Regain des décès liés à la Covid-19 au Bénin: vers un durcissement des mesures

Le Bénin compte à la date du 14 février 2021 83 nouveaux cas confirmés pour un total de 5039 cas et 62 décès.

Ce qui confirme donc 6 nouveaux décès au Bénin depuis le 9 février 2021, date du dernier point de presse du ministre de la santé tirant sur la sonnette d’alarme face à la recrudescence du nombre de cas confirmés.

Chers citoyens, merci de respecter scrupuleusement les gestes barrières (port de masque obligatoire en tous lieux, usage du gel hydroalcoolique de désinfection, respect de la distanciation sociale..)

🔴 Appelez le numéro vert 136 au moindre symptôme pour vous faire dépister.

*Site Web officiel* :
https://www.gouv.bj/coronavirus/




Perturbateurs Endocriniens : Megan Valère SOSSOU en a parlé sur la radio nationale en 2018

En fouillant dans mes archives ces derniers temps, je suis tombé sur ce fichier audio datant de trois(03) ans de mon intervention dans le dossier Santé Environnement de la radio nationale ORTB. Nous étions en 2018, quand mon activisme a rencontré celui du Doyen Didier Hubert Madafimè🙏, alors Chef Desk Environnement à la Radio nationale ORTB.
Du coup, on s’est convenu d’éclairer l’opinion publique sur l’utilisation abusive des engrais chimiques et l’effet des perturbateurs endocriniens.
Et voici des années après le résultat dans cet élément audio .mp3 présenté par Cécile GOUDOU KPANGON
Écouter l’intervention de Megan Valère SOSSOU sur les Perturbateurs endocriniens à l’ORTB sur #SoundCloud
Cliquez ici👇pour écouter
https://soundcloud.com/megan-valere-sossou/intervention-de-megan-valere-1?ref=clipboard&p=a&c=1
*Megan Valère SOSSOU*




Bénin : le gouvernement maintien le cap d’une culture cotonnière agro écologique

Génératrice de revenus et d’emplois pour de nombreuses familles au Bénin, la culture du coton n’en est pas moins menacée par plusieurs facteurs dont l’épuisement des sols, lui-même engendré par l’utilisation abusive des engrais chimiques. C’est dans le but de résoudre cette problématique que le gouvernement s’est lancé dans la production agro écologique du coton et a d’ailleurs approuvé une communication en la matière mercredi dernier.

Le conseil des ministres, en sa séance du mercredi 27 Janvier 2021 a approuvé une communication au profit du projet d’appui à la Transition Agro écologique dans les Zones cotonnières du Bénin (TAZCO2). Ledit projet selon le porte parole du gouvernement, vise l’amélioration durable des revenus des exploitations et des rendements des cultures de la rotation cotonnière, par la restauration et la fertilisation des sols, grâce à l’adoption de pratiques agro écologiques et à une mécanisation adaptée.
Avec le projet TAZCO 2 qui couvrira 22 communes, le gouvernement du Bénin ambitionne regrouper 180.000 producteurs qui réalisent 90% de la production nationale de coton, de même qu’une part importante de cultures vivrières. Une transition qui accompagne l’ambition du Bénin de rester leader dans la production du coton en Afrique de l’Ouest.
Rappelons que c’est depuis 2017, que le gouvernement du Bénin a mis en place ce projet pour améliorer les rendements agricoles, notamment cotonniers pour lutter contre la dégradation des sols. Ce projet de transition écologique, appuyé par l’AFD est mené en collaboration avec le CIRAD et le Centre de recherche coton fibre du Bénin. A travers ce projet, les producteurs sont formés à des pratiques agro écologiques innovantes, selon une méthodologie de transmission des savoirs basée sur la concertation collective, les jeux de rôle et la démonstration par les pairs.
Notons qu’en tant que production fart du Bénin, la filière coton contribue à plus de 15% du PIB. Alors que la compagne cotonnière 2020-2021 devrait permettre au Bénin de continuer à conserver sa place de premier producteur africain de coton graine, le Bénin a revu à la baisse ses ambitions à une production de 675 000 tonnes avait annoncé, le Ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la pêche au cours du lancement de la nouvelle campagne cotonnière en Novembre 2020.




Séchage des produits agricoles aux abords des voies : un gros risque d’intoxication alimentaire

Dans le département du Zou, il est courant de voir des produits agricoles destinés à l’alimentation étalés sur des espaces publics, les artères et trottoirs. Une triste observation qui expose la population à des risques d’intoxications alimentaires avec à la clé des maladies chroniques.

La saison sèche est le moment propice au séchage naturel de certains produits agricoles. Mais, il faudrait trouver l’endroit idéal. Alors qu’il existe quelques centaines de différentes sortes d’intoxications alimentaires, la plupart sont des infections provoquées par des bactéries, des virus et des parasites. Les raisons des cas de contamination se retrouvent pour la plupart dans cette mauvaise pratique de séchage des produits agricoles sur les artères et trottoirs. Selon les spécialistes en nutrition, les aliments peuvent être contaminés à tout moment de leur fabrication, transformation, distribution, conservation ou consommation.
Dans le département du Zou, il sera assez facile de contracter une intoxication alimentaire. Et pour cause, le séchage des produits alimentaires aux abords des voies devient récurrent. C’est en effet, une mauvaise habitude des populations rurales qui prend de l’ampleur dans le rang des producteurs, transformateurs et commerçants des produits vivriers. Une situation qui, sans doute porte des préjudices à la santé humaine.
Une exposition à risque qui n’indispose guère les riverains
Les abords et chaussées des axes routiers bitumées sont transformés en aires de séchage des produits alimentaires. Ces produits vivriers subissent sous le regard victime et impuissant des consommateurs, la pression de la poussière, du soleil, de l’eau, des excréments des hommes, des animaux et surtout des toxiques chimiques préexistants. La plupart des gens ont déjà eu une intoxication alimentaire ou connaissent quelqu’un qui a fait l’expérience.
Ainsi, pour prévenir les intoxications alimentaires, il importe d’observer des normes hygiéniques autour des denrées alimentaires au séchage, à la transformation et à la commercialisation des produits agricoles. Ces acteurs de la chaîne alimentaire doivent disposer des équipements et matériels adéquats pour exercer leurs activités car il suffit d’ingérer des aliments qui ont été contaminés par des germes pour tomber malade avertit les spécialistes.




