été un véritable rendez-vous incontournable pour les acteurs du secteur de la santé.

Les échanges ont été enrichissants avec des présentations de haut niveau abordant des thématiques d\\\’actualité telles que le bien-être et la sécurité au travail, la qualité des soins, ainsi que les normes et réglementations sanitaires. Les présentations ont également mis en lumière l\\\’importance de la politique des ressources humaines comme pilier du bien-être professionnel.

Parmi les intervenants, Benoît Libert, fort de ses 30 années d\\\’expérience en tant que Directeur d\\\’hôpitaux en Europe, a souligné le besoin pressant de promouvoir un environnement de travail positif et attractif pour les professionnels de la santé. Il s’agit selon l’expert en gouvernance hospitalière de rendre le travail attractif, positif, et de faire en sorte que le travailleur s’y sente bien.

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Des participants

Il explique : « Il y a toute une série d’actions possibles qui ne coûtent pas d’argent, qui coûtent juste un investissement humain. Dans ce type de modèle, il est très important d’investir sur l’humain. » Pour y arriver, Benoît Libert recommande de réfléchir sur quelle politique de ressources humaines mettre en place. À partir de là, ajoute-t-il, il faut « choisir un certain nombre d’actions simples et échanger avec les membres du personnel dans un comité ce qui permettra de se fixer des objectifs. »

Participants et intervenants s’expriment…

Des enseignements chaleureusement accueillis par les participants en quête de bien-être dans leurs entreprises. Houenanssi Eve, sage-femme retraitée et responsable de l’administration à la clinique médicale Sèdami la Consécration, déclare : « J’ai retenu beaucoup de choses depuis hier : le travail décent, le stress au travail, les stratégies pour améliorer les conditions de travail des travailleurs. »

Sylvestre Adougounde, Président de l\\\’Association des Étudiants en Médecine de Cotonou, opte pour un meilleur suivi pour les étudiants qui sortent des facultés de médecine. Il a appelé à un soutien accru des cliniques privées par le gouvernement pour garantir la qualité des soins au niveau national.

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Participants en plénière

Dr Midokpe Vianou, Médecin du travail, a présenté les résultats de l’évaluation de la qualité de vie au travail et du stress professionnel chez les infirmiers et sages-femmes au Bénin en 2023. Des résultats qui révèlent l\\\’interdépendance entre le bien-être des travailleurs et la qualité des soins prodigués. Des recommandations ont été formulées à l’endroit de toutes les parties prenantes afin d’améliorer les conditions de travail des professionnels de la santé et par ricochet la qualité des soins.

Le bien-être des professionnels de la santé est tributaire de la sécurité sociale et de la santé au travail. C’est pourquoi, Dr Luice Bedie Toihen, Médecin inspecteur du travail, Cheffe du département de la sécurité sociale, de la mutualité et de la santé au travail, pense qu’en matière de sécurité et santé au travail, le code du travail demande à ce que les cliniques privées, qui sont considérées comme des entreprises, puissent mettre en place des organes de gestion des risques professionnels notamment le comité d’hygiène et de sécurité et les services de santé au travail pour profiter de la surveillance médicale de leurs agents.

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Participants en plénière

« Si les cliniques privées mettent en place ces organes, et qu’ils fonctionnent normalement, leur personnel s’en trouvera mieux ainsi que les patients qu’ils soignent », a-t-elle souligné en invitant les professionnels de la santé à s’approprier le programme HealthWise concocté par le OIT et l’OMS pour la promotion des bonnes conditions de travail et le bien-être de leurs agents.

Pari gagné pour l’ACPB

Parlant du bien-être des professionnels de la santé, Dr Fassinou Gilbert, Secrétaire Général du Syndicat Autonome des Médecins du Bénin, a souligné la nécessité de continuer à réfléchir ensemble pour trouver des solutions aux défis persistants.