Journée mondiale des zones humides : l’eau au cœur de l’édition 2021

Chaque année, la Journée mondiale des zones humides est célébrée le 2 février, pour commémorer non seulement la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar, mais aussi pour sensibiliser le public a l’importance des zones humides pour l’homme et notre planète. Les acteurs béninois de la protection de l’environnement n’ont pas dérogé à cette tradition.

Le thème de la Journée mondiale des zones humides, édition 2021 est : « les zones humides et l’eau ». Ce thème met en lumière les zones humides en tant que source d’eau douce et encourage les actions visant à les restaurer et à enrayer leur perte.
Ainsi, la campagne 2021 met en évidence la contribution des zones humides à la quantité et à la qualité de l’eau douce sur notre planète. L’eau et les zones humides sont liées dans une coexistence inséparable qui est vitale pour la vie, le bien-être et la santé de la planète.
Cette nouvelle commémoration de la Journée Mondiale des Zones Humides, a été lancée dans la matinée du vendredi 29 Janvier 2021 dans le village de Goho, arrondissement de Aholouyemé, commune de Sèmé Podji. Un évènement qui a réunit les Organisations Non Gouvernementales, l’Agence Béninoise pour l’Environnement, la DGEFC, la mairie de Sèmè-Kpodji, les communautés locales dans la Réserve de Biosphère de la Basse Vallée de l’Ouémé où 20 000 plants de palétuvier ont été mis en terre.
Zones humides, un état des lieux peu reluisant
Selon le spécialiste des eaux et forêt, Mathias Dansi, il est important de sauver les zones humides parce qu’elles font l’objet de plusieurs menaces. Il pointe du doigt des promoteurs agricoles et surtout piscicoles qui n’hésitent pas à détruire la végétation de ces lieux pour creuser des trous à poissons, et monter les acadjas de grandes dimensions. Un constat dont il lie la cause à la pauvreté de ces milieux en bois de feu, « la pauvreté de ces milieux boisés amène les populations riveraines à couper les différentes espèces de palétuviers qui peuplent ces milieux pour cuire divers aliments » a-t-il affirmé.
A ces nombreuses menaces s’ajoutent la perturbation et la fragilisation par les bœufs des éleveurs transhumants qui détruisent les habitats de la faune qui s’y trouve. On assiste de ce fait à une dégradation et un écroulement de l’édifice naturel que constituent ces zones humides se désole le spécialiste des eaux et Forêt, précisant que les différents réseaux de chaînes trophiques qui s’y trouvent reçoivent des chocs qui font sauter l’équilibre naturel de ces milieux.
Les zones humides, c’est plusieurs services à la fois pour l’humanité
Les zones humides d’eau douce et d’eau salée sont au cœur de l’existence de l’humanité et de la nature. Elles soutiennent le développement social et économique des pays bénéficiaires en les rendant de multiples services dont le stockage et la purification de l’eau. Elles contiennent et fournissent la majeure partie de l’eau douce que l’Homme consomme. Elles filtrent naturellement les polluants, procurent une eau saine.
A ces rôles s’ajoute la dimension nutritionnelle des zones humides. En effet, l’aquaculture est le secteur de production alimentaire qui connaît la plus forte croissance, tandis que la pêche dans les eaux intérieures a fourni à elle seule 12 millions de tonnes de poisson en 2018. Le cas des rizières qui nourrissent 3,5 milliards de personnes par an en est une parfaite illustration. Les zones humides soutiennent l’économie mondiale car plus d’un milliard de personnes en tirent leurs revenus. Elles constituent l’écosystème le plus précieux, fournissant des services dont la valeur se chiffre à 47 000 milliards de dollars par an.
En ce qui concerne le rôle conservatoire de la biodiversité par les zones humides, il est approuvé que les zones humides abritent 40 % des espèces de la planète. Annuellement, près de 200 nouvelles espèces de poissons sont découvertes chaque année dans les zones humides d’eau douce. De plus, tout en garantissant notre sécurité, les zones humides protègent l’Homme des inondations et des tempêtes car chaque acre de zone humide pouvant absorber jusqu’à 1,5 millions de litres d’eau de crue.
Les zones humides contribuent à la régulation du climat à travers ses tourbières qui stockent deux fois plus de carbone que les forêts, et les marais salants, les mangroves et les herbiers marins contiennent également de grandes quantités de carbone.
La protection des zones humides, solution salvatrice face à la pénurie d’eau
Le monde entier traverse une crise de l’eau douce de plus en plus grave qui menace tant les êtres humains que notre planète. Il faut donc commencer à restaurer les zones humides conseillent les spécialistes en cessant de construire des barrages sur les cours d’eau ou d’extraire trop d’eau des aquifères. Lutter contre la pollution, nettoyer les sources d’eau douce, Accroître l’efficacité de l’eau, utiliser les zones humides à bon escient et intégrer l’eau et les zones humides dans les plans de développement et la gestion des ressources sont entre autres approches de solutions recommandées par les spécialistes.




Covid-19 au Bénin: 4 nouveaux décès enregistrés

À la date du 28 janvier 2021, le Bénin compte 420 cas actifs pour un total 3893 cas confirmés dont 3421 guéris et 52 décès.

• Appelez immédiatement le 136 en cas d’apparition de symptômes.
• Respectez les gestes barrières (port de masque obligatoire, distance sociale de 1 mètre minimum à respecter entre personnes, se laver régulièrement les mains à l’eau et au savon ou avec du gel hydro alcoolique, etc.)

• Consultez le site web officiel du Gouvernement pour plus d’informations : https://www.gouv.bj/coronavirus




Covid-19 au Bénin : 143 nouveaux cas enregistrés selon l’OMS

La propagation du coronavirus s’accélère au Bénin. C’est du moins le constat fait après les fêtes de fin d’années selon les différents rapport du ministère de la santé et de l’OMS.
Ainsi, dans un nouveau rapport publié ce jeudi 28 janvier par l’Organisation Mondiale de la Santé, plus de cent sujets ont été testés positifs au Bénin ces derniers jours.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué dans un rapport actualisé ce jeudi 28 janvier 2021, que 143 nouveaux cas auraient été enregistrés à la date du 27 janvier au Bénin. Ce qui dangéreusement porte le nombre total de cas positifs à 3 786 cas confirmés de Covid-19 avec une stagnation du nombre de décès.