C’est un grand défi qui a été relevé selon Dr Sohinto Josias, Médecin ORL et nouveau Président de l\\\’ACPB. « C’est pour la première fois qu’après avoir parlé des pathologies, des patients, du management de stratégie, nous parlons de nous-mêmes. Nous avons pris le temps de parler de nos difficultés en tant que personne, de nous prendre en compte dans nos contextes familiaux. Il s’agit d’essayer de voir ce qu’on peut faire pour améliorer la qualité de vie des promoteurs et de leurs employés. »

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Visite des stands

Il n’a pas manqué de remercier tous les acteurs qui ont contribué au succès de ces 4èmes Journées Nationales des Cliniques Privées du Bénin annonçant par la même occasion les couleurs des 5èmes journées. En effet, la prochaine édition des Journées Nationales des Cliniques Privées se penchera sur le thème de la mutualisation pour aller vers la conformité, quelles barrières et pistes de solutions.

En général, ces 4èmes Journées Nationales ont une fois de plus démontré l\\\’engagement de l\\\’ACPB en faveur de l\\\’amélioration continue de la profession médicale, et la volonté de ses membres de travailler ensemble pour promouvoir des soins de qualité et le bien-être des professionnels de la santé.

Megan Valère SOSSOU




Hygiène dans les toilettes : Les bidets FLB comme une alternative saine et durable

L’évolution du climat mondial exerce une influence profonde sur de nombreux aspects de notre vie quotidienne, y compris sur nos pratiques d’hygiène et d’assainissement. En vue de proposer aux communautés des solutions innovantes pour une hygiène intime optimale, confortable et respectueuse de l’environnement, Amir Azouzi et ses collaborateurs conçoivent des bidets hygiéniques nouvelle génération, consommant moins d’eau et énergétiquement indépendants.

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Amir Azouzi et son produit

Cette initiative dénommée « Fini La Bouteille » se veut être un projet innovant, qui révolutionne les pratiques d’hygiène dans un contexte de changement climatique. Dans un entretien accordé au célèbre média environnemental du Bénin, le Journal Santé Environnement, Amir Azouzi, l’un des principaux responsables de ce projet, partage les motivations et les ambitions de cette initiative innovante.

À l’en croire, l’idée de concevoir les bidets « Fini La Bouteille » (bidets FLB) est partie du constat que le papier toilette utilisé dans les toilettes classiques exige une grande consommation d’eau et induit une forte pression sur les ressources forestières. « Le papier toilette nuit énormément à la planète, étant donné qu’il faut 178 L d’eau pour fabriquer un seul rouleau de papier toilette, et que chaque jour, on abat 24 mille arbres pour fabriquer du papier toilette », a indiqué le concepteur Amir Azouzi. À l’en croire, le projet « Fini La Bouteille » vise à réduire de 80 % la consommation de papier toilette. Il précise qu’en utilisant les bidets FLB, une famille de quatre personnes économise environ 100 euros par an en papier toilette.

En plus d’être autonomes en électricité, les bidets FLB sont moins coûteux et ne nécessitent pas une grande consommation d’eau à l’utilisation. Contrairement à certaines toilettes classiques qui peuvent coûter des milliers d’euros, le bidet FLB est vendu à 70 euros environ, a précisé Amir Azouzi, soulignant le bénéfice économique des produits FLB.

Le bidet FLB : un matériel pratique et inclusif

Amir Azouzi a également souligné le caractère pratique et inclusif des bidets FLB. Avec les bidets FLB, précise-t-il, il suffit juste d’appuyer sur un bouton et le jet d’eau se charge de faire le nettoyage à votre place. Ce qui permet aux personnes vulnérables, notamment les femmes enceintes et les personnes en situation de handicap, de faire aisément leurs besoins sans aucune assistance. « Nous recevons des messages des utilisateurs, qui témoignent que nous leur avons littéralement changé la vie », a-t-il laissé entendre.

« Fini La Bouteille » : Un état d’esprit, un engagement au profit de la planète

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Amir Azouzi

Au-delà des bidets hygiéniques conçus et commercialisés, le projet « Fini La Bouteille » est activement engagé dans des actions éco-citoyennes à fort impact environnemental. Sur les réseaux sociaux, « Fini La Bouteille » a créé une grosse communauté de milliers de followers, la FLB FAMILY, une communauté impliquée et engagée pour la préservation de la planète. Au Sud du Maroc, « Fini la Bouteille » ambitionne de planter 1 million d’arbres pour lutter contre la désertification, a souligné Amir Azouzi.

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Pour atteindre cet objectif, « Fini La Bouteille » s’est engagé aux côtés de l’association AÏCHA, une association fortement engagée dans la lutte contre la sécheresse et la désertification dans cette région désertique du Maroc. « Pour chaque bidet vendu, nous plantons un arbre dans la région », a précisé Amir Azouzi. Le but étant, à l’en croire, de faire un maximum d’actions de ce genre, pour engager et éduquer la population africaine sur les dangers de la désertification.

« Fini La Bouteille » est donc, au-delà d’un simple concept écologique, une alternative pratique, saine et durable pour le bien-être des communautés et de la planète, dans un contexte où les changements climatiques ont de graves répercussions sur les modes de vie des communautés. Faut-il le préciser, les bidets FLB sont disponibles au Maroc et peuvent être également acquis sur le site Web : https://www.finilabouteillemaroc.com

Merci de prendre le temps d\\\’écouter la version audio en podcast sur notre Radio en ligne dédiée à la Santé et à l\\\’Environnement ici

Venance Ayébo TOSSOUKPE




Dr Josias Sohinto élu Président de l\’Association des Cliniques Privées du Bénin

L\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin a récemment tenu son assemblée générale le 03 mai 2024. Un événement qui marque le début d\\\’une nouvelle ère pour cette association mise sur les fonts baptismaux en 1998. Un nouveau conseil d’administration prend les rênes de l’association sous la direction de Dr Josias Sohinto, Médecin ORL avec une jeune équipe.

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Nouveau Conseil d\\\’administration de l\\\’ACPB

En effet, élu président du nouveau conseil d\\\’administration, Dr Sohinto, accompagné d\\\’une équipe jeune et déterminée, se prépare à relever les défis majeurs qui se profilent dans le secteur de la santé.

Dans un discours inspirant, Dr Sohinto a souligné l\\\’importance cruciale de ce moment pour les entreprises du domaine de la santé. « Nos entreprises traversent un moment crucial de l’histoire. Elles sont aujourd’hui à un carrefour avec toutes les réformes qui évoluent actuellement dans le secteur de la santé », a-t-il remarqué.

Il s\\\’est engagé à travailler avec son équipe pour promouvoir la performance des entreprises membres, en les positionnant comme des contributeurs essentiels au bien-être de leurs patients et de leurs employés.

Cependant, Dr Sohinto a également rappelé que cette mission ne peut être accomplie qu\\\’avec le soutien de tous les membres de l\\\’association. Ainsi, le nouveau bureau s\\\’est fixé pour objectif d\\\’établir un plan de travail stratégique, tout en renforçant les liens avec la communauté et en accueillant de nouveaux membres.

L\\\’humilité et l\\\’inclusion au cœur des actions du nouveau conseil d’administration

Dr Sohinto place cette nouvelle responsabilité sous le signe de l\\\’humilité et de l\\\’inclusion. Reconnaissant le travail des anciens et la diversité des membres de l\\\’association, Dr Sohinto aspire à faire de l\\\’ACPB un véritable creuset de cohésion, où les idées sont partagées et mises en œuvre de manière collective. Notre objectif, dit-il, est de faire en sorte que « l’ACPB soit un creuset de cohésion, où nous pouvons penser des choses ensemble et les exécuter ensemble. »

En prônant l\\\’inclusion, le nouveau bureau de l\\\’ACPB souhaite tendre la main à tous ceux qui aspirent à rejoindre l\\\’association, mais qui se heurtent à des obstacles. Dans un esprit d\\\’ouverture et de collaboration, l\\\’ACPB s\\\’engage à offrir à chacun une place au sein de sa communauté.