Conformément au bilan présenté à la date du 20 janvier sur le site du gouvernement ( 3 643 ), il est remarqué 143 nouveaux cas testés positifs ces derniers jours. Il y a donc lieu de renforcer l’observance des mesures barrières comme l’a rappelé le minister de la santé au cours de sa dernière sortie.




Bénin: Voici les pharmacies de garde la semaine du 25 Janvier 2021

Reçevez la liste des pharmacies de garde au Bénin cette semaine du 25 Janvier 2021.

Merci de rester connectés au Journal Santé Environnement




Exercice illégal de la médecine: un responsable de cabinet arrêté avec des produits pharmaceutiques à Parakou

Une équipe composée des éléments du commissariat du deuxième arrondissement de Parakou et du médecin coordonnateur de la zone sanitaire N’dali-Parakou a effectué une opération, le vendredi 22 janvier 2021, dans un cabinet de soins.

Au cours de l’opération, un patient qui était référé à Parakou pour des soins a été retrouvé dans ledit cabinet selon les informations rapportées par nos confrères de 24haubénin. Il a été découvert également, une importante quantité d’ampoules injectables cachée dans une fosse creusée dans le cabinet. La police a procédé à la saisie du matériel de soins et des produits pharmaceutiques.
Le responsable du cabinet, identifié comme K. K. A. a été interpellé..
Le mis en cause sera présenté au procureur dans les prochains jours.
Et poursuivi pour exercice illégal de la médecine.




Du sang dans les urines : faut-il s’en inquiéter ?

Trouver du sang dans ses urines n’est jamais rassurant. Pour le commun des béninois, c’est probablement un envoûtement sorcier mais le phénomène est d’autant plus technique reconnaissent les spécialistes.

La plupart du temps, la présence de sang dans les urines est le signe d’une infection ou d’un calcul urinaire selon les spécialistes. Mais, chez les personnes âgées et les fumeurs, des examens complémentaires s’imposent recommandent ils.
Quels examens sont réalisés ?
La présence de sang dans les urines (hématurie) n’est considérée comme anormale qu’au-delà de 10 000 globules rouges par millilitres de sang. Pour le déterminer, on trempe une bandelette réactive dans un flacon d’urine. Cet examen est d’autant plus important que la présence de sang n’est pas toujours visible à l’œil nu.

Le test est pratiqué, par exemple, lors d’une consultation de médecine du travail. Un résultat positif peut orienter vers un diagnostic de diabète ou d’insuffisance rénale.

Si les traces de sang sont visibles, il ne faut pas s’affoler pour autant.

La plupart du temps, c’est le signe d’une infection des reins (pyélonéphrite), de la prostate ou des voies urinaires (cystite). Pour le vérifier, un examen cyto-bactériologique des urines (ECBU) est proposé.
Mais la présence de sang peut aussi révéler des calculs urinaires (coliques néphrétiques). Ils vont dans ce cas apparaître à l’échographie. D’autres causes, plus rares, peuvent également être invoquées.
Quand faut-il s’inquiéter ?
L’hématurie est plus inquiétante chez les personnes âgées et chez les fumeurs. Elle peut, en effet, être le symptôme d’une tumeur du rein ou de la vessie. Il faut savoir que, chez les fumeurs, le cancer de la vessie est quatre fois plus fréquent que chez les non-fumeurs. Pour lever le doute, des examens doivent être pratiqués : échographie, dosage sanguin, cystoscopie (endoscopie des voies urinaires et de la vessie).

La coloration rouge des urines peut être due, tout simplement, à la consommation de choux rouge, de betteraves ou de rhubarbe. Certains médicaments peuvent également être en cause : rovamycine ou érythromycine (antibiotiques), ibuprofène (anti-inflammatoire), laxatifs ou vitamine B12.

Et voilà qui lève toutes inquiétudes sur le sujet.




Covid-19: Le Ministre de la santé appelle au respect des mesures barrières

Dans une intervention, le Ministre de la santé Benjamin HOUNKPATIN rappelle à la population que le pandémie de la Covid-19 n’est pas terminée.

Il appelle au respect des mesures barrières et insiste sur les dispositions pratiques à prendre en cas de signes liés à la maladie.
Le Ministre de la Santé, Prof Benjamin HOUNKPATIN, a donné dans les locaux du ministère, un point de presse sur la situation actuelle de la Covid19 au Bénin.

« Depuis quelques semaines, à l’instar des autres pays de la sous-région et du monde, le Bénin est confronté à une recrudescence du nombre de cas. Ainsi, depuis le 1er Janvier 2021, le nombre moyen de cas confirmés par jour a doublé passant de 8 à 17 ».

« Le nombre de cas graves suit la même tendance. Cette situation est observée surtout dans les départements du Littoral, de l’Atlantique, de l’Ouémé et du Borgou sans pour autant épargner les autres départements ». Extrait du point de presse de Benjamin HOUNKPATIN, Ministre de la Santé sur la situation actuelle de Covid19 au Bénin.

« A la date du 19 Janvier 2021, le Bénin compte 3 595 cas confirmés à la PCR dont 3 290 guéris, 250 patients en cours de suivi dont 38 cas graves et cinq (5) décès enregistrés en 20 jours portant à 48 le nombre de pertes en vies humaines liées à cette pandémie au Bénin ».

« C’est le lieu de rappeler à nos concitoyens que la vie a certes connu une reprise relative de son cours normal mais la pandémie n’est pas terminée et nous devons rester vigilants. Nous devons par-dessus tout penser à la protection des personnes fragiles de notre entourage… « .

« Ces cas graves et décès sont enregistrés surtout chez les sujets à risques (âge supérieur à 60 ans, diabète, hypertension artérielle, accident vasculaire cérébral, drépanocytose, obésité, asthme, autres maladies cardiovasculaires), ayant consulté tardivement ».




Collaboration UNFPA/Bénin: Des résultats probants en faveur des populations

La collaboration de l’UNFPA avec le Bénin a permis d’éviter 54 991 grossesses non désirées, 39 336 naissances vivantes non désirées, 6126 avortements non médicalisés, 110 décès maternels et 120 331 mortalités infantiles.
Elle a également permis de faire 1. 627. 983 225 FCFA d’économies directes réalisées sur les soins de santé et d’enregistrer non seulement 142 864 nouvelles acceptantes dont 17 790 adolescentes et jeunes.
Pour rappel, l’UNFPA est le Fonds des Nations unies pour la population, créé en 1967. Il est la plus grande source des fonds de développement international pour la population, pour la planification familiale et à la santé de la mère et de l’enfant.




Faux médicament: l’apparence d’un médicament, qui n’en est pas un

Voici l’image mois!
C’est bien paradoxale et triste.
Plus de 50 % de la population a recours aux médicaments de rue.

Un faux médicament, c’est un produit qui a l’apparence d’un médicament, mais qui n’en est pas un. Il peut contenir les bons ingrédients (mais en quantité insuffisante ou excessive) ou les mauvais ingrédients.

Il résulte de la prise de ces médicaments de rue, des maladies chroniques, beaucoup de résistance et de toxicité dans l’organisme, une répercussion sur la santé des jeunes, le développement de la délinquance, de la criminalité, de la démence etc.
❌Evitons les médicaments de rue.
Journal Santé – Environnement
Tel: +229 97044053




Bénin: Le Ministre de la Santé satisfait du vote de la loi portant organisation des activités pharmaceutiques

Vote de la loi portant organisation des activités pharmaceutiques au Bénin

Le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin exprime sa satisfaction

Quelques minutes après le vote hier, mardi 13 janvier 2021 par les honorables députés de la 8e législature de la loi portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin, le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin a exprimé sa satisfaction par rapport à ce nouvel arsenal juridique qui aura le mérite de mettre de l’ordre dans ce secteur sensible de la vie des populations de nos villes et campagnes. C’est à travers un point de presse qui a eu lieu dans la salle Saka Kina de l’Assemblée nationale. Lire ci-dessous in extenso sa déclaration à la presse parlementaire.

Bachirou Assouma

Chers amis journalistes,
Mesdames et messieurs,
La marche vers l’instauration d’un cadre législatif cohérent qui gouverne et commande le nouvel ordre dans le secteur de la santé se poursuit sans relâche.
Il y a quelques jours, j’étais ici devant vous pour annoncer le vote de la loi sur la protection se la santé des personnes.
C’est toujours avec le même enthousiasme et le même plaisir que j’annonce le vote ce jour de la loi portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin.
Il me plaît d’entrée, d’exprimer ma profonde gratitude aux honorables députés pour la diligence avec laquelle ils ont étudié et voté cette loi. Je remercie également tous les acteurs qui ont contribué à la rédaction de cette loi.
Mesdames et messieurs,
Le vote de la loi portant organisation des activités pharmaceutiques est la consécration de tous les efforts engagés par le Gouvernement du Président Patrice TALON depuis 2016 dans ce sous-secteur névralgique. Le souci permanent de régulation nous a amené à engager des réformes d’assainissement du secteur pharmaceutique qu’il n’est plus besoin de rappeler.
Mais comme vous en convenez, les réformes ne sont rien sans un cadre légal et réglementaire adapté. C’est conscient de cet enjeu que le Gouvernement s’est engagé à porter ce projet de loi dont je suis fier de vous annoncer le vote ce jour. En effet, la loi portant organisation des activités pharmaceutiques est une loi majeure qui vise à encadrer et réguler le secteur pharmaceutique, en renforçant de façon spécifique:

  • la disponibilité et l’accessibilité financière des médicaments et autres produits de santé;
    -l’assainissement du sous-secteur pharmaceutique;
  • la traçabilité du système d’approvisionnement des produits de santé;
  • la qualité des produits pharmaceutiques mis à la consommation au Bénin;
    -l’amélioration des soins de santé.
    Le vote de cette loi est donc le couronnement d’efforts conjugués et la concrétisation de cette volonté affichée du Gouvernement de donner au secteur pharmaceutique, l’élan nécessaire pour son progrès.
    Mesdames et messieurs,
    Le texte qui est passé au vote ce jour comporte 100 articles subdivisés en plusieurs titres et chapitres entre autres:
    -aux activités liées aux médicaments et autres produits de santé;
    -aux conditions d’exercice de la pharmacie;
    -à la régulation du secteur pharmaceutique et aux diverses sanctions y applicables.
    Au total, cette nouvelle
    loi sur l’organisation des activités pharmaceutiques,
    -apporte une cohérence à l’ensemble du dispositif législatif et règlementaire relatif à la pharmacie et au médicament;
    -conforte le Bénin dans le respect de ses engagements internationaux exprimés à travers la Convention Médicrine, instrument de droit pénal international de lutte contre le trafic des faux médicaments que notre pays avait signe et ratifié;
    -permet enfin de renforcer la crédibilité de notre pays vis-à-vis de la communauté internationale, régionale et sous-régionale au regard des nouvelles exigences en matière de régulation des produits de santé.
    Chers amis journalistes, mesdames et messieurs
    La loi qui vient d’être votée est d’une importance indéniable. Elle n’est pas que la loi des professionnels de la pharmacie. Elle est également la nôtre, chers concitoyens. Nous avons donc le devoir d’en cerner les contours car la phamarcie fait partie de notre quotidien. Le Gouvernement pour sa part contribuera résolument à assurer sa vulgarisation une fois qu’elle sera promulguée par le Président de la République.
    Je reste convaincu que le processus d’instauration d’un cadre légal à la hauteur des enjeux devra se poursuivre sans désemparer pour l’atteinte des objectifs inscrits dans le Programme d’Actions du Gouvernement.
    Vive le sous-secteur pharmaceutique !
    Vive le Bénin!
    Je vous remercie.



Vodoun Oro : le héros conservateur de la biodiversité au Bénin

10 Janvier 2021, Vodounzangbé pour les plus flexibles à la culture africaine, et mahuzangbé pour très fervents, fidèles des religions étrangères. Toujours est il que nous sommes dans un État laïc. Mais ce qui nous intéresse ici après nos premiers écrits du 10 Janvier 2020 tranchant entre mythe et réalité sur le caractère conservatoire de la biodiversité par le vodoun au Bénin constitue le meilleur vodoun conservateur de la biodiversité. Nous sommes enfin arrivés à déceler l’exemple type de vodoun écolo grâce à un croisement entre nature et culture.