Ainsi, sous la direction du Dr Josias Sohinto, l\\\’Association des Cliniques Privées du Bénin s\\\’engage résolument à relever les défis à venir, tout en restant fidèle à ses valeurs fondamentales.

Megan Valère SOSSOU




Cancers chez les enfants en Afrique : Des experts sonnent l\’alarme pour des actions urgentes

Le Réseau des Médias Africains pour la Promotion de la Santé et de l’Environnement (REMAPSEN) a tenu son cinquième webinaire de l’année 2024 le mercredi 27 mars sur la prévalence alarmante du cancer pédiatrique en Afrique de l’Ouest et du Centre. Sous la direction de deux experts, le Docteur Issimouha Dille, Chargée de la lutte contre le Cancer au bureau régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Afrique, et le Professeur Atteby Jean-Jacques, Chef du service d’oncologie pédiatrique à l’hôpital Mère/Enfant de Bingerville en Côte d’Ivoire, ce webinaire a réuni plusieurs journalistes membres du REMAPSEN en Afrique.

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Un enfant aux soins

En lançant les échanges, Madame Sybille Mengué, modératrice du webinaire a rappelé le contexte mondial du cancer pédiatrique, soulignant qu\\\’aujourd\\\’hui, plus de 400 000 enfants sont touchés par cette maladie. Des statistiques préoccupantes ont été mises énoncées, démontrant que seulement 3% des cas sont diagnostiqués précocement en Europe et en Amérique du Nord, tandis que ce chiffre grimpe à plus de 50% en Afrique.

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Docteur Issimouha Dille

Dans sa prise de parole, Docteur Dille a dressé un tableau sombre de la situation en Afrique de l’Ouest et du Centre, où seulement un enfant sur cinq bénéficie d\\\’une prise en charge adéquate, bien en-deçà de l\\\’objectif fixé à 60% d\\\’ici 2030 selon les Objectifs du Développement Durable. Alors que 80% des cas sont curables sur le continent, seuls 1 sur 500 enfants atteints de cancer survit en Afrique de l’Ouest et du Centre, avec 90% de ces cas concentrés dans les pays à faible revenu.

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Professeur Atteby Jean-Jacques

Le Professeur Atteby a quant à lui partagé des données alarmantes sur la situation en Côte d\\\’Ivoire, révélant qu\\\’entre 200 et 250 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. L\\\’hôpital Mère/Enfant de Bingerville, qu\\\’il dirige, traite une grande partie de ces cas, bien que le défi de l\\\’accès aux équipements et aux médicaments reste préoccupant.

Les experts ont également souligné l\\\’urgence d\\\’améliorer la collecte de données et la qualité des registres médicaux en Afrique de l’Ouest et du Centre, un aspect crucial pour un diagnostic précoce et une prise en charge efficace.

En réponse aux questions des journalistes sur les causes, les coûts de traitement et l\\\’accès aux médicaments, les intervenants ont mis en avant les initiatives de l\\\’OMS pour renforcer les capacités des pays africains et améliorer l\\\’accès aux soins pour les enfants atteints de cancer.

Ce webinaire a servi de rappel de l\\\’urgence d\\\’agir face à la crise du cancer pédiatrique en Afrique. L\\\’engagement international et l\\\’action collective sont indispensables pour garantir un avenir meilleur pour ces enfants et leurs familles.

Il est impératif que les gouvernements, les organisations internationales et la société civile unissent leurs forces pour relever ce défi de santé publique majeur et offrir aux enfants africains une chance de survie et d\\\’espoir.