Au Bénin, la nature est pourvoyeuse de divinités. Un arbre, un animal, un enclos végétal, une forêt ou une broussaille cache pour la plupart un sanctuaire, un couvent où loge un vodoun. Célébré comme bienfaiteur par les uns et décrié comme malfaiteur par les autres, le vodoun continue de susciter un espoir en termes de conservation de la biodiversité au Bénin. Le modèle emblématique reste et demeure le vodoun Oro.

Par Megan Valère SOSSOU

La nature a toujours été l’objet d’attention soutenue émanant des forces religieuses comme les communautés traditionnelles vodoun au Bénin. Une tentative de définition de ce dernier se résume à des idées que les croyants se font de diverses puissances immatérielles émanant soit de faits de la nature, soit de personnes humaines ayant rang d’ancêtres.
Bien qu’il y ait une montée du christianisme, le vodoun n’a pas encore été totalement extirpé de l’esprit des béninois quelque soit sa génération et sa religion. Depuis les temps anciens, les hommes veillent dans leurs actions destructives à ne pas inquiéter les forêts sacrées. Le Bénin en compte deux mille neuf cent-quarante (2940) forêts sacrées sur son territoire. Cependant, elles ne couvrent qu’une superficie de 18 360 hectares soit 0,16% explique le Colonel Vincent de Paul BEHANZIN, Chef d’inspection forestière du Zou.

Depuis quelques années déjà, la majeure partie de ses forêts sacrées jadis bâties, par certains vodoun subsiste à peine sous forme de reliques éparses en raison de l’action de l’homme, celles érigées par le Vodoun Oro restent un exemple de la survivance naturelle. Une richesse culturelle de l’aire culturelle Yoruba Anago qui conserve strictement la diversité biologique au Bénin.
D’où vient le vodoun oro ? L’invisible déesse du vent, divinité de sexe féminin
Un prêtre du vodoun Oro ayant requis l’anonymat, nous expose ce que la légende mythique raconte. Il rapporte que « Ogou, le dieu du fer avait demandé à sa sœur Oro, une divinité de sexe féminin et déesse du vent, de venir sur la terre pour offrir des sacrifices à Dieu, le créateur en colère, pour demander son indulgence et obtenir son pardon, après que des divinités qui vivaient toutes avec Dieu l’aient offensé. Dans son voyage vers la terre, la légende révèle que Oro s’est mise toute nue, et a confié ses habits à une autre divinité qui l’accompagnait, à mi-chemin entre le ciel et la terre, afin de permettre au sacrifice de vite se propager aux quatre vents. Étant venue sur la terre pour déposer le sacrifice composé de tous les fruits, les femmes qui ont vu toute nue Oro ont commencé par se moquer d’elle. La divinité a essuyé des coups de fouet, des jets de pierres. Confuse et couverte de honte pour sa nudité, la déesse du vent est allée se cacher dans une forêt. La divinité qui l’avait accompagné est retournée au ciel pour informer Ogou de la situation. La divinité Oro étant fâchée, s’est réfugiée dans la forêt et n’apparaitra en principe que la nuit ».
Le Professeur Noukpo Agossou, dans ses écrits « Les villes du Bénin méridional : entre nature et culture ? », justifie de même que le vodoun est toujours implanté dans un décor naturel qui lui imprime son identité. Il l’a maintes fois notifié, le vodoun est né de ou dans la nature.
Connivence entre le vodoun Oro et la diversité biologique
Ainsi, avec un principe strict de conservation fondé sur la peur, les forêts sacrées contrôlées par le vodoun Oro sont respectueusement évitées par toute la communauté à cause de son rôle de protecteur spirituelle en faveur de toute la communauté. De plus, ce principe de peur est inspiré selon les spécialistes par cette divinité secrète en raison de stricts édits d’interdiction d’accès et d’exploitation des ressources naturelles. Car, en croire E. Kenali, riverain d’une forêt sacrée, orozoun dans la commune de zangnannado, la divinité résiderait dans toutes les ressources naturelles (végétales, animales et minérales) sur son espace.
En cas de violation des interdictions à travers le déboisement, le braconnage au sein de la forêt sacrée ou d’intrusion quelconque, la sanction suprême infligée par le vodoun Oro, connue de tous, consistait à faire disparaître l’individu dans la nature sans aucuns recours.

Dès lors, la question qui se pose, demeure, la composition biologique de la forêt consacrée au vodoun oro (orozoun).
Selon des études scientifiques alliant nature et culture, il ressort que l’empire naturel du vodoun Oro offre plusieurs espèces d’animaux dont des reptiles, des insectes, des chauves souris, des primates, des potamochères et trois grandes catégories de peuplements végétaux. Les grands arbres dénommés Atingbo, d’une hauteur de 10 m et plus comme l’iroko, (Lokotin, Milicia excels) ceinturé de rameaux de palmier et qui abrite parfois la divinité, le baobab (Kpasa, Adansonia digitata), le fromager, (Ajolohuntin Huntin, Ceiba pentandra), et le cocotier, (Agonkεtin, Cocos nucifera). La deuxième catégorie d’arbre est constituée des arbres et arbustes, dit Atin, haut de 2 à 10 m, englobe l’hysope, (Désretin, Newbouldia laevis). Cet arbre réputé dans la purification, intervient dans toutes les cérémonies liturgiques. Le palmier à huile (Détin, Elaeis guineenis), dont les rameaux sont utilisés en ficelles rituelles comme symboles d’interdiction. Le figuier, (Aviatin, Ficus polita), qui sert d’ombrage pour les cérémonies réunissant un nombre important d’adèptes. Le Samba, (Olotin, Triplochiton scleroxylon), l’arbre sacré du vodoun Oro, reconnaissable à son fût très élancé, effilé et droit. Et enfin, les arbrisseaux, (Atinvu) et les herbes (zoun kan), qui ont généralement moins de 1 m.
Néanmoins, témoigne un initié, le sieur Nougbodohoue, un entretien saisonnier de la forêt sacrée, Orozoun s’effectue à l’occasion des cérémonies rituelles à travers le sarclage des touffes d’herbes l’aménagement des entrées et des sentiers précisant que cette activité s’opère sous la vigilance des dignitaires.
Par ailleurs, une complicité est observée entre nature et vodoun Oro sur toute l’étendue du territoire nationale. Autrement dit, où se trouve le vodoun oro, retrouve t- on une forêt systématiquement sacrée et encore vierge. Il s’agit des communes d’influence culturelle yoruba anago comme Ouidah, Covè, Zagnanado, Kétou, Pobè, Ikpinlè, Adja-Ouèrè, Sakété, Ifangni, Bantè, Savè, Ouèssè, Tchaourou, Adjarra, Avrankou et Porto-Novo.
Bien que la sacralisation des forêts soit un moyen efficace de protection ou de conservation des ressources naturelles en leur diversité biologique, le Bénin peine à se positionner comme une nation exemplaire dans la conservation de la biodiversité. Politiques et acteurs culturels ont du mal à mettre les petits plats dans les grands en vue de réserver à la génération future une riche biodiversité.
Toutefois, rappelons que plusieurs forêts sacrées autres que celles consacrées au vodoun Oro, sont en proie au morcellement et à la vente des réserves foncières. Une situation qui bafoue la culture et la nature du Bénin. Si rien n’est fait, les forêts sacrées les mieux protégées et conservées resteront celles de la divinité Oro, elles mêmes, victimes des élagages saisonniers dues aux changements climatiques.

Megan Valère SOSSOU




Polémique, Pharmacie de garde: Dr Sylvie PADONOU, Présidente de CNOP Bénin apporte des clarifications et rassure

Dans son intervention sur la radio Océan Fm, la Présidente du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens du Bénin, Dr Sylvie Padonou a apporté des clarifications sur la mesure liée à l’instauration du système des tours de garde des pharmacies. Une mesure qui fait couler beaucoup d’encre en ce début d’année au sein des populations qui éprouvent d’énormes difficultés à s’approvisionner en médicament.

Selon la Présidente du Conseil National de l’Ordre des Pharmaciens du Bénin, les motivations de cette décision sont nées du constat que plusieurs officines de pharmacies n’en font plus, une priorité malgré les besoins pressants des populations.
Pour la Présidente, “C’est donc pour améliorer l’accessibilité géographique du médicament à nos populations que ces tours de garde ont été initiées. Elle soutient par exemple, que lorsqu’aucune pharmacie n’a l’obligation de faire la garde 24h sur 24, à tout moment, une pharmacie qui est ouverte peut décider de fermer et de rentrer. Si à 1 heure du matin, vous avez une urgence de santé vers qui vous allez vous tourner pour avoir votre médicament ? A qui l’Ordre va demander des comptes pour n’avoir pas assuré la continuité de ses services ? s’interroge – elle. C’est pour cela qu’il faut réaffirme-elle, des tours de garde pour que certains portent cette responsabilité. Désormais, le malade peut de sa maison appeler les pharmacies de garde pour savoir si son produit est disponible avant de se déplacer“, a déclaré Dr Sylvie Padonou rassurant que c’est dans l’intérêt de la population que ces tours ont été initiés.
Pour la disponibilité de stock, nous avons aussi mené des actions au niveau de nos grossistes qui nous accompagnent.

Pour l’ensemble de Cotonou, cela fait 27 pharmacies par semaine parce qu’il y a dans Cotonou 109 pharmacies dont la garde se fait par rotation toutes les quatre semaines pour une pharmacie. La population va s’habituer parce qu’elle va comprendre le principe a t-elle laissé entendre C’est le début, c’est pour cela que la population a du mal à se retrouver certainement.
Quand nous prenons Calavi, nous avons 14 à 15 pharmacies de garde par semaine. Quand nous prenons Porto-Novo, nous avons 6 pharmacies de garde dans la ville de Porto-Novo par semaine et Porto-Novo fait les tours de garde depuis 25 à 30 ans sans problème parce que lorsque nous sommes de garde, nous travaillons ensemble…

Dans tous les départements du Bénin, les tours de garde sont organisés et nous avons ces tours là sur la page Facebook de l’Ordre »précise la présidente de l’Ordre des pharmaciens du Bénin.
Visiblement, cette réforme a besoin de plus d’explication à l’endroit des populations pour éteindre les polémiques.




Une conférence sur comment les virus gouvernent le monde depuis toujours

Bibliothèques Bénin Excellence organise une conférence dont le thème est : L’empire des fièvres et de la Covid: Comment les microbes gouvernent le monde depuis toujours. Il sera animé par ODON VALLET, ancien Professeur de sciences humaines aux facultés de médécines Bichat et Lariboisière Saint Louis.

C’est à la Bibliothèque de Godomey/ Ayimevo, derrière la clinique Biosso en quittant le carrefour Houedonou, le samedi 09 Janvier 2021 de 16h à 18h.




Une mission de chirurgie orthopédique pédiatrique à l’hopital Padre Pio de N’dali

Il sera organisé du 03 au 30 Janvier 2021 à l’hôpital Padre Pio de N’dali au Nord Bénin, une consultation, un bilan pré opératoire, une consultation anesthésique geatuit ciblant les enfants de 0 à 15 ans.

Les pathologies concernées sont : les pathologies orthopédiques, les déviations d’axe des membres inférieurs, les pieds bots, les malformations des membres, séquelles de traumatismes et d’infections ostéoarticulaires, scoliose etc..

Contactez le +229 674195/ 95988686/ 95222385




Atacora: Des cas suspects de fièvre de Lassa détectés

Des cas de fièvre hémorragique à virus Lassa sont enregistrés dans des formations sanitaires de l’Atacora. Les autorités sanitaires ont activé un plan de riposte.

C’est ce qu’a déclaré le directeur départemental de la santé, Dr Jacob Namboni, dans une interview accordée à l’Agence Bénin Presse.