Megan Valère SOSSOU




Lutte contre les grossesses précoces à Zogbodomey: l’ONG New World lance un projet

Face à la récurrence des cas de grossesses précoces observés dans la commune de Zogbodomey précisément dans l’arrondissement de Domè, l’ONG New World apporte une solution. Devant un parterre d’autorités locales, de sages et de têtes couronnées, d’artisans, d’acteurs de la santé, de l’éducation, du social ainsi que de jeunes hommes et femmes de l\\\’arrondissement, le projet a été lancé ce mercredi 08 mai 2024 à Domè.

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Vue d\\\’ensemble des participants

Le projet intitulé, « Protection des jeunes filles contre les grossesses précoces dans l’arrondissement de Domè dans la commune de Zogbodomey : à la découverte des méthodes contraceptives », est porté par l’ONG New World avec le soutien de Plan International à travers son programme Youth Challenge Fund 3.

Marie Reine TODOEDJI, présidente de l’ONG New World, a souligné l\\\’urgence d\\\’agir face au fléau des grossesses précoces et non désirées qui affligent les jeunes filles de la commune.

« L’ONG New World avec l’appui de Plan International travaillera afin d’apporter une solution claire aux problématiques majeures liées à l’éducation sexuelle des jeunes filles et garçons par le biais des actions concrètes », a-t-elle déclaré avant de lancer un appel à tous les acteurs de l’arrondissement à se mobiliser pour la réussite dudit projet.

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Marie Reine TODOEDJI, présidente de l’ONG New World
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Dikou Moumouni, Chef d’arrondissement,
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Adama OROU, Représentante de Plan International

Le Chef d’arrondissement, Dikou Moumouni, a exprimé son optimisme quant à l\\\’impact positif que le projet pourrait avoir sur la communauté de Domè, tout en s\\\’engageant à jouer un rôle actif dans sa réussite, notamment en facilitant la participation des pères éducateurs.

En lançant officiellement ce projet, Adama OROU, Représentante de Plan International, dit espérer que la contribution de tous les acteurs communaux et locaux à la mise en œuvre des activités du projet servira à le faire progresser et à atteindre les objectifs fixés. Car la montée des grossesses précoces constitue un problème de santé publique majeur, susceptible de compromettre l\\\’avenir des jeunes filles en les exposant à la pauvreté et à l\\\’exclusion sociale.

« Ce projet traduit concrètement la prise de conscience à agir et les enjeux du développement de la commune de Zogbodomey d’une part et le souci de maximiser l’impact des activités face à la réalité impressionnante des besoins de la population de Zogbodomey », a-t-elle laissé entendre. Tout en saluant le caractère participatif du projet, elle a appelé à la mobilisation de tous les acteurs locaux pour en assurer le succès.

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Présentation du Projet / Déo-Gratias Bonou, Chargé de Projet
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Présentation du Projet / Gérard Totongnon, Chargé de Partenariat

Les responsables ont saisi l’occasion de présenter le projet au public. Déo-Gratias Bonou, le Chargé de Projet a annoncé que le projet vise à contribuer à la protection des jeunes filles contre les grossesses précoces dans l’arrondissement de Domè dans la commune de Zogbodomey.

Gérard Totongnon, Chargé de partenariat, a pour sa part développé la méthodologie de réalisation du Projet. À l’en croire, il s’agit de sensibiliser 50 adolescentes et jeunes filles non seulement sur les moyens de prévention des grossesses précoces, mais aussi sur les avantages et les conséquences des méthodes contraceptives dans chacun des huit (08) villages de Domè. Pour y arriver, des pères éducateurs ont déjà été identifiés pour faciliter la sensibilisation sur le terrain at-il confié.

Une initiative salutaire, apprécient plusieurs acteurs

Ce projet a une particularité, croit Patrice Bouko, Directeur du Collège d’Enseignement Général de Domè, il n’intervient pas directement dans les écoles mais plutôt dans les communautés. Dans les communautés, se réjouit-il, « les parents y sont. Les frères et sœurs des jeunes filles y sont. Ils seront beaucoup plus imprégnés des réalités du projet. » Il appelle les pères éducateurs à restituer intégralement dans les communautés les connaissances qui seront acquises à la suite de la formation sans considération d’ordre religieux, politique.

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Les participants
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Participants

Valérie Agbangla, assistante sociale au centre de promotion sociale de Zogbodomey, a mis en avant le rôle du projet dans la prévention des grossesses en milieu scolaire et d\\\’apprentissage, soulignant l\\\’importance de la collaboration entre le centre social et l\\\’organisation pour le bien-être des jeunes filles.

Le Major du centre de santé de Domè, l’Infirmier Diplômé d’État, DOSSOU Boris, a salué l\\\’extension de l\\\’initiative à l\\\’ensemble de la communauté, soulignant qu’il vient en renfort aux actions sanitaires déjà menées en milieu scolaire.

Flora Kpadonou de Domè centre et Moîse Lokonon de Kessekpogon, deux des pères éducateurs sélectionnés, ont exprimé leur engagement à jouer un rôle déterminant et actif dans la sensibilisation des adolescents et jeunes filles, afin d\\\’atteindre les objectifs ambitieux du projet.

Le lancement de ce projet initié par l’ONG New World marque ainsi le début d\\\’une série d’activités en lien avec la lutte collective contre les grossesses précoces. Il témoigne de l\\\’engagement de la jeune équipe de l’ONG New World et de la détermination des acteurs au niveau local à protéger la santé et l\\\’avenir des jeunes filles de Zogbodomey.

Que savoir de l\\\’ONG New World ?

Rappelons que l\\\’ONG New World est une organisation dynamique et innovante qui participe pleinement et activement aux côtés des institutions nationales et autres partenaires à l\\\’offre et à la disponibilité permanente de prestation de services dans divers domaines de développement dans l\\\’unique but d\\\’accroître la qualité de vie des populations de toutes les catégories sur toute l\\\’étendue du territoire national. Elle intervient dans les domaines de la santé et la nutrition, de l\\\’environnement et de la technologie, de l\\\’information et de la communication.

Megan Valère SOSSOU




Prévention du VIH : la lutte efficace contre le SIDA

Le VIH, le virus à l\\\’origine du sida, continue de représenter l\\\’un des défis majeurs en matière de santé publique à l\\\’échelle mondiale. Alors que la recherche sur le traitement et la guérison progresse, la prévention reste la meilleure arme pour lutter contre sa propagation. Voici un aperçu des principales méthodes de prévention du VIH.

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Le Traitement Préventif Antirétroviral (TPrAR) implique la prise quotidienne d\\\’antirétroviraux avant l\\\’exposition au VIH pour réduire le risque d\\\’infection. Elle s\\\’est avérée hautement efficace chez les personnes exposées à un risque élevé de VIH.

L’échange de Seringues, cette approche encourage la réduction des comportements à haut risque tout en offrant des ressources et des outils pour minimiser les risques de transmission du VIH, tels que l\\\’échange de seringues pour les usagers de drogues injectables.

Bien que ces méthodes de prévention soient efficaces, des défis persistent. L\\\’accès à ces services reste limité dans de nombreuses régions du monde en raison de contraintes financières, de la stigmatisation et de la discrimination. De plus, l\\\’éducation et la sensibilisation sont essentielles pour encourager l\\\’adoption de pratiques plus sûres et pour combattre les idées fausses et la discrimination liées au VIH.

Dans la lutte contre le VIH, la prévention reste un pilier essentiel pour réduire la propagation de ce virus dévastateur. Explorer les différentes méthodes de prévention disponibles, leurs avantages, leurs défis et leur impact est crucial pour promouvoir une santé globale et un avenir sans sida.

Maryse HOUNSOU