Selon Dr Jacob Namboni, « depuis maintenant près de six ans, à chaque fin d’année, lorsqu’il y a une affluence terrible de la population du Nigeria vers l’Atacora, il faut s’attendre les jours suivants à des cas de Lassa ». Les cas de fièvre hémorragique à virus Lassa sont enregistrés depuis le dernier trimestre de l’année. A l’en croire ce sont des cas suspects et les analyses sont aussitôt effectuées.
Le système de santé de l’Atacora est « à une phase de surveillance accrue » pour la Covid-19 mais également pour le virus Lassa.
Pour éviter la propagation du virus Lassa qui se transmet à l’homme par contact des aliments et des articles ménagers contaminés par l’urine ou les excréments des rongeurs, les autorités sanitaires, sous la direction du préfet du département ont pris des dispositions.
« Nous avons fait une feuille de route qui, en début de chaque année, notamment en prélude à la phase critique, que nous mettons en œuvre, à travers un paquet d’activités à l’endroit de la population », a notifié le directeur départemental de la santé de l’Atacora. Selon Dr Jacob Namboni, si les mesures du Covid-19 sont bien respectées, « on a 90% de chance d’éviter également le Lassa ».

A.A.A

source: 24 Heures au Bénin
Article originale: https://www.24haubenin.info/?Des-cas-suspects-de-fievre-de-Lassa-dans-detectes




Vigilance Météo: Passage d’un gros amas nuageux porteur d’orages du Littoral au Borgou

Un gros amas nuageux porteur d’orages ou pluie en
provenance du Nigéria aborde déjà les régions du
Sud et pourrait intéresser le Zou jusqu’à la hauteur
du Borgou en cette soirée voire demain matin. Son
passage intéressera les localités ci-dessus
mentionnées, et il pourrait occasionner des coups de
vents, des orages accompagnés de précipitations sur
ces départements. La vigilance est orange pour le
risque d’orages et de vents forts.

Conseils
A l’approche d’un orage, prenez les précautions d’usage
pour mettre à l’abri les objets sensibles au vents.
. Ne vous abritez pas sous les arbres et prenez garde aux
chutes d’arbres ou d’objets.
. Soyez prudents, en particulier dans vos déplacements et
vos activités de loisir.
. Evitez d’utiliser le téléphone et les appareils électroniques.
. N’intervenez pas sur les toitures
. Evitez les abords de cours d’eau, soyez prudent face au
risque d’inondation et prenez les précautions adaptées.
. Dans les zones inondables, mettez à l’abri vos biens
susceptibles d’être endommagés et surveillez la montée des
eaux




AG au CHUD-Ouémé / Plateau: Des réformes salvatrices engagées par le DG Oscar Kodjo Amoussou

Le DG par intérim du CHUD Oueme/Plateau a tenu une Assemblée Générale avec les travailleurs.

C’est la première réddition de compte du Directeur Général par intérim du Chud-O/P depuis son arrivée à la tête de ce complexe hospitalier le 05 février 2020. A cette occasion, ces travailleurs ont reconnu et salué les nombreuses et courageuses réformes engagées par le nouveau patron des lieux Oscar Kodjo Amoussou qui, lentement et discrètement est en train d’écrire les belles pages de cette structure sanitaire qui dans un passé récent était dans un état comateux. Ainsi, tour à tour, les principaux responsables ont passé en revue les réalisations et les perspectives d’avenir pour un complexe sanitaire plus performant techniquement et plus attirant. Au nombre des résultats au bout des réformes engagées, se trouve: l’améloration de l’accueil, les différentes prestations, le désengorment et l’assainissement de la morgue. Egalement, il y a la qualité des mets présentés aux malades et biens d’autres qui se sont considérablement améliorés.

Des réformes à mettre à l’actif du Directeur Général par intérim Oscar Amoussou et de sa dynamique équipe. Pendant quatre heures d’horloge les travailleurs se sont entretenus  avec les autorités.  En termes de perspectives pour l’avenir, il est prévu entre autres, l’extension du service des urgences et de la salle d’accouchement, l’acquisition d’un amplificateur plus performant, le renforcement du plateau technique et du personnel soignant, l’achat d’un autre groupe électrogène plus moderne, l’embellissement de leur unité de production commune, en un mot, l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel. A cette occasion, six meilleurs travailleurs qui se sont fait remarquer de part leur travail ont été distingués chacun par une lettre de félicitation et une enveloppe financière.
A signaler que ladite Assemblée générale qui s’est déroulée dans la convivialité et dans le strict respect des gestes barrières.

Bachirou Assouma




Du nouveau dans l’arène médiatique au Bénin: un journal destiné à la santé et à l’environnement voit le jour

C’est avec une grande fierté et beaucoup de détermination que nous vous annonçons aujourd’hui, lundi 04 Janvier 2021, la création du Journal Santé – Environnement.
Il s’agit d’un Journal d’information et d’analyse, spécialisé en Santé et Environnement.
C’est à la fois un journal en ligne avec un mensuel en version papier.

La Une du mois de Janvier

Un média à part entière qui a été porté sur les fonts baptismaux dans le but de répondre spécifiquement aux besoins en informations réelles et avérées des populations et acteurs dans les domaines de la santé et de l’environnement.
En effet, la crise sanitaire liée au coronavirus, COVID-19 dans sa propagation a non seulement perturbé la quiétude sociale, économique et sanitaire des populations du Bénin, mais, elle a aussi dévoilé un manque vertigineux d’informations spécifiques, réelles et avérées.

Malheureusement, il y a une profusion d’informations erronées exposant ainsi toutes les communautés et même les acteurs à une vulnérabilité, fatale que la pandémie.
Du coup, de fausses informations sur la crise continuent d’affluer vers le grand public sans un minimum de traitement technique ni tactique.
Et tout comme l’OMS l’a déclaré en 1999, <> de notre grande maitrîse du sujet, nous pensons aussi que les questions sanitaires sont plus liées à celles environnementales. Ce qui justifie cette association.
Alors, c’est conscients qu’une information erronée et propagée est pire qu’une pandémie surtout quand il s’agit des informations liées à la santé et à l’environnement que ce journal voit le jour pour redorer le blazon.
Et donc, notre mission reste déterminante en ce qu’elle consiste à apporter des informations fiables aux populations et de pouvoir aussi consolider notre expertise dans le domaine.

Faites 😊 comme les 1500 et quelques en aimant notre page Facebook 👉https://www.facebook.com/2660260760866010/
et en nous suivant également à sur notre site web👉 https://journalsantenvironnement.wordpress.com
Voici la Une de ce mois ci-joint.
Journal Santé – Environnement
Tel: 97044053




Une délégation gouvernementale au CNHU-HKM pour sauver des malades

Une délégation gouvernementale conduite par le ministre de la Santé est descendue au CNHU-HKM ce jeudi 31 décembre 2020 pour sauver des malades en situation de non paiement.

La matinée de ce jeudi 31 décembre 2020 des ministres Benjamin HOUNKPATIN de la santé, Véronique TOGNIFODE MEWANOU des affaires sociales et Romuald WADAGNI de l’économie et des finances au Centre National Hospitalier Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou aux fins de régler la situation des patients gardés pour non paiement de leurs soins.

Source site gouvernemental




Bénin/Urgent: Un cas de méningite détecté à N’Dali

Un cas de méningite détecté à Bori dans la commune de N’Dali.
Selon les informations reçues de nos confrères de Deeman Radio, un des parents a confié que l’enfant âgé de 13 ans s’est évanoui dans la nuit du 25 Décembre 2020.

Transporté d’urgence au centre de santé de Bori, les traitements n’ont pas permis de rétablir l’enfant. Devenu faible, il fût transféré à l’hôpital de Guéré dans la commune de Bembèrèké le lundi 28 Décembre 2020. C’est dans la matinée de ce mardi 29 Décembre que les analyses ont révélé que l’enfant souffre d’une méningite.

Qu’est ce que la méningite ?
Rappelons que la méningite à méningocoque est une infection des méninges, due à un virus ou une bactérie très dangereuse. Cette infection est transmissible, elle peut laisser de graves séquelles ou encore, être fatale en moins d’un jour. Cette maladie évolue très vite, même avec un traitement approprié, au moins 10 % des patients décèdent généralement dans les 24 à 48 heures qui suivent l’apparition des premiers symptômes de la maladie et jusqu’à 20 % des survivants gardent des séquelles permanentes importantes comme la surdité, l’épilepsie, la paralysie cérébrale ou le retard mental.

L’apparition de nécroses tissulaires irréversibles peut également entraîner l’amputation d’un ou de plusieurs membres. Les personnes les plus touchées par cette maladie sont les enfants âgés de moins de 5ans ainsi que les jeunes adultes âgés de moins de 25 ans.
Comment on attrape une méningite ?
Mode de transmission : La méningite se transmet par des gouttelettes de sécrétion en suspension dans l’air lorsqu’une personne infectée éternue, tousse ou postillonne. Elle se transmet aussi par contact direct ou indirect avec la salive d’une personne infectée (mains, jouets et ustensiles de cuisine contaminés, etc.).
Comment guérir de la méningite ?
Traiter une méningite d’origine virale. Repos, beaucoup de liquide et bonne nutrition, de même que les mesures habituelles pour soulager la fièvre. Attention. En cas de fièvre chez l’enfant, éviter de donner de l’aspirine. Privilégier l’acétaminophène pour faire baisser la fièvre.      




Conservation de la biodiversité : 31 espèces ont officiellement disparu en 2020 selon l’UICN

L’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) vient de dévoiler sa liste rouge des espèces menacées. Parmi les 128.918 espèces évaluées, 31 ont officiellement disparu cette année, reclassées dans la catégorie « Éteint » ou « Éteint à l’état sauvage ».

Une espèce d’animaux s’abreuve

La liste rouge de l’UICN recense les espèces menacées à travers le monde. Chaque année, une mise à jour fait état du niveau de conservation des différentes espèces en fonction des nouvelles connaissances. En 2020, 31 d’entre elles ont rejoint la catégorie « Éteint », ce qui signifie qu’elles ont disparu à létat sauvage. « Un véritable crève-cur, alors que beaucoup viennent tout juste d’être découvertes », se désole Andrew Terry, Directeur de la conservation et des politiques de ZSL (Zoological Society of London).
Au nombre de ses espèces niveau des amphibiens, les grenouilles d’Amérique centrale : Atelopus chiriquiensis, Atelopus senex, Craugastor myllomyllon.
Les poissons, Schizothorax altans (poisson d’eau douce de la famille des Cyprinidés, Asie centrale). Barbodes amarus, Barbodes baoulan, Barbodes clemensi, Barbodes disa, Barbodes flavifuscus, Barbodes herrei, Barbodes katolo, Barbodes lanaoensis, Barbodes manalak, Barbodes pachycheilus, Barbodes palaemophagus, Barbodes palata, Barbodes resimus, Barbodes tras, Barbodes truncatulus (poissons d’eau douce endémiques du Lac Lanao (Philippines).
Ces extinctions ont été causées par des espèces prédatrices introduites, et aggravées par la surexploitation et des méthodes de pêche destructrices.
Mammifères, Nyctophilus howensis (chauve-souris à longues oreilles de Lord Howe, Australie).
Plantes, Persoonia laxa et Persoonia prostrata (plantes à fleur de la famille des Protéacées, Australie). Leucadendron grandiflorum et Leucadendron spirale (plantes à fleur de la famille des Protéacées, Afrique du Sud). Ochrosia, kilaueaensis (plante à fleur de la famille des Apocynacées, Hawaï).
Arbres : Banara wilsonii, Euchorium cubense, Faramea chiapensis, Hesperelaea palmeri, Monteverdia lineata, Roystonea stellata.
Et neuf chênes asiatiques entrent directement dans la Liste rouge de lUICN dans la catégorie « En danger critique » (probablement éteint ou probablement éteint à létat sauvage).

Les dauphins d’eau douce du monde sont aujourdhui menacés
L’UICN a revu sa classification pour de nombreuses autres espèces. Avec le passage du tuxuci ou sotalie de l’Amazone (Sotalia fluviatilis) dans la catégorie « En danger », toutes les espèces de dauphins deau douce du monde sont aujourd’hui considérées comme menacées, alerte l’institution. Trois espèces de Macadamia (les mêmes espèces qui produisent les noix de macadamia cultivées), sont désormais menacées d’extinction à l’état sauvage. Un tiers des chênes (31 %, soit 113 espèces sur 430) sont aussi menacés dextinction.
Les chiffres mondiaux pour la liste rouge des espèces menacées de lUICN en 2020
Total despèces évaluées : 128.918
Total despèces menacées dextinction : 35.765
Éteint ou Éteint à létat sauvage : 982
En danger critique dextinction : 7.762
En danger : 13.285
Vulnérable : 14.718
Quasi menacé : 7 644
Préoccupation mineure : 66.469
Données insuffisantes : 17.